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le Parlement japonais pose les questions deThiery Meyssan sur le 11.09.2001 !!!

Publie le mercredi 23 janvier 2008 par Open-Publishing
18 commentaires

L’Effroyable imposture

Attentats du 11 septembre 2001 : le Parlement japonais pose les questions de Thierry Meyssan

Les téléspectateurs japonais ont eu le privilège, le 11 janvier 2008, d’assister en direct à une surprenante audition sénatoriale : le président d’une commission parlementaire a pris a partie le Premier ministre, les ministres des Affaires étrangères, des Finances et de la Défense pour leur faire constater que, six ans après les attentats du 11 septembre, ils n’étaient toujours pas en mesure d’expliquer les faits et de confirmer que les attentats avaient été commandités depuis une grotte afghane. Nous reproduisons l’intégrale de ce crime de lèse-majesté états-unienne.

Dès le mois de septembre 2001, le Réseau Voltaire s’interrogeait sur la responsabilité attribuée à l’émirat non-reconnu des Talibans dans les attentats du 11 septembre 2001. En mars 2002, Thierry Meyssan posait la question politique de la légitimité de l’intervention anglo-saxonne en Afghanistan et annonçait la prochaine guerre en Irak dans un livre désormais célèbre, L’Effroyable imposture. À l’époque, la presse dominante mena campagne pour discréditer l’ouvrage, en le réduisant à une simple enquête sur les attentats eux-mêmes et en passant sous silence l’analyse politique qui s’en suivait.
Six ans plus tard, des centaines de personnalités politiques et militaires de premier plan, dans le monde entier y compris aux États-Unis, se sont rangées à ses arguments.

 Après des chefs d’État en exercice (cheik Zayed des Émirats arabes unis, Bachar el-Assad de Syrie, Hugo Chavez du Venezuela, Mahmoud Ahmadinejad d’Iran, Fidel Castro de Cuba), le Parlement du Venezuela a exprimé ses interrogation, puis, ce 11 janvier, des parlementaires japonais.

Nous reproduisons ici la transcription intégrale des auditions tenues par la Commission des Affaires étrangère et de la Défense de la chambre haute japonaise à l’occasion des débats sur la nouvelle loi anti-terroriste et l’engagement japonais aux côté des États-Unis en Afghanistan.
Auditions du 11 janvier 2008 de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Chambre des Conseillers (Sénat), Diète du Japon (Parlement)

Conseiller Yukihisa Fujita : Je voudrais parler des origines de la « Guerre contre le terrorisme ».
Vous vous souvenez sans doute que j’ai demandé, en novembre, si le terrorisme constituait une guerre ou un crime.
La « Guerre contre le terrorisme » a commencé à la suite des attentats du 11 septembre.
Ce que je souhaite savoir, c’est si ces attentats ont été ou non commis par Al Qaïda ?
Jusqu’à présent, tout ce que le gouvernement a dit est que nous croyons en la responsabilité d’Al Qaïda car c’est ce que l’Administration Bush nous a dit.
Nous n’avons vu aucune preuve réelle de la culpabilité d’Al Qaïda.
Ainsi, je souhaiterais savoir pourquoi le Premier ministre pense que les Talibans sont responsables des attentats du 11 septembre ?
Je voudrais le savoir, parce que le Premier ministre était le secrétaire du chef de Cabinet [1] à cette époque.

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Le conseiller Yukihisa Fujita.

Yasuo Fukuda, Premier Ministre : Depuis ces attentats nous avons communiqué avec le gouvernement américain, et d’autres gouvernements à différents niveaux, et nous avons échangé des informations.
Selon des informations secrètes obtenues par notre gouvernement, et des rapports mis ensemble par d’autres gouvernements, les attentats du 11 septembre ont été réalisés par l’organisation terroriste internationale connue sous le nom d’Al Qaïda.

Conseiller Yukihisa Fujita : Ainsi, vous évoquez à la fois des informations secrètes et publiques.
Ma question est : est-ce que le Gouvernement japonais a conduit sa propre enquête avec l’aide de la police et d’autres ressources ?
Il s’agit d’un crime, donc une enquête doit d’être menée.
Lorsqu’un journaliste a été tué au Myanmar, vous avez fait votre propre enquête.
De même, étant donné que 20 Japonais sont morts lors du 11 septembre, le gouvernement a du faire sa propre enquête et décider qu’Al Qaïda était responsable ?
Quel genre d’enquête avez-vous fait ?
À l’époque vous étiez secrétaire du chef de Cabinet, vous étiez le mieux placé. Qu’en est-il de cette enquête ?

Yasuo Fukuda, Premier Ministre : Après les attaques, l’Agence de Police Nationale a envoyé à New York une équipe anti-terroriste d’urgence.
Ils ont rencontré les autorités américaines et ont pu réunir des informations sur les japonais disparus.

Conseiller Yukihisa Fujita : Donc, vous dites qu’au moins 20 Japonais ont été victimes de ce crime et qu’ils travaillaient à New York.
Il y avait aussi des Japonais dans les avions détournés.
Je souhaiterais savoir le nombre exact de morts dans les tours et dans les avions ?
Est-ce que vous pouvez confirmer cela ? Je souhaite avoir une réponse du ministre des Affaires étrangères.

Masahiko Komura, ministre des Affaires étrangères : Nous avons trouvé les corps d’une douzaine de victimes japonaises des attaques du 11 septembre.
Nous avons aussi été informés par les autorités américaines de la mort de 11 autres personnes. Cela fait au total 24 victimes japonaises, dont 2 dans les avions.

Conseiller Yukihisa Fujita : J’aimerais demander dans quels vols se trouvaient les deux victimes japonaises, et comment vous êtes vous assuré de leur identité ?
Si le ministre des Affaires étrangères ne sait pas, la réponse d’un collaborateur nous satisfera.

Ryoji Tanizaki, chef de division du Ministère des Affaires Étrangères : Puisque vous nous interpelez sur les faits, je répondrai. Comme l’a dit le ministre des Affaires étrangères, parmi les 24 victimes, deux étaient à bord des avions.
L’une d’elles était à bord du Vol 93 et l’autre à bord du Vol 11 d’American Airlines.
Comment savons-nous cela ?
Eh bien, je n’ai pas l’information sous les yeux, mais les autorités américaines nous l’ont affirmé, et ils utilisent en général les tests ADN.
Nous pensons donc que c’est comme cela que nous avons été informés de l’identité de ces deux personnes.

Conseiller Yukihisa Fujita : Donc vous dites que vous ne savez pas car vous n’avez pas les documents.
Vous dites également que vous pensez qu’il y a eu des tests ADN, mais vous n’en êtes pas sûr.
Ce que je veux dire aujourd’hui, c’est qu’il s’agissait d’un crime, et les crimes doivent donner lieu à des enquêtes.
Le gouvernement doit donc tenir informées les familles des victimes des résultats de leur enquête. Aussi, au lieu de seulement commémorer chaque année l’anniversaire du 11/9, vous devriez récolter des informations et agir en conséquence.
Au cours des six dernières années, avez-vous fourni des informations aux familles des victimes ? J’aimerais que le ministre des Affaires étrangères réponde.

Masahiko Komura, ministre des Affaires étrangères : Donc, vous ne demandez plus comment nous avons confirmé la mort de Japonais, mais vous voulez savoir quelles informations nous avons données aux familles des victimes.
Nous avons fourni aux familles des informations sur les corps et à propos du fond de compensation. Aussi, concernant les 13 Japonais dont les restes ont été retrouvés, nous avons aidé les familles à s’occuper des corps.
Et chaque anniversaire, nous prenons financièrement en charge la visite des familles au site du World Trade Center.

Conseiller Yukihisa Fujita : Je n’ai pas beaucoup de temps. Parlons de toutes les informations qui ont été dissimulées, et des doutes que des gens du monde entier ont à propos du 11/9.
Beaucoup de sceptiques sont des gens influents. En de telles circonstances je crois que le gouvernement japonais qui affirme que les attentats ont été perpétrés par Al Qaïda devrait fournir ces nouvelles informations aux familles des victimes.
Dans ce contexte j’aimerais poser quelques questions.
J’aimerais demander à tous les membres de cette assemblée de regarder les photos et les images que je vous ai fournies.
Elles constituent des preuves concrètes, sous forme de photographies et d’autres éléments d’information.
Sur la première photo, une simulation informatique montre combien était grand l’avion qui a frappé le Pentagone.
Un 757 est un assez gros avion, d’une largeur de 38 mètres.
Comme vous le voyez, bien qu’un gros avion ait frappé le Pentagone, il y a seulement un trou trop petit pour cet avion.
Sur cette photo nous voyons des pompiers au travail, et aucun dégât qu’un avion aussi gros ait pu provoquer.
Regardez la pelouse devant, et remarquez qu’il n’y a aucun débris d’avion.
Regardons la troisième photo —également du Pentagone— prise d’un reportage télévisé états-unien. Le texte explique que le toit du Pentagone est encore intact.
À nouveau, bien qu’un gros avion soit supposé s’être écrasé là, les dégâts ne correspondent pas.
Passons maintenant à la photo suivante, qui montre un trou. Comme le sait le Ministre Komura, le Pentagone est un immeuble très solide, et comporte beaucoup de murs.
Pourtant l’avion les a traversés.
Mais comme vous le savez, les avions sont faits des matériaux les plus légers qui soient.
Un avion fait de tels matériaux ne pourrait faire un trou comme celui-là.
Maintenant voici une photo qui montre comment l’avion a frappé l’immeuble.
L’avion a fait demi-tour, évitant les bureaux du ministère de la Défense pour frapper la seule partie du Pentagone qui avait été renforcée pour résister à une attaque à la bombe.
Au milieu de la page 5, nous pouvons lire le commentaire d’un responsable de l’US Air Force.
« J’ai piloté les deux types d’avions utilisés le 11/9, et je ne peux pas croire qu’il soit possible, pour quelqu’un qui en pilote un pour la première fois, de réussir une telle manœuvre. »
Aussi, comme vous le savez, ils n’ont pas retrouvé les enregistreurs de vols de la plupart des avions.
Il y avait plus de 80 caméras de sécurité au Pentagone, mais ils ont refusé de produire la plupart des séquences vidéos.
Comme vous avez pu le constater, il n’y a pas d’image de l’avion ou de ses débris sur aucune de ces photos.
Il est très étrange qu’aucune de ces images ne nous ait été montrée.
Comme vous le savez, les forces de défense japonaises ont leur QG à Ichigaya.
Pouvez-vous imaginer, une heure après qu’un avion ait frappé une ville comme New-York, qu’un autre puisse encore frapper le Pentagone ?
Dans une telle situation, comment nos alliés ont-ils pu laisser une telle attaque se produire ?
J’aimerais que le ministre de la Défense réponde à cela.

Shigeru Ishiba, ministre le la Défense : Je n’ai rien préparé, je vais donc devoir improviser. Si une telle situation se produisait, alors la Défense enverrait des chasseurs pour abattre l’avion.
La Cour Constitutionnelle allemande a légiféré.
Dans le cas du Japon, notre réaction dépendrait de quelle sorte d’avion il s’agit, des personnes qui en seraient aux commandes, et quelles seraient leurs intentions.
Cependant, selon nos lois, il pourrait être difficile d’ordonner qu’on abatte un avion simplement parce qu’il vole à basse altitude.
Nous aurions probablement des forces de défense qui voleraient près de lui, et demanderaient une décision du Cabinet.
Si l’avion a beaucoup de personnes à son bord, nous aurions à débattre de l’action à entreprendre.
C’est arrivé il y a longtemps lorsqu’un Cesna s’est écrasé sur la maison d’une personne appelée Yoshio Kodama [2].
Il y a eu aussi un Vol de la compagnie All Japan Airlines qui a été détourné, et dont le pilote a été tué.
Ce serait mieux si rien de tel si rien de tel n’arrivait jamais, mais nous devons préparer de nouvelles lois pour de telles situations, et en débattre au Parlement.

Conseiller Yukihisa Fujita : Comme nous manquons de temps, j’aimerais présenter une nouvelle preuve.
Veuillez regarder ce panneau.
La première photo est l’une de celles qu’on voit souvent, des deux tours qui ont été frappées par les avions détournés.
Je pourrais comprendre que cela arrive juste après que les avions se soient écrasés, mais ici nous voyons de gros morceaux de matériaux parcourant une grande distance dans l’air.
Certains ont été projetés à 150 mètres.
Vous pouvez voir des objets voler sur cette image, comme s’il y avait eu une explosion.
Voici une photo extraite d’un livre. Elle montre à quelle distance les objets ont été projetés.
La troisième photo est celle d’un pompier qui a participé aux secours. Il parle d’une série d’explosions dans l’immeuble, qui ressemblait à une démolition professionnelle.
Nous ne pouvons pas passer de vidéos aujourd’hui, j’ai donc traduit ce que dit le pompier. Voici ce qu’il dit : « Ça faisait boom boom boom, comme des bruits d’explosions ».
Une équipe japonaise constituée par des membres officiels du service des pompiers du ministère du Territoire, des Infrastructures et des Transports [3] ont interrogé une survivante japonaise qui a dit que pendant qu’elle s’enfuyait, elle entendit des explosions. Ce témoignage figure dans un rapport rédigé avec l’aide du service des pompiers du ministère du Territoire, des Infrastructures et des Transports
Maintenant, j’aimerais vous montrer l’image suivante. Normalement, on dit que les tours jumelles (WTC1 et 2) se sont effondrées parce qu’elles ont été frappées par des avions. Cependant, à un bloc des tours jumelles se trouvait la tour n°7 (WTC7).
On peut voir sur la carte suivante qu’elle se trouvait à un pâté de maison. Cette tour s’est écroulée 7 heures après l’attaque des tours jumelles.
Si je pouvais vous montrer une vidéo, il serait facile de comprendre mais regardez cette photo.

C’est un immeuble de 47 étages qui est tombé de cette manière.
La tour s’effondre en 5 ou 6 secondes. C’est à peu près la même vitesse à laquelle un objet tombe dans le vide.
Cette tour tombe comme ce que vous pourriez voir dans un spectacle de Kabuki. Aussi, elle tombe en conservant sa forme géométrique.
Rappelez vous qu’elle n’a pas été frappée par un avion. Vous devriez vous demander si une tour pourrait s’écrouler de cette manière à cause d’un incendie de 7 heures.
Ici, nous avons une copie du Rapport de la Commission du 11 septembre. C’est un rapport publié par le gouvernement états-unien en juin 2004, pourtant il ne mentionne pas l’effondrement de la tour dont je viens de vous parler. Elle n’est mentionnée nul part dans ce rapport.
Le FEMA a également publié un rapport mais il a également omis de mentionner cette tour [WTC7].
Beaucoup de personnes pensent, surtout après avoir pris connaissance de l’histoire de la tour n°7, que quelque chose est étrange.
Comme il s’agit d’un accident où de nombreuses personnes sont décédées, de nombreuses pistes devraient être étudiées.
Nous manquons de temps mais j’aimerais également mentionner les options de vente [vente d’actions suspectes avant le 11 septembre].
Juste avant les attaques du 11 septembre, le 6, 7 et 8, il y a eu des placements d’options sur les actions des 2 compagnies aériennes [Americain et United Airlines] qui furent détournées par les pirates.
Il y eut également des options de vente sur Merril Lynch, l’un des plus grands locataires du World Trade Center.
En d’autres termes, quelqu’un savait qu’il fallait faire des paris à la baisse sur ces actions pour faire fortune.
Ernst Welteke, président de la Deutschen Bundesbank à l’époque, l’équivalent du gouverneur de la banque du Japon, a dit qu’il y avait beaucoup de faits qui prouvent que les personnes impliquées dans les attaques profitèrent d’informations confidentielles.
Il dit qu’il y a eu beaucoup de négociations suspectes impliquant des sociétés financières avant les attentats.
Le président de la banque centrale allemande voulait que cela se sache.
J’aimerais interroger le ministre des Finances à propos de ces options de vente.
Est-ce que le gouvernement japonais était au courant et que pensez-vous de cela ?
J’aimerais interroger le ministre Nukaga sur cela.

Fukushiro Nukaga, ministre des Finances : J’étais au Burkina Fasso, en Afrique, quand j’entendis parler de l’accident.
J’ai décidé de m’envoler directement pour les États-Unis mais quand je suis arrivé à Paris, on m’a dit qu’il n’y avait plus de vols pour les États-Unis.
Donc, j’ai seulement entendu ce qui a été rapporté plus tard sur ces événements.
Je sais qu’il y a plusieurs rapports sur les points que vous soulevez.
Ainsi, nous avons rendu obligatoire que les personnes fournissent un ID [Identifiant] pour les transactions sécurisées et les transactions suspectes, et nous avons décrété que le financement des organisations terroristes était un crime.
En tous les cas, le terrorisme est une chose horrible et doit être condamné.
Le terrorisme ne peut pas être arrêté par un seul pays mais a besoin, pour être arrêté, de toute la communauté internationale.

Conseiller Yukihisa Fujita : J’aimerais interroger le spécialiste financier M. Assao pour qu’il me parle davantage des options de vente.
Un groupe d’individus doit disposer de grosses quantités d’argent, d’informations confidentielles et d’une expertise financière pour qu’une telle chose se produise.
Est-il possible que quelques terroristes en Afghanistan et au Pakistan réalisent un ensemble de transactions aussi sophistiquées et à si grande échelle ?
J’aimerais que M. Assao réponde.

Conseiller Keiichiro Asao : Les options de vente sont un pari de vendre des actions à un certain prix à un certain moment.
Dans ce cas, quelqu’un doit avoir eu des informations confidentielles pour effectuer ce genre de transaction car normalement, personne ne peut prédire que des avions de ces compagnies aériennes vont être détournés.
Par conséquent, je crois que c’était certainement un cas de délit d’initiés.

Conseiller Yukihisa Fujita : Monsieur le Premier ministre, vous étiez secrétaire du chef de Cabinet à l’époque, et comme quelqu’un l’a relevé, c’était un événement auquel l’humanité n’avait jamais été confrontée.
Il semble que d’avantage d’informations sortent maintenant, que dans les mois qui suivirent les attentats.
Aujourd’hui nous sommes dans la société internet et visuelle, ces informations sont rendues publiques, donc si nous regardons la situation, le point de départ entier de ces deux lois, le point de départ de la « Guerre au terrorisme » elle-même, comme vous l’avez vu d’après les informations que je vous ai présentées, n’a pas donné lieu à une enquête ou analyse sérieuse.
Je ne crois pas que le gouvernement ait enquêté convenablement, ni demandé des explications au gouvernement états-unien.
Nous n’avons pas encore commencé à ravitailler en carburant les navires états-uniens, je pense donc que nous devons revenir au début, et pas seulement faire aveuglément confiance aux explications du gouvernement états-unien, ni aux informations indirectes qu’il nous donne.
Il y a eu trop de victimes, je pense donc qu’il nous faut reprendre depuis le début.
Nous devons nous demander qui sont les véritables victimes de la « Guerre au terrorisme ».
Je pense que ce sont les citoyens du monde qui en sont les victimes.
Ici au Japon nous avons des pensions pour les victimes du sang contaminé par l’hépatite C qui disparaissent, mais tout ce que j’ai présenté ici aujourd’hui est basé sur des faits et des preuves vérifiables.
Parlons des boîtes noires évaporées, des avions évaporés, des restes évaporés.
Beaucoup de débris des immeubles ont également disparu.
Même la FEMA [4] a dit que cela l’avait empêché d’enquêter convenablement.
Nous devons regarder ces preuves et nous demander ce qu’est vraiment cette « Guerre au terrorisme ».
Je vois que les ministres acquiescent, mais j’aimerais poser une question au Premier ministre Fukuda.
Regardez-moi, s’il vous plaît. J’ai entendu que lorsque vous étiez chef de Cabinet du Ministre à l’époque, vous aviez ressenti des choses étranges à propos de ces attentats.
Ne pensez-vous pas qu’il y avait quelque chose d’étrange ?

Yasuo Fukuda, Premier Ministre : Je n’ai jamais dit que je pensais que c’était étrange.

Conseiller Yukihisa Fujita : Monsieur le Premier ministre, qu’en est-il de l’origine de la « Guerre contre le terrorisme » et de l’idée qu’il est juste ou non d’y participer ?
Y a t-il réellement une raison de participer à cette « Guerre contre le terrorisme » ?
Avons-nous réellement besoin d’y participer ?
J’aimerais également demander comment lutter vraiment contre le terrorisme.

Yasuo Fukuda, Premier Ministre : Sur la base des preuves qui nous ont été fournies par le gouvernement américain, nous croyons que les attentats du 11/9 ont été perpétrés par Al Qaïda.
Nous devons mettre fin à ce terrorisme d’Al Qaïda. C’est pourquoi la communauté internationale est unie dans la lutte contre le terrorisme.
Concernant une loi votée par votre propre Parti Démocrate l’année dernière et basée sur la résolution 1368 des Nations-Unies —une résolution votée en réponse aux attentats terroristes contre les États-Unis—, vous avez voté cette loi qui était en accord avec cette résolution, n’est-ce pas ?

Conseiller Yukihisa Fujita : Avez-vous confirmé pour les corps, et les faits derrière la résolution ?
Car c’est la raison pour laquelle vous affirmez participer à cette « Guerre contre le terrorisme ».
Je crois que pour mettre fin au terrorisme, nous devons voter une loi pour aider vraiment les gens en Afghanistan.
J’aimerais que M. Inuzuka nous parle de la loi et de la lutte contre le terrorisme.

Conseiller Tadashi Inuzuka : Parmi les nombreux problèmes soulevés par le conseiller Fujita, celui dont nous devons le plus nous soucier... est que les Afghans puissent vivre en paix.
C’est au cœur du sujet de la lutte contre le terrorisme.
Si l’on ne débat pas de ce problème et que l’on se contente de fournir de l’essence, sans penser à la situation globale, ni aux gens qui sont concernés, le débat autour de cette loi n’a pas de sens.
Cette loi doit être faite pour la paix et la sécurité en Afghanistan. Notre pays doit voter une loi anti-terroriste.

La vidéo originale de cette audition, sous-titrée en anglais, peut être visionnée en huit modules successifs :

[1] Au Japon, le secrétaire du chef de Cabinet (naikaku shokikancho) a rang ministériel. Il est à la fois le porte-parole du gouvernement et le secrétaire du Conseil des ministres. L’actuel Premier ministre, Yasuo Fukuda, a exercé cette fonction auprès des Premiers ministres successifs Yoshiro Mori et Junichiro Koizumi pendant 1289 jours, record absolu dans l’histoire du pays.

[2] Voir « Yoshio Kodama, le yakusa de la CIA », par Denis Boneau, Réseau Voltaire, 8 septembre 2004.

[3] Au Japon, le service des pompiers est rattaché au MLIT, le puissant ministère du Territoire, des Infrastuctures et des Transports (Kokudo Ko-tsu-sho-), la plus vaste administration du pays.

[4] La FEMA (Federal Emergency Management Agency) est l’agence états-unienne de gestion des situations de crise.

-http://www.voltairenet.org/article1...

Messages

  • bonjours a tous.

    qui peu encore croire la version américaine, en voyant les images du 11/9/2001.

    marin

  • bonjours a tous.

    qui peu encore croire la version américaine, en voyant les images du 11/9/2001.

    marin

    pleins de monde malheureusement, je viens de me faire censurer sur désir d’avenir pour avoir osé poster cette article,

    sur désir d’avenir quand tu cite réseau voltaire et thiery meyssan, avant tu te faisait rentrer dedans, maintenant tu te fait censurer.

    ras le bol de tout ses sectaires, de la sois disant gauche qui veulent que l’ont penses comme eux, je devrais dire plus tôt, pour que l’ont ne penses surtout pas.

    lolita

    • Attention quand même à rester critique : Thierry Meyssan n’est pas un sain, le réseau Voltaire a un passé trouble et certaines accointances à la limite voire au-delà de l’acceptable.

      Je pense qu’il est bon de ne pas prendre pour argent comptant ce qu’a écrit Mr. Meyssan au sujet des attentats du 11 Septembre, même s’il ne dit pas forcément des conneries non plus.

      Article d’Amnistia.net (accès restreint) au sujet des dérives de voltairenet, et une transcription complète de l’article en question sur HFR (je sais, pas une référence, mais je n’ai pas trouvé le texte complet ailleurs).

      (k)G.B.

    • L’analyse objective des faits et la démonstration implacable de l’impossibilité de la thèse officielle Etatsunienne ne sauraient être remises en cause par le passé du réseau voltaire. S’il y avait une presse digne de ce nom dans ce pays, il ya longtemps que des articles sérieux auraient du être consacrés à ce sujet. Mais ces pseudo journalistes préfèrent parler des histoires de fesses de bling Bling Rolex ce dont on se contrefout totalement. lul

    • Le problème tient surtout dans l’objectivité des sources sur lesquelles l’analyse se base.

      Je ne prétends pas que l’Effroyable Imposture (1&2) ou le Pentagate de T. Meyssan puissent être un tissu de mensonges, je suis même dans l’ensemble plutôt convaincu que les autorités des Etats-Unis ont manipulé ce drame pour qu’il leur soit le plus utile possible. En revanche les spéculations qui découlent de la démonstration de l’impossibilité de la thèse officielle me semblent plus criticables.

      (k)G.B.

    • Attention quand même à rester critique : Thierry Meyssan n’est pas un sain, le réseau Voltaire a un passé trouble et certaines accointances à la limite voire au-delà de l’acceptable.

      mercredi 20 décembre 2006 (19h27) :
      Thierry Meyssan dément les élucubrations de « Libération »
      10 commentaires

      Mis en cause dans un dossier de Libération qui annonce son prétendu ralliement au Front national, Thierry Meyssan dément ces élucubrations. Il s’interroge sur les méthodes de certains journalistes, leur absence d’analyse politique et leur dérive vers la peopolisation des sujets qu’ils ne maîtrisent pas.

      20 décembre 2006

      Ainsi va la rumeur. Je lis d’abord dans Le Monde d’hier soir que Bruno Gollnisch est venu me saluer lors d’un spectacle de Dieudonné au Zénith, puis dans plusieurs articles de Libération ce matin que j’aurais rallié le Front national.

      Aucun des journalistes auteurs de ces articles n’a jugé utile de vérifier cette imputation grotesque avant de la publier.

      Une fois de plus, je suis stupéfait de la méthode de certains de mes « confrères ». Pour eux, le fait que j’ai pu dire bonjour à un député européen du Front national en le croisant dans une salle de spectacle serait une preuve de mon appartenance à son parti. Dans la vie, les sportifs saluent leurs adversaires, les voisins se rendent service sans pour autant partager les mêmes convictions, et les membres d’une famille n’ont pas obligatoirement les mêmes conceptions politiques. Par exemple, que le père de Laurent Joffrin ait été le le banquier du Front national ne signifie en aucun cas que le nouveau rédacteur en chef de Libération soit membre de ce parti.

      Aujourd’hui, les journalistes spécialisés ont du mal à comprendre l’évolution de l’extrême droite. À défaut de méthode et de connaissance du sujet, ils procèdent par amalgame et tournent la politique en spectacle où les rencontres d’élus, de sportifs ou d’artistes tiennent le devant de la scène. Cette peopolisation du politique est particulièrement grave. Elle a commencé avec Nicolas Sarkozy et se poursuit aujourd’hui avec Jean-Marie Le Pen. Ce faisant, les journalistes qui la pratiquent font la campagne du Front national : en dressant la liste de ralliement réels ou imaginaires, ils donnent à tort l’impression que des foules immenses s’apprêtent à porter Jean-Marie Le Pen à l’Élysée.

      Pendant des années, j’ai étudié le Front national. J’ai été coordinateur du Comité national de lutte contre l’extrême droite. Mes travaux ont été allègrement utilisés par nombre de journalistes. Mais contrairement à certains « confrères », je suis suffisamment sûr de mes convictions humanistes pour ne pas avoir besoin de diaboliser mes adversaires et pour ne pas avoir peur de débattre avec eux. Je n’hésite pas à rencontrer des leaders politiques de tous bords, à étudier leur pensée et à la discuter. Je rejette la stratégie du « cordon sanitaire » comme totalitaire et je défends le principe du débat démocratique. Non, je n’ai pas rallié le FN et je n’ai jamais envisagé de le faire. Oui, j’ai bien l’intention de jouer un rôle dans la campagne électorale qui commence et d’y poursuivre ma critique des idées et des pratiques d’extrême droite. Et pas seulement face au FN.

      Thierry Meyssan
      Journaliste et écrivain, président du Réseau Voltaire.

      Source : lettre électronique du Réseau Voltaire du 20 décembre 2006

      De : Thierry Meyssan
      mercredi 20 décembre 2006

    • Il ne s’agit pas de ces accointances ci, mais plutôt de la proximité qu’il a pu entretenir avec un certain Claude Karnoouh, négationniste des chambres à gaz, qui a démissionné du Réseau Voltaire par la suite.

      Je dis juste : "méfiance"
      et non pas : "Thierry Meyssan est un imposteur / fasciste / etc..."

      Pour être plus précis, et résumer ma pensée : Le combat contre l’impérialisme américain et le néocolonialisme israëlien ne peut et ne doit pas justifier toutes les accointances.

      (k)G.B.

    • """""L’analyse objective des faits et la démonstration implacable de l’impossibilité de la thèse officielle Etatsunienne """"

      Attention ,notre antiimpérialisme ne doit pas nous empécher d’être critique .

      Entre se servir d’un crime est l’organiser il y a un énorme différence.
      J’ai été seduit par l’argumentation de Meysan,jusqu’à ce que je découvre le site de l’AFIS,site de scientifiques critiques .

      Et là on s’aperçoit que la désinformation ,le manque de rigueur ,le mensonge paromission sont présents et utilisé aussi par les tenants du complot.

      alors je me méfie,car quand on commence à me manipuler par des approximations,des "traductions" assez orientées,des silences interressés ,je ne supporte pas.

      Donc ,je doute....

      Damien

  • Merci à Lolita d’avoir posté cet article.

    Nos dirigeants se taisent sur cette tragédie et ils savent... donc complices.

    La vérité... rien que la vérité pour faire sauter la propagande "bouc émissaire" qu’est l’insécurité, menée tambour battant par bush (guerre) comme par le gnome (evénements de 2005).

    Grace à cette grande peur qu’ils ont créée ils ont le pouvoir de restreindre les libertés (patriot act, loi Perben et celles à suivre..)

    Aidons le peuple américain...aidons nous..

    http://www.reopen911.info/

    • C’est étonnant quand même qu’après avoir tenté une nouvelle fois de nous rebrancher sur le 11/9, pour poursuivre ben laden quelque part vers l’Iran, Bush ait fini par se taire, car on lui a probablement conseillé de la fermer, sachant que l’opinion publique est très proche de la vérité ! Je suis pas loin de croire qu’au jeu du "c’est froid ou ça brûle", ça brûle vraiment !

      Certains, pour se disculper d’avoir soutenu Bush dans sa politique de merde, qui est en train de jeter à la rue des milliers d’américains, et d’en ruiner beaucoup d’autres, vont pas tarder à se mettre à table en révélant les dessous de l’affaire, parce que les hommes sont ainsi !

      Alors, attendons, à défaut que quelques vrais journalistes n’aient fait un véritable travail d’investigation !

    • Attention quand même à rester critique : Thierry Meyssan n’est pas un sain, le réseau Voltaire a un passé trouble et certaines accointances à la limite voire au-delà de l’acceptable.

      Acceptables ou pas, on couche pas avec lui.

      Par contre si j’avais attendu les enquêtes de la presse française traditionnelle, de l’Huma à Minute pour connaître enfin les dessous des Réseaux Stay-Behind américains en Europe, leur rôle dans l’organisation des attentats ou l’assassinat d’Aldo Moro, attribués aux Gauchistes italiens, l’Opération Northwood tentée contre Cuba en 62 par la CIA, et y compris le rôle des Réseaux américains dans l’Organisation de l’OAS et le terrorisme de l’extrème droite colonialiste en Algérie et en Afrique, et bien d’autres saloperies, je serais toujours aussi c...

      Quand aux vérifications des sources, tous les accès à ces éléments, y compris les archives déclassifiées du DoD ou de la CIA, le réseau Voltaire les a mis en ligne avec les infos.

      En réalité il n’est pas le seul à l’avoir fait. Avant lui bien d’autres sites le faisaient aux USA, au Canada, en Russie, et en Australie.

      Meyssan a seulement le mérite de l’avoir repris en France et surtout d’avoir été le premier à écrire presque en temps réel l’"Ouvrage" de référence sur les attentats du 11 septembre 2001.

      Alors, si la Presse "recommandable" ne joue pas son rôle, faut pas se plaindre si on va chercher ailleurs.

      D’ailleurs avant de se poser des questions sur la "légitimité" de Meyssan, faudrait aussi se les poser sur celle de la Presse tout court, et du pourquoi tout le monde ferme sa gueule dans les rédactions dès qu’il y a des sujets sensibles.

      J’attend pas de réponse : J’ai bossé dans la presse "communiste" pendant 40 ans. (Ne vous inquiétez pas c’est pareil chez les autres, et peut-être pire - LOL).

      Et je connaîs les raisons du mutisme ou du discours biaisé. Ca s’appelle le poids des lobbies à travers les annonceurs ou les subventions, et les quelques centaines de millions de dollars que le Congrés a débloqués pour "améliorer" l’image des USA à l’Etranger, et en France en particulier.

      En gros pour acheter les journalistes et l’opinion publique.

      Faudra d’ailleurs que je fasse un post sur qui possède quoi, et à hauteur de combien, dans cette presse "bourgeoise", ou soi-disant "indépendante" ou "progressiste". Tous titres confondus.

      Y en a qui risquent d’être surpris.

      G.L.

    • bien d’accord avec vous.

      ont veux absolument faire taire Meyssan.

      c’est un peut comme chavez que l’ont veut nous faire passer absolument pour un dictateur.

      Lolita

    • Faudra d’ailleurs que je fasse un post sur qui possède quoi, et à hauteur de combien, dans cette presse "bourgeoise", ou soi-disant "indépendante" ou "progressiste". Tous titres confondus.

      Merci de nous poster au plus vite vos informations.

      IS

    • Il me semble que c’est lui le premier qui a parlé de l’absence d’avion sur le Pentagone.

    • Lorsque j’évoque certaines accointances, il s’agit de la présence de Claude Karnoouh au sein du Réseau Voltaire jusqu’à ce qu’il en démissionne.

      Et même si je me répète :
      Le combat contre l’impérialisme américain et le néocolonialisme israëlien ne peut et ne doit pas justifier toutes les accointances.

      Par ailleurs, le réseau voltaire fait partie des sources d’information que j’utilise, même si l’épisode Karnoouh (entre autres) m’a amené à prendre un peu de recul sur ce qu’ils publient.

      C’est tout le sens de mon propos, je ne cherche pas à dénigrer T. Meyssan ou le réseau Voltaire, juste à exprimer mes doutes à leur sujet.

      Cela dit, ce n’est peut-être pas le bon fil pour en discuter.

      (k)G.B.

    • Merci de nous poster au plus vite vos informations.

      IS

      Vu que ça a l’air pressé, j’ai joint quelques infos tirées du site ci-dessous. Ou l’Editeur a fait un travail remarquable, qui ne concerne d’ailleurs pas la que la Presse écrite, mais les médias dans leur ensemble.

      Je dois dire que j’ai aussi quelques broutilles, surtout sur la pub d’état et dite "nationale". Ou sur les "aides" à la Presse. Que je pourrais rajouter ultérieurement.

      Mais c’est vrai que c’est un sujet qui mérite d’être développé pour comprendre comment et pourquoi on se fait entuber.

      Pour le dossier complet, (Trop long), aller sur le site.

      Mais j’ai juste pris quelques exemples :

      Un Quotidien dit gratuit, un Quotidien de Droite, un de Gauche, un Hebdo qui se dit indépendant, un Quotidien dit "de référence" etc...etc.

      Et y a qu’à suivre les liens.

      Maintenant, s’il y en a qui pensent que Lagardère, Le Carlyle Group, ou Dassault financent des médias à fonds perdus, c’est une autre histoire... Qui me dépasse totalement. Je ne crois plus depuis longtemps aux contes de fée.

      http://forestent.free.fr/medias.html

      20 minutes (Gratuit)

      Schibsted société norvégienne
      Informations provenant pour la plupart du rapport 2005
      CA 2005 : 9,8 milliards NoK (environ 1,2 milliards d’euros) dont : 7,8 presse, 1,2 télévision et cinéma, 0,4 édition
      Actionnaires déclarés fin 2005 : 76% dont 26% Blommenholm (appartenant à la famille Nagell-Erichsen), 10% State Street Bank, 8,2% JP Morgan, 5% Fidelity
      Publications : En France, 50% du premier journal gratuit : 20 minutes, les autres 50% étant détenus par Ouest-France

      L’"Humanité" : (50 000 ex.)

      (Appartient à 20% à HIP, qui appartient à HFM,
      TF1 et une banque)
      Lagardère - HFM (Hachette Filippachi Médias, intégré à Lagardère Active fin 2006)

      Informations provenant pour la plupart du rapport 2004 de « Lagardère SCA »
      CA 2004 : 2 milliards d’euros, dont 1 en France
      Activité : « HFM » est un groupe de presse éditant 260 journaux dans 40 pays. Tirage total voisin de 1 milliard d’exemplaires.
      Journaux édités : « Elle », « Entrevue », « France Dimanche », « Ici Paris », « Jeune et Jolie », « Le Journal de la Maison », « Maximal », « Parents », « Paris Match », « Pariscope », « Photo », « Première », « Télé 7 jours », « TV Hebdo », ...
      Les journaux du sud de la France ont été vendus à GHM en 2007.
      Participations : 12% de la dépêche du Midi, 20% de l’Alsace, 40% de "Marie-Claire", journaux : Marie-Claire, Cosmopolitan, Cuisines et vins de France, 25% du groupe Amaury, le reste appartenant à la famille Amaury.
      Journaux : « Le Parisien », « l’Equipe », « Vélo Magazine », « France Football », chaîne de télé l’ »Equipe TV »
      40% de « DHP » (Disney Hachette Presse) : 25% du marché de la presse pour enfants (« Le Journal de Mickey », ...)- 60% du « Journal du Dimanche », le groupe Dassault possédant les 40% restant.
      17% du groupe « Le Monde » (CA 2004 : 650 millions d’euros) : « Le Monde », « Le Monde diplomatique », « Courrier international », « Courrier du Cinéma », « Télérama », 30% du journal gratuit « Matin-plus » avec le groupe Bolloré.

      "Le Monde"

      Le groupe « Le Monde » appartient à moitié à ses rédacteurs et est dirigé par un conseil de surveillance paritaire, présidé par Alain Minc jusqu’à mars 2008 et incluant Etienne Pflimlin. La presse quotidienne régionale du groupe « Le Monde » a été revendue en 2007 à « Sud-Ouest ».
      HFM a vendu en 2007 toutes ses agences de photo (Gamma, Rapho, Keystone, ...) à un fonds d’investissement

      Le Figaro (327 000 Ex.)

      « GIMD » - Groupe Industriel Marcel Dassault
      Informations provenant de sources très fragmentées. Pas de site internet. Pas de rapport en ligne.

      Chiffre d’affaires : pas en ligne

      Président : Serge Dassault
      Conseil d’administration : pas en ligne, Amaury de Sèze, ...
      Actionnaires : d’après le rapport 2001 de 3DS, « GIMD » appartenait en 2001 à 100% à la Famille Dassault
      Participations (entre 2004 et 2006, directes et indirectes, trouvées indirectement) :

      50% de « Dassault Aviation », la plupart du reste appartient à « EADS », société fabricant entre autres le « rafale » , 5% de « Thales », 45% de « Dassault Systèmes » (Qui possède depuis 2007 49% de « 3dswym », le reste appartenant à « Publicis »), 7% de « Gaumont », 8% de « SR Teleperformance », 6% de « Rubis », moins de 10% de « Hi Media », 5,1% de « Biomérieux », (Montant non mentionné) dans « Kudelski », 33% de « Valmonde », (le reste appartenant à « Sud Communication »), 83% de « Socpresse », une partie de « Hydro-Québec » en copropriété avec la « SCOR » et « Power Corp », plusieurs sociétés immobilières, dont une en copropriété avec la « Compagnie Financière Rothschild ».

      « Socpresse » est un groupe de presse réalisant 1,5 milliards d’euros de CA. Il publie les journaux : « Le Figaro », « Le Figaro Magazine », « Le Figaro Madame », L’ »Indicateur Bertrand », « Propriétés de France », « TV Magazine », « Hebdo Vendée ». « Socpresse » possède aussi 40% du « Journal du Dimanche ». Pour connaître son orientation politique, allez voir celle de la famille :

      Dépêche AFP du 16/8/2007
      Le propriétaire du « Figaro », Serge Dassault, a réagi jeudi sur » BFM » à l’opposition de la rédaction des « Echos » à un rachat éventuel par « LVMH », en estimant qu’un actionnaire avait "le droit d’avoir un regard" sur son journal, notamment sur son "orientation politique".

      « Marianne »

      (Appartient à 40% à ses fondateurs, mais également à 25% à M. de Chaisemartin)

      « The Carlyle Group »
      Informations abondantes sur Internet, quelle célébrité ! Voir par exemple « wikipedia ».
      « CG » est un "private equity" gérant actuellement environ 35 milliards US $ de participations en 2005, 44 en 2006, plus de 50 en 2007. On ne présente plus ce célèbre fonds d’investissements de la famille Bush.
      Conseil d’administration (trouvé ailleurs, non garanti et non exhaustif : Louis V. Gerstner Jr, président (Ancien président de « IBM »), Frank C. Carlucci, retraité en 2006, ancien président (Ancien Ministre de la Défense), William E. Kennard (Ancien directeur de la FCC, autorité des télécoms US), Christopher W. Ullman (Ancien responsable de la SEC), Richard Darman (Ancien secrétaire général de la présidence US, Ancien administrateur de Lehman Bros), ...
      L’émirat d’Abou Dhabi a pris 7,5% du capital en 2007. « Calpers », un « mutual fund » public, est également actionnaire.
      « Carlyle » est copropriétaire de « Nielsen » et d’ « Aprovia », acquis dans la débâcle « Vivendi », où « Carlyle » était associé d’ « Eurazeo ».
      « Carlyle » a racheté fin 2007 à « Cinven » 35% de « Numericable », seul cablo-opérateur français. Quelques jours avant, le Conseil Général des Hauts-de-Seine annonçait confier à « Numericable » le déploiement de la fibre optique dans le département, qui se trouve être celui de Nicolas Sarkozy.
      Il semble que Paul Desmarais et Lazard aient des liens avec Carlyle.

      "Le Canard Enchaîné" du 27/6/200,7 article de Hervé Liffran :
      "L’état vient de racheter pour 376 millions d’euros au fonds d’investissement américain « Carlyl »e les anciens bâtiments de l’ « Imprimerie Nationale » qu’il lui avait vendus 85 millions à l’automne 2003. Motif de cette emplette : Certains services des Affaires Etrangères se sentent à l’étroit dans les annexes du quai d’Orsay."
      Nb : le ministre des affaires étrangères était alors Bernard Kouchner.

      « Le Monde » du 21/10/7, article de Isabelle Rey-Lefebvre :
      Au total la plus-value atteint 125 millions d’euros et sans impôt ! En effet, ce fonds, basé au Luxembourg, est exonéré d’impôt sur la plus-value tant en France qu’au Luxembourg : à la clef, une économie de 33 millions d’euros.

      « Carlyle » avait racheté la « Socpresse » avant de la revendre à « GIMD ». Il a ensuite embauché son président, Yves de Chaisemartin, comme "Senior advisor".
      M de Chaisemartin détient à titre personnel 25% du journal « Marianne », et est administrateur du groupe « Rossel ».
      "Marianne" le 12/2/2005 (Nb : avant que M de Chaisemartin n’en soit actionnaire)"Il (Nb : M. de Chaisemartin) avait fait fructifier, en marge du groupe (nb : Socpresse), quelques joyaux, des affaires de presse en Pologne, en Tchécoslovaquie et en Hongrie. (...) Son cas devrait être étudié dans les écoles de gestion : il montre comment un manager peut « créer de la valeur pour l’actionnaire », comme le recommande le catéchisme néolibéral, quitte à léser l’entreprise. C’est ce que méditent chaque jour les responsables du groupe « Dassaul »t en découvrant les « mauvaises surprises » du groupe » Socpress »e, notamment en province."

      G.L.

    • Bon, mes liens ne fonctionnent pas, mais celui du site en question oui.

      Allez directement sur le site en question ? Y a tout.

      G.L.