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Cantonales : le PCF s’apprête à perdre la Seine-Saint-Denis

Publie le mardi 11 mars 2008 par Open-Publishing
12 commentaires

de Sylvia Zappi

Le PCF obtient un résultat mitigé aux élections cantonales en région parisienne. Si les communistes devraient garder le conseil général du Val-de-Marne sans trop de difficultés, ils devraient perdre celui de Seine-Saint-Denis, un bastion qu’ils détiennent depuis sa création, en 1965.

Dans le Val-de-Marne, seuls deux sièges maintenaient une majorité à gauche. Le premier tour des cantonales, dimanche 9 mars, a conforté les listes emmenées par les conseillers généraux PCF sur leurs six cantons renouvelables. Dans les trois cantons de Vitry, les deux de Champigny, comme celui du Kremlin-Bicêtre, les candidats PCF ou apparentés étaient en tête au soir du premier tour et devraient l’emporter le 16 mars.

Le PS et le PCF sont tombés d’accord pour appliquer la règle du désistement réciproque. La gauche pourrait donc gagner trois sièges de plus. Ainsi à Fontenay-Ouest, siège détenu par la droite, la candidate communiste est en tête à gauche et pourrait, à la faveur du désistement socialiste, emporter le canton. A L’Haÿ-les-Roses, à l’inverse, le PS pourrait prendre le canton détenu par la droite. Enfin, à Orly, le candidat divers gauche soutenu par le maire sortant, Gaston Viens, devrait être élu le 16mars.

"La gauche et la majorité emmenée par Christian Favier [président PCF du conseil général] devraient sortir renforcés", assure Laurence Cohen, secrétaire fédérale du PCF. Une rencontre entre les différentes fédérations de la gauche devait sceller, mardi 11 mars, l’accord définitif.

DÉFAITE DOULOUREUSE

En Seine-Saint-Denis, en revanche, le destin des communistes semble plié. Les primaires lancées par le Parti socialiste lui ont été plutôt favorables : sur le canton de Montreuil-Nord, la sortante Claire Pessin-Garric, soutenue par le PCF, est arrivée derrière le socialiste Frédéric Molossi. A Saint-Denis-Sud, Ronan Kerrest, PCF, est battu par Mathieu Hanotin. Ces deux cantons perdus suffisent à faire tomber la majorité communiste.

Deux autres cantons pourraient rester entre les mains du parti : celui de Montreuil-Est et celui de Noisy-le-Sec.

Le socialiste Claude Bartolone, élu dans le canton de Pantin-est, a donc réussi son pari de ravir le conseil général de Seine-Saint-Denis au PCF et devrait en devenir le président, avec une majorité de 17 sièges au PS et 13 au PCF.

Si la défaite est douloureuse pour les communistes, elle est moins nette qu’attendu. Les discussions de répartition des moyens entre les deux partis vont s’engager. Les communistes devraient garder plusieurs vice-présidences mais aussi des moyens de groupe.
Sylvia Zappi

http://www.lemonde.fr/municipales-c...

Messages

  • "Plusieurs se sont trouvés qui, d’écharpe changeant,
    Aux dangers, ainsi qu’elle, ont souvent fait la figue.
    Le sage dit, selon les gens, « Vive le Roi ! vive la Ligue ! »
    * "

    C’est ainsi que La Fontaine (pas Oskar, l’autre...) conclut sa jolie fable de la chauve -souris et les deux belettes, où l’on trouve en gros cette métaphore savoureuse de la chauve-souris : "regardez mes ailes, je suis oiseau, regardez mon nez, je suis souris"....

    Ainsi en va-t-il, plus que jamais du Péhèsse ( je refuse tout à fait de parler du Modem aujourd’hui - l’UDF "autrefois" - Modem dont le camarade Jacques Franck a bien raison de souligner, dans un de ces billets d’humeur qu’il nous adresse et publie parfois dans l’Huma, qu’il est aussi un appareil "modulateur/démodulateur")...

    Tour à tour plus à droite ou un peu moins, voire, un peu "à gauche", en fonction de ses propres intérêts (qui ne sont plus, depuis longtemps, des intérêts de classe...) mais toujours plus anticommuniste, sans aucun doute.La seule chose indubitable dans une chauve-souris, c’est qu’elle dort la tête en bas. Ce que ne font finalement ni les oiseaux, ni les souris....

    En cela, il faut le dire, ce n’est pas forcément au sein de la direction du PCF que le Péhèsse trouve le plus de résistance à sa stratégie constante de démolition et cela tourne même parfois au cocufiage volontaire de la part de certains.

    On a pu prendre connaissance toute à l’heure des résultats exacts du PCF en Seine Saint Denis. Et je m’étonne.

    Comment peut-on nous donner perdant pour l’hôtel du département avec de tels scores ?!...

    D’autant que, comme beaucoup d’entre nous, au moins en Ile de France, -enfin j’imagine-, je suis avec attention les "discussions" d’entre deux tours pour les municipales ( ce qui se passe pour les cantonales étant manifestement un sujet un peu "tabou", qui n’a pas mérité plus de deux mots de la secrétaire nationale, qui a estimé que perdre le CG du 93 n’était pas symbolique. En gros, pas de quoi fouetter une chauve souris...).

    On constate ainsi que Bartolone et Le Roux , entre autres, représentants tout à fait patentés et autorisés du Péhèsse national dans ces tractations, ont l’air bien décidé de continuer à nous tailler des croupières.

    Je cite ainsi un article récent de Mme Zappi** (ce jour), Mme Zappi à qui on peut toujours faire confiance pour relayer efficacement tout propos un tant soit peu anticommuniste ;) ce dont je la remercie d’ailleurs ( on n’est jamais aussi bien informés, pour certaines choses, que par la presse bourgeoise, à condition de savoir la lire) :

    "(...) Dans les villes de plus de 20 000 habitants, sept primaires ont été déclenchées par le PS dans les municipalités communistes en Seine-Saint-Denis, deux dans le Val-de-Marne. Si la fédération PS du Val-de-Marne paraît accepter l’union à Vitry et Orly, il n’en est pas de même en Seine-Saint-Denis.

    A Saint-Denis, où Didier Paillard, le maire sortant PCF a obtenu 42 % contre 22 % à Georges Sali (PS), l’accord bute sur la représentation des socialistes. Les communistes, qui expliquent avoir déjà intégré cinq socialistes sur leur liste au premier tour, refusent l’application de la proportionnelle. Le PS, lui, ne veut pas entendre parler de ces dissidents, qu’il a exclus. Même schéma à Bagnolet.A Aubervilliers, où Pascal Beaudet, maire sortant, a obtenu 35 % contre 32 % au PS, les discussions semblaient bloquées avec les socialistes, qui exigent "la parité".

    A Villetaneuse, les négociations se heurtent au même problème, les socialistes demandant cinq postes d’adjoints sur neuf.

    La fédération PS du département a appelé ses troupes, lundi soir, à "chercher l’union". Mais sans exclure des maintiens. "Pour faire une fusion acceptable, la seule règle, c’est le rapport de forces du premier tour", assure Bruno Le Roux, secrétaire national aux élections. "Si on n’est pas entendu, on se maintiendra", prévient Claude Bartolone, chef de file du PS en Seine-Saint-Denis." (...)

    Quand je lis de tels propos, j’ai la boîte à gifles qui me démange furieusement. J’avoue, si si , j’avoue, une bonne envie d’une tournée générale de mornifles et bourre-pifs.

    Et bien soit, maintenez vous, continuez donc à vouloir nous monter sur le dos pour y essuyer vos semelles pleines de la boue libérale..."kamarades socialixtes", comme disait Le Luron imitant Marchais.

    Je rappelle simplement ces scores :

     Canton de Montreuil Nord où le candidat PS fait 28.81 % et la candidate App. PCF 28.09 %

     Canton de St Denis Sud où le PS fait 32.81 % et le PC fait 30.51 %.

     Par ailleurs, dans le canton de Montreuil Est, le candidat PCF fait 35.40 % (il n’y a pas de candidat PS mais un candidat "verts" qui réalise plus de 23 %, alors que la droite UMP fait 13.96 %).

    "Il faut ajouter que dans les 3 cantons sus mentionnés, le score de la droite, toutes les listes confondues, est faible et le risque, (ça existe toujours mais bon...), quand on prend les chiffres, à mon avis, pas suffisant pour justifier cela." (Trouvé sur Bellaciao ce jour)

    MM. Bartolone et Le Roux ont de la chance d’avoir face à eux des appareils qui , de bonne foi, par erreur, ou pour des raisons qui ne peuvent être que personnelles, consentent encore à leur adresser la parole dans cette situation précise et jouent le jeu du "désistement républicain" - ce qui revient à nous faire, en effet, et faute de livrer bataille, perdre le conseil général de Seine saint denis.

    Ils ont de la chance, ou nous n’en avons pas. C’est à voir.

    Bien sûr , n’étant pas adhérente en Seine Saint Denis, et n’ayant d’ailleurs aucune légitimité d’aucune sorte, (comme certains "camarades" se plaisent à me le rappeler dès que possible), je me garderais bien de donner quelque conseil que ce soit ! Ce serait extrêmement présomptueux de ma part et j’imagine que les camarades de Seine Saint Denis sont tout à fait aptes à décider au mieux (car ce sont bien eux qui décident non ? - nous aura-t-on assez répété que ces élections sont 100 % "locales" - comme la beuh’ de ma cousine , et d’ailleurs, ça semble faire planer pareil ...)

    Je me contenterais donc simplement d’un rapide rappel de la mythologie qui nous encombre (et dont nous devrions peut être songer à faire table rase), et également, d’exprimer un souhait, du fond de mon cœur de militante communiste.

    Le "désistement républicain" est un exemple de ces lieux communs, un de ces boulets même, qui ressortent comme des diables de leur boîte, (hop !), au moment où on s’y attend parfois le moins.

    C’est devenu un MYTHE, hérité d’une époque qui n’existe plus depuis longtemps, celle de l’Union de la gauche et du programme commun, celle où le PC a pu, d’un point de vue idéologique, accepter de faire des alliances avec un PS qui n’était pas si loin que ça du marxisme et du socialisme, sur des bases programmatiques, comme son nom l’indique...

    Ce que rappelle assez bien N. Voisin dans un article de 2007 sur ResPublica ***

    "(...)Au delà de la simple dimension tactique, le respect – ou non-respect – de cette règle révèle une conception globale de ce qui fonde la gauche : la définition de programme clairs des partis qui constituent la gauche, permettant des relations claires entre ces partis autour des valeurs communes ; une capacité de la gauche à construire son unité programmatique ; une capacité à définir une stratégie de conquête et de préservation du pouvoir politique.
    J’ai dit que l’expression « désistement républicain » me semble impropre. Je lui préfère nettement celle de « discipline de classe face à la droite », car en vérité, cette règle permet aux partis de gauche – représentant les salariés – à ne plus former qu’un seul camp face à la droite – représentant les classes possédantes – lors des affrontements électoraux décisifs.(...)"

    C’est sans doute l’inconvénient d’être dirigés par des personnes dont les mentalités sont datées (même lorsqu’elles ont moins de trente ans ....) et qui n’ont pas fait de stage de "remise à niveau" depuis un certain temps.

    Elles réfléchissent avec des instruments datés, pensent dans des contextes obsolètes, élaborent des stratégies moisies. Elles manquent d’insolence, d’audace, de ce grain de folie qui peut signer des coups de génie, aussi. Encore empruntes d’un certain stalinisme, à dire vrai, dans ce que cette acception recouvre de plus mortifère pour le mouvement et les idées communistes....

    "L’union de la gauche" ("l’oignon de la gôche" comme on peut le pasticher) et le "programme commun", si on avait des doutes, on peut dire que depuis le 4 février 2008 "au pire du pire du pire" (pour les gens vraiment atteints de myopie idéologique frisant la cécité, y’en a...) bon et bien, mauvaise nouvelle, tout ça, c’est terminé.

    Par ailleurs, le "désistement républicain", ce n’est pas n’importe quoi : historiquement, par exemple, si on prend les chiffres, il ne se justifie pas localement, comme un automatisme, aux municipales et aux cantonales, si la droite n’est pas en position de l’emporter ( il peut y avoir des catastrophes, soit, mais bon....) et surtout, il ne se justifie pas quand il n’existe que 0.5 à 2 % d’écart de voix entre PS et PCF.

    Je dirais enfin que cette discipline républicaine, elle est tributaire d’un contexte global, en outre de devoir fonctionner comme technique de défense d’une classe et d’un programme "commun".

    Il en va donc du "désistement républicain" comme de "l’union de la gôche" : à dépoussiérer d’urgence et à remettre à leur juste place. A consommer avec modération surtout.

    Mon souhait pour conclure ce petit billet : qu’en Seine Saint Denis, comme ailleurs, nous poursuivions le mouvement d’indépendance que nous avons entrepris et qui a globalement très bien fonctionné pour le moment.

    Une bonne baffe à la droite, oui, un direct du gauche, mais aussi, pourquoi le cacher, une bonne baffe à certains hiérarques du Péhèsse ou des Verts, qui ne respectent rien ni personne et ne rêvent que de nous voir crever.

    Il est plus que temps que le PCF avance sans crainte et retrouve ses couleurs !

    La Louve

    "Le voilà !, Le voilà ! Regardez !
    Il flotte et fièrement il bouge,
    Ses longs plis au combat préparés,
    Osez, osez le défier !
    Notre superbe drapeau rouge !
    Rouge du sang de l’ouvrier !

    Noble étendard du prolétaire,
    Des opprimés sois l’éclaireur.
    À tous les peuples de la terre
    Porte la paix et le bonheur !

    Les braves marins de Russie,
    Contre le tsarisme en fureur,
    Ont fait flotter jusqu’en Asie
    Notre drapeau libérateur !

    Un jour sa flamme triomphale
    Luira sur un monde meilleur,
    Déjà l’Internationale
    Acclame sa rouge couleur !"


    * Allusion au combat furieux qui opposa Guise, "Roi de Paris", et ses Ligards, archi-catholiques et farouchement anti-parpaillots, à Catherine de Médicis et à ses fils pendant bien longtemps, et donna entre autre tragédie, la Saint Barthélémy. Pour la conquête du trône de France.

    ** S. Zappi , "Les primaires ont compliqué les fusions de liste PCF/ PS" - Le Monde 11 mars 2008

    *** "A gauche on choisit au premier tour, on rassemble contre la droite au second tour" http://www.gaucherepublicaine.org

    • "C’est une loi intangible de la politique prolétarienne : "prolétaires unissez-vous" disait Marx."

      Mais encore faut il que les prolétaires :
      1° aient conscience d’être des prolétaires
      2° aient envie de et puissent comprendre que le PCF les protègera plus efficacement que le PS
      3° Par ailleurs, Marx, quand il a dit ça, ne faisait aucunement de "la loi politique" comme tu dis et encore moins avec ce qui aurait pu ressembler au PS sinon, il n’aurait pas créé le Manifeste ni le Parti communistes !!!

      Le PS n’existe que sur nos manques ? Oui et non. C’est pas si simple - il répond aussi je pense à une chose qu’on pourrait appeler "la nature humaine" -

      Pour le reste, et sur les chiffres, je suis en total désaccord avec ce que tu avances, ça aussi c’est une fable ! Tu ne réfléchis pas sur l’"avant 1977 "- c’est une erreur, le PCF est un parti bien plus ancien que le PS ce n’ets pas à toi que je vais l’apprendre.

      Il faut se défaire des scories idéologiques de l’union de la gauche. Même si ça doit un peu couter ...

      Par ailleurs je me permets de te signaler qu’à moins d’un miracle, la droite n’a quasiment pas de chance de l’emporter dans les cantons en questions, y compris en fusionnant (elle est au max du max à 25 %)

      LL

    • Pour éviter à la louve quelques anachronismes

      1905 : Année de création du PS

      1920 : Choix majoritaire des délégués du congrès de Tour de rejoindre la 3° international pour créer la SFIC (ancêtre du PCF)

      Le PCF et Le PS actuel ont la même racine : le socialisme historique

    • Tu m’en dirais tant !!!

      Dis, on ne doit pas parler du tout de la même chose — ou alors tu es resté "bloqué " sur la SFIO (d’où 1905) et si, en effet le PS en a bien des travers, techniquement et d’un point de vue idéologique aussi c’est encore autre chose non ?

      Pour moi le PS c’est le congrès d’Alfortville en 69 et EPinay en 71. Mais j’ai du me planter....

      Mais pour dire ça tu dois faire partie des gens qui pensent que les changements de forme , de nom etc... n’ont pas d’importance ni d’influence sur le fond ? Ne changent rien au fond ?

      En tout cas, le PCF lui, s’appelle PCF depuis 1920....Là y’a pas d’erreur.

      La Louve

    • bonjour LL, merci tu peux me donne l’occasion de chipoter, peux pas m’empêcher : "En tout cas, le PCF lui, s’appelle PCF depuis 1920....Là y’a pas d’erreur. La Louve" Il me semble bien que le PCF s’appelait à l’origine "PC, SFIC". Je sais pas quand il est devenu PCF , peut-être quand l’IC a été dissoute en 43. rébral

    • Sur le fond le PCF a laissé tomber SFIC (section française de l’internationale communiste) lorsqu’il a décidé de s’engager dans le Front populaire, en 36, contre l’avis de l’internationale.

      Epoque où l’alliance avec le PS avait encore un sens. Sans doute parce que justement, les racines et Jaurès pesaient encore sur les deux partis.

      Maintenant le PC ne peut pas espérer et ne veut d’ailleurs pas, gouverner seul. Il faut donc s’allier avec d’autres. Il me semble que le thème de ce rassemblement véritable doit être l’alternative à l’ultralibéralisme. Cela exclut un rassemblement privilégié avec le PS.
      Tout le contraire de ce que fait le PC actuellement.

      D’autant qu’il me parait que si le PC avait choisi une union avec des mouvements et des citoyens, sur une base de lutte contre l’ultralibéralisme, son résultat aurait été meilleur et plus porteur d’avenir.

      De plus, fondamentalement, ce dont souffrent les communes c’est bien au premier chef de l’ultralibéralisme : le contexte de l’emploi, la spéculation immobilière, la nécessité de recourir aux services privés pour l’eau, les déchets, la liquidation des services publics de proximité, la désindustrialisation ....

      Jean-Marie Berniolles

    • Je sais pas quand elle la SFIC est devenue PCF , peut-être quand l’IC a été dissoute en 43.

      Non une dizaine d’année avant. Suffit de chercher dans un livre coco, par ex : un bon livre sur l’histoire du Parti : ’’Histoire du Parti Communiste Français’’. Direction J.Duclos. Editions Sociales.

      Disponible dans toutes les bonnes Sections, FD...

    • Le PS cherche une majorité confortable. Car en 2010 on revote aux cantonales (10 sièges socialistes à renouveler dont quelques uns ne sont pas surs). La Courneuve va rebasculer PC. A Epinay c’est pas solide (maire UMP réélu avec plus d e60 %)
      Le PS en se maintenant compe sur des voix de droite modérée pour éradiquer le PC dans le 93.

      Je pense que l’axe politique malheureusement n’est plus en une droite gaulliène et un PC mais entre une droite ultra libérale et une gauche ou droite modérée (MODEM PS).

      Mais le modèle Anglo Saxon n’a jamais marché en France (social démocratie et libéraux )

      Plusieurs grosses banques américaines sont en cours de faillite

    • Merci pour cette précision. Dans un article sur le pcf dans wikipedia : j’ai lu ça : "....À noter qu’en 1943, le Komintern est dissout et le parti français est désormais appelé PCF. "

  • Le maintien serait une grossièrre erreur. La force des prolos est leur union, ce qu’on perdra dans le 93, on le regagnera ailleurs. Depuis toujours, nous gagnons avec le drapeau de l’union et perdons chaque fois qu’une once de sectarisme transparait dans nos actes. C’est une loi intangible de la politique prolétarienne : "prolétaires unissez-vous" disait Marx.

    Si nous sommes doublés ici ou là c’est que des erreurs ou maladresses ont été commises, les déceler et les rectifier sera autrement productif que de se cantonner dans des anathèmes dépités. Pour cela nous avons besoin d’un parti qui réfléchit avant d’agir, un parti intelligent et dynamique. Le PS n’existe que sur nos manques.

    CN46400

  • Pas favorable à l’autoflagellation, surtout quand on voit les dents du PS qui rayent le parquet. Il faut se maintenir et battre le rappel d’ici dimanche pour garder le département. Et si on le perd, on l’aura au moins perdu en se battant. Franchement, que croyez-vous que ces socialistes-là feraient dans la situation inverse ? Et qu’a-t-on à gagner à sauvegarder des apparences d’unité avec des faux-frères comme ceux-là ?

  • J’en profite pour rappeler que le PCF n’est pas un mouvement sportif et que les élections cantonales ne sont pas un match de foot.