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Ceci n’est pas qu’un "mouvement lycéen"

Publie le mercredi 16 avril 2008 par Open-Publishing
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Ceci n’est pas qu’un "mouvement lycéen"

écrit le 14/04/08 à 21:21:36 par anti-so

A entendre les médias, un "mouvement lycéen " aurait éclaté depuis quelque deux semaines. Il se traduirait par de grandes manifs parisiennes, le mardi et le jeudi, ou les méchants casseurs viendraient décrédibiliser les gentils élèves, qui veulent plus de postes. Circulez, y’a rien à voir d’autre qu’un énième mouvement calqué sur les précédents.

Pourtant, les quarante mille personnes qui ont manifesté jeudi dernier ne sont pas apparues par génération spontanée, ni sur le mot d’ordre de quelques syndicats.

Depuis le mois de janvier au moins, quelque chose bouillonne, à partir d’un mélange détonnant, né dans ces départements de la grande couronne francillienne. Là ou des dizaines de boites sont en grève,pour les salaires, ou les supermarchés ont connu un mouvement sans précédent, là ou la police pas plus que les jeunes ne distingue les "bons " et les "mauvais", dans ces nuits presque quotidiennes d’affrontements.

Là, les premiers blocages ont commencé dès la fin janvier. Là les journées de grève non reconductibles appelées par les syndicats de profs ont trouvé un relais inattendu : dans les collèges, les écoles, les lycées techniques ou généraux, les parents et les élèves ont immédiatement rejoint la lutte : la grève a été reconduite, les blocages, les occupations d’écoles, les manifs sauvages ont émaillé le mois de février et mars, dans le silence assourdissant des médias et des grandes centrales syndicales.

Là, les alliances se sont formées sans gommer les contradictions, ni les sentiments partagés des uns et des autres : parce que l’école est un lieu d’espoir mais aussi de répression et d’exclusion, les vitres et les portes partent souvent en fumée. Parce que les profs sont aussi touchés par le discours sécuritaire, celui ci s’inscrit parfois dans les revendications des grévistes.

Chronologie non exhaustive et francilienne de ce qui n’est pas seulement un mouvement de lycéens, un mouvement ou les écoles sont bloquées et ou l’espace urbain devient le terrain de la lutte. Un mouvement intergénérationnel, ou l’école est à la fois le lieu central et le prétexte d’une colère qui va bien au delà des revendications sur les suppressions de postes, la colère d’une population à qui on ferme toutes les portes.

28 janvier :

Plusieurs dizaines de jeunes des Mureaux manifestent contre les violences policières.

29 janvier

Grève dans un collège d’Evry soutenue par les parents d’élèves pour réclamer plus de moyens

7 février.

A Chanteloup les Vignes (78), Emerainville (77), Chelles (77), nuits d’affrontements entre les jeunes et la police

Villepreux : blocage du lycée par les élèves contre la suppression de 116 heures de cours

Paris (75) : blocage d’un collège du 10ème par les profs

13 février

Journée de grève nationale des enseignants.

Dans de nombreux établissements d’Ile de France, les profs ont devancé l’appel des syndicats et sont en grève depuis plusieurs jours. A Arpajon, troisième jour de blocage des routes et des gares par les lycéens en lutte

15 février

Journée de grève régionale des enseignants dans les collèges et lycées

Yvelines : manifestation de profs et parents de 21 établissements scolaires devant l’inspection académique.

Seine Saint Denis : la grève des enseignants est suivie par près de 25pour cent des salariés dans le département, avec des pointes à 80 pour cent à Aubervilliers.

Suite à plusieurs manifestations, les salaires de plusieurs dizaines d’EVS en contrats précaires dans les écoles et collèges sont payés, après deux mois d’interruption. Une prime de 300 euros est versée.

18 février

Les Ulis (91) : Les lycéens qui font grève et bloquent leurs lycée organisent une manif dans la ville voisine d’Orsay pour tenter de débrayer les établissements de la commune et bloquent brièvement un rond point. Forte présence policière.

Mantes et Elancourt (78) : après plusieurs jours de grève, début de l’occupation de deux collèges par les professeurs qui seront très vite rejoints par des parents d’élève.

Cesson Vert Saint Denis (77) : après trois jours de blocage du lycée, le rectorat annonce le maintien des deux postes menacés

Champs sur Marne (77) : au lycée Descartes, vote du blocage par les lycéens en solidarité avec les profs en grève depuis plusieurs jours.

Seine Saint Denis :

Au Blanc Mesnil, grève surprise des enseignants dans un collège. Journée morte à la cité scolaire Langevin Wallon , à l’initiative des parents, des profs et des collégiens.

Levallois (92) : manifestation contre les expulsions locatives à l’occasion du dernier conseil municipal , organisé par un collectif crée par des lycéens contre l’expulsion d’un de leurs camarades.

19 février

Seine et Marne : grève à Fontainebleau, au Mée, les enseignants séquestrent leur proviseur, pendant que le lycée est bloqué par plusieurs centaines d’élèves

A Champs sur Marne, le rectorat lâche deux postes mais le blocus est revoté par les lycéens pour la troisième journée consécutive.

Créteil (94) : devant le rectorat, rencontre entre les profs du lycée pro Costes de Bobigny et ceux du lycée polyvalent de Vitry, tous venus manifester. Les seconds obtiennent quelques avancées, les premiers ne sont même pas reçus.

A Mantes, et à Montigny (78) , les profs de collège manifestent dans la ville, le lycée de Champ sur Marne (77) est lui, toujours bloqué.

Manifestation régionale au rectorat et à l’inspection académique

20 février

La Ville du Bois ( 91) : après ceux d’Arpajon, deux cent lycéens bloquent la N20 pendant plusieurs heures contre la réforme des bac pro.

Mantes, Les Mureaux , Montigny (78) : grèves des profs, occupation d’établissements et blocages de certains lycées, mêlent parents, élèves et professeurs dans la lutte.

Seine et Marne : manifestation devant la Préfecture des précaires en contrats aidés de l’Education Nationale dont 415 vont être jetés l’année prochaine

21 février

Vitry (94) : début de la mobilisation. Près de 500 élèves et professeurs bloquent le lycée Jean Macé. Seine et Marne (77) : trois lycées bloqués depuis le début de la semaine précédente

Yvelines (78) : la mobilisation prend de l’ampleur. Manifestation de plusieurs centaines de personnes dans les rues de Maurepas. A Elancourt, blocage de la circulation. A Montigny, un collège est occupé par les parents depuis plusieurs jours tandis qu’à La Queuez en Yvelines, une journée de préparation aux examens est annulée suite à la grève des profs. A Mantes l’occupation du lycée Cézanne réunit désormais parents et professeurs.

Gif sur Yvette (91) : 200 élèves d’un lycée le bloquent « en solidarité « avec d’autres lycées du département même si eux ne sont pas touchés par les suppressions de postes. A Massy, manif de 300 lycéens venus de toute l’Essone

Début des vacances scolaires

4 Mars

Oise : Manif et grève de deux jours des étudiants de l’IUT de Beauvais contre la réorganisation de leur filière.

5 mars

La Grande Borne, Grigny (91) : après de violents affontements entre les forces de l’ordre et les jeunes, deux jours auparavant, suite à des contrôles d’identité, une école maternelle est incendiée. Le maire UMP désigne immédiatement les jeunes et lance un appel à délation par voie d’affiches et de tracts. De nombreux habitants et enseignants dénoncent publiquement la manœuvre.

6 mars

Dans l’Oise , malgré les vacances , des professeurs de lycée pro organisent une journée de grève et une manif au rectorat d’Amiens.

10 mars

Rentrée des classes en Ile de France : dans tous les départements, les grèves d’enseignants reprennent immédiatement dans de nombreux collèges et lycées.

Des occupations d’école par les parents d’élève recommencent par exemple au collège de Saint Michel sur Orge.

12 Mars

Le Mée ( 77) : les lycéens bloquent et séquestrent une partie des enseignants.

Au moins une dizaine de lycées et autant de collèges bloqués en Seine et Marne, par des élèves, les profs ou les deux. Kremlin Bicêtre (94) : une centaine d’élèves de BEP et leurs profs manifestent devant le rectorat de Créteil.

Quincy sous Sénart (77) : la majorité des élèves décide de ne pas remonter en cours suite à une AG . « Surpris » par l’ampleur de la mobilisation, les enseignants du lyéce pro décident de rejoindre le mouvement.

Cergy (95) : après deux jours de blocage, la trentaine de profs ont obtenu l’annulation des suppressions de poste prévues.

13 mars

Mantes la Jolie (78) : au collège, ce sont les parents qui bloquent en soutien aux enseignants en grève depuis plusieurs jours. Rencontre avec les profs des Mureaux également en grève reconductible.

Créteil(94) : 300 personnes manifestent devant le rectorat. Grève des animateurs précaires des centres de loisirs qui occupent l’hôtel de ville (PS) pour exiger leur titularisation.

Goussainville : après 24 heures de grève , les profs décident également de bloquer le lycée.

15 mars

Yvelines : plus de 2000 manifestants dans tout le département, dont 800 à Saint Quentin

Paris : les quais de Valmy et Jemmapes sont bloqués par plusieurs dizaines de profs et de lycéens.

18 mars

Journée de grève des enseignants

Nanterre : au lycée Joliot Curie, le bureau du proviseur et le standard sont occupés par les profs grévistes.

Seine saint denis : dans de nombreux collèges, des opérations « écoles désertes « sont organisées en soutien par les parents d’élèves.

Champigny (94) : les trois lycées sont toujours bloqués depuis quatre jours. 500 personnes manifestent devant le rectorat à Créteil, blocage de Nationale à Chennevières par une centaine de lycéens et profs.

19 mars

Mantes la Jolie ( 78) : manif de 1000 lycéens dans les rues de la ville. Feux de poubelle, opération supermarché gratuit à Champion, les syndicats dénoncent. Trois interpellations

22 mars

Saint Ouen l’Aumône (95) : quatre cent personnes bloquent le lycée technique Mantes la Jolie : manifs quotidiennes et affrontements réguliers avec les forces de l’ordre Créteil : 600 personnes devant le rectorat , légers affrontements avec les CRS qui bloquent l’entrée.

27 mars

Etampes : blocage de la nationale par une centaine de lycéens. Une interpellation Palaiseau : manif de 300 lycéens aux abords de la gare RER. Plusieurs vitrines de supermarché brisées Val de Marne : 300 manifestants devant le rectorat de Créteil. Cinq lycées toujours bloqués, des boycotts de conseils de classe par les profs dans de nombreux lycées.

28 mars

Oise : manif sauvage d’une centaine de jeunes à Montataire. Un lycée en grève à Creil.

Bobigny : après une nuit d’occupation le lycée Costes est fermé administrativement.

Selon les syndicats au moins quarante huit lycées sont bloqués ou en grève en Ile de France

Bussy Saint Georges ( 77) : une centaine de lycéens bloquent le trafic RER pendant une heure

Limours (77) : le trafic est bloqué pendant près d’une heure par une centaine de lycéens

Etampes : manif de trois cent personnes devant le lycée bloqué. Cinq interpellations, prétexte, une porte dégradée et un feu de poubelle.

29 mars

Meaux (77) : 200 personnes manifestent contre les suppressions de poste dans la ville de Copé

Clayes sous bois (77) : Jets de pierre contre la police venue disperser des jeunes réunis dans les halls.

Gagny (77) : affrontements entre 500 jeunes qui bloquent le lycée et la police. Un lycéen interpellé mais relaché dans la journée

Clichy (92) : une cinquantaine de profs manifestent devant la mairie.

31 mars

Les Ulis : à l’appel de RESF, manif contre les expulsions de lycéens sans papiers

1er avril

Paris : plusieurs centaines de lycéens bloquent l’avenue Gambetta devant le rectorat Hauts de Seine : à Nanterre , Puteaux, les proviseurs ferment les établissements à l’approche des manifestations de lycées déjà bloqués. Vitres brisées, voitures caillassées, six interpellations.

Livry Gargan (93) : la nationale 3 est bloquée pendant plusieurs heures par des centaines de lycéens. A Bondy, 400 lycéens des établissements déjà en grève sont empêchés d’entrer dans un autre lycée. A Romainville et Noisy le Sec, grèves des profs et opération écoles désertes organisées par les parents d’élèves

Val de Marne : à Vitry, blocage de la nationale 7, violents affrontements avec la police qui tente de disperser la manif à coups de lacrymo. Un jeune interpellé. A Créteil, manif sauvage de deux cent jeunes entre les lycées fermés par la direction, l’entrée de l’un d’entre eux est forcée.

Chelles ( 77) : au lycée pro, ce sont les profs qui ont débuté le mouvement. Ils sont rejoints par leurs élèves qui décident le blocage

Cergy : Rassemblement de plusieurs centaines de lycéens devant la Préfecture

Quinze mille personnes au moins à la manif parisienne.

2 avril

Versailles : 700 personnes rassemblées devant le rectorat Herblay (95) : manifestation devant la mairie UMP pour obtenir la mise en place d’un accueil avant et après les cours dans les écoles primaires Aulnay (93) : les portes du lycée sont cadenassées par les lycéens Saint Ouen ( 93) : blocage du lycée Cachin par les lycéens et une partie des profs Le Blanc Mesnil (93) : manif des profs et des parents devant l’hôtel de Ville Stains : Deux lycéennes interpellées au retour de la manif, convocation ultérieure pour « outrages « 

Courbevoie (92) : un lycéen en garde à vue pour avoir jeté un œuf sur la police. Même motif, même punition pour un lycéen de nanterre, interpellé lors d’une manif dans la ville

3 avril

Chantilly : Premier rassemblement devant l’hôtel de Ville de plusieurs dizaines de lycéens

Cergy : 300 personnes manifestent devant la Préfecture avant de rejoindre la manif parisienne

Essonne

Quinze lycées sont bloqués et/ou touchés par des grèves de profs. A Bondoufle affrontements lycéens/police Une garde à vue à Brétigny

Seine Saint Denis

Cinq lycées bloqués. Grève des profs dans un lycée de Montreuil

Vendredi 4 avril

Villiers le Bel : affrontements suite à un contrôle d’identité. Un jeune et un CRS blessés

Sartrouville, cité des Indes : deuxième nuit d’affrontements entre les jeunes et la police. Deux interpellations.

Clichy-Asnières-Nanterre : 2000 lycéens manifestent et bloquent plusieurs routes en direction de Nanterre.

Genneviliers : un collège bloqué par les parents d’élèves

Puteaux : trois cents lycéens manifestent devant la Préfecture contre la réforme des bacs pro

Seine Saint Denis : treize lycées toujours bloqués. Manifestations à Saint Denis et Gagny.Opération journée morte organisée par les parents d’élèves au lycée Renoir à Bondy et dans un collège. Deux écoles occupées par les parents à l’Ile Saint Denis.

Champigny : une trentaine d’élèves occupent leur lycée toute la nuit du vendredi.

Créteil : nombreux incidents dans les lycées ou des profs et la direction tentent d’empêcher les jeunes en manif d’entrer. Manif de plusieurs centaines de jeunes à la Préfecture, auto réduction dans un Franprix.

Plus tard rassemblement d’une centaine de parents et d’élèves devant l’inspection académique contre le fichier base élèves.

Routes coupées à Villeneuve le Roy et à Vitry.

Quatorze interpellations dans le département.

Essone

Sainte Geneviève des Bois : plusieurs dizaines de personnes bloquent brièvement la Francilienne

Evry : rassemblement de plusieurs centaines de personnes devant la Préfecture

Samedi 5 avril

Pantin : une cinquantaine de parents bloquent les cours à l’école Primaire Marcel Cachin contre la fermeture d’une classe.

Val de Marne : Rassemblement de deux cent à cinquante personnes devant des lycées de Thiais , Vitry et Villeneuve le Roy.

Cinq cent personnes rassemblées devant le Mac/Val à Vitry , avec happening sur les suppressions de postes

Seine et Marne : deux cent personnes rassemblées à la gare de Serris contre les suppressions de poste et la réforme des bac pro.

Yvelines : deux cent personnes manifestent devant le château de Saint Germain en Laye.

Dans toutes ces manifestations, les syndicats appellent à « lutter sous d’autres formes « que le blocage et la grève « pour ne pas compromettre le bac « .

Lundi 7 avril

Levallois Perret. la police, appelée par le proviseur débloque de force le lycée Léonard de Vinci, bloqué depuis une semaine.

Villeneuve la Garenne (92) : un lycée et un collège toujours bloqués Chatenay Malabry : deux lycées bloqués

Seine Saint Denis (93) : Selon l’inspection d’académie, les lycées Blanqui à Saint-Ouen, Eugénie-Cotton et Jean-Jaurès à Montreuil et le collège Courbet à Romainville sont bloqués par les élèves. Des tentatives avortées ont eu lieu aux lycées Sabatier de Bobigny et Condorcet de Montreuil.

Au lycée polyvalent Blaise-Cendrars à Sevran, le blocage de l’établissement mené depuis le 28 mars continue pour protester contre la suppression de dix postes.

Val de Marne : manifs diverses, Quatre interpellations à Vitry, quatre au Kremlin Bicêtre, une à Saint Maur

Val D’Oise : cortège de plusieurs centaines de jeunes à Arnouville les Gonesse. Vitres brisées et matériel détruit dans plusieurs lycées, pillage d’une boulangerie. La presse et les proviseurs présentent les jeunes comme « extérieurs au mouvement « 

Mardi 8 avril

Paris : en grève depuis le 17 mars, le lycée Voltaire vote la reprise des cours.

Mercredi 9 avril :

Vitry ( 94) : un jeune prend huit mois ferme pour avoir brûlé des poubelles devant un lycée. Les autres, parce qu’ils sont scolarisés s’en sortiront avec du sursis.

Maurepas ( 78 ) : Plusieurs jeunes interpellés devant un lycée en lutte.

Brie Comte Robert ( 77) : rassemblement de plusieurs centaines de personne devant le lycée Blaise Pascal. Jets d’œufs, de pierres et de légumes pourris sur les forces de l’ordre qui gazent. Deux gardes à vue.

Noisiel ( 77) : grève administrative, annulation des conseils de classe. Brunoy ( 77) : suite à l’interpellation de deux jeunes devant le lycée bloqué, création d’un blog avec notamment les vidéos des actions et des interventions policières http://les-talmatiens-resistent.skyrock.com

Jeudi 10 avril

Sarcelles(95) : manif sauvage dans les rues , encadrée par un important dispositif policier. Les vitrines du G20 et de Bouygues sont brisées. Saint Cloud (78) : 450 élèves bloquent le lycée Dumont. La police gaze, trois interpellations Seine et Marne (77) : sept semaines de lutte et des résultats en terme de poste.A Noisiel, un lycée a récupéré 4 des 5 postes supprimés.Au Vert Saint Denis, les deux postes menacés sont sauvés.

11 avril

Créteil : interpellation de quatres jeunes de Montreuil suite à une manif devant le rectorat avec charge des forces de l’ordre.

Clichy (93) : le collège Louise Michel est bloqué par les parents, accusés par l’inspecteur d’académie d’avoir poussé les jeunes à organiser des rassemblements et des troubles à l’ordre public.

Aubervilliers (93) : rassemblement commun des lycées de Pantin et d’Aubervilliers

Sevran (93) : des profs de collège exercent leur droit de retrait suite à l’agression d’un prof d’EPS par un groupe de jeunes. Les profs disent avoir reconnu des élèves exclus de l’établissement Boissy Saint Léger (94) : blocage de la N19 par une centaine de lycéens

Manifestation dans les rues de Créteil et de Saint Maur. Entrée de force dans un lycée dont la direction a fermé les portes. La police gaze, quatre interpellations

Manifestation aussi dans les rues de Nogent sur Marne, jusqu’au lycée Berlioz à Vincennes, ou 400 personnes entrent , intervention des CRS qui pénètrent dans l’établissement.

A Choisy, les parents de deux collèges décident d’occuper

Lognes : le rectorat exige le retrait d’un clip du lycée Emily Bronte, ou profs et élèves parodient une pub en dansant sur le thème des suppressions de postes. Motif : non respect du devoir de réserve

N.B :Cette chronologie peut évidemment comporter erreurs et oublis sur les dates, les évènements ou autres, les auteurs n’ayant évidemment pas participé à l’intégralité des actions citées. Merci d’approfondir, rectifier, ajouter, continuer dans les commentaires

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