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18 mai Manifestation nationale de l’éducation nationale

Publie le dimanche 11 mai 2008 par Open-Publishing
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à l’appel de l’ensemble de l’éducation nationale, de la maternelle au lycée
appels de la FSU, SNUIPP, SNES, FCPE ....

trajet / parcours : 13h30, place de l’Opéra

départ à 13h30 de la place de l’Opéra pour aller place de la Bastille par les Grands Boulevards

Que se passe t-il dans l’Education nationale ?

Pourquoi des grèves et des manifestations dans les écoles, les collèges et les lycées depuis plusieurs semaines ?

90 0000 SUPPRESSIONS DE POSTES : EST-CE « SANS CONSEQUENCE » COMME LE PRETEND XAVIER DARCOS, MINISTRE DE L’EDUCATION ?

OUI VOUS AVEZ BIEN LU ! 11 200 DES CETTE ANNEE, PUIS 20000 PAR AN PENDANT 4 ANS !

Cela se traduira dès la rentrée 2008 par :

l’augmentation du nombre d’élèves par classe malgré la légère baisse des effectifs dans le 2° degré qui sert souvent de prétexte à X. Darcos,
la réduction du nombre d’options offertes aux élèves la diminution des demi-groupes et des heures de soutien aux élèves en difficulté,
l’impossibilité de redoubler par manque de places,
la baisse du nombre des personnels de surveillance, d’administration et d’entretien,

la diminution de milliers de postes aux concours de recrutement de l’Education Nationale pour les étudiants pour les années à venir et, comble de cynisme, le recrutement de personnels précaires,
l’augmentation du nombre d’heures supplémentaires : Le ministre prétend en effet qu’une partie de ces suppressions serait compensée par des heures supplémentaires.

LES HEURES SUPPLEMENTAIRES : SOLUTION OU DANGER POUR LA QUALITE DE L’EDUCATION ?

POSONS-NOUS LA QUESTION CAR, CONTRAIREMENT A CE QUE DARCOS AFFIRME DANS LES MEDIAS, LA GRANDE MAJORITE DES PROFESSEURS REFUSE CES MILLIERS D’HEURES SUPPLEMENTAIRES ; POURQUOI ?

On veut leur imposer un allongement de leur temps de travail, estimé déjà à ce jour par le Ministère à plus de 40 h par semaine ( cours, préparations, corrections, réunions..) alors qu’une heure supplémentaire de cours = 3 h de travail… Faudra-t-il que les professeurs travaillent plus de 50h par semaine pour compenser ainsi les dizaines de milliers de suppressions de postes des années à venir ?
Cela signifie forcément une dégradation de la qualité de l’enseignement (plus de classes à gérer, moins de temps pour donner autant de devoirs dans l’année, suivre les élèves, recevoir les parents, etc.) et parfois effectuer son service sur plusieurs établissements !
TOUTE LA POLITIQUE DE DARCOS CONSISTE A FAIRE DES ECONOMIES SUR LE DOS DES ELEVES

LE GOUVERNEMENT VEUT REDUIRE NETTEMENT LE NOMBRE D’HEURES DE COURS DES ELEVES...

C’est l’orientation donnée par Nicolas Sarkozy … en cohérence avec les suppressions de postes. Cela pénalisera d’abord les jeunes des milieux populaires qui n’ont d’autres recours que l’école pour leur formation.
C’est déjà le cas avec la fin du BEP et la réforme du Bac pro en 3 ans au lieu de 4 : les élèves auront une année en moins pour parvenir au Bac pro dont le niveau ne change pas…avec le risque de voir augmenter le nombre d’abandons en cours de scolarité si important déjà dans cette voie professionnelle.
Dans les filières générales, cela augure de la mise en place d’un baccalauréat unique et la suppression d’options.

... ET METTRE EN CONCURRENCE DES ETABLISSEMENTS AU DETRIMENT DES MILIEUX POPULAIRES

Chaque établissement pourra définir ses horaires mais aussi les contenus des enseignements qui seront modulables en fonction du public qu’il aura : « le socle commun des connaissances », véritable SMIC culturel, pour tous et éventuellement des « compléments et approfondissements »…

la suppression de la carte scolaire va permettre cette concurrence entre établissements au risque d’en « ghettoïser » certains. Pour les familles qui en ont les moyens, les évaluations publiques des établissements et des écoles permettront de choisir sur le « marché scolaire », mais pour la grande majorité, il faudra se contenter d’établissements délaissés.

la généralisation la bivalence (deux disciplines enseignées par un même professeur) prioritairement dans les établissements ZEP. On mesure combien le risque est grand d’aller vers un enseignement au rabais pour les enfants des milieux populaires.
Dans la même veine, M. Darcos prétend qu’il n’y a pas de moyens pour le public (accessible à tous), mais entend financer davantage d’écoles privées dans les banlieues.

Cette destruction programmée du service public d’Éducation dévoile un véritable renoncement à la démocratisation du système scolaire, qui va nécessairement renforcer les inégalités sociales et territoriales au détriment des enfants des milieux populaires.

C’EST POURQUOI NOUS DEVONS TOUT FAIRE, PROFESSEURS, PERSONNELS, PARENTS ET ELEVES, POUR FAIRE ECHEC A CES PROJETS DEVASTATEURS

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