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PCF : Implosion de la section de Montreuil

Publie le jeudi 5 juin 2008 par Open-Publishing
10 commentaires

Règlements de compte à la section PCF de Montreuil après la défaite aux élections municipales de Jean-Pierre Brard (apparenté PCF) face à Dominique Voynet. Le 1er juin, Olivier Madaule le secrétaire de cette section de 400 adhérents, et 25 des 40 membres du comité de section ont démissionné de leurs responsabilités. Le 24 mai, des amis de Brard, minoritaires, auraient tenu des « propos injurieux et malhonnêtes », accusant Madaule et ses camarades d’être responsables de la défaite municipale.

« La volonté de remise au pas de la section avec le concours actif de la direction fédérale et nationale est symptomatique de la volonté d’un appareil en fin de cycle de vouloir étouffer toute contestation », écrit Madaule dans un courrier à Marie-George Buffet, que Libération s’est procuré.

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/329846.FR.php

que Libération s’est procuré ??? Pffff
Et que Bellaciao va publier dans son intégralité...


Olivier Madaule. Aux adhérents de la section du PCF de Montreuil

Montreuil, le 30 mai 2008

Aux adhérents de la section de Montreuil
Copie : Marie-George Buffet, Jean-Marie Doussin

Chers camarades,
Je rends ce jour mon mandat de secrétaire de la section PCF de MONTREUIL.

J’ai adhéré au PCF en 1993, à l’âge de 20 ans. Il me paraissait clair que la contestation et le dépassement du système capitaliste et de ses conséquences n’étaient possibles que dans un mouvement permanent conjuguant critique et présence dans les institutions pour améliorer la vie quotidienne du plus grand nombre. J’ai tout d’abord milité en Haute- Garonne, à Saint Orens où j’ai participé à la victoire de ce qui est aujourd’hui l’unique mairie communiste de ce département. Mon arrivée à Montreuil en 2000 m’a permis de confirmer cet engagement et de m’épanouir notamment en relançant l’activité des cellules du quartier Paul Signac Murs à Pêches. Par la suite, on m’a proposé en 2002 de devenir Secrétaire de Section. J’ai accepté tout en insistant sur la nécessité de continuer mon métier d’enseignant au lycée Eugénie Cotton. Etre immergé dans la société, au contact avec la réalité sociale m’est toujours apparu indispensable. J’ai essayé de mettre en oeuvre, avec les militants communistes et le comité de section, une démarche qui s’appuyait sur la fidélité aux valeurs de l‘identité communiste et dans le même temps à toujours travailler à l’ouverture. Un parti fier de lui et ouvert à la discussion, allie pour moi le « je » et le « nous » pour favoriser l’épanouissement individuel dans un cadre collectif qui n’opprime pas mais enrichit.

La période historique que nous traversons est marquée par l’accélération de la mise en place d’un capitalisme féroce, financier et mondialisé qui détruit la planète et les ressources, favorise les oppositions entre les humains et risque de conduire à une multiplication des guerres dans un contexte où les gouvernements cèdent de plus en plus de pouvoir aux organismes internationaux et financiers. Dans cette situation, force est de constater que l’alternative politique pour une autre organisation de la société qui favorise la mise en commun et le partage est absente ou au mieux éclatée. Le bipartisme se développe partout en Europe favorisant les renoncements à changer ce système économique injuste et dangereux. En France, à l’heure où le gouvernement et Nicolas Sarkozy remodèlent en profondeur notre système social appliquant une politique de classe au service des plus riches, le choix à gauche se résume de plus en plus à l’accommodement proposé par un Parti Socialiste hégémonique à gauche et à la radicalité sans volonté de changer les choses concrètement incarnée par Olivier Besancenot.

Pourtant, le potentiel existe. La victoire du NON au referendum, les luttes contre le CPE, pour l’école, les sans papiers en sont des illustrations. Une gauche qui veut dépasser le capitalisme tout en prenant ses responsabilités dans les institutions existe dans notre pays. Faire vivre cette perspective doit être le cœur du combat des communistes. Mais comment ne pas voir que nous n’y arriverons pas tout seuls ? Comment penser sérieusement que le rassemblement autour du seul PCF constitue la clé pour offrir une alternative ?

A Montreuil, lors des élections régionales de 2004 puis lors des Européennes, nous avons obtenu des résultats qui ont signifié la remontée de l’influence communiste. Cette démarche s’est prolongée lors du référendum sur la constitution Européenne où nous avons été à l’initiative d’un collectif pour le NON et où nous avons alors su articuler engagement partisan, fierté de notre identité et travail commun avec d’autres forces et individus. Malgré des difficultés, cette aventure aurait du trouver sa concrétisation lors de la présidentielle de 2007 avec une candidature unique antilibérale qui, on le sentait, était en mesure de créer l’évènement et peut être de contester à terme l’hégémonie à gauche à la social démocratie.

Cet élan a été brisé en décembre 2006. A l’époque, comme une majorité de communistes Montreuillois et 10 000 autres communistes, j’avais été en désaccord avec la décision de notre parti de maintenir la candidature de Marie George Buffet alors que tous les indicateurs annonçaient notre échec. Nous avons à l’époque brisé dans l’œuf un mouvement certes naissant et fragile mais porteur d’espoir pour une partie de la population et grand nombre d’entre nous. J’estime que malgré les erreurs de toutes parts, nous portons une responsabilité plus grande que les autres. Force révolutionnaire la plus importante, il était de notre devoir de créer les conditions d’une candidature unitaire ayant l’assentiment de tous. J’ai malgré tout, en militant discipliné respectant le vote des adhérents au niveau national, animé la campagne de Marie George Buffet lors de l’élection présidentielle. Le résultat, on le connaît, a marginalisé le PCF, endommagé gravement la convergence entre les forces sociales et politiques et ce, je le crains, pour longtemps. Il s’est de plus accompagné d’un raidissement identitaire : nous nous sommes à nouveau remis à avoir peur des autres, à considérer les plus proches de nous comme nos ennemis, à concevoir notre engagement sous un jour religieux. C’est aussi la période où la fraternité a laissé place à la mesquinerie et aux coups tordus à Montreuil.

Aux élections législatives suivantes, la volonté affirmée de Jean-Pierre Brard de choisir un suppléant socialiste a posé des problèmes politiques de fond. Je me suis activement battu, alertant les instances du parti qui sont restées bien inertes, pour imposer le choix d’un communiste. Alors que nous avions validé collectivement une stratégie pour le faire reculer, y compris en envisageant une candidature alternative, attaques et manœuvres se sont multipliées, organisées par certains communistes. Nous sommes finalement arrivés à nos objectifs mais au prix de profondes brisures.

Les élections municipales ont malheureusement été le couronnement de ce processus. La préparation des listes a été plus que laborieuse : douloureuse. Que l’on se rappelle les difficultés à rencontrer Jean-Pierre Brard, la polémique autour de la venue de Clémentine Autain et sa non présence sur la liste malgré la volonté d’une majorité de communistes et ce qu’elle aurait pu nous apporter comme symbole de modernité, d’ouverture. Que l’on se rappelle encore les violentes attaques dont j’ai été publiquement la cible de la part de Jean-Pierre Brard, les négociations occultes entre le maire et la direction du parti dont la section n’était jamais informée, la volonté de Jean-Pierre Brard d’écarter de nombreux communistes de la liste malgré le vote à prés de 92 % des communistes de Montreuil. Tout cela avec le soutien d’un membre de la direction nationale et de ses collaborateurs professionnels qui s’est traduit par l’affaiblissement de la sensibilité communiste sur la ville. De plus, les nombreuses entorses aux règles communes des communistes, l’envoi de courriers inquisiteurs en dehors des instances de direction de la section, les ingérences de la direction nationale ou fédérale, les pressions de toute sorte ont crée la suspicion sur les décisions que nous prenions pourtant collectivement et qui étaient toujours remises en cause dans l’ombre et les tractations de couloir.

Le résultat de l’élection municipale a malheureusement confirmé ce que certains d’entre nous pressentaient. Malgré le soutien du parti Socialiste, la liste d’union de la gauche a été battue nettement par celle de Dominique Voynet. Les analyses ont été divergentes sur la ville : impact de la droite, responsabilité de Jean-Pierre Brard, celle des communistes. Je pense pour ma part que nous avons payé l’usure d’un système politique articulé autour d’un homme seul et l’envie de changement à gauche des Montreuillois. L’analyse de la défaite aurait du nous permettre de reconstruire sur de nouvelles bases en privilégiant le débat.

Au lieu du débat, les attaques personnelles menées par un petit groupe de camarades en assemblée générale, les manœuvres organisées pour procéder à une réorganisation du comité de section à la fin de la réunion de travail du samedi 24 mai où cette question n’était pas à l’ordre du jour et n’avait pas été discutée en amont, l’ambiance détestable, les invectives et accusations, soulignent le délitement dans lequel nous sommes. Tout cela pour la soif de pouvoir d’un petit groupe, pour une reprise en main d’une section « pas assez dans la ligne » avec pour objectif d’écarter des camarades des instances de direction, mettant en cause l’unité dans leur diversité des communistes de Montreuil.
Nous devrions pourtant être instruits des expériences du passé. Des pratiques de ce type ont déjà existé à Montreuil et ailleurs. Les communistes n’en sont jamais sortis plus forts. Contrairement à ce qu’on proclamait autrefois, l’expérience a invalidé l’expression « le parti se renforce en s’épurant ». De nombreux communistes à Montreuil sont lassés de cette guerre interne qui nous épuise et nous détourne des combats à mener et de la défense des intérêts de la population. Pour ma part, je n’ai pas l’intention de dépenser mon temps et mon énergie dans une lutte fratricide qui nous éloigne de l’essentiel. Il n’est plus possible de construire politiquement quand un petit groupe, profitant du découragement et de l’écœurement des camarades face à ces affrontements stériles, refuse les débats de fond pour se concentrer uniquement sur la remise en cause du secrétaire de section. Il est un temps où l’accumulation d’invectives, de calomnies, de rumeurs ne permettent plus le débat serein, le rassemblement des communistes et le climat de fraternité nécessaire à l’action politique.

L’histoire du PCF a toujours été marquée par l’alternance de moments d’ouverture et de raidissement. C’est dans les moments où nous avons su aller vers les autres, avec ouverture, que nous avons été utiles à notre peuple. Ce qui domine désormais c’est la peur, le repli, le retour a des méthodes qui ne sont pas sans évoquer celles des différentes mises à l’index qui ont marqué l’histoire du PCF avec le résultat que l’on sait, un affaiblissement constant. Autant de dérives qui me semblent incompatibles avec mon idéal communiste et qui ne me permettent pas de continuer à exercer sereinement des responsabilités au niveau local dans ce parti auquel je reste pourtant attaché.

La volonté de la remise au pas de la section de Montreuil, avec le concours actif de la direction fédérale et nationale, est symptomatique de la volonté d’un appareil en fin de cycle de vouloir étouffer toute contestation, toute possibilité d’être communiste par des voies différentes. Il m’est de plus en plus difficile de trouver du sens politique dans un parti dominé par la volonté de reproduction de son appareil et des avantages et positions de quelques uns et non plus par une volonté de transformer la société. On justifie tout pour garder nos derniers bastions : l’union de la gauche à n’importe quel prix, les alliances avec le MODEM…

A Montreuil, je refuse de m’inscrire dans une perspective qui serait l’opposition systématique à la municipalité avec comme chef de file Jean-Pierre Brard. Cette stratégie a été désavouée par les électeurs en mars dernier, elle serait inefficace pour l’intérêt des Montreuillois. Un nouveau cycle doit s’ouvrir dans la ville pour la sensibilité communiste et la gauche de transformation sociale. Il existe des forces, des militants qui veulent, dans la fidélité à l’histoire de la ville, se projeter résolument vers l’avenir pour permettre à notre ville d’évoluer tout en gardant ses valeurs. Cela ne sera possible qu’avec l’émergence de nouveaux projets, de nouvelles pratiques et de nouveaux visages.

Je quitte donc mes responsabilités, il ne m’est plus politiquement et humainement possible d’assumer mon rôle de secrétaire de section dans de telles conditions. Je refuse de trahir les valeurs pour lesquelles je me suis engagé, je veux garder l’espoir que l’action politique peut changer le monde. Tout en restant membre du PCF, je me consacrerai désormais à faire vivre, à Montreuil et ailleurs, un idéal communiste moderne. Cela passera par un travail commun avec ceux qui, membres du parti, non organisés ou organisés ailleurs, souhaitent, dans le respect des identités de chacun, rassembler toutes celles et ceux qui veulent contester la loi du marché et mettre en place des politiques basées sur le développement individuel et collectif de chaque être humain.

A bientôt donc dans les luttes et dans la vraie vie.

Olivier MADAULE
militant communiste, ex secrétaire de section


DECLARATION AUX ADHERENTS DE LA SECTION DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS DE MONTREUIL (93)

Le samedi 24 mai 2008, environ 60 communistes de Montreuil, sur les 400 adhérents environ que compte la section se sont réunis pour une journée d’étude, suite à la défaite de Jean-Pierre Brard et dans la perspective du 34ème congrès de notre parti.

Trois thèmes étaient à l’ordre du jour :

• la situation au lendemain des élections et les causes qui ont conduit à cet échec,

• le projet communiste et le rôle du PCF dans la société,

• l’organisation interne et les actions immédiates à déployer sur la ville.

Cette journée avait été préparée entre le 24 avril et le 6 mai par trois groupes de travail auxquels ont participé une quinzaine de camarades. La phase préparatoire, comme la matinée du 24 mai ont permis le dialogue, la confrontation d’idées entre camarades et fait émerger des différences d’analyses dans le respect des personnes.

Il n’en a pas été malheureusement de même l’après midi en réunion plénière qui a été le théâtre, de la part d’une minorité, d’une véritable démolition du travail de dialogue entamé. Des propos injurieux et malhonnêtes ont fusé dans le but de « modifier le rapport de force interne » voulu par ce groupe.

Au mépris des règles élémentaires régissant le fonctionnement démocratique du parti ; au nom d’une soudaine « nécessité de renforcement du comité de section » ; au nom d’une toute aussi soudaine « urgence politique » qui primerait sur des décisions réfléchies dans le cadre de la préparation du congrès ; la direction de section a été remise en cause, le secrétaire de section, Olivier Madaule, étant particulièrement visé.

Cette orchestration du fait accompli est pour nous l’aboutissement de dénigrements et de manœuvres menées depuis plusieurs années contre la direction de section par ce petit groupe de militants et d’un responsable national qui s’emploient dans l’ombre à miner l’effort, à nos yeux indispensable, de renouvellement du PCF.

Nous en prenons acte.

Ces évènements nous conduisent à poser la question : y a-t-il une reprise en main de la section du PCF par des gens dont le seul objectif est de maintenir leur poste, leurs responsabilités, coûte que coûte ? Cela augure mal de la préparation du prochain congrès. Ces attaques se doublent du refus d’analyser les raisons de la défaite électorale, et de la volonté de continuer à soutenir sans conditions Jean-Pierre Brard malgré le message des électeurs. A Montreuil, nous ne reconstruirons pas une perspective d’avenir autour de réflexes et d’attitudes de fermeture et autour d’un homme du passé.

Face à ces constats et solidaires avec la décision de notre secrétaire de section, nous quittons collectivement les instances dirigeantes de la section de Montreuil.

Nous sommes en effet un certain nombre à penser que le communisme est une visée d’avenir mais que la force politique qui incarne cette visée doit se transformer en profondeur dans ses pratiques et sa culture pour aller au devant des espérances de millions de gens.

Tout au contraire, se dessine sur Montreuil un appauvrissant repli du PCF sur lui-même.

Riches de nos différences, contribuons plutôt de façon originale à l’élaboration avec le plus grand nombre d’un projet de société en prise sur les réalités complexes de notre temps. Que l’on participe ou non, individuellement ou collectivement à d’autres organisations, associations, initiatives existantes ou émergentes, faisons aller de pair liberté d’action et absence d’exclusive, pluralité et rassemblement, diversité et cohérence, hardiesse et imagination.

Continuons à militer pour faire du communisme !

Signataires :

Yann Abraham, chargé de mission
Dominique Attia, secrétaire, conseillère municipale,
Maude Bensaid, animatrice
Murielle Bensaid, conseillère municipale, agent du trésor
Stephan Beltran, secrétaire à l’organisation, conseiller municipal,
Franco Bianciardi, journaliste retraité
Jean-Pierre Blanchard , formateur, ancien maire-adjoint
Pascale Chouffot, scénariste
Patrick Darré, ancien maire adjoint
Daniel Dériat, comptable retraité, collectif trésorerie
Christiane Fernandez, ancienne conseillère municipale,
Jacqueline Garcia, syndicaliste commerce
Laurent Govéhovitch, architecte, collectif Humanité
Veronique Hamart, syndicaliste du logement social
Christophe Hodé, chargé de mission tourisme social, ancien secrétaire général de la J.C.
Catherine Huot, enseignante
Jean-Jacques Joucla, ancien maire-adjoint
Nathalie Lana, architecte, conseillère générale suppléante
Jocelyne Lanneau, ancien maire-adjoint,
Laurent Malagnoux, conducteur de travaux, ancien maire adjoint
Magalie Monfort, enseignante
Pierre Nouzarède, syndicaliste du papier retraité, trésorier de la section
Daniel Rome, enseignant, secrétaire national Réseau Ecole du PCF
Jacques Vallet, syndicaliste de la construction
Philippe Vrain, chercheur retraité

Montreuil le 1er juin 2008

Messages

  • c’est n’importe quoi !

    Brard est apparenté PCF... alors pourquoi les "vrais" PCF démissionnent s’ils n’ont rien à voir avec lui ?

  • en même temps citer un article de "libération" ...... no comment !!!

  • <>

    La force à opposer aux directions huistes et liquidatrices depuis lui c’est de ne pas laisser 148 000 militants à leurs mains mais de relever le défit du congrès : celui que MGB provocatrice formule ainsi : « nous avons besoin de nous repositionner, de nous donner une nouvelle ambition. Nous devons innover pour que beaucoup plus de communistes participent à la discussion et travaillent. Nous sommes pour le moment très peu nombreux à le faire ». Elle en appelle à « ouvrir le débat à des hommes et des femmes qui le souhaitent ».
    Elle appelle également à « innover dans les comportements individuels et collectifs ». D’abord « en ne se payant pas de mots ». « Bien sûr qu’il faut être anticapitaliste, mais qu’est ce que ça veut dire aujourd’hui ? Quelle démarche est-ce que ça appelle ? Quelles sont les réformes nécessaires en France et en Europe pour contrer et dépasser la logique capitaliste ? Et être le Parti Communiste Français ? Je réponds oui pour ma part mais quel est le rôle de ce parti pour aller vers une majorité populaire et une majorité politique pour des changements ? »
    La dirigeante demande un débat sans autocensure et sans peur et qui évite les comportements de clan : « Entre ne rien bouger et liquider le parti, peut-être qu’il y a des choses intéressantes à faire... »

    Pour moi opposer les liquidateurs à ceux qui veulent un retour aux valeurs et à l’éthique des communistes en les traitant de figés, c’est travestir la réalité.

    Mais c’est aussi preuve de la montée de ces exigeances dans les discussions entre militants. En fait ils ne sont pas totalement sourds et ils perçoivent bien la grogne qui monte, alors emparons nous de notre congrès dès aujourd’hui pour décider de notre parti et ne pas nous en laisser déposséder.

    Salut fraternel.

    Le Renard Rouge

  • Au P.C. ; d’abord les gens de l’extérieur dictent leur politique dans le but de bien servir la vieille S.F.I.O (P.S.) et les Verts versaillais.Ensuite ;les adhérents payent leurs cotisations et surtout exécuter les ordres des intrus qui ont soif du pouvoir. Dehors à ces "ces malfrats politiciens" !!!!!!
    Ne ratons pas le prochain congrès pour débarquer la clique de bourgeois rouges dans le P.C.F..
    MAXIME de la SOMME et ANDRE de VENISSIEUX faitent vous entendre !!!!!!
    Le 44 subit ce fléau .

  • que le PCF est entrain d’agonir c’est une évidence...Que les membres du PCF quelques soient leurs tendances n’ont pas rompu avec les pratiques staliniennes, c’est une évidence.
    Tous ces militants dévoués et probablement sincères sont une bombe à retardement pour tous mouvement d’émancipation des travailleurs. Ils feront tout pour le casser comme en 1968.
    Nous n’avons plus besoin de ces scories staliniennes...
    Vive l’émancipation des travailleurs !

  • Est-ce que c’est si terrible de scinder le parti communiste en différents groupes

    il faut pour continuer à augmenter la lutte contre la bête capitaliste

    évoquer le tabou la question de la scission

    et à mon avis avant une réunion de masse comme les congrès

    les congrès à mon avis encore, existent pour entériner les changements

    enfin on invite pas à se rassembler beaucoup de citoyens actifs dans la lutte pour les mettre devant le fait accompli,
    et pour les prendre en otages pour des rivalités de pouvoir

    c’est irresponsable immature comme comportement

    • Vous êtes tous vraiment désespérants !
      Y’a plus qu’à s’enterrer vivant ! Plus d’espoir !
      Foutez-vous en plein la gueule ! Rien ni personne de constructif !
      A quand un vrai rassemblement communiste ? La droite et le parti socialiste doivent se frotter les mains, (bientôt le bipartisme) entre les communistes mous, les communistes durs, les trotskistes de la LCR, les trotskistes d’LO, les anarchistes qui se bouffent le nez entre eux, c’est pas qu’à Montreuil l’implosion c’est partout ! Je suis dégoûtée !! J’espère qu’un jour certains se rendront compte qu’il faut vraiment se rassembler au lieu de se bouffer le nez ! Parmi toutes ces composantes y’a peut-être moyen de faire quelque chose d’intelligent ! LE CAPITALISME ET LA BOURGEOISIE ONT DE MERVEILLEUX JOURS DEVANT EUX.
      Malgré tout j’espère qu’il y aura un jour PAR NECESSITE OU PAR OBLIGATION un DECLIC SALVATEUR !
      (Et j’espère qu’il se passera quelque chose d’intéressant au CONGRES DU PCF !
      Non ?)

      MS

  • Je ne connais pas les dessous de cette affaire qui me semble symptomatique, mais il y a une chose que je sais, c’est que je ne donnerai jamais à "libé" des arguments pour nous casser. Ce journal payé par un marchand d’armes n’est certainement pas le porte parole des gens qui souffrent.
    J C

  • Sur le fonds personnellement, je suis d’accord avec le resserrons l’unité, mais il va quand même falloir que comme tu les appelles les communistes mous durcissent un peu leurs idées

    que chaque parti ressert les rangs, et encore une fois que les mous arrêtent de tortiller des fesses