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1994 Génocide Tutsi au Rwanda, implication de la France ( Commission Mucyo )

Publie le jeudi 28 août 2008 par Open-Publishing
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Quel role a joué l’Etat Français ,dans le financement du génocide Tutsi

Martin Marschner von Helmreich qui vit à Monaco et est un spécialiste
de la "Haute Finance" a témoigné devant la Commission Mucyo sur ’l
implication financière de la France

Cette Commission Rwandaise a été chargée d’enqueter sur le role de
l’Etat Français dans le génocide de 1994

La Commission a travaillé pendant 18 mois et rendu son rapport de
500 pages il y a un an en Aout 2007

Il est bon de rappeler qu’à l’époque le ministre du budget était
Nicolas Sarkozy

Martin Marschner von Helmreich ,dans son témoignage met en cause
les structures financières de la France

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www.humura.ca/cms/index.ph...

 http://iso.metric2.free.fr/www/spip...

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    En 1994, au Rwanda, 800 000 Tutsis ont été massacrés, en douze semaines, par leurs concitoyens hutus. Soit près de 10.000 personnes par jour, principalement à la machette. Jean Hatzfeld, journaliste à Libération, avait déjà rendu compte de ce génocide sans précédent en donnant la parole aux rescapés des massacres de la région de Nyamata dans un témoignage bouleversant, Dans le nu de la vie. Récit des marais rwandais : sur une population de 59.000 personnes, 50.000 avaient été tuées par leurs voisins hutus.
    Dans Une saison de machettes, Jean Hatzfeld a retrouvé une douzaine de ces assassins hutus, agriculteurs pour la plupart, en attente d’un jugement ou déjà jugés dans la même commune de Nyamata, et leur donne la parole. Adabert, Alphonse, Ignace, Elie, Léopord, Jean-Baptiste, Pancrase, Pro, et les autres, racontent en toute bonne foi, "avec une énorme franchise, souvent même avec candeur", observe l’auteur, cette année 1994 où tout a basculé après l’assassinat du président rwandais. "On s’assemblait sur le terrain de foot en bande de connaissance, et on allait en chasse par affinité", "On pensait qu’on pouvait désormais se débrouiller sans Dieu", expliquent-ils. Et de raconter comment eux, Hutus, s’armant de machettes, en se mettant à piller, à violer, à tuer aussi systématiquement que férocement, ont pris leur revanche sur l’ethnie des Tutsis qui avaient tenu les clefs du pouvoir pendant une longue période.
    Dans cette grande enquête sous forme de récit, Hatzfeld analyse le processus du génocide. Ou comment de simples agriculteurs, placés dans une situation exceptionnelle et encadrés par les autorités locales, en sont venus à massacrer leurs voisins, sans état d’âme, par conformisme, mais avec le souci de bien faire le "travail", jusqu’au bout. "Tuer était moins échinant que cultiver", dit l’un. "Je tuais sans conséquences, je m’adaptais sans problème", se souvient un autre. À la fin du récit, les douze hommes acceptent de poser pour une photo, comme une bande de copains. Nulle trace de repentir dans leur discours, ni de mauvaise conscience. Récit d’une précision et d’une cruauté glaçante, Une saison de machettes est un ouvrage essentiel qui force le lecteur, frappé de stupeur, à garder les yeux ouverts pour regarder en face la banalité du mal. —Denis Gombert —Ce texte fait référence à l’édition Broché .

    Présentation de l’éditeur
    Après avoir recueilli les récits des rescapés tutsis du génocide rwandais (Dans le nu de la vie. Prix France Culture) Hatzfeld, après de longs séjours sur place, dans la prison où ils étaient enfermés, la plupart déjà jugés, a fait parler les acteurs hutus du génocide, en l’occurrence une bande d’amis originaires de la même région qui, comme ils disent, sont allés « au boulot » ensemble, c’est-à-dire, ont, pendant plusieurs semaines, chaque jour, de la même façon que l’on va cultiver son champ, systématiquement « coupé » leurs « avoisinants », avec la claire idée de faire totalement disparaître les tutsis. Ils se sont confiés à l’auteur de façon complètement libre et directe sans soucis d’atténuer leur responsabilité, avec un naturel stupéfiant, y compris pour Hatzfeld. Jamais aucun « génocidaire » du siècle n’a témoigné de cette façon. C’est ce qui fait d’Une saison de machettes un livre exceptionnel, unique, d’une force sans exemple. On a là, éclairées par les commentaires précis de l’auteur, une sorte de saisie à la base des phénomènes qui conduisent des hommes ordinaires (l’un d’eux dit « bien naturels ») à exterminer de façon atroce et si possible jusqu’au dernier des voisins. Parmi les actes de barbarie, il y a une spécificité du génocide. —Ce texte fait référence à l’édition Broché .

    • François Mitterrand, l’armée française et le Rwanda (Broché).

      Descriptions du produit :

      Présentation de l’éditeur
      François Mitterrand n’a pas soutenu " inconditionnellement " le régime hutu rwandais, et l’armée française n’a pas à rougir de son action au Rwanda. Ce livre montre que, contrairement aux idées reçues : la France exerça des pressions constantes sur le président Habyarimana afin de le contraindre à partager le pouvoir avec les opposants hutus et à négocier la paix avec les émigrés Tutsis ; que les troupes françaises n’ont pas participé aux combats contre les Tutsis et l’aide militaire fut uniquement destinée à éviter un effondrement de l’armée gouvernementale hutus. Jamais à lui donner la victoire. Voir dans cette politique une complicité avec les auteurs du génocide relève du fantasme ou de l’intention de nuire. Ce livre qui fait litière des accusations portées contre la France est le résultat d’une profonde connaissance des réalités rwandaises, d’une longue enquête dans les archives et de nombreux entretiens avec les principaux acteurs militaires français, lesquels ont, pour la première fois, accepté de parler.

      Biographie de l’auteur
      Professeur d’histoire de l’Afrique, Bernard Lugan a exercé à l’université du Rwanda de 1972 à 1983 et a consacré deux thèses à l’histoire de ce pays. Il est expert auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda que l’ONU a constitué pour juger les responsables du génocide. Conférencier à l’IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale), au CID (Collège interarmées de défense, ex-Ecole de guerre), au CHEM (Centre des hautes études militaires), directeur de la revue L’Afrique réelle, il est par ailleurs l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages consacrés à l’Afrique. Il a déjà publié aux éditions du Rocher un Atlas historique de l’Afrique, une Histoire de l’Egypte, ainsi qu’une histoire du génocide dont le titre est Rwanda : le génocide, l’Eglise et la démocratie.

    • Le Génocide du Rwanda : L’Église et la Démocratie responsables.

      Descriptions du produit
      Présentation de l’éditeur
      En cent jours, des mois d’avril à juillet 1994, le génocide du Rwanda a fait entre 800 000 et 1 200 000 morts, en grande majorité tutsis. Par le poids de quel fardeau historique leurs assassins hutus étaient-ils écrasés, par quel danger primordial se sentaient-ils menacés dont ils crurent se libérer en dépeçant leurs voisins tutsis, en violant leurs femmes et en fracassant le crâne de leurs enfants ? La littérature affirme que ce génocide aurait été planifié. Le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda), qui juge ses " organisateurs ", n’a, en dépit des condamnations prononcées, rien établi de probant à ce sujet. Dans l’état actuel des connaissances, l’historien n’est pas davantage en mesure de démontrer qu’un groupe attendait dans l’ombre pour déclencher, au jour " J ", à l’heure " H ", un plan d’extermination. Mais le génocide des tutsis a pourtant eu lieu... Serions-nous alors en présence d’un mouvement de " folie " collective, ancré dans un lourd contentieux " ethnique ", amplifié par la situation de guerre que connaissait le pays depuis 1990 ? Peut-être. Mais ce génocide dont les origines seraient alors à rechercher dans l’histoire ancienne du Rwanda a aussi des causes contemporaines. C’est en effet au XXe siècle que la société rwandaise fut déstructurée : d’abord, par une évangélisation à la fois massive et superficielle, mais dans tous les cas éradicatrice de la morale traditionnelle et de ses interdits ; ensuite, par le placage d’idéologies et de principes politiques inadaptés, comme la démocratie universelle et le multipartisme. Au Rwanda, ce furent des facteurs de divisions, de confrontations et non de coagulation du corps social. Dans ce livre qui utilise largement les archives du TPIR, l’auteur renouvelle en profondeur tout ce qui, jusque-là, avait été écrit sur le génocide du Rwanda.

      Biographie de l’auteur
      Professeur d’histoire de l’Afrique, Bernard Lugan a exercé à l’Université du Rwanda de 1972 à 1983. Il a consacré deux thèses à l’histoire de ce pays, dont un doctorat d’Etat, ainsi que plusieurs dizaines d’articles. Conférencier à l’IHEDN (Institut des hautes études de la Défense nationale), au CID (Collège interarmées de défense, ex-Ecole de guerre), au CHEM (Centre des hautes études militaires), etc., il est expert auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda que l’ONU a constitué pour juger les responsables du génocide. Directeur de la revue L’Afrique réelle, lauréat de l’Académie française, il est par ailleurs l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages consacrés à l’Afrique, dont Histoire du Rwanda ; Histoire du Maroc ; Histoire de l’Afrique du Sud. Il a déjà publié aux éditions du Rocher un Atlas historique de l’Afrique et une Histoire de l’Egypte des origines à nos jours.