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Des millions d’Afghans menacés par la disette cet hiver

Publie le samedi 30 août 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

Près de 4,5 millions d’Afghans risquent d’affronter une véritable disette cet hiver, a averti samedi Oxfam. Les Afghans sont déjà confrontés à des problèmes pour se procurer de la nourriture de base en raison de l’augmentation des prix.

La crise est due à une série de facteurs : l’augmentation des prix, des restrictions aux exportations imposées par des pays voisins, un hiver dernier très dur associé à de très faibles pluies cette année, le retour de milliers de réfugiés de l’étranger, et une insécurité croissante qui limite la possibilité pour les organisations humanitaires de pré-positionner des vivres, selon un communiqué d’Oxfam.

L’organisation humanitaire, dont le siège est à Londres, a écrit aux ministres chargés du développement de plusieurs pays pour leur demander d’augmenter leurs contributions à un fonds spécial d’aide alimentaire mis en place par l’ONU et par le gouvernement afghan, et d’appuyer les missions des organisations humanitaires, en les aidant notamment à transporter par avion des stocks de nourriture.

Selon Oxfam, 210.000 réfugiés ont regagné cette année le pays, notamment en provenance du Pakistan et de l’Iran, ce qui accroît la pression sur le gouvernement afghan et les organisations humanitaires chargées de les accueillir.

Par ailleurs, le Pakistan et le Kazakhstan ont imposé des limitations aux exportations commerciales de nourritures, et l’Iran a mis en place une taxe sur ses exportations de blé, ce qui réduit les possibilités pour les Afghans d’acheter plus à l’étranger, selon Oxfam. Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU a, lui aussi, récemment lancé une mise en garde semblable.

"Nous sommes confrontés cette année à une véritable crise alimentaire et sans l’aide internationale, nous ne pourrons éviter une tragédie humaine", avait affirmé en juillet le vice-président afghan Mohammad Karim Khalili lors d’une réunion avec des représentants de la communauté internationale et des ONG.

Près de 4,5 millions d’Afghans risquent d’affronter une véritable disette cet hiver, a averti samedi Oxfam. Les Afghans sont déjà confrontés à des problèmes pour se procurer de la nourriture de base en raison de l’augmentation des prix.

La crise est due à une série de facteurs : l’augmentation des prix, des restrictions aux exportations imposées par des pays voisins, un hiver dernier très dur associé à de très faibles pluies cette année, le retour de milliers de réfugiés de l’étranger, et une insécurité croissante qui limite la possibilité pour les organisations humanitaires de pré-positionner des vivres, selon un communiqué d’Oxfam.

L’organisation humanitaire, dont le siège est à Londres, a écrit aux ministres chargés du développement de plusieurs pays pour leur demander d’augmenter leurs contributions à un fonds spécial d’aide alimentaire mis en place par l’ONU et par le gouvernement afghan, et d’appuyer les missions des organisations humanitaires, en les aidant notamment à transporter par avion des stocks de nourriture.

Selon Oxfam, 210.000 réfugiés ont regagné cette année le pays, notamment en provenance du Pakistan et de l’Iran, ce qui accroît la pression sur le gouvernement afghan et les organisations humanitaires chargées de les accueillir.

Par ailleurs, le Pakistan et le Kazakhstan ont imposé des limitations aux exportations commerciales de nourritures, et l’Iran a mis en place une taxe sur ses exportations de blé, ce qui réduit les possibilités pour les Afghans d’acheter plus à l’étranger, selon Oxfam. Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU a, lui aussi, récemment lancé une mise en garde semblable.

"Nous sommes confrontés cette année à une véritable crise alimentaire et sans l’aide internationale, nous ne pourrons éviter une tragédie humaine", avait affirmé en juillet le vice-président afghan Mohammad Karim Khalili lors d’une réunion avec des représentants de la communauté internationale et des ONG.

(ats / 30 août 2008 05:37)

 http://www.romandie.com/infos/ats/d...

Messages

  • Sur 100 dollars versés soit-disant pour la reconstruction, à peine 4 dollars vont vers l’humanitaire...

    En fait, l’argent sert à payer l’effort de guerre Otanesque.

    Cette pourriture d’alliance nord atlantique est bien capable, dans une guerre anti-insurrectionnellle d’utiliser l’arme de la faim contre les populations...

    himalove

    • Humanitaire version Kouchner :

      À l’époque où Beyrouth, la capitale du Liban, était tenue par diverses milices en guerre les unes contre les autres, donc avant la première guerre du Golfe (puisque pour acheter la neutralité de la Syrie pendant cette guerre, l’occident lui livra le contrôle total de Beyrouth et promit un futur État palestinien), l’ambassade de fRANCE (petit "f" et grand "RANCE") était au cœur du quartier contrôlé par la milice du général Aoun.

      Un jour, les infos nous "apprennent" qu’il y a beaucoup de morts à Beyrouth à cause de la guerre perpétuelle à laquelle se livrent les diverses milices. "On" va envoyer 15 bateaux à Beyrouth pour ramener tous ces blessés en fRANCE, sans tenir compte de leur camp, et : « on va les soigner, on va faire de l’humanitaire, c’est Kouchner qui va s’en occuper. »

      Quelques jours plus tard, fRANCE-info nous apprend que les quinze bateaux sont revenus à peu près vides, mais qu’ils étaient partis pleins : pleins d’armes que Kouchner livra au général Aoun. Le lendemain, on apprenait que le directeur de fRANCE-info s’était fait virer pour avoir osé dire la vérité. Et fRANCE-info fit grève contre la censure pendant plusieurs jours. Mais fRANCE-info apprit à fermer sa gueule, et, depuis cet épisode, fRANCE-info est beaucoup moins intéressant.

      On put tout de même apprendre, quelques mois plus tard, qu’un bazooka ayant servi à attaquer en fRANCE un fourgon blindé bancaire faisait partie, à l’origine, du lot livré par Kouchner au général Aoun.

      Post-scriptum :
      ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯
      1°) Au final, on a pu constater l’été 2006 que le général Aoun était bien moins infréquentable que le sioniste Kouchner puisque, tout de même, Aoun et sa milice chrétienne se sont alliés au Hezbollah de Hassan Nasrallah pour défendre ensemble leur pays, le Liban, contre une énième invasion israélienne.

      2°) L’investiture de Kouchner au poste de ministre des affaires étrangères est certes due en partie à son absence totale de scrupule à mener des opérations militaires en les camouflant derrière de prétendues opérations "humanitaires", mais elle est surtout due à son sionisme et au fait qu’il avait publiquement pris parti pour la guerre américaine contre l’Irak. C’est un signe que je ne me trompais pas quand je parlais de la future politique étrangère du sarkonazi !