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Le lien sur la pétition pour l’abandon du fichier Edwige

Publie le lundi 8 septembre 2008 par Open-Publishing
16 commentaires

Pour obtenir l’abandon du fichier EDVIGE instituant le fichage systématique et généralisé, dès l’âge de 13 ans, par la police des délinquants hypothétiques et des militants syndicaux, politiques, associatifs et religieux

http://www.nonaedvige.ras.eu.org/

Messages

  • Le bruit court que ce fichier existe en fait depuis des lustres ! Donc Edwige c’est juste une grosse hypocrisie qui vient à la surface. POURQUOI ?

    Est-ce un nouvel os à ronger que Sarko nous jette sur la place, pendant qu’il nous "empapaoute" avec d’autres dossiers aussi scandaleux, mais qu’il a promis de faire passer à ses amis du MEDEF et de l’UMP ? Ou est-ce pour perturber notre envie irrépressible de faire grève générale ?

    Sinon, puisque ça existe depuis fort longtemps, est-ce que tous les citoyens peuvent avoir accès à leur fichage ? Et comment ?

    • est-ce que tous les citoyens peuvent avoir accès à leur fichage ? Et comment ?

      oui, il faut le demander à la CNIL, mais bien evidemment, on a que ce qu’ils veulent bien nous donner...


      Le droit d’accès
      « Consultez vos données personnelles »
       http://www.cnil.fr/index.php?id=1683

    • Ce qui est plus grave , c’est qu’il devient OFFICIEL, il EXISTE et peut être consulté lors des concours de la fonction publique et être employé pour évincer des candidats qui n’ont pas la BONNE COULEUR POLITIQUE : c’est l’outil des neo-sarko-fascistes.

    • Merci. Ca fait quand même froid dans le dos de savoir qu’il pourrait se cacher un espion, un voyeuriste jusque sous vos draps ! Putain d’époque ! Elle est où la liberté ?

    • extrait d’un article très intéressant lu sur rewriting.net :

      Pour fêter les 30 ans de l’“autorité indépendante”, le ministère de l’intérieur a décidé de lui offrir deux nouveaux fichiers, aux noms très printaniers : Edvige (pour “Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale”), qui remplacera l’ancien fichier des RG, et Cristina (“Centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et les intérêts nationaux”), qui récupérera celui de la DST.

      Edvige fichera les identités, adresses (électroniques comprises), comportements, déplacements, relations, opinions politiques et religieuses, appartenances sexuelles, ethniques, syndicales et associatives des personnes “susceptibles de porter atteinte à l’ordre public”, ou qui jouent “un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif”. La différence avec l’ancien fichier (papier, et régionalisé) des RG ? Le fichage commence dès l’âge de 13 ans, et comme il sera informatisé, sa consultation sera grandement facilitée pour l’ensemble des policiers et gendarmes habilités (il suffit de demander).

    • Le fichage commence dès l’âge de 13 ans

      En DROIT le mineur est grandement protégé ! Il y a donc divergences entre les droits des INDIVIDUS et les intérêts de l’ETAT. A l’heure du "libéralisme", on voit nettement que ce mot ne véhicule surtout pas la notion de LIBERTE, mais bien d’ENFERMEMENT dans un système à deux vitesses !

      Résumons : LIBERTE pour les riches, ENFERMEMENT pour le peuple ! Décidément nous n’avons pas les mêmes valeurs selon qu’on est riche (20 %)ou pauvre (80 %) ! Il n’y a pas photo, nous sommes de loin les plus nombreux. Il faut croire en nous, en nos capacités, nous rassembler et ne pas nous laisser dicter notre vie par une minorité merdeuse !

    • Gendarmes et policiers pourront consulter ce fichier. Soit ; mais il y a beaucoup plus grave, et personne n’en parle : QUI RENSEIGNERA CE FICHIER ? QUI INSCRIRA LES RENSEIGNEMENTS ET SUR QUELLE BASE DE COMPETENCE ? Car c’est là que tous sont à la merci de l’arbitraire. Je sais ce dont je parle, car je suis moi-même un cadre retraité de la Police Nationale. Et j’ai connu des affaires où les renseignements portés au fichier local avaient été inventés ou falsifiés. Il m’a fallu beaucoup de persévérance (et le mot est faible) pour sortir de l’ornière les personnes concernées et leur rendre leurs droits à la dignité. Difficile pour les enquêteurs qui consultent le fichier un ou deux ans ou six ans plus tard de savoir où est la vérité dans ce qu’ils lisent. Car, bien sûr le nom de l’auteur des renseignements figure rarement ou parfois n’est plus joignable.
      Dans un autre cas, un candidat à un concours à la fonction publique a été refusé au vu de renseignements sur des faits anodins commis dans sa toute jeunesse (15 ans) et portés dans le fichier, alors même que pour la Justice il avait des bulletins n° 3 et n° 2 vierges (il avait été réhabilité).
      Je suis pour les fichiers, ils sont indispensables à la police. Mais il est temps qu’une loi encadre non seulement leur utilisation, mais la manière dont ils sont renseignés.

      La France serait-elle sous la tutelle psychologique de Monsieur BUSH ?

  • La grogne contre le fichier Edvige gagne majorité et patronat

    Publié le 08/09/2008 à 11:00

     http://www.lepoint.fr/actualites/la...

    L’inquiétude et les protestations contre le fichier de police Edvige, qui concernera les responsables politiques, syndicaux, économiques et religieux, ont gagné les rangs de la majorité avec le ministre de la Défense Hervé Morin et le patronat avec Laurence Parisot.

    Ces prises de position avivent la mobilisation d’un collectif de syndicats, de partis et d’associations qui doivent donner une conférence de presse mardi à Paris et assurent avoir réuni plus de 100.000 signatures dans une pétition pour l’abandon du fichier.

    La présidente du Medef, Laurence Parisot, a demandé des explications lundi au ministère de l’Intérieur.

    "C’est quelque chose qui me gêne beaucoup. Je suis assez troublée par ce que nous sommes en train de découvrir. Je note que nous n’avons pas été consultés alors que nous sommes concernés en tant que militants de l’entreprise", a-t-elle dit sur RTL.

    "Je souhaiterais que la ministre de l’Intérieur donne des explications. Je ne crois pas du tout que Michèle Alliot-Marie puisse être liberticide. Je crois qu’il faut que nous en sachions plus sur ce dossier qui est effectivement très, très important", a-t-elle ajouté.

    La déclaration samedi du ministre de la Défense Hervé Morin dénonçant le fichier dans lequel il voit un "mélange des genres" a suscité des réactions variées au gouvernement.

    La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a fait mine de s’étonner du caractère tardif de cette intervention, se demandant pourquoi son collègue ne l’avait pas sollicitée. "Je l’aurais rassuré", a-t-elle dit.

    Lundi, le ministre de l’Immigration Brice Hortefeux a estimé au contraire à propos des interrogations d’Hervé Morin : "Cette remarque est intéressante, ça ne pose aucun problème à la cohésion gouvernementale". Pour lui, "il n’y a pas de quoi s’inquiéter" à propos d’Edvige.

    RECOURS AU CONSEIL D’ÉTAT

    Des responsables de la gauche et du Modem, toutes les grandes centrales syndicales, de nombreuses associations demandent l’abandon de ce fichier de police et de nombreux recours ont été déposés devant le Conseil d’Etat, qui les examinera en décembre.

    Edvige a été créé par un décret publié au Journal officiel le 1er juillet. Il permet de ficher les personnes "ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui jouent un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif" et celles qui "en raison de leur activité individuelle ou collective, sont susceptibles de porter atteinte à l’ordre public".

    Il sera possible d’y faire figurer des informations sur les situations patrimoniales, fiscales, les relations, la santé et l’orientation sexuelle des personnes fichées. Les mineurs pourront être fichés dès 13 ans.

    Le ministère de l’Intérieur assure qu’il ne s’agit que de la réactualisation d’un ancien fichier de police utilisé par les Renseignements généraux, aujourd’hui fondus avec l’ancienne DST (Direction de la surveillance du territoire) dans la nouvelle Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

    Cependant, les Renseignements généraux ont justement été critiqués en raison du fait qu’ils semblaient passer du temps à surveiller des organisations et des manifestations légales à l’usage du gouvernement, plutôt qu’à surveiller les activistes.

    La création de ce fichier va dans le sens de la multiplication et du développement des outils de ce type au service de la police ou de la gendarmerie, mais c’est son caractère préventif qui choque.

    "Je ne vois pas à quoi sert ce fichier, si ce n’est de contrôler de manière inadmissible les citoyens de ce pays. On demande que ce fichier n’existe pas. Ce n’est pas parce que ça existait et que c’était honteux qu’il faut l’officialiser. Ce fichier ne doit pas exister dans un pays démocratique", a dit sur Europe 1 lundi le secrétaire général de la CFDT François Chérèque.

  • Je n’arrive pas à obtenir l’accès au site de la pétition pour la signer, ça a l’air bloqué

    S@brina

  • FICHAGE

     http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

    Fillon rappelle Morin à l’ordre après ses réserves sur le fichier Edvige

    NOUVELOBS.COM | 08.09.2008 | 14:52

    Il n’est "pas nécessaire de créer des suspicions" à ce propos, a réagi le Premier ministre après les doutes exprimés par le ministre de la Défense sur le fichier qui permet aux services de renseignements de collecter des informations sur tout militant ou toute personne "susceptible de porter atteinte à l’ordre public". De plus en plus de voix se lèvent, de l’opposition à la majorité pour dénoncer Edvige.

    François Fillon (Reuters)

    Le Premier ministre François Fillon a affirmé lundi 8 septembre avoir eu "l’occasion de dire" au ministre de la Défense Hervé Morin, qui avait exprimé publiquement des réserves sur le fichier Edvige, qu’il n’était "pas nécessaire de créer des suspicions" à ce propos.
    Le Premier ministre a tout d’abord dénoncé les "hypocrites", en visant la gauche, qui conteste vivement le contenu d’Edvige, qui permet notamment la collecte d’informations sur des mineurs âgés d’au moins 13 ans et "susceptibles" d’infractions, ainsi que sur les responsables politiques et syndicaux.
    "Quant aux propos du ministre de la Défense, je pense qu’il n’est pas nécessaire de créer des suspicions là où elles n’existent pas et j’ai eu l’occasion de le lui dire", a-t-il ensuite déclaré.
    "Cela ne remet pas en cause l’unité du gouvernement", a aussitôt ajouté François Fillon, interrogé à l’issue d’un déplacement au Pays Basque.
    "J’ai toujours dit mon attachement au débat", a-t-il poursuivi, avant d’ajouter : "Ce n’est pas une caserne un gouvernement, mais enfin là en l’occurrence, il ne faut pas se laisser aller à des jugements inspirés par une vision très légère des choses. Il y a des réalités dans notre pays qui sont des réalités fortes en matière de sécurité".

    Lefebvre appelle à ne pas "caricaturer" le débat

    Frédéric Lefebvre, l’un des porte-parole de l’UMP, a, pour sa part, estimé lundi qu’il ne fallait pas "caricaturer le débat" sur le fichier Edvige, en réponse aux réserves exprimées par Hervé Morin et par la présidente du Medef Laurence Parisot.
    Il ne faut "pas chercher à caricaturer le débat", mais "plutôt essayer de poser les vraies questions qui peuvent être inquiétantes pour les Français, leur sécurité, notamment les libertés publique et leur vie privée", a-t-il déclaré, lors du point de presse hebdomadaire de l’UMP.
    "Des logiciels qui circulent sur internet sont extrêmement inquiétants pour les libertés publiques, notamment sur la question de l’espionnage des portables, l’espionnage des ordinateurs", a-t-il ajouté.
    Il a donc invité "le PS et toutes les personnalités" qui s’interrogent sur le fichier Edvige à "surtout se poser la question d’internet".
    Il a par ailleurs souligné que "les décrets" concernant Edvige "ont pour objet d’appliquer la loi de 2004, votée sous notre majorité", assurant que cette loi "renforce à la fois la protection et la transparence sur le fichier".
    "Ce qui est important, c’est que les informations ne puissent pas être utilisées n’importe comment et par n’importe qui", a-t-il assuré.
    Chantal Brunel, autre porte-parole de l’UMP, a de son côté souligné que "la loi de 2004, M. Morin l’a votée".

    Hortefeux se veut rassurant

    Le ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire Brice Hortefeux s’est, de son côté, voulu rassurant, face à la polémique suscitée par le fichier Edvige, assurant qu’"il n’y a pas de quoi s’inquiéter". "Attendons les recours du Conseil d’Etat pour adopter une position définitive", a-t-il toutefois ajouté.
    Créé par un décret paru le 1er juillet au Journal officiel, Edvige permet de recenser dès 13 ans des personnes jugées "susceptibles de porter atteinte à l’ordre public", ainsi que des personnes "ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique" ou jouant un "rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif".

    "Pas de quoi s’inquiéter"

    "C’est un fichier qui est dans le prolongement exact de ce qui avait été initié sous un gouvernement de gauche, sous Edith Cresson en 1991", mais qui "a nécessité une adaptation", a expliqué Brice Hortefeux sur France-Inter. Cela concerne "deux critères concernant des individus qui peuvent porter atteinte à l’ordre public et un certain nombre d’informations pour ceux qui ont été candidats ou exercent des responsabilités électorales syndicales et autres".
    "J’observe que si l’on est attentif à ce fichier, à mon sens il n’y a pas de quoi s’inquiéter", a estimé le ministre de l’Immigration. "Cela a été examiné par le Conseil d’Etat qui n’a trouvé rien à y redire : aujourd’hui il y a un débat, il y a des recours qui ont été déposés, (...) attendons les recours du Conseil d’Etat pour adopter une position définitive".

    Une cohésion gouvernementale intacte

    Interrogé sur les critiques du ministre de la Défense Hervé Morin, Brice Hortefeux a observé que "le débat ne nuit pas à la cohésion gouvernementale". Sur ce "sujet qui est majeur, cette remarque est intéressante, nourrit le débat, et ne pose rigoureusement aucun problème à la cohésion l’unité à la détermination du gouvernement".
    Sur la délicate question des mineurs de moins de 13 ans, le ministre de l’Immigration a avancé qu’"aujourd’hui, on sait que la délinquance des mineures augmente et il n’y avait pas de possibilité de fichage de cette délinquance pour l’anticiper, pour la prévenir". "Ce fichier Edvige doit le permettre et le rôle d’un gouvernement, c’est d’éviter les troubles à l’ordre public", a conclut Brice Hortefeux.

  • Sous couvert de lutte contre la délinquance les militants des droits humains seront dûment fichés,comme dans tout régime non démocratique qui se respecte,si cette loi inique venait à devenir une loi de la République Française(sic).La tentation autoritaire de la droite française semble bien être plus qu’une simple tentation.Ce serait plutôt une compulsion désormais difficile à maîtriser après une tentative avortée de recenser les citoyens suivant leurs « origines ethniques »(réelles ou supposées),leur religion(réelle ou supposée) et ce en contradiction flagrante avec la laïcité,un des piliers de la République Française.Big Brother(dans un monde parfait sous surveillance permanente 24H sur 24)n’est pas qu’un fantasme pour certains politicards visiblement soucieux de rivaliser avec les nationalistes purs et durs.

    Le week-end à venir j’envisage de participer à la fête de l’Humanité,au Parc de la Courneuve.Faut-il que j’en demande l’autorisation à la Préfecture de police ?Faudra-t-il aussi que l’on remette à la Préfecture nos carnets d’adresse(famille,amis,connaissances,contacts professionnels,relations diverses),notre emploi du temps,la liste des personnes que l’on invite chez soi en précisant ce que l’on fait avec elles,l’énumération des musiques et chanteurs que l’on écoute(Léo tu nous manques !)avec ou sans écouteurs…. ?La France est un pays de plus en plus sympathique et attractif ne trouvez-vous pas ? Le climat est quand même un peu lourd.Allez résidents de la République rassurez-vous on pourra toujours jouer aux cartes et ouvrir les fenêtres !

    France pays des libertés où es-tu ? Il va bien falloir qu’on te (re)trouve !