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Ils ont osé, retraite à 70 ans

Publie le dimanche 2 novembre 2008 par Open-Publishing
19 commentaires

de nazairien

Oui ils ont osé, ces parasites aux privilèges inadmissibles, grassement payés avec la sueur du peuple, ces parasites, ces sarkolatres à la solde du monarque mégalo .

Cela c’est passé dans la nuit de vendredi à samedi, alors que l’assemblée examinait, en première lecture, le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009, présenté par Xavier Bertrand, notre innénarable ministre du travail .Ils ont remis en cause ,
l’obligation de départ en retraite à 60 ans, suite à un amendement du député UMP Denais Jacquat .

Ce trés rétrograde député UMP, définit ainsi son amendement : "Il n’est
plus acceptable, aujourd’hui, qu’un homme ou un femme, agé de 65 ans
soit mis à la retraite, contre son gré, du seul fait de son age, alors
qu’il n’a pas forcément, toutes ses annuitées d’assurances, ou qu’il
souhaiterait prolonger son activitée, pour améliorer sa pension" .

Xavier Bertrand, ce ministre du chomage et de la précarité, qui n’est pas à une démagogie près, a pris comme argument, l’exemple de Guy Roux, l’ancien entraineur de foot d’Auxerre, qui avait refuser de faire valoir ses droits de départ à la retraite à 65 ans pour continuer à exercer son travail . ( quel bel exemple )

L’hypocrisie et le mépris envers la france qui travaille et qui souffre n’a plus de limites .Alors que le chomage augmente, que des jeunes sont sans emploi, sans avenir, on propose aux vieux de travailler jusqu’à épuisement, pourquoi pas jusqu’à ce que mort s’en suive, comme cela plus de problème de retraite et çà coutera moins cher .

Alors que l’on vient de dilapider des dizaines de milliards, pour venir au secours des banquiers, cet argent que l’on a volé et escroqué au peuple, mis à la dispisition de ceux qui créent chaque jour un peu plus de pauvreté, on s’apprete insidieusement à remettre en cause une
autre conquete sociale, pour cause de manque de financement .

Après les 60 heures par semaine, le travail le dimanche et jours fériés, voici la retraite à 70 ans comme "mesure sociale" .Toujours travailler plus pour engraisser le capital . SERVABLE ET CORVEABLE A MERCI
NOUS VOILA REVENU AU XIXème SIECLE, POUR NE PAS DIRE AU MOYEN AGE .Pourquoi pas aussi le retour des patrons de droits divins .

Le monarque et ses courtisans s’amusent et festoient pendant que le peuple travaille et souffre pour les entretenir .Il faudra bien un jour abolir à nouveau tous ces privilèges qu’ ils se sont octroyés .

Suite à cette nouvelle atteinte à nos droits, si chèrement acquis, on serait en droit d’attendre une vive réaction de ceux qui sont sensés défendre les intérets de leurs concitoyens ( ils ont été élus pour cela ) ,
un appel à la révolte, çà suffit, arreter le massacre, en appeler au peuple, pour qu’il reprenne ses droits, que nenni . Bien sur l’opposition a certe vivement réagit devant cette nouvelle remise en cause, des verts au ps, le pcf a fustigé dans un communiqué, ce nouveau scandale ; mais que fait on pour appuyer ces protestations . Si on en reste là, le monarque et sa cour n’en n’auront que faire, et ils pourront continuer leurs frasques .

Que pouvons nous attendre de nos dirigeants syndicaux, que va dire et que va faire Bernard Thibaud, vont ils eux aussi protester et décider une ènième journée d’action sans proposer de suite .Allons nous lasser et épuiser ceux qui veulent se battre pour un avenir meilleur .Allons nous laisser encore longtemps, ces énergumènes du pouvoir monarchique se vautrer dans l’inpudence et le mépris, et nous asservir un peu plus chaque jour .

Le peuple va t il encore continuer à subir et souffrir dans le silence, ou va t il enfin réagir et se révolter contre tant d’injustice .Le temps n’est plus aux parlottes dans les salons feutrés, nous ne pouvons plus attendre ; les bastilles il faut les prendre maintenant .

Relevons nous et soyons dignes envers nos anciens qui ont versés sueurs sangs et larmes, pour que nous puissions vivre mieux .

Messages

  • Prochaien étape rétablissement de l’esclavage.Que vont dire nos tristes réformistes ?momo11

    • L’esclavage ne sera pas officiellement rétabli car il lui manque une qualité essentielle : le consentement des esclaves. C’est donc par nature un système dangereux pour ses bénéficiaires de par le potentiel de révolte qu’il contient. C’est ce consentement que recherche le désormais fameux "travailler plus pour gagner plus". Et ce n’est pas seulement la pègre UMPiste qu’il faut fustiger, mais tous les collabos plus ou moins conscients : ceux (peu nombreux mais que le petit montre en exemple) qui manifestent pour avoir le droit de travailler le dimanche comme ceux (plus nombreux) qui envahissent les centres commerciaux ouverts les dimanche et jours fériés.

    • Le consentement des esclaves ?

      Tu te fous du monde ou tu tiens absolument à insulter la mémoire de mes ancêtres ?

      Tu feins d’ignorer que les esclaves n’avaient aucun moyen de se défendre devant la traitrise de leur petits roitelets et surtout la force des esclavagistes ?

      Tu feins d’ignorer qu’ils se sont révoltés à la moindre opportunité en y laissant presque toujours leurs vies ?

      Tu es peut-être vraiment ignorant après tout !

      Cimendef (Réunionnais descendant d’esclaves)

    • Désolé t’as pas compris ou je me suis mal exprimé : je dis justement que l’esclave ne consent pas. Contrairement à lui les travailleurs qui sont sensibles au discours UMPiste se placent volontairement en position d’esclave (ou quasi esclave, relire La Boétie et sa "Servitude volontaire").

      Martiniquais, descendant d’esclaves.

    • Bien ! Je dois donc faire un effort de compréhension, mais je préfère ça.

      Pour revenir aux "roitelets" traitres et aux esclavagistes, on n’est pas loin de la situation de nos ancêtres ! A chacun d’analyser et de définir qui sont les esclavagistes modernes et qui sont aujourd’hui les "roitelets" qui trahissent les leurs.. Et je crains que ne nous ne soyons pas beaucoup plus "armés" que nos ascendants pour nous opposer à tous ces ploucs hystériques suppôts du capitalisme assassin. J’espère me tromper...

      Salut à toi et aux autres.

    • Et ce n’est pas seulement la pègre UMPiste qu’il faut fustiger, mais tous les collabos plus ou moins conscients

      Je suis déçu.

      J’avais cru lire : fusiller.

      (k)G.B.

  • Une seule solution pour les vieux : la lutte armée !

    Car ils vont être obligé de braquer les banques pour récupérer les sous qu’ils ont versé pendant toute leur vie de travailleur.

    Si les gens ne descendent pas dans la rue, avec l’envie d’en découdre, c’est à désespérer de tout.

    En fait, la méthode Sarkozy, c’est la provocation permanente...

    Voir jusqu’où il peut nous marcher dessus.

  • Ben oui, ils ont osé, pourquoi ils se gêneraient ? Il n’y a plus rien en face !

    • Souvenir d’école . . .

      Marie-Antoinette :
       « Mais que veulent-ils ? »

        « du pain ! »

      Marie-Antoinette :
        « ils n’ont qu’à manger de la brioche ».

      Après cette bonne blague faite au peuple, certainement, Marie-Antoinette devait être pliée enquatre . . . ., avant de se retrouver coupée en deux par ce même peuple.

      Là non plus on ne se gênait pas, là aussi les gouvernants faisait supporter sa pression au peuple.

      A cette époque pas si lointaine, y avait il une force politique structurée en face ?

      Pas de désespoir trop facile, pas de regrets sur nos manques de structures, l’histoire dira qui sera le vainqueur dans cet avatar de l’humanité.

      Et s’il n’y a plus rien en face nous reconstruirons ce quelque chose.

      Lino

  • Au fait, quelle est la moyenne d’âge des votants SARKO ?...

    • il n’y a hélas pas que des gens plus agés qui ont votés pour talonette Sarkoleon 1er il y a aussi des« jeunes »

      Enfin jeunes, jeunes c’est vite dis parce que voter pour un abruti pareil en étant jeune ca prouve largement que le jeune de droite nait vieux dés la naissance

    • Des jeunes, c’est vite dit, ils ont voté OB. Non il me semble que ce sont les artisans, et les retraités pour l’histoire de l’augmentation de 25 % qui ont cru à la parole de NS. S’ils l’avaient écouté un peu plus, ou de longue date, ils n’auraient pas fait une telle couillonade. Les retraités, ils vont pouvoir aller travailler maintenant pour aller se chercher tout seuls les 25 % promis. Voilà que déjà le gouvernement s’affaire autour de la question pour conjuguer retraite et reprise du travail. C’est dans l’air. Les retraités empapaoutés jusqu’au bout. C’est triste, je les croyais frappés de sagesse. On repassera !!!

  • Où ai-je entendu que Madame Bettencourt" prenait sa retraite" ?... elle a ,certes ,plus de 70 ans,mais qui l’a vue au travail ?... il est vrai que "gérer" une fortune ce n’est pas à la portée de tout un chacun !...
    Mais si l’on commençait par expliquer (et répéter et répéter) que les "cotisations",devenues non innocemment des "charges", sont le gage de la Solidarité = vie décente pour chacun(e) !
    Il faudrait repasser ces déclarations d’un Républicain Américain(Etatsunien) expliquant (au nom de sa "foi" !) que la Liberté interdisait le partage etc ...(vu et entendu à la tele hier !)

    (Le "christianisme",pourtant, c’est aussi le partage !... mais sont arrivées les églises avec leurs clergés...)

    Il est vrai que les "grands"(riches mais "petits" en esprit)patrons "exercent" ... leurs talents (prendre l’argent à celles et ceux qui n’en ont pas beaucoup)jusqu’à un âge avancé.. sans trop de fatigue apparemment !

    • en ce moment beaucoup de nos anciens doivent se retourner dans leurs tombes.............eux qui ont luttés pour obtenir ,ce que nous perdons depuis pas mal de temps !!!!!!!!!!et ceci continue,et voir l’avenir............ils ne sont pas gênés !!!!!!!! ces ministres,députés, ect,de décider pour nous .ils se sont bien préservés leurs avenirs ,eux ,les gaillards, !!!!!!!!!avec les salaires""retraites"" et avantages de toutes natures............qu’ils se sont octroyés et ont remit au goût du jour."" ces exploiteurs.nous les pauvres manants"" l’on peut bien végéter, !crever !!!!!!!!et à l’avenir a voir ...........ce qui nous attend.""les retraites"" combien de personnes usées,ayant cotisées toutes leurs vies de travail en profitent ?alors a 70 ans,le problémes seras résolu..........les caisses seront bien pleines,pas de modestes oboles a reverser ,ces capitalistes ont de l’avenir pour se remplir les poches d’avantage !!!!!!!!!eux savent bien se préserver !!!!!!!!!!!!!et bien vivre et rigoler,sur le compte de qui ?

  • Ben oui,les jeunes au chomage,les grabataires au boulot.....normal...

    Je les vois,en appui sur leur canne et la voix chevrotante,faire la queue à l’ANPE.

    L’ANPE,30000 agents au boulot....parceque d’autre n’en ont pas.Economiquement et socialement,étonnant non ?

    LE REBOURSIER

  • Suite à cette nouvelle atteinte à nos droits, si chèrement acquis, on serait en droit d’attendre une vive réaction de ceux qui sont sensés défendre les intérêts de leurs concitoyens

    Salut nazairien

    je préfère pose des question, peut être stupide pour certaine, mais que demande une réponse...

     la liste des députes "de l’opposition" PS-VERT-PCF présent au vote

     dans l’opposition qui a vote quoi

     quel type "d’appel à la révolte" sont entrant d’organiser les parti "d’opposition"

    On est en plein crise financière (artificiel...) et on attend naturellement des grand manifestation organise par "l’opposition" et les syndicats contre le gouvernement... pour le moment une seule réponse : un appelle a la signature de un pétition lire ici...

    On s’attend bien plus que ça... la pétition c’est un forme de témoignage souvent utilise si tu a pas le force pour mobilise le masse populaire et profite pour faire circule un information "boycotte" par la presse du pouvoir...

    La pétition c’est un action a notre niveau (bellaciao)... mais c’est légitime s’attendre bien plus des parti "d’opposition"... partis que déclare des centaine des millier d’adhérents et une histoire glorieuse....

    Pour le syndicat on s’attend bien plus que cet type de déclaration :

    "La CGT a elle estimé samedi que la mesure "suscite une légitime inquiétude" même s’il "ne modifie pas pour le moment les repères de 60 et 65 ans en matière de retraites auquel tient particulièrement la CGT", a déclaré Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral, en charge du dossier des retraites. "Il permet à des salariés de pouvoir poursuivre leur activité au delà des âges limites en vigueur sans voir leur contrat de travail unilatéralement rompu par leur employeur sous prétexte qu’ils ont atteint cet âge", a-t-il précisé."

    bref on comprend ce que je veux dire...

    Ciao
    Dr
    Furioso


    Retraite à 70 ans : le PS demande le retrait de l’amendement

    Les députés ont adopté une disposition permettant à tous les salariés de plus de 65 ans de poursuivre, s’ils le veulent, leur activité « dans la limite de 5 années ». Le PCF, le PS, les Verts et la CGT dénoncent la mesure.

    Les salariés, confrontés au risque de percevoir une faible retraite, pourront continuer à travailler jusqu’à 70 ans, si une mesure votée dans la nuit de vendredi à samedi par les députés, et critiquée par la CGT et l’opposition, est définitivement adoptée par le Parlement.

    Suivant l’avis de sa commission des affaires sociales, l’Assemblée a estimé que "cette suppression pure et simple de la procédure de mise à la retraite" pourrait causer des "difficultés pour les entreprises", et a jugé préférable de repousser l’âge limite de départ à 70 ans.

    Les députés ont donc voté un amendement qui laisse "la possibilité aux salariés qui le souhaitent de prolonger leur activité au-delà de 65 ans sous réserve d’en avoir préalablement manifesté l’intention auprès de leur employeur et dans la limite de cinq années".

    Avant qu’un salarié n’atteigne 65 ans, l’employeur l’interrogera sur son intention de partir volontairement à la retraite. En cas de réponse négative, ou si l’entreprise a omis de l’interroger, elle n’aura pas le droit de le mettre à la retraite d’office. La procédure se répétera "les quatre années suivantes", donc jusqu’à 70 ans.

    "L’âge de la retraite est insidieusement repoussé à 70 ans"

    Première réaction hier, celle de la député des Verts, Martine Billard : "L’âge de la retraite est insidieusement repoussé à 70 ans", s’est-elle indignée. Une réaction vite suivie par celle du PCF. Il accuse aussi le gouvernement de "repousser insidieusement l’âge de la retraite à 70 ans".

    "Comme pour le travail du dimanche, le pseudo-volontariat est avancé pour justifier ce scandale. Comme si, les retraités qui vivent aujourd’hui si nombreux sous le seuil de pauvreté, et même ceux aux revenus si modestes, pouvaient avoir le choix", dénonce le PCF dans un communiqué. Il fustige notamment, dans le cas des personnels navigants, pour qui les députés ont voté un amendement permettant la prolongation jusqu’à 65 ans, sur la base du volontariat, de l’activité des pilotes, stewards et hôtesses de l’air, une "absence totale de prise en compte de la pénibilité des métiers".

    Le Parti socialiste a lui demandé dimanche au gouvernement de "retirer" l’amendement, après avoir accusé la veille l’exécutif, par la voix de la députée Marisol Touraine, d’utiliser "tous les moyens pour ouvrir une brèche dans le système des départs à la retraite et amener les salariés à travailler le plus longtemps possible".

    "Nous demandons au gouvernement de retirer, à l’occasion du vote solennel de mardi sur le PLFSS, l’amendement qui permet cette atteinte au droit à la retraite", insiste le porte-parole du PS, Julien Dray, dans un communiqué.

    "Alors que Nicolas Sarkozy répète depuis quelques semaines qu’il entend remettre partout des règles pour refonder le capitalisme, la première de ces règles consiste à déréguler le droit du travail en repoussant l’âge obligatoire de la retraite - acquis social fondamental - à 65 ans pour les personnels navigants et à 70 ans pour les autres salariés", a-t-il estimé.

    Cumule emploi-retraite

    La CGT a elle estimé samedi que la mesure "suscite une légitime inquiétude" même s’il "ne modifie pas pour le moment les repères de 60 et 65 ans en matière de retraites auquel tient particulièrement la CGT", a déclaré Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral, en charge du dossier des retraites. "Il permet à des salariés de pouvoir poursuivre leur activité au delà des âges limites en vigueur sans voir leur contrat de travail unilatéralement rompu par leur employeur sous prétexte qu’ils ont atteint cet âge", a-t-il précisé.

    Selon lui, "cette mesure traduit bien la réalité d’aujourd’hui : de moins en moins de salariés auront la totalité de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans. Ils devront donc chercher à poursuivre leur travail voire à cumuler emploi et retraite".

    "Au lieu d’allonger indéfiniment la période d’activité, la solution pour la CGT est d’assurer aux salariés des carrières complètes, d’intégrer les périodes d’apprentissage, de recherche d’un premier emploi, d’études dans la période de cotisation exigée", a poursuivi le responsable syndical.

    "Il faut par ailleurs reconnaître les métiers pénibles et astreignants et leur accorder une possibilité de départ anticipé", a-t-il conclu.

    http://www.liberation.fr/politiques...


    L’âge de la retraite pourrait être repoussé à 70 ans

    La gauche et les syndicats s’élèvent contre le vote de l’Assemblée vendredi soir qui permet de repousser l’âge de la retraite à 65 ans dans le transport aérien et 70 ans dans d’autres secteurs, sur la base du volontariat.

    Un vote nocturne à l’Assemblée nationale entérinant la possibilité que la retraite soit repoussée à 65 ans dans le transport aérien et 70 ans dans d’autres secteurs suscitait samedi 1er novembre les protestations de la gauche et des syndicats.

    "Pseudo-volontariat" pour justifier un "scandale"

    Les Verts et le PCF dénoncent un allongement insidieux de la durée légale du travail et en soulignent les risques pour la sécurité posés dans le transport aérien.

    Le gouvernement insiste de son côté sur le fait que la possibilité de partir à 60 ans si les 41 ans de cotisation sont réunis, demeure. Il ne s’agit à ses yeux que de permettre à ceux qui le souhaitent de travailler plus longtemps et de supprimer les mises à la retraite d’office à 65 ans.

    Ces nouvelles dispositions, ainsi qu’une extension de la possibilité de cumuler un emploi et une retraite, ont été votées par les députés de la majorité peu avant minuit, la veille du week-end de la Toussaint, dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).

    Ce projet doit encore faire l’objet d’un vote solennel le 4 novembre, puis passer devant le Sénat mi-novembre. Les dispositions prendraient effet en 2010. Dans le système actuel, les employeurs sont contraints à une mise à la retraite d’office à 65 ans maximum pour ceux qui refusent de partir.

    "L’âge de la retraite est insidieusement repoussé à 70 ans. Gageons que dans quelque temps, cette limite deviendra l’âge officiel de départ en retraite", a estimé dans un communiqué Martine Billard, députée des Verts.

    "L’équipe de Nicolas Sarkozy repousse insidieusement l’âge de la retraite à 70 ans. Comme pour le travail du dimanche, le pseudo-volontariat est avancé pour justifier ce scandale", a estimé de son côté le Parti communiste.

    Le PCF estime que les futurs retraités dont les revenus sont faibles n’auront guère le choix. Il remarque que les députés n’ont pas fait de différence suivant la pénibilité des métiers. Le PS, principal parti d’opposition, n’avait pas encore réagi samedi en milieu de journée.

    Grèves à Air France

    Les pilotes de ligne gardent le droit de partir en retraite à 60 ans, mais ils pourront aller jusqu’à 65 ans s’ils le veulent, avec la condition qu’un seul des deux pilotes d’un vol de ligne pourra avoir plus de 60 ans, ont décidé les députés.

    Le SNPL, principal syndicat de pilotes, a lancé un mot d’ordre de grève pour la période au 14 au 17 novembre.

    Les hôtesses et stewards, qui partent actuellement en retraite à 55 ans, pourront aussi aller jusqu’à 65 s’ils le veulent, ont dit les députés. Mais surtout, l’allongement de la durée de travail devient pour eux quasi-automatique de 55 ans à 60 ans s’il peut leur être proposé un reclassement au sol.

    Huit syndicats d’hôtesses et de stewards d’Air France -la CFDT-PNC, la CFTC, FO, le SNPNC, SUD aérien, l’UGICT-CGT, l’UNAC et l’UNSA) ont repoussé samedi à la période du 5 au 8 décembre une grève annoncée initialement du 4 au 8 novembre, a-t-on appris auprès de Martial Barbara, de SUD aérien. L’objectif est de "mettre la pression sur les sénateurs", a-t-il expliqué.

    Les syndicats soulignent par ailleurs les problèmes de pénibilité et de sécurité que poserait selon eux le maintien en activité de personnels navigants âgés.
    Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a défendu la réforme sur France Info samedi. "Il faut aujourd’hui considérer que nos sociétés évoluent, on vit de plus en plus longtemps, il faut aussi que nos règles évoluent", a-t-il dit.

    Il a pris pour exemple l’entraîneur de football Guy Roux, empêché un temps de poursuivre sa carrière en raison de la limite d’âge, avant de pouvoir poursuivre brièvement au début de la saison 2007-08. Il avait temporairement pris les commandes du RC Lens, avant de jeter l’éponge au bout de quelques semaines.
    Le ministre a aussi cité le cas du professeur Luc Montagnier, parti selon lui aux Etats-Unis car atteint par la limite d’âge. Prix Nobel 2008 de médecine, Luc Montagnier, 76 ans, a certes participé à la création de sociétés aux Etats-Unis mais aussi en France. Il est professeur émérite à l’Institut Pasteur et directeur de recherches honoraire au CNRS.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

  • bien des camarades se trouvent un peu désarmés devant l’offensive médiatique contre le droit à la retraite mise en oeuvre par le gouvernement Sarkozy, à la solde du patronat

    Il serait peut-être nécessaire de s’emparer des outils de notre syndicat, de les faire connaitre, de s’appuyer dessus pour nos revendications

    Certaines parties font débat (telle le FRR, qu’il faut à mon avis combattre), mais....

    Ca ne suffit pas de faire quelques belles déclarations, qui ne sont que parlottes !

    Arrêtez de CONCERTER ! Halte aux "négociations"

    Et il faudrait certainement un peu pousser au cul nos dirigeants, à quelque niveau que ce soit, pour qu’ils organisent une riposte commune

    Pour que la CGT reste la CGT

    APPEL AUX MILITANTS DE LA C.G.T.

    Face au désarroi des militants de la CGT qui ne se retrouvent plus dans les objectifs revendicatifs de la Confédération et sa stratégie de lutte, son fonctionnement et devant le mécontentement généré,

    NOUS APPELONS TOUS LES MILITANTS DE LA CGT A UN MEETING NATIONAL INTERPROFESSIONNEL DE LUTTE

    A PARIS LE 29 NOVEMBRE 2008 de 10h00 à 13h00

    Salle des conférences de l’Hôpital Diaconesses, 18 rue du Sergent Bauchat, Paris 12ème RER-métro NATION

    (...)

    Patrice


    http://www.cgt.fr/spip.php?page=article_dossier1&id_article=29#22

    Fiche n° 22 : Droit à la retraite

    La Cgt propose

    Le droit à une retraite pour tous les salariés, dès l’âge de 60 ans avec les moyens de vivre dignement.

    Du fait des évolutions démographiques, maintenir un haut niveau de droits à la retraite nécessite :

     un accroissement de la part des richesses créées par le travail, consacrées à leur financement ;

     de renouveler le contrat entre les générations, garantissant, dans le cadre de la répartition, le droit à une retraite à taux plein pour tous les salariés dès 60 ans, avec un revenu de remplacement qui permette de vivre dignement ;

     un taux de remplacement au minimum de 75 % pour une carrière complète de travail doit être assuré quel que soit le régime de retraite et reposer sur l’ensemble de la rémunération ;

     aucune pension de retraite ne doit être inférieure au Smic ;

     l’évolution de la pension doit être indexée sur les salaires ;

     la décision du départ en retraite doit rester le choix individuel du salarié ;

     un droit à départ à taux plein anticipé en retraite pour les salariés ayant exercé des travaux pénibles et astreignants doit être reconnu dans tous les régimes ;

     le droit au départ à la retraite à taux plein, anticipé pour les personnes handicapées, doit être amélioré ;

     la garantie et la pérennisation du système solidaire de retraite fondé sur la répartition passe par le financement nécessaire à chaque régime.

    Ce qui existe aujourd’hui

    La construction de notre système de retraite s’est faite progressivement avec un objectif, porteur de valeurs : progrès, solidarité, démocratie et transformation sociale.

    La retraite a permis pendant de nombreuses années d’assurer un niveau de vie moyen des retraités à parité avec celui des actifs. La pauvreté chez les retraités a pu ainsi être massivement réduite.

    Des éléments de solidarité importants ont été introduits au fur et à mesure dans nos régimes de retraite avec l’objectif de réduction des inégalités (droits familiaux, périodes de maladie, de chômage...).

    Notre système de retraite avec différents régimes regroupe un ensemble de droits couvrant l’ensemble du salariat.

    Mais les mesures et réformes successives depuis le milieu des années 80 ont programmé dans le temps une redoutable baisse du niveau des retraites à leur liquidation et tout au long de leur perception :

     désindexation des pensions de retraite par rapport aux salaires. L’effet négatif cumulé dans le temps est conséquent : perte de 20 % sur dix ans. Ce mode d’indexation rompt la solidarité entre actifs et retraités, les pensions des retraités n’étant plus de fait réellement revalorisées ;

     révision de tous les paramètres de calcul du montant de la retraite.

    Cela a été d’abord appliqué dans le régime général avec le passage des dix meilleures années de salaire aux vingt-cinq meilleures et le passage de 37,5 annuités à 40 pour accéder au taux plein.

    La réforme de 2003 a confirmé cette logique et a étendu le passage de 37,5 annuités à 40 pour les fonctionnaires en 2008.

    En 2012, le nombre d’annuités sera porté à 41 pour l’ensemble des salariés du privé et les fonctionnaires ; la réforme Fillon prévoit la poursuite de cet allongement au moins jusqu’en 2020.

    Seule une partie des régimes spéciaux de retraite conserve une durée d’assurance de 37,5 années et n’applique pas de décote, mais ils sont attaqués les uns après les autres dans une logique d’alignement par le bas (Les régimes spéciaux hors fonction publique couvrent environ 5% des salariés).

    Avec la baisse du montant des pensions la Loi Fillon organise la réduction des éléments de solidarité de nos régimes et la promotion de systèmes de retraite par capitalisation.

    L’ensemble de ces éléments creuse les inégalités ; les salariés précaires, notamment les femmes, en sont particulièrement victimes.

    Certains régimes de retraite (fonctionnaires, régimes spéciaux) ont reconnu les pénibilités liées à certaines professions et ont attribué le droit à des départs anticipés.

    En même temps nous savons que patronat et Pouvoirs publics veulent faire de 2008 un nouveau rendez-vous de régression pour tous les salariés quel que soit leur régime.

    Les moyens pour y parvenir

    La qualité de la vie en retraite dépend de la qualité de la vie au travail.

    Le droit à la retraite doit être solidement articulé au droit au travail et au salaire ; il doit donc être en lien étroit avec la bataille revendicative sur la sécurité sociale professionnelle, l’emploi, les salaires et le bien être au travail.

    Montant de la retraite : revoir les paramètres de calcul

    Les salaires à retenir et la base des droits :

     Dans le régime général, le calcul de la pension doit se faire sur les dix meilleures années. Ce qui exclura une grande partie d’années de plus bas salaire, de précarité, chômage, maladie... ;

     dans la fonction publique : 75 % de la rémunération de fin de carrière ;

     pour l’ensemble des régimes :


     l’indexation des salaires retenus pour le droit à retraite doit se faire sur l’évolution des salaires,
     l’ensemble des rémunérations (toutes les primes, l’intéressement, la participation...) doit être soumis à cotisation et constituer des droits pour la retraite,
     les périodes d’arrêts de travail pour maternité, accident de travail et maladie professionnelle doivent être considérées comme périodes travaillées avec la prise en compte du salaire qui aurait dû être versé,
     pension de réversion à hauteur de 75 % de la ou des pensions du conjoint décédé sans condition d’âge,
     la revalorisation des pensions doit se faire sur la même base que l’évolution des salaires. Cela permet d’assurer la solidarité intergénérationnelle en faisant profiter les retraités autant que les actifs, des gains de productivité. C’est aussi le seul moyen d’empêcher un décrochage du niveau de vie des retraités.

    La durée de cotisation

    La durée de cotisation exigée pour percevoir le taux plein de pension doit tenir compte :

     de la réalité des durées d’activité professionnelle, (actuellement celle-ci se situe en moyenne autour de 36 ans) ;

     des périodes d’études après 18 ans, celles-ci doivent être validées par une cotisation forfaitaire (comme pour l’Assurance maladie) ;

     des périodes de première recherche d’emploi, validation dès l’inscription à l’Anpe.

    Ceci doit permettre à la grande majorité des salariés du public, comme du privé, d’obtenir une retraite à taux plein à 60 ans.

    Age de la retraite

    L’âge de 60 ans doit bien demeurer le repère collectif associé au droit à la retraite.

    Mais la date de départ en retraite doit rester le choix du salarié. Cela nécessite que soit assurée la garantie de l’emploi à tous les salariés (du public comme du privé).

    Un véritable choix suppose également, des revenus en activité comme en retraite corrects, et des conditions de travail décentes.

    Les départs anticipés en retraite doivent être confortés ou reconnus dans chacun des régimes pour les salariés ayant été exposés aux conditions de travail pénibles, insalubres ou à risques, afin de tendre à l’égalité d’espérance de vie en retraite.

    Financement de la retraite

    Les repères revendicatifs sur le financement de la Protection sociale (voir fiche 20) sont transversaux et concernent intégralement la retraite. Ils sont à décliner pour l’ensemble des régimes de retraite ; en même temps doivent être abordées les mesures qui permettront le mieux d’assurer la solidarité à l’intérieur de chaque génération au travail. La cotisation doit rester le fondement de notre système par répartition à la fois contributif et solidaire.

    La commission met en débat

     1. Durée d’assurance

    La durée d’assurance sert à calculer le niveau des droits à la retraite.

    Quelle durée de cotisation de référence faut-il revendiquer compte tenu de l’intégration des périodes d’étude, de précarité, de recherche d’un premier emploi dans ce calcul ?

     2. Coefficients pour calculer les droits

    Faut-il favoriser les salariés ayant cotisé le plus ou, au contraire, compenser à nouveau les carrières incomplètes ?

    Dans le premier cas, il faut opter pour un système de décote (les droits des salariés n’ayant pas atteint la durée légale exigée sont réduits) et un système de surcote (les droits des salariés ayant dépassé la durée légale exigée sont majorés). Cela tient compte, au-delà du temps cotisé, de la durée escomptée pendant laquelle le salarié touchera sa retraite.

    Dans le second cas, il faut revendiquer l’usage d’un coefficient de stricte proportionnalité pour calculer le taux de pension. Ce qui, compte tenu de la durée escomptée pendant laquelle le salarié touchera sa retraite, organise un transfert au profit des salariés ayant des carrières incomplètes.

     3. Droits familiaux et conjugaux

    Les différentes jurisprudences concernant l’application du principe d’égalité entre homme et femme relativement aux droits familiaux en matière de retraite, viennent déstabiliser le système existant de calcul des « avantages familiaux ».

    Quelle place les « droits familiaux et conjugaux » doivent-ils avoir dans notre système de retraite ? Est-ce à la retraite d’assurer une partie de la politique familiale ? Ces droits sont différents suivant les régimes. Faut-il une harmonisation voire un système commun au régime de base, aux régimes complémentaires et aux régimes statutaires ?

  • LA ILS MARCHENT SUR LATETE

    ILS SONT TOUS DEVENUS FOUS, MALHEUREUSEMENT ON NE PEUT PAS DIRE

    QUE LES SYNDICATS SOIENT MONTES AU CRENEAU BERNARD THIBAUD EST ACHETE

    LES AUTRES COURTOISENT MECHEMMENT L UMP ON SAIT TRES BIEN QUE LES

    PATRONS FINANCENT LES SYNDICATS POUR PREUVE THIBAUD NOUS PROMETTAIT
    UNE RENTREE MUSCLEE .APRES LES DIRES DE MR SARKOSY DISANT QU IL N Y

    AVAIT PLUS DE SYNDICAT ?ON A RIEN VU . IL A MALHEUREUSEMENT RAISON

    ON VA SOUFFRIR MECHANT C EST CON J ARRIVAIS PAISIBLEMENT A MA RETRAITE

    LA SEULE QUI A UNE GRANDE GUEULE C EST ENCORE SEGOLENE ELLE MET LES PIEDS

    DEDANS CONTRAIREMENT A STRAUSS KANN QU I NON SEULEMENT C EST FAIT

    ACHETE MECHANT MAIS QUI EN PLUS FAIT COCU SA FEMME QUI LUI PARDONNE

    C EST BEAU L AMOUR

    JE CROIS QUE L ON N A PAS FINI DE RIGOLER JAUNE MAIS RIGOLER C EST TOUT

    CE QU IL NOUS RESTE

    BIEN A VOUS ET BONNE RETRAITE ?????????????????????????????????????????????

  • Guy ROUX a voulu retravailler à LENS et il nous a abandonné 1 mois après avoir fait un foin pour travailler en nous expliquant qu’il n’avait plus la force d’engueuler les joueurs.Rigolo non !
    Un CHT’I qui rigole bien de cet exemple