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La Riposte n’est pas favorable à une lutte "pour renverser MGB"...

Publie le dimanche 2 novembre 2008 par Open-Publishing
7 commentaires

Selon les animateurs de Réveil Communiste, La Riposte serait à la fois une secte ultra-gauchiste et une tendance sociale-démocrate. En même temps, elle serait un instrument de la direction actuelle du PCF. Elle serait une opération de « marketing » plutôt qu’une organisation politique. Enfin, nous sommes accusés de l’indulgence vis-à-vis du nazisme. Qui peut prendre cette stupidité au sérieux ? Le camarade Abdallah a raison de douter de l’utilité d’une telle « discussion », compte tenu de l’absurdité de ces affirmations. Pour chaque calomnie ou idée fausse à laquelle on répondra, des gens qui « discutent » de cette façon seront toujours capables d’en produire une dizaine d’autres. Leur but est tout simplement de salir et de dénigrer La Riposte. La véracité et la cohérence des arguments ne leur importent pas. Le mieux, à mon avis, c’est de les laisser parler entre eux.

L’offensive a été déclenchée dès qu’il était devenu clair que nous n’allions pas mener campagne pour André Gerin. Avant cela, Réveil Communiste publiait régulièrement des commentaires très positifs à notre sujet. Mais si La Riposte n’est pas pour Gerin, alors elle est forcément un outil de Buffet – et même un peu fasciste sur les bords ! Logique, non ?

Réveil Communiste voulait que La Riposte mette ses idées de côté pour rallier celles de Gerin, au nom du but suprême, qui est, à ses yeux, de se débarrasser de Marie-George Buffet. De toute façon, cette dernière pourrait ne pas se représenter pour le poste de secrétaire national. Mais quoi qu’il en soit, La Riposte n’est pas favorable à une lutte « pour renverser MGB ». Notre but n’est pas de la remplacer. Pourquoi ? Parce que ceci ne résoudrait strictement rien.

Les membres du parti, dans leur vaste majorité, reconnaîtront que Marie-George Buffet n’a pas ménagé ses efforts, comme secrétaire national. Elle a fait preuve d’une grande implication personnelle au cours des différentes campagnes dans lesquelles le parti s’est engagé. Ces efforts forcent le respect. Ses faiblesses sont essentiellement politiques. Elle porte, indiscutablement, sa part de responsabilité dans le recul du PCF, mais son handicap principal, c’est le programme actuel du PCF, et tant que cette question du programme n’est pas réglée, aucun changement de personnes au sommet ne fera une différence significative.

Remplacer MGB pour quoi faire ? Et par qui ? Par Gerin ? Mais ceci ne serait pas une avancée, à notre avis. Gerin se déclare pour le capitalisme – système qu’on aurait tort, selon lui, de « diaboliser ». Gerin est un réformiste qui, sur le plan politique, ne se distingue de Buffet que par son nationalisme français virulent – au point même de flirter avec le racisme – et son enthousiasme pour de nombreux aspects de la politique « sécuritaire » de la droite : la double peine, les expulsions, les couvre-feu, etc. Sa complicité politique avec Eric Raoult – qui a écrit la préface de son livre – est clairement un appel du pied à l’électorat du FN, tout comme ses remarques au sujet des « kebabs louches » dans les quartiers populaires. A notre avis, ce genre de discours, s’il venait du dirigeant national du parti, aurait des conséquences extrêmement graves pour le PCF. Et pour cette raison, La Riposte ne soutient pas la candidature de Gerin contre Buffet.

Les « Gerinistes » parisiens autour de Réveil Communiste – qui sont, pour certains d’entre eux, des « staliniens » de la vieille école – ne font rien non plus pour renforcer l’image de leur camp. Si ces gens-là étaient à la tête du parti, imaginons les conséquences de leur baratin justifiant le totalitarisme stalinien et fustigeant l’« hitléro-trotskisme » !

La Riposte est qualifiée de « trotskiste » parce qu’elle ne cautionne pas les régimes totalitaires qui existaient en URSS et en Europe de l’Est. Mais le « trotskisme » était une invention de Staline dans sa lutte contre ceux qui défendaient l’internationalisme et la démocratie soviétique contre les dérives nationalistes et bureaucratiques du régime. Trotsky était un grand marxiste. Il était d’accord avec Lénine sur toutes les questions essentielles. Dans la période pré-révolutionnaire, il est vrai, des divergences existaient entre les deux hommes. Sur la question de la « révolution permanente », Lénine a fini par rallier la position de Trotsky, alors que, sur d’autres questions, c’est Trotsky qui a reconnu que Lénine avait raison contre lui. Comme on le sait, Staline a fait assassiner Trotsky en 1940. Des centaines de milliers d’autres internationalistes ont péri dans les camps et devant les pelotons d’exécution de Staline. Ces communistes sont des martyrs de notre classe et de notre cause. Malgré cette répression, Trotsky ne mettait pas l’URSS et l’Allemagne nazie « sur le même plan », comme le prétendent certains animateurs de Réveil Communiste. Au contraire, il était, jusqu’à son dernier souffle, pour la défense inconditionnelle de l’URSS face à l’impérialisme.

Dans le passé, la propagande selon laquelle Trotsky était un agent de l’impérialisme et un « fasciste » – qui visait, bien sûr, à justifier la traque et l’assassinat de ses partisans – avait une certaine efficacité, puisque qu’elle était appuyée par les ressources gigantesques d’un Etat puissant. Beaucoup de communistes avaient des illusions dans ce régime, à l’époque. Mais depuis que le PCUS a rétabli le capitalisme en Russie, et que le PCC l’a rétabli en Chine, etc., cela ne marche plus. Aujourd’hui, le « stalinisme » n’a pratiquement aucune base de soutien dans le PCF. Les quelques vestiges qui subsistent en son sein sont sur le déclin. Les gens ne vont pas prendre au sérieux des groupements qui critiquent MGB dans les termes les plus acides – tout en chantant les louanges d’un Milosevic ou d’un Honecker !

La plupart des regroupements qui se réclament de Staline, – comme le PRCF, les Rouges Vifs, l’URCF, etc., – sont complètement discrédités et démoralisés, et ont déjà quitté le parti. Le « stalinisme » ne se relèvera plus jamais dans le PCF. Et tant mieux !

http://www.lariposte.com/forum/inde...

Messages

  • Le dénominateur commun de la groupusculisation est l’excommunication. Le pb n’est pas x ou y, c’est marxisme or not, social-démocratie or not !

    CN46400

  • Les 5 premières lignes de cet article relève de la pure manipulation ! pour avoir lu les articles et commentaires de "Réveil Communiste" à propos de "La Riposte", il n’est écrit nul part que ce courant est "ultra-gauchiste", "social-démocrate" ou "indulgent vis-à-vis du nazisme" !
    En prêtant à ceux que l’on attaque des propos qu’ils n’ont pas tenu, il est facile ensuite de développer un ensemble d’accusations qui, du coup, n’ont plus aucune assise !
    Quant à la nature trotskyste de "La Riposte", n’est-ce pas la réalité du courant international auquel appartient ce mouvement ?

    Enfin, il serait effectivement plus efficace pour le combat en faveur du marxisme qui est le "moteur" de "la Riposte" que les cadres de ce courant se consacre en premier lieu à démontrer aux militants du PCF en quoi la Direction du PCF, MGB en tête, fait fausse route.
    Pour l’instant, ce sont surtout les militants critiques qui font les frais des attaques de "La Risposte" !

    Eric, Evreux

  • A mon avis, "une secte ultra-gauchiste", "une tendance sociale-démocrate" et "un instrument de la direction actuelle du PCF" ne sont nullement contradictoires, bien au contraire ! La preuve !
    Et encore bravo pour votre opération !

    Pour en revenir aux choses sérieuses je suis sûr que le texte 3 pouvait recueillir les suffrages de la majorité des communistes, qu’il s’agit de l’opinion moyenne dans le Parti communiste, surtout dans ses franges les plus travailleuses, et qu’André Gérin était vraiment la personne qu’il fallait pour la question du 1er Secrétaire.
    Encore fallait-il qu’il y eût partout des relais pour soutenir le texte, et des forces vives pour le voter.
    Je pense que nombre de ces relais (moi le premier) n’ont pas été assez convaincus.
    Vus de près, les résultats sont intéressants ; ça vaut la peine de continuer.

  • Greg le PRCF n’est pas stalinien, par contre La Riposte est bien trotskiste, vous ne vous en cacher pas ! Voila la différence !

  • La Riposte n’est pas favorable à une lutte "pour renverser MGB
    bah voila on connait les affinités que La Riposte entretient avec les réformistes, non il ne faut surtout pas engager la rupture avec eux !
    je me demande si vous êtes réellément des marxistes ?!
    lol

  • Qui est en réalité la Riposte

    Quel hypocrisie de refuse d’admettre la réalité, c’est pas un drame de dire la vérité, et donc affirme que ça propre organisation est bel et bien un organisation trotskiste que applique l’entrisme...

    Moi je ne les aime pas en particulier parce que par leur méthode me rappel trop les méthodes bureaucratique et sectaire de la mouvance stalinienne, franchement je vois pas la differance...

    C’est pas un hasard que la Riposte "n’est pas favorable à une lutte "pour renverser MGB"" comme eux même le définie, il ce ressemble trop au niveau de la "conception" du "pouvoir dans un parti", élitiste, légitimiste, bureaucratique et sectaire...

    Bref pas intéressant pour la construction de un vrai parti communiste révolutionnaire de masse

    Ciao
    _ Dr
    Furioso


    La Riposte est une organisation marxiste, dans la mouvance du Parti communiste français, fondée par Greg Oxley. Elle est affiliée au mouvement international Tendance marxiste internationale, qui encourage les marxistes à s’orienter vers les partis communistes, ou sociaux-démocrates, s’il n’existe plus de parti communiste.

    L’organisation se revendique du marxisme. Ses militants sont pour la plupart issus du PCF et de la CGT. Elle maintient une activité politique propre : principalement de par la publication et la diffusion de son journal mensuel La Riposte, mais également par la publication de textes et l’organisation de conférences sur des thèmes liés au marxisme.

    La Riposte est particulièrement impliquée dans une campagne pour la défense de la « révolution vénézuélienne » face à la menace d’une intervention américaine (campagne nommée « Pas touche au Venezuela ! »).

    Dans le cadre des discussions préalables au 34e Congrès du PCF, La Riposte a soutenu un texte alternatif : "Renforcer le PCF, renouer avec le marxisme" qui a recueilli 15% des suffrages, soit 5 419 votants.


    La Tendance Marxiste Internationale est une organisation marxiste de filiation trotskiste, regroupement international de plusieurs sections nationales. Son principal fondateur est Ted Grant, son principal représentant actuel est Alan Woods.

    La TMI se distingue des autres groupes se revendiquant du trotskisme par son militantisme au sein des organisations traditionnelles de la classe ouvrière (syndicats et partis politiques). Elle affirme que créer des organisations en plus des grand partis politiques de gauche serait du gauchisme car ce serait adopter une attitude sectaire vis à vis du reste du mouvement ouvrier. La conséquence serait de semer la confusion auprès des salariés et diviserait le prolétariat. Par exemple la section française de la TMI (La Riposte) milite au sein du PCF. Bien que militant dans les partis et syndicats de gauches, les sections se constituent en tendances et gardent une entière autonomie.

    La plus grande section nationale est la section pakistanaise The Struggle qui est la tendance marxiste du PPP. Elle regroupe plus de 3000 adhérents, ce qui en fait la plus grande organisation marxiste pakistanaise.

    La Tendance Marxiste Internationale s’est notamment illustrée lors de sa campagne internationale "Hands Off Venezuela" ("Pas Touche au Venezuela") qui défendait la révolution bolivarienne menée par Hugo Chavez tout en ayant un regard critique. En effet selon la TMI les réformes engagées ne vont pas assez loin et risquent de provoquer un sentiment de lassitude chez les vénézueliens ce qui, à terme, pourrait mettre le processus révolutionnaire en danger par un retour de la bourgeoisie au pouvoir.

    La TMI possède des sections dans environ 30 pays, la plupart sont référencées ci-dessous.

    * The Spark (Allemagne)
    * El Militante (Argentine)
    * Fightback (Australie)
    * The Spark (Autriche)
    * Esquerda Marxista do PT (Brésil)
    * The Spark (Belgique)
    * El Militante (Bolivie)
    * Fightback (Canada)
    * Socialist Standpoint (Danemark)
    * El Militante (Espagne)
    * Workers’ International League (États-Unis)
    * La Riposte (France)
    * Marxist Voice (Grèce)
    * Shining Light (Indonésie)
    * Iranian Revolutionary Socialists’ League (Iran)
    * Sickle Hammer (Italie)
    * Section marocaine de la TMI (Maroc)
    * El Militante (Mexique)
    * Socialist Appeal (Nouvelle Zélande)
    * Section Nigérianne de la TMI (Nigeria)
    * The Struggle (Pakistan)
    * El Militante (Pérou)
    * Socialism (Pologne)
    * Esquerda Comunista (Portugal)
    * Workers Democracy (Russie)
    * Forward ! - Slovenian Marxist Circle (Slovenie)
    * The Socialist (Suède)
    * The Spark (Suisse)
    * Socialist Appeal (UK)
    * Corriente Marxista Revolucionaria (Venezuela)
    * Crveni Kritičar (Yougoslavie)

    Edward « Ted » Grant (de son vrai nom Isaac Blank), né le 9 juillet 1913 en Afrique du Sud et mort le 20 juillet 2006 en Grande-Bretagne, était un homme politique et militant trotskiste.

    Ted Grant se définissait lui-même comme marxiste, léniniste et trotskiste. Théoricien et militant révolutionnaire, il est le principal fondateur du mouvement trotskiste International Marxist Tendancy qui encourage ses membres à s’organiser en tendance dans les partis communistes, ou sociaux-démocrates, s’il n’existe plus de parti communiste. La section française de cette internationale est La Riposte.


    Alan Woods est né en 1944 à Swansea, dans le sud du Pays de Galles. A l’âge de 16 ans, il adhère aux Jeunesses Socialistes et, depuis, a consacré toute sa vie à la défense des idées du marxisme. Diplômé de russe, il parle également l’espagnol, le français et l’allemand.

    Rédacteur en chef du site internet In Defence of Marxism, il a écrit de très nombreux articles couvrant un large éventail de sujets : la politique, l’histoire, l’économie, l’art, la science, la philosophie, etc. Il est traduit et diffusé dans une vingtaine de langues.

    Alan Woods est l’auteur d’une dizaine de livres, dont plusieurs ont été traduits et publiés en espagnol, en italien et en allemand. La Raison en Révolte (sur la philosophie marxiste et la science moderne), est actuellement en cours de traduction en français. Ses deux plus récents ouvrages sont Irlande : Républicanisme et Révolution et Le Marxisme et les États-Unis, ce dernier constituant une excellente introduction à l’histoire du mouvement ouvrier américain.

    En France, le journal et site internet de l’association La Riposte, dont les idées sont en phase avec celles d’In Defence of Marxism, publient régulièrement des traductions de textes par Alan Woods.

    http://fr.wikipedia.org

  • Le point noir de ces votes c’est la constatation d’un PCF qui ne rassemble pas 120 ou 150 000 militants comme certains le disaient il y a peu encore, mais bien ce qu’on pouvait malheureusement estimer depuis un certain temps : dans les 20 000 militants, 70 000 adhérents.

    Un parti qui a , de plus, un fort problème générationnel, ainsi qu’un grand nombre d’élus qui risquent de ne plus jurer que par les questions électoralistes. Un autre regard serait une comptabilisation des adherents qui ont des positions de permanents dans des structures sociales, politiques et syndicales.

    Dans ce contexte , les débats qui se sont déroulés, passionnés et déchirants, même si ils se concluent par des départs et des questions qui demeurent non résolues, auront enrichi les débats à gauche.

    A l’intérieur des votes proprement dits il y a des choses qui ressortent.

    Si on le veut bien , la Riposte a incontestablement fait une percée en influence parmi les courants existants dans le PCF.

    Les interrogations à avoir sur son existence s’estompent , avec en plus une cohérence que d’autres courants n’ont peut-être pas.

    Je ne m’attendais pas à une percée d’une telle importance qu’il faut analyser comme une volonté exprimée par un certain nombre d’adhérents (5000) pour une rupture qui ne s’embarrasse pas des vieux réflexes sur les questions du trotskysme.

    Le fait que le courant l’animant revendique une affiliation internationale est également une chose nouvelle que j’estime bénéfique pour le PCF car ré-intégrant des débats ayant plus de chair à échelle internationale, quelque soit ce qu’on pense de ce courant international et les divergences qui puissent exister. Ca enrichit un point qui était devenu un point faible dans le PC.

    Je parle en premier de ce courant car c’est incontestablement "la chose" nouvelle en termes de votes lors d’un congrès du PCF. Et il faudra donc compter avec. C’est comme ça. Et quand même bien mieux que l’attelage incertain qui rassemble le courant majoritaire dans lequel il y a de tout comme aux galeries Lafayette.

    Cette poussée, comme le courant uni dans lequel à participer Gerin, montre une volonté persistante et renforcée dans le PCF d’aller à la lutte, contre le capital et avec une distance marquée vis à vis des alliances sans principes avec le PS et les verts .

    Le courant auquel a participé activement Gerin montre une diversité ayant plusieurs significations contradictoires mais tapant sur l’essentiel : centraliser les luttes, ne pas attendre 2012, ce qui paradoxalement les rapprochent plus du NPA au concret dans la volonté de parler autrement qu’en termes de cuisines électorales.

    La question du stalinisme est mal posée sur ce courant , comme pour la question d’un courant social-démocrate ou réformiste, sans bases matérielles d’une caste s’autonomisant dans un parti de communistes (ou indirectement d’un état nomenclaturiste contrôlant) le stalinisme n’est pas une tare rédhibitoire (comme le trotskysme) , on est dans le champ alors des divergences politiques et militantes et c’est là dessus qu’il faut se consacrer (ce qu’il y a à faire, comment, au travers des quelles formes organisées, pour quels objectifs).

    Pardonnez, mais je préfère un stalinien sans apparatchik au dessus, se battant contre le capital, luttant pour que la classe ouvrière progresse en pouvoir plutôt que 3 révolutionnaires qui réservent leurs envolées à la seule théorie, sans fourbir des propositions concretes.

    Les débats doivent donc se dérouler sur les tâches et les moyens de faire reculer le capital, des questions d’articulations entre ces tâches et celles qui trouvent le chemin vers le socialisme (pouvoir des travailleurs).

    Il ne s’agit donc pas de se jeter à la gorge les uns les autres mais d’avancer au concret et de débattre de cela.

    Et les votes dans le PCF montrent cette volonté même dans une partie des majoritaires.

    Cette volonté, quelque soient les initiateurs des deux courants oppositionnels et au delà même des orientations précises de ceux-ci, sort renforcée.

    Cette volonté entre en résonance avec l’ensemble d’un camp qui va des anars jusqu’à cette opposition, de l’armée des cocos sans parti, au NPA, à LO, une partie des alternatifs, etc.

    Cette volonté corresponds à une espérance populaire non négligeable dont on perçoit le potentiel depuis plusieurs années maintenant et qui a du mal à trouver son chemin politique.

    Le travail initié depuis plusieurs années maintenant par le site Bellaciao afin de faire se nouer des liens et des débats, et qui a fait évoluer tout le monde politiquement, quelque soit son point de départ a servi au débat le plus large, dans le PCF comme ailleurs.

    Il s’agit donc maintenant de tresser des relations politiques, quelques soient les partis (ou non), qui permettent d’avancer au concret dans les batailles sociales, leur unification, la recherche d’émergence de ce que La Louve appelle la démocratie prolétarienne (et pour laquelle j’utiliserai d’autres mots mais au même sens de fond : recherche d’organisations ouvrières unitaires et démocratiques construites sur le terrain de la bataille sociale et ayant vocation à disputer le pouvoir).