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Drôle : Aubry "bugge" et se pose en Jaurès à Reims...

Publie le lundi 17 novembre 2008 par Open-Publishing
19 commentaires

Congrès d’Reims

Aubry a "buggé". Ça a disjoncté. En tout cas, "on" lui a tendu un piège et elle est tombée dedans...

Je ne sais pas ce qu’elle a pris, Martine Aubry, avant le congrès de Reims...

En entendant les propos enflammés de la Maire de Lille (réélue avec le Modem..) au congrès de Reims, j’ai failli tomber de mon siège - j’ai regardé la date sur le calendrier, mais non, on n’était pas le 1er avril (ben non puisqu’on était le 15 novembre et qu’on était à Reims...).

Pourtant j’avais bien lu (et j’ai relu d’ailleurs !) sa contribution, publiée en juin dernier, pour le congrès du PS.

J’ai cherché dans cette contribution, les accents guerriers, l’intonation populaire, le rappel du mouvement ouvrier...entendus ce week end.

J’ai bien vu un ou deux paragraphes ( sur 25 parties de sa contribution, ici : ) sur la question de l’emploi et des salaires (et encore, dans des tournures approximatives et aceptant de toute manière, le capitalisme et l’économie de marché).

Mais bon, rien des accents jauréssiens qu’elle a jugé opportun de prendre lors de ce week end à Reims.

Du coup j’me d’mande...

Qui est l’enfant de salaud qui a empêché Martine de se pointer aux dernières manifestations organisées ici et là, avec ses copains du PS et une grosse banderole pour dire "MerdRe" à tout ça, tout ce qu’on vit, nous, salariés, ces derniers temps ?

Non, parce que, je veux pas être désagréable hein, mais bon, des manif y’en a quand même eu un paquet depuis mai 2007 et je crois que je les ai presque toutes faites - et ben non seulement j’ai pas vu le PS (je l’ai pas vu non plus sur les lieux des luttes dites locales) mais j’ai carrément pas vu Martine non plus.

Arlette, Olivier, Marie George, oui, la plupart du temps. Et même "Méluche" (Mélenchon) de temps en temps.

Martine... euh...ben non.

Vous me direz, Royal (sauf dans sa région) et Hamon, on les y voit pas plus - c’est vrai.

Mais eux, au moins, ont le bon goût de ne pas sembler se souvenir opportunément du "mouvement ouvrier" qu’aux seules fins d’asseoir leurs stratégies personnelles à un congrès politique.

Je sais pas non plus ce qu’elle a pris, Martine Aubry, pour dézinguer Royal comme ça sur l’alliance avec le Modem...

Ca devait être vachement fort en tout cas, parce qu’à l’écouter on aurait presque cru qu’elle avait "oublié" qu’elle avait été réélue à Lille avec le Modem justement (et Les Verts)
Rappel ici :, ce que Bayrou s’est rapidement chargé de lui rappeler avec une petite vanne empoisonnée...

Ça c’était drôle - pour une fois le Béarnais nous aura bien fait rire ; Martine, moyen.

Et pis ça, quand elle dit :
"Nous nous ne voulons pas d’un MARCHE. Nous voulons une SOCIETE. Nous n’avons pas attendu la crise financière pour dire que le libéralisme nous menait dans le mur."

Alors faudrait aussi prévenir Martine que la déclaration de principe et les statuts du PS ont été changés récemment et qu’ils vont exactement dans le sens inverse de ce qu’elle propose, puisque c’est le MARCHE qui a été privilégié et qu’on a effacé toute trace des racines marxistes et révolutionnaires du PS.

La critique du capitalisme au PS est devenue "historique" (traduire partie aux oubliettes) :

"Les socialistes portent une critique historique du capitalisme créateur d’inégalités, facteur de crises, et de dégradations des équilibres écologiques, qui demeure d’actualité à l’âge d’une mondialisation dominée par le capitalisme financier."

Et puis là, donc :

"Les socialistes sont partisans d’une économie sociale et écologique de marché, une économie de marché régulée par la puissance publique, ainsi que par les partenaires sociaux qui a pour finalité la satisfaction des besoins sociaux essentiels (...)."

Bon bref, la candidature Aubry, c’est l’arnaque complète pour les militants du PS (pour les électeurs n’en parlons pas) - elle parle, elle parle, mais elle fait peu, voire, elle fait elle même le contraire de ce qu’elle propose.

Martine Aubry (et ça à Lille, tout le monde le sait) c’est : "faites ce que je dis mais pas ce que je fais".

Aubry là elle nous fait un peu comme avec les 35 heures - elle nous a "vendu" un super projet ( et on en est tous d’accord), c’est une TRES belle idée, vraiment progressiste "en soi", et il faut la défendre ( c’est à dire la développer vraiment ENFIN CONTRE LE CAPITALISME), mais comme le service après vente "socialisse" a été nullissime, finalement, pour l’instant, ça s’est retourné contre beaucoup de salariés et notamment dans les PME.

Donc, Martine doit être punie pour sa mauvaise foi et son opportunisme populiste, qui n’est qu’une nouvelle manière qu’ont les éléphants du PS de dire à la populace combien ils nous prennent pour des cons.

Si on est un de ces derniers militants vraiment "de gauche" qui restent au PS, il est évident qu’on doit voter Hamon.

Royal elle, est clairement démocrate chrétienne, et disons "social-capitaliste".

Capitaliste ( comme tous les éléphants du PS et même ceux qui viennent de partir pour tromper ailleurs) mais avec la messe, la compassion et les bonnes œuvres ouvrières en prime.

Blum plus que Jaurès quoi.

Pas de surprise, avec elle on sait où on va, c’est à dire au centre droit.

Comme a du le lui apprendre son ancien compagnon, François Hollande - au poste pendant 7 ans - "le PS se prend au Centre et se garde sur l’aile gauche".

Et puis Royal,elle a pu se poser d’emblée en adversaire de Sarkozy. Et c’est vrai qu’elle s’est pas privée pour dire qu’elle l’aimait pas, lui et sa "bande. Et de les critiquer au moins sur le terrain des libertés et du "social".

Martine, elle, on l’a pas entendu beaucoup sur le sujet depuis mai 2007...on dirait, en fait, qu’elle s’est réveillée juste pour le Congrès. Pas bon ça.

Les militant-e-s vont voter.

C’est Royal qui devrait donc logiquement être élue.

Le courant d’idées représenté par Hamon (le néo-socialisme) est minoritaire depuis des années.

Aubry n’a pas la côte (et je doute que son numéro d’esbrouffe égotique la fasse remonter d’ici Jeudi).

Si Royal n’était pas élue, elle partirait et emporterait avec elle une image "bankable", et... Désirs d’Avenir (et donc une portion conséquente de militants du PS).

Or, Royal qui se barre, c’est pas Mélenchon qui se barre. Faut pas confondre.

Si elle se barrait, le PS achèverait de se disloquer. Ce que ne souhaitent pas ses petits camarades Delanoë Hollande etc.

Tout ça, ca aura au moins le mérite (pour la vraie gauche, et notamment pour les communistes) de (devoir) clarifier enfin ouvertement les choses et de mettre en fin la direction du PS en conformité avec ce qu’est la majorité de la base militante du PS depuis plusieurs années.

C’est à dire centriste, à tendance démocrate chrétienne, pro UE, capitaliste, antilibérale et "humaniste".

Un parti réformiste, d’alternance (et non d’alternative), mou.

Du bourge donc, du capitalo, sans aucun doute,sans trop de différence avec le Modem ( on parie qu’à terme tout ça fusionnera dans un grand "parti démocrate" ?), mais avec de la vaseline et un peu moins de violence et de répressions que l’UMP ou le FHaine.

Messages

  • rectif :
    Emmanuelli et hamon souvent présents ...
    Mélanchon avec son PRS ...
    La dernière manif pour défense de l’éducation nationale à paris : tt le monde sauf ségo

  • Si le PS n’a pas le bon sens de chosir Benoit Hamon mais le duo d’égo féminin ( la sainte et la ringarde ) : il sera dans l’impasse !

    J’ai lu la motion d’Hamon , motion qui me semble pas opportuniste mais révèle une volonté réelle de gauche décomplexée avec critiques pertinents et propositions consistantes. Rien à voir avec les deux autres qui sont assez semblables finalement .

  • Martin Aubry a assez de surface pour cacher derrière elle : Fabius, DSK, Hamon.

  • on parie qu’à terme tout ça fusionnera dans un grand "parti démocrate"

    "Démocrate", sortez des rangs ! Et allez vous faire voir... chez les Grecs. Vous voudrez bien prendre avec vous "Républicain", que vous laisserez à en Italie en passant.

    "Sanspapiers", "Sanstoit", "Sansmanger", vous pouvez rester.

    "Sanscravate", tu te mets où tu veux.

  • une petite phrase lu il y a quelques jours

    Jean Jaurès fut député socialiste de 1893 à 1898, puis de 1902 jusqu’à son assassinat
    et aujourd’hui, 14 novembre 2008, que sont devenus les socialistes français ?
    quelques socialistes sont aujourd’hui des ministres de Nicolas Sarkozy
    un autre socialiste est le patron du Fonds Monétaire International : Dominique Strauss-Kahn
    un autre socialiste est le patron de l’Organisation Mondiale du Commerce : Pascal Lamy
    un autre socialiste vient d’être nommé directeur de l’Autorité des Marchés Financiers, le gendarme de la Bourse : Jean-Pierre Jouyet
    les autres socialistes français sont en train de s’entre-tuer à Reims

    (BA - Bellaciao)

  • Bon....

    Je vois que ça s’arrange chez les Socialisses...

    Quant au petit malin qui prétend que le PS était dans les manifs et notamment celles de l’éducation nationale JE VEUX DES PREUVES : !!!!!!


    "MINUTE PAR MINUTE...

    Coup de théâtre : après avoir refusé pendant le congrès de Reims de soutenir un candidat au poste de premier secrétaire, le maire de Paris se range finalement derrière son homologue de Lille. Ségolène Royal se retrouve isolée.

    16h35 : Hamon fustige les « règlements de comptes ».

    Benoît Hamon juge « décevant » l’appel de Bertrand Delanoë à voter pour Martine Aubry. Selon lui, « le vieux parti va continuer à régler ses comptes, avec d’un côté la bande qui a peur de se faire prendre le parti, et de l’autre, Ségolène Royal, soutenue par les fédérations des Bouches-du-Rhône et de l’Hérault où Georges Frêche a annoncé sa prochaine réintégration au PS » en cas de victoire de la présidente du Poitou-Charentes. Le candidat a dénoncé « un esprit de revanche » qui prévaut tant chez Aubry et Delanoë que chez Royal. Hamon a précisé qu’en cas de 2e tour - la seule hypothèse crédible, selon lui - et s’il n’était pas l’un des deux finalistes, il « donnerai(t) une consigne de vote ».

    15h42 : Aubry veut un PS « ancré à gauche ».

    La maire de Lille, candidate à la direction du PS, affirme vouloir un « parti de militants », « ancré a gauche », et s’engage à garantir « l’unité » du PS, dans sa profession de foi en vue du vote des militants socialistes jeudi. « Je veux, avec vous, écrire la page d’un socialisme renouvelé, crédible. La gauche qui assume la réforme et reste fidèle au mouvement ouvrier et aux idéaux des Lumières » en retrouvant « les missions des socialistes : émanciper chaque homme et chaque femme (...), faire une vraie civilisation porteuse de fraternité entre les hommes et les femmes quel que soit leur territoire ou leur culture ».

    15h18 : Benoît Hamon dévoile sa profession de foi.

    Le plus jeune des candidats au poste de premier secrétaire du PS se prononce pour « le renouvellement » et « l’ancrage a gauche », dans sa profession de foi diffusée lundi en vue du vote des militants socialistes jeudi. Sous le titre « le monde change, le PS doit changer », l’eurodéputé souligne qu’il ne fera jamais « d’alliance avec le MoDem, non par sectarisme mais parce que son projet économique libéral est incompatible avec le nôtre ». « Nos défaites successives et notre incapacité à nous remettre sereinement en cause, l’insuffisance du travail collectif pour élaborer des idées nouvelles, les rivalités de personnes qui nous minent, la coupure avec le mouvement social... tout plaide pour que le PS change profondément », selon lui. « Mais encore faut-il que ce soit dans la bonne direction : celle qui rassemble les socialistes et la gauche ».

    14h58 : Le patron des sénateurs PS se veut neutre.

    Jean-Pierre Bel, soutien de Bertrand Delanoë, « ne donnera pas de consigne de vote », contrairement au maire de Paris. « Je travaillerai demain avec le premier ou la première secrétaire quel qu’il ou quelle qu’elle soit et je suis fidèle à l’engagement pris devant les militants de ne pas donner de consigne de vote. De plus, ma position de responsable de groupe m’impose des devoirs et le respect de tous ceux qui vont faire des choix différents ».

    13h57 : Cambadélis se réjouit de l’appel de Delanoë.

    Le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis, soutien de la maire de Lille, a salué l’appel de Bertrand Delanoë à voter Martine Aubry à la direction du PS, qui est, selon lui, « déterminant pour l’unité du Parti socialiste ». De son côté, François Lamy, bras droit de Martine Aubry, a « remercié » le maire de Paris pour ce « geste politique fort ». « Le fait que le premier signataire de la motion A lance cet appel » à voter pour la maire de Lille, « cela renforce la crédibilité de la candidature et de l’élection de Martine Aubry, ajoute-t-il. Cela crédibilise aussi le fait que nous allons travailler ensemble ».

    13h41 : Un député pro-Delanoë votera Royal.

    Le député PS du Bas-Rhin, Armand Jung, qui soutenait la motion de Bertrand Delanoë, a annoncé qu’il voterait pour Ségolène Royal. « L’alternative est la suivante : d’un côté le mouvement et la rénovation du PS et de l’autre l’immobilisme et le maintien de pratiques dépassées qui ont mené la gauche à l’échec », ajoute celui qui avait soutenu Royal pendant les primaires socialistes pour la présidentielle de 2007.

    13h24 : Rebsamen dénonce « une stratégie d’empêchement ».

    Le sénateur-maire de Dijon, partisan de l’ex-candidate à la présidentielle, a estimé sur BFM radio que cet appel est « une surprise puisque Bertrand Delanoë n’avait pas donné de consigne de vote ». « Je vois bien qu’il y a là une stratégie d’empêchement pour empêcher les socialistes de donner une majorité à celle qui est avec son équipe en capacité de porter un rassemblement dans le Parti socialiste ». Selon Rebsamen, face à cette stratégie d’obstruction, Royal « ne doit pas dévier de sa route ». Martine Aubry avec Laurent Fabius « c’est presque le vieux parti », a-t-il jugé, notant que ceux qui sont « rassemblés autour » de la maire de Lille « sont ceux déjà qui étaient les acteurs du congrès de Rennes ».

    12h40 : Delanoë appelle à voter pour Martine Aubry.

    C’est un coup de tonnerre : dans une lettre aux militants rendue publique lundi, le maire de Paris annonce qu’il se range derrière son homologue de Lille dans la course au poste de premier secrétaire du PS. « Notre responsabilité est immense », souligne-t-il dans cette lettre ouverte. « Jeudi soir, chaque militant est en effet appelé à s’exprimer, par son vote, sur ce qui est l’enjeu décisif de ce scrutin, comme l’ont démontré les principaux discours prononcés à Reims : l’identité même du Parti socialiste. Au nom de mes convictions politiques, j’ai donc décidé de soutenir la candidature de Martine Aubry et j’appelle à voter massivement en sa faveur », ajoute-t-il. Ce choix constitue une surprise car Bertrand Delanoë avait indiqué au congrès de Reims qu’il ne donnerait pas de consigne de vote. A eux deux, Aubry et Delanoë pèsent un peu plus de 49% du parti, contre 29% pour l’ex-candidate à l’Elysée. Un front anti-Royal explicite commence à se constituer.

    11h44 : Hamon rêve d’un duel face à Royal.

    Le candidat à la direction du PS représentant la gauche du parti a affirmé lundi sur France Inter qu’il pensait « être au 2e tour » de l’élection du nouveau premier secrétaire du parti, vendredi, et a appelé à sortir le parti du « poison présidentiel ». Interrogé sur le meilleur cas de figure pour lui, il a dit sa préférence pour un duel avec Ségolène Royal plutôt qu’avec Martine Aubry, pour proposer « un vrai choix » aux militants. Hamon avoue certes avoir « des proximités évidentes » avec la maire de Lille, « mais ça ne suffit plus, je pense que celles et ceux qui ont été acteurs des querelles depuis 20 ans ne sont plus les mieux placés pour permettre au PS de se reconstruire ».

    10h52 : Valls fustige un congrès « fait écarter » Royal.

    Le député de l’Essonne a souligné lundi sur RTL « la grande surprise » qu’a constitué l’arrivée de Ségolène Royal en tête du vote des militants socialistes alors que « ce congrès était fait pour écarter Ségolène Royal ». Et « patatras, personne ne l’avait prévu, les militants la placent en tête ». « Et bien, il faut jeudi prochain que les militants, les adhérents du parti socialiste viennent voter massivement pour (l)’élire dès le premier tour, pour mettre fin à cette crise de leadership et pour accomplir cette transformation du PS dont nous avons besoin » (lire sa profession de foi), a ajouté celui qui pense que Reims était « sans doute un congrès de la dernière chance, il faut un sursaut ». Questionné sur le style de l’ex-candidate à la présidentielle et sa rhétorique avec le recours à des termes comme « amour » « pardon », « guérison », il a reconnu qu’elle « change les codes » et qu’à ce titre « elle dérange, elle nous dérange » et même « quelquefois elle a pu me déranger ».

    10h28 : Peillon pour une élection de Royal dès le 1er tour.

    L’eurodéputé a appelé lundi les militants du PS à élire la présidente de Poitou-Charentes à la tête du parti « dès le premier tour », prenant « l’engagement du rassemblement et du changement » si tel était le cas. « Il faut absolument donner au parti la possibilité de cesser de faire ricaner la droite », a-t-il encore déclaré sur France 2. Il a estimé que le congrès de Reims avait été « un échec » et dénoncé ceux qui « depuis des années » se livrent au « jeu obsessionnel des personnes ». Il a cité Laurent Fabius, qui s’est « glissé derrière Martine Aubry » ou Henri Emmanuelli, derrière Benoît Hamon. Ce sont des gens qui « ont comme principale obsession de se contredire, de s’empêcher, prenant en otage d’ailleurs pas seulement le PS qui collectivement n’a pas été à la hauteur ce week-end, mais toute la gauche française ».

    9h35 :Moscovici ne donne pas de consigne de vote.

    Le partisan de la motion de Bertrand Delanoë, qui s’est retiré de la course à la direction du PS, refuse à choisir entre Ségolène Royal et Martine Aubry pour l’élection au poste de premier secrétaire. « Je ne prends pas position, je ne donne pas de consigne de vote, chacun fera un peu ce qu’il veut », a déclaré le député du Doubs sur LCI."

    A lire sur Le ChiGaro :

  • "Au lendemain du congrès de Reims, Bertrand Delanoë écrit aux militants

    Paris, le 17 novembre 2008.

    Cher-e camarade,

    Le congrès de Reims n’a pas permis à notre Parti de s’unir autour d’une ligne politique majoritaire. Je le regrette profondément tout comme je regrette l’image que nous avons offerte aux Français. Pour notre part, membres de la motion A, nous souhaitions un rassemblement avec les motions D et C dont nous aurions voulu déduire une candidature. En dépit de nos efforts réels et sincères, cela n’a malheureusement pas pu aboutir.

    Plus que jamais, nous considérons que les Français ont besoin d’un instrument capable de proposer des réponses opérationnelles à leurs souffrances sociales, à leur perte de confiance et de repères, et à ce qu’ils éprouvent face à une politique gouvernementale brutale et injuste.

    Notre responsabilité est donc immense. Jeudi soir, chaque militant est en effet appelé à s’exprimer, par son vote, sur ce qui est l’enjeu décisif de ce scrutin, comme l’ont démontré les principaux discours prononcés à Reims : l’identité même du Parti socialiste.

    Au nom de mes convictions politiques, j’ai donc décidé de soutenir la candidature de Martine Aubry et j’appelle à voter massivement en sa faveur.

    J’entends, à l’avenir, défendre plus que jamais, les principes qui fondent mon engagement, au service d’une efficacité de gauche : un projet progressiste, écologiste, dédié à la justice sociale ; un idéal européen assumé, qui nous conduise à travailler, vraiment, avec nos amis sociaux démocrates afin de trouver ensemble un débouché de gauche à la crise actuelle ; une stratégie d’alliances claire, qui implique de s’ouvrir à toutes les formations de gauche, mais à rejeter l’ambiguïté d’alliances avec un parti qui se refuse à différencier la droite de la gauche.

    Dans les circonstances graves qu’affrontent notre parti et notre pays, il faut choisir.
    De ce vote dépend manifestement l’avenir et la conception même du Parti socialiste.

    En toute amitié, mais avec l’intensité liée à ce moment, je souhaite te convaincre de voter au nom d’une certaine idée du socialisme.

    Bertrand Delanoë"

    Clarté courage Créativité

  • SI AUbry passe avec l’aide de Delanoe , DSK , Fabius et comparses , Sarkozy sera élu facilement en 2012 . Oui c’est dur à entendre mais c’est la vérité.

    • Bon, franchement on s’en fout un peu des uns et des autres, sauf que au moins, si Royal est élue les choses seront ENFIN CLAIRES, ET les mutants du PCF et cie ne pourront plus parler de "PS parti de gôôôôôche" sans se faire violemment torpiller et seront obligés de revenir un peu à la dialectique de base.

      Bien sur on sait qu’ils n’auront aucune HONTE ( MGB l’a bien montré entre les 2 tours de la présidentiel) à essayer de "faire croire que"... sauf que ... ça n’a pas marché.

      Pour battre Sarkozy royal devra se faire élire avec le Modem et donc elle sera tenue par la droite - pure et dure.

      De tte manière bcp de choses dépendent de nous communistes (contrairement à ce qu’on essaie de faire croire...), y compris "l’avenir de la gauche".

      M’enfin, leur "front anti Ségolène" ne va servir qu’à la faire élire. C’est écrit noir sur blanc. Et puis elle est plutôt maline malgré ses airs de gourde qu’elle se donne volontiers (même si je ne partage pas du tout du tout ses idées) -elle est motivée par l’adversité ; elle a déjà "baisé" les éléphants plus d’une fois et je pense qu’elle peut recommencer.

      Quant à ceux qui croient que Hamon a une chance, je leur dis clairement : arrêtez de dreamer les camarades, et quittez le PS si vous vous sentez encore VRAIMENT socialistes.

      SUR CE, QUE NOUS A DIT SOEUR MARIE GEORGE DE LA PERPETUELLE INDULGENCE POUR LES SOCIALISSES ??????

      Marie George Buffet regrette que le PS sorte de son congrès "sans projet"

      Il y a 4 heures

      PARIS (AFP) — La secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet a regretté lundi que le Parti socialiste sorte de son congrès de Reims sans qu’on sache quel est son "projet", son "programme", estimant que "ce n’est pas bon pour la gauche".

      "On sort de ce congrès sans vraiment savoir quel est le projet, le programme du Parti socialiste (...) On a l’impression que ce congrès ne débouche pas sur un choix politique, des propositions politiques claires", a déclaré Mme Buffet sur RTL.

      "Je ne m’en réjouis pas" car "je crois que ce n’est pas bon pour la démocratie, ce n’est pas bon pour la gauche surtout", a-t-elle ajouté.

      Interrogée sur l’appel Bertrand Delanoë à voter pour Martine Aubry lors du vote des militants pour élire leur nouveau premier secrétaire, elle a jugé que "les rapprochements, les non rapprochements, ça c’est la vie de ce parti".

      L’important est de savoir "ce qui va se passer après, quel projet le PS va porter".

      "Beaucoup d’hommes et de femmes de gauche aujourd’hui attendent que maintenant on débatte sur le projet, sur les solutions et qu’on soit dans la riposte sociale", a-t-elle dit.

      Là on a le droit (non l’obligation) - surtout en tant que COCO - de faire un GROS OUAAAAARRRRFFFFFFFFFFF.

      Désolée :-)
      LL

  • c’était lors des précédentes municipales (pas les dernières, celle d’avant l’alliance avec le Modem : écrit le 6 mars 2001), alors que les Sans Pap’ étaient chassés comme de gueux lors des meetings de Martine.

    Ce tract, je l’avais tiré à quelques centaines d’exemplaires.

    Après être passé tant bien que mal à travers les cordons de CRS qui bloquaient toutes les rues adjacentes, je l’avais distribué à la sortie de ce meeting à Wazemmes

    Patrice

    remarque : parait que maintenant Martine se trouverait des accents de "gauche " ? laquelle ? celle des socialistes qui ont parqué les républicains espagnols ?

    Ou celle qui soutenait, lors de la commémoration de la loi 1901, que les associations ne sont utiles que pour "découvrir" de nouveaux marchés pour les Capitalistes ?

    Royal, Aubry : un duel de dames patronnesses ?


    Martine Aubry chef des CRS ?

    Une fois de plus, le meeting de ce soir sera placé sous haute protection policière, comme à la salle Courmont, à la MEP, à Fives, à Hellemmes, à la Halle aux Sucres et les autres salles !

    Par qui sont payés les frais engendrés ? Quel trouble à l’ordre public réprime-t-on ? L’ordre public, c’est Aubry ? Est-on à Lille dans une ville en état de siège ? ? ? sous une dictature douce ??? On est passé d’un Etat de Droit, au Droit de l’Etat, maintenant, au Droit des Caciques ? ? ?

    J’étais avec les sans papiers Lundi 26 Mars. A 200 m de la Halle au Sucre, cordon de CRS. Blocage des sans papiers et des soutiens. Filtrage des passants : sans problème pour certains, difficultés pour les noirs, basanés, pas riches du quartier, impossible pour un jeune à casquette (???).

    Le prétexte d’atteinte à l’ordre public est fallacieux, les SP n’ont jamais perturbé les meetings de qui que ce soit.

    Au meeting de Lille Sud, Martine Aubry a été interpellée par des gens du quartier au sujet des évènements de Lille Sud, à propos de l’affaire de Riad. Oser prétendre qu’elle était solidaire, alors que la campagne menée à ce moment là était l’étouffoir, pour ne pas dire la manipulation , un quartier mis en état de siège par les CRS, avec pour seule réponse aux problèmes posés le renforcement des patrouilles de nuit qui ont causé ce meurtre, l’intervention des plus musclée de la B.A.C ! Invitée par le comité de soutien lors du rassemblement en hommage à Riad, M. Aubry s’est bien gardée d’y aller, je n’y ai d’ailleurs pas vu de responsable du PS présent, hors quelques militants de base, eux vraiment solidaires ! Des échos que j’ ai eu du meeting à Lille Sud, des questions sur la misère dans le quartier, sur les minimas sociaux qui ne permettent pas de vivre dignement, les petits boulots et travailleurs pauvres, la zone franche de Lille Sud et ses petites magouilles, les expulsions lui ont été posées, la réponse convenue étant la baisse du chômage, la reprise économique (pour qui ? les patrons !) et la responsabilisation des pauvres ! Guère étonnant que des habitants en colère aient un peu malmené son meeting !

    Se servir de ces incidents pour en charger le CSP59 (alors que le service d’ordre des socialistes et les R .G. savent que le CSP n’y était pas !) est une preuve de plus du mépris de la démocratie, de la manipulation politique dont certains sont experts ! Un maire de droite oserait faire ça, et l’on verrait tous les gens de "gauche" s’indigner, manifester, pétitionner et j’en passe ! Dans ce cas-ci, il s’agit de prétendus "gens de gauche", alors il faut laisser faire, ne pas s’en émouvoir, ne pas critiquer, s’assoir sur nos convictions, ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ! Position bien confortable qui ne fâchera personne, mais à quel prix ! Des Renseignements Généraux, police politique, que la "gauche" avait promis de dissoudre qui photographient, filment, filtrent les entrées , expulsent des responsables associatifs et l’on trouve ça normal, démocratique ? (il est vrai que la démocratie, telle que nous la vivons, n’est jamais qu’une dictature molle de « responsables » politiques s’appuyant sur une majorité silencieuse). Des CRS (créés par les socialistes il est vrai) que l’on utilise comme une milice privée, celà ne pose pas question ?

    Les co-listiers, militants socialistes, communistes ou verts qui entrent entre deux rangées de CRS, se sentent-ils bien protégés contre la misère ?

    salutations militantes (Patrice BARDET militant associatif)