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Grèce : des banderoles sur l’Acropole, une mairie et des locaux syndicaux occupés

Publie le mercredi 17 décembre 2008 par Open-Publishing
1 commentaire

Acropole, mairie et autres radios ou centres culturels

Douze jours après la mort d’Alexis, tué par un policier, la Grèce vit toujours au rythme de la contestation et des manifestations, devenues moins violentes. Ainsi, à Athènes, deux banderoles ont été déployées ce matin par des étudiants sur le rocher de l’Acropole, le monument historique le plus visité du pays.

Au nombre d’une cinquantaine, les manifestants ont d’abord déroulé une grande bande de tissu portant le mot "Résistance" en grec, en français, en anglais, en italien et en allemand.

Quelques minutes plus tard, une seconde banderole a été déployée. Le message, inscrit en anglais, disait : "December 18th, Demonstration of solidarity in all Europe" ( "18 décembre, manifestation de solidarité dans toute l’Europe, ndrl").

Une grande manifestation annoncée jeudi

Cette action a été organisée par la coordination des étudiants d’Athènes, qui prévoit demain, jeudi, une grande manifestation dans la capitale grecque, dans le cadre des protestations quotidiennes contre la mort d’Alexis Grigoropoulos, 15 ans, tué le 6 décembre par un policier dans le quartier d’Exarchia à Athènes.

A 470 kilomètres d’Athènes, un autre groupe de jeunes, au nombre d’une cinquantaine, ont envahi la mairie de Ioannina. Deux sections des forces anti-émeutes se sont postées devant le bâtiment de la mairie de cette ville, chef-lieu de la région d’Epire, appelant les jeunes à quitter les lieux.

Dans cette ville du nord-ouest de la Grèce, la radio municipale et le centre culturel sont occupés depuis hier. Jeunes et lycéens diffusent leur propre programme, appelant les citoyens à résister à « la déformation des médias ».

Le bâtiment administratif de la région d’Epire a également été envahi mardi par une vingtaine de jeunes, ainsi que les bureaux d’un quotidien local, qui ont été saccagés.

http://www.leparisien.fr/internatio...


Bâtiment syndical occupé !

Ce matin le bâtiment de la Confédération Générale Ouvrière de Grèce (GSEE) a été occupé par des associations de travailleurs et ouvriers en rebellion.

La GSEE est une organisation bureaucratique au service du gouvernement et des patrons.
Cette occupation est faite pour montrer que de nombreux travailleurs, précaires, chômeurs, locaux ou migrants ne restent pas passifs devant leur TV. Qu’ils ont participé aux affrontements, aux manifestations dans les rue du centre comme dans les quartiers et que pour ce faire ils ont quitté leur lieux de travail.

Occupation pour dénoncer la bureaucratie syndicale, qui "sape les luttes, négocie notre force de travail contre des miettes, perpétue le système d’exploitation et de l’esclavage salarié"

"La position de la GSEE mercredi dernier est tout à fait révélatrice : la GSEE a annulé des manifestations prévues de grévistes, a rapidement fait cesser un rassemblement sur la place Syntagma, pour faire en sorte que les gens soient dispersés dans l’urgence, craignant sans doute qu’ils puissent être infectés par le virus de l’insurrection".

"Nous devons récupérer notre parole, afin de nous retrouver, de parler, de décider et d’agir ensemble. Contre l’attaque générale que nous subissons, la création de collectifs de "base" et de résistances est le seul moyen".

Maintenant, ce bâtiment est un espace libéré pour les travailleurs, un espace de liberté d’expression et un point de rencontre des travailleurs.
Un espace pour donner une continuité sociale à l’insurrection. "En tant que travailleurs, nous devons commencer à assumer nos responsabilités, et cesser de placer nos espoirs dans de "sages" dirigeants ou des représentants "capables" ".
"Cette occupation est faite afin de propager l’idée d’auto-organisation et de la solidarité sur les lieux de travail, dans des comités de lutte, des assemblées collectives de base, et l’abolition de la bureaucratie syndicale".

"Toutes ces années, nous avons avalé la misère, la prostitution et la violence au travail. Nous avons été habitués à compter nos estropiés et nos morts - les soi-disant "accidents du travail". Nous avons été habitués à ignorer les migrants, nos frères de classe - se faire tuer.
Nous sommes fatigués de vivre avec l’angoisse de l’obtention d’un salaire garanti, ou d’une pension qui maintenant ressemble à un rêve lointain."

"Nous ne combattons pas pour abandonner notre vie aux mains des patrons et des représentants syndicaux, de même que nous n’abandonnerons pas les insurgés arrêtés entre les mains de l’Etat et l’appareil judiciaire."

Nous vous invitons à vous joindre à la poursuite de l’occupation, à l’assemblée qui sera organisée dans le local occupé de GSEE (c/Patision,69 y Av.Alexandras) a 18:00h

((((d’après Indymédia Athènes)))

Messages

  • Oui,je suis à fond avec tous les camarades greques,qui luttent en force,pour chasser ce gouvernement libérale-social-néo-faschiste !!
    la colaboration des représentant syndicaux greques avec le gouvernement ne fait aucun doute,car on ne les a vue qu’une fois apparaitre,lors d’un grève générale d’une journée ;et puis rien,les jeunes sont les seul à bouger,alors que l’ensemble du peuple greque souffrent de la crise !Coment es ce possible de voir cela en grece,mais aussi en france,car on le vois bien aujourd’hui les jeunes qui bougent face à darcos,et les syndicats ils sont ou !!inexistant,la gauche elle est ou !!inexistant !!
    faite des enfants,mais pas un parents pour les soutenir !!Quel HONTE de voir cela !!
    Nous devons dénoncer et chasser tout les hauts résponsables eurropéens syndicaux,qui par leur fonction permanent syndicaux sont payer grassement par les cotisations des camarades qui eux luttent pour vivre déçament.
    Devons les déstituer,et revoir l’ensemble des politiques syndicale,qui colaborent avec le patronat europpéenn,moyennant financement occulte(ex:l’iumm-en france)et par que en france mais partout en europe !!
    La repésentatativité syndicale,depuis prés de 50ans dans les pays de l’unions,non jamais porter réelement les revendications des camarades,à commencer par les délocalisations de masse,les licenciement et bien d’autre questions,que les repésentants syndicaux on fait la sour oreille comme la question du logement,les immigrés,et l’éducation nationale,politique syndicale bradés par des journées d’action :"le chat qui se mord la queue et qui n’obtient aucune avancéeS concrete et qui permettent vraiment de faire vivre et pérréniser la participation citoyenne et démocratique des populations quel soit actives,retaités,ou bien demandeur-d’emploi,handicapés etc....
    jam