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La Préfecture de Paris dit OUI au CRIF et aux extrémistes de Migdal, NON aux pacifistes de l’UJFP.

Publie le dimanche 4 janvier 2009 par Open-Publishing
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Communiqué du Collectif national pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens

Depuis le 27 décembre, Gaza est à feu et à sang : plus de 400 morts
et de 2 000 blessés au moment où ces lignes sont écrites.

Depuis des années, la Préfecture de Police de Paris refuse
systématiquement toute demande de manifester devant – ou même à
proximité – de l’ambassade d’Israël, dès lors que les protestataires
ont des critiques à exprimer quant à la politique israélienne. Par
contre cette même Préfecture vient d’autoriser, à cet endroit, un
rassemblement de soutien à l’agression israélienne. Ce rassemblement,
prévu pour le 4 janvier, est organisé par le CRIF et Migdal, un
organisme extrémiste pro-israélien. Ce dernier n’hésite pas à
utiliser comme service d’ordre la mal nommée Ligue de défense juive,
milice d’extrême droite bien connue des services de police pour sa
violence et son racisme anti-arabe.

À la suite de cette autorisation pour le moins contestable, une
autre organisation de la communauté juive a déposé, à son tour, une
demande pour un rassemblement devant les grilles de l’ambassade : il
s’agit de l’Union juive française pour la paix (UJFP). Pacifiste,
favorable à une solution politique du conflit, cette association
travaille pour une paix juste entre Israéliens et Palestiniens, pour
l’arrêt des violences et pour le « vivre ensemble » entre Juifs et
Arabes, au Proche-Orient comme en France.

Le service d’ordre de l’UJFP a informé les autorités préfectorales
de sa disponibilité à collaborer avec la police nationale et les CRS
postées devant l’ambassade afin d’assurer la sécurité et l’ordre
public, soulignant sa détermination à éviter tout débordement.

La position de la Préfecture est catégorique : oui au CRIF et aux
extrémistes de Migdal, non aux pacifistes de l’UJFP.

Cette décision est inadmissible dans un pays qui se réclame de la
démocratie républicaine et des droits humains. Les pouvoirs publics
en France doivent être au service de leurs concitoyens et non pas à
celui des organisations extrémistes dont la violence raciste est
avérée. Ils ne doivent pas, non plus, être au service d’autres États,
surtout ceux engagés dans des guerres coloniales sanglantes qui
suscitent l’indignation de l’opinion française et la réprobation de
la communauté internationale.

3/01/09

COLLECTIF NATIONAL POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE ENTRE
PALESTININES ET ISRAÉLIENS

Contact presse : 06 80 96 43 45

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