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OU EST LA RESISTANCE ?

Publie le mardi 3 février 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Défilé des fascistes de l’UNA-UNSO en Ukraine

En 1940, la « résistance » contre la dictature Nazi fera fleurir en Europe des mouvements et des réseaux de population. En France, la résistance se composera essentiellement de français, d’étranger et même d’allemands ! présent dans certain maquis français, avec la volonté de combattre le Nazisme et le Fascisme. Les actions de la résistance seront à tous les niveaux (militaire, idéologique, civil, humanitaire ...).

Ainsi, la « résistance militaire » aura ses réseaux de renseignement (d’espionnage) sur l’ennemi qui informeront d’abord les résistants (puis les Anglais), en vue de multiplier les sabotages (voie de communication et transmission : chemin de fer, ligne téléphonique...), la destruction aux explosifs de centrales électriques, d’usines d’armements, et la désorganisation de l’approvisionnement allemand (dépôts de munitions, carburants...). De même, la résistance mènera des opérations de libération de prisonnier, des guérillas urbaines (embuscade...) et formera des « maquis » dans des régions difficiles d’accès (montagne...).

Au final, ces actions mettront les allemands en état d’alerte permanent. Au niveau de la liberté d’expression : une presse clandestine (tracts, journaux, caricatures, brochure scientifique...) véritable « contre-propagande » dénoncera la barbarie Nazi et l’intoxication de la propagande de Vichy. Tout en renseignant sur l’état du front (soutien aux résistants, leurs victoires, leurs pertes...) et mobilisant le peuple, par exemple : « Combat » « Franc-Tireur » « L’Humanité », « Le populaire clandestin » « Les étoiles »... De plus, les résistants avaient souvent un « pseudonyme » et communiquaient avec des messages cachés et codés (ex sur du papier cigarette...)

Ensuite, avec la « résistance civile » : des grèves, des manifestations et des attentats symboliques seront activés... Dans certaines universités parisiennes, des étudiants lanceront des oeufs pourris ou des tracts dans les amphithéâtres... D’autre feront des graffiti sur les murs et des lacération d’affiches... Dans les bibliothèques, des tracts seront même laissés dans des bouquins...

Se développera aussi une « résistance humanitaire » apportant aide (argent, hébergement, cachette, vêtement, faux papier et faux certificat de baptême...) et protection aux victimes (ex groupe de médecin pratiquant clandestinement pour les juifs cachés et les résistants blessés...).

Malgré l’hétérogénéité des forces de la résistance (différence politique, d’âge, de nationalité, de religion...), tous portaient le rêve de changer radicalement la société. Pour en finir avec le Nazisme, le Fascisme, le Totalitarisme, le Racisme, la Déportation... jusqu’à considérer la liberté, l’égalité, l’union, une vrai justice (recherchant la vérité et le respect de la personne humaine et non l’arbitraire...).

En 1944, après l’unification des mouvements de la résistance, sera adopté pendant la Libération : le programme du Conseil National de la Résistance (CNR). Celui-ci fondera le modèle français de « l’état providence » : avec des nationalisations (le développement des services publics), la liberté de pensée, de conscience et d’expression, la liberté d’une presse indépendante vis-à-vis de l’état, des multinationales et de l’économie, un plan complet de sécurité social visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existences, soit l’avènement d’une véritable démocratie économique et sociale, et évitant ainsi La Reproduction Compulsive du Passé...

Bien avant cela, les mouvements et réseaux de la résistance subiront : arrestation et prison, torture, exécution (par fusillade, décapitation...), déportation en camp de concentration... De plus, la clandestinité, le manque de lien et de moyen, la cruauté des SS... fragiliseront encore « l’armée du peuple ». Une police secrète : la Gestapo et certaines polices collaboratrices (ex en Italie des forces fascistes : « Brigades Noires » et « dixième MAS »...), vont traquer, torturer et éliminer ceux qu’ils appellent des « Terroristes ». Le « résistant-terroriste » sera alors accusé arbitrairement de manière préventive pour « préparation d’acte de haute trahison ».

Malgré la répression et l’épuration raciale imposé par « l’institut allemand » en France, les effectifs de la résistance ne cesseront de croître. Durant l’occupation, l’armée allemande garantit la « sécurité » des personnes et de leurs biens... Celle-ci évoque en plus que tous ces actes : sabotage, destruction de provision et d’installation, attroupement de rue, distribution de tract, organisation politique, « manifestation non déclarée », grève, chômage volontaire... peuvent faire l’objet d’un tribunal de guerre. Toujours en France, l’armée allemande détiendra : les usines à gaz, l’électricité, l’eau, les chemins de fer, les objets d’art...

De nos jours, beaucoup d’anciens résistant (Walter Bassan, Robert Lacroix, Constant Paisant...) dénoncent « l’instrumentalisation ou la récupération médiatique de la Résistance » par Nicolas Sarkozy au « mémorial de la résistance des Glières » avant son élection, la lettre de Guy Moquet, parainage d’enfant lié à la Shoah... Monsieur Sarkozy, selon eux, voulait utiliser ce symbole pour son ambition personnelle.

Tout en ayant un programme politique : état policier pré-totalitaire, néo-fascisme, privatisation et rareté, limitation du Droit de grève, test ADN (sachant que la science génétique est le pillier du Nazisme) Désinformation lors de l’Attaque Israélinene à Gaza, adhésion par l’Europe de Pays réhabilitant le Nazisme. la Lettonie, l’ Estonie, L’Ukraine... En effet, des manifestation de Waffen SS se tiennent toujours !, exemple celle du le 16 mars 2005, au cœur de capitales d’ États nouvellement membre de l’Union européenne et de l’OTAN. Les autorités ont choisi de les autoriser et de réprimer durement les citoyens anti-fascites qui protestaient !.

Loin d’être un fait divers, cet évènement est l’aboutissement d’un processus de Négation de l’Extermination et de Réhabilitation du Nazisme conduit par la présidente de la République, Vaira Vike-Freiberga de Lettonie, et publiquement financé par l’ambassade des États-Unis. Il fait suite à l’arrivée au pouvoir de partis nazis dans plusieurs États « démocratisés », en Ukraine, Estonie...

Tous cela est bien sûr opposé au programme du Conseil National de la Résistance : état providence, démocratie, essor du service public et gratuité, indépendance de la Presse, Pluralisme...

L’histoire de la Résistance Antifasciste ne doit jamais être « insulter » ou « réviser »...

Pourtant comment explique ce Processus qui en marche actuellement ? et qui peut s’amplifier avec la crise économique et social mondiale, comme nous la prouver l’ Histoire...

Messages

  • Un exercice formateur : encouragez vos collégiens et lycéens à faire le concours annuel de la Résistance qui a lieu en juin. Demandez des infos auprès des profs d’histoire. Outre des recherches que ces jeunes feront sur un sujet choisi, ils recevront tous un prix qui comporte plusieurs livres sur la Résistance pendant la 2ème guerre mondiale. Mon fils a participé durant 5 ans, et je puis vous assurer que c’est formateur. J’en dis pas plus, des fois que NS veuille supprimer ce concours qui participe à la mémoire des Résistants, comme des victimes de la folie meurtrière des nazis et de ses collabos locaux, sans qui rien n’eut été possible.

    Il y aurait de quoi faire une "journée commémorative des victimes du nazisme et de la collaboration".

  • la Résistance, la vraie, celle que nos Pères ont connue, n’est pas encore née, même si elle se trouve dans l’esprit de bon nombre !

    Pourquoi ?

    Parce que les 9/10éme de la population a TOUJOURS ’’LA TETE DANS LE GUIDON’’...En d’autres termes ces 9/10éme pensent encore à ’’leur petite vie, comme avant’’, c’est-à dire ’’ travail, salaires en fin de mois, traites à payer aux banquiers qui réclament, congés et vacances, éducation scolaire, fac ou emploi pour les ainés...et j’en passe !
    Ces 9/10éme savent vaguement que ’’tout change’’autour d’eux mais dans la réalité, qu’ils fuient, ils ne savent pas très bien comment...Ils ont peur de réfléchir et de trouver une réponse qui les paralyse, peur d’avoir ’’les pattes coupées’’ dans leur élan à vouloir pérenniser un système qu’ils ne désavouent pas dans sa globalité, tout du moins pas suffisemment pour en arriver à être ’’en résistance’’ !

    Et puis..."Nous n’avons pas l’envahisseur chez nous, c’est pas pareil..." !!!...

    La ’’déformation acquise’’ depuis des millénaires, par ’’l’apprentissage des leurres’’ comme autant de dogmes, avec une accélération ces quelques 200 dernières années et littéralement ’’boostée’’ depuis ces 30 dernières, font de l’individu ’’un moule idéal’’ qui propage, naturellement, ce que les dirigeants de cette Planète en désarroi veulent rendre ’’inné’’... L’ESCLAVAGE LIBREMENT CONSENTI !...

    Pour être ’’Résistant’’ il faut se garder d’appartenir à un quelconque mouvement protestataire officiel , type parti politique ou syndicat, et ce quel qu’il soit : simple bon sens !

    Tout est fait, monté de telle manière, que tout ce qui est répertorié officiellement, institutionnalisé en quelque sorte, ’’appartient à ce Mal’’ qu’il faut combattre, ...

    ...et combattre comme lui...DANS L’OMBRE !

  • Suite à la suppression du message de la personne qui critiquait l’orthographe de l’article, tout en faisant elle-même des fautes (çà... ne prend pas d’accent grave), j’ai fait les qqs corrections, ce qui me semble plus constructif, et l’article le méritant bien !

    Je vous copie l’article ici - j’ai mis les lettres manquantes en majuscule et en gras pour que vous les retrouviez facilement

    et surtout les fautes de grammaire des deux derniers paragraphes - je vous les ai soulignées - ce serait gentil de faire les rectifications, merci beaucoup !

    Christina

    En 1940, la « résistance » contre la dictature NaziE fera fleurir en Europe des mouvements et des réseaux de population. En France, la résistance se composera essentiellement de français, d’étrangerS et même d’allemands ! présentS dans certain maquis français, avec la volonté de combattre le Nazisme et le Fascisme. Les actions de la résistance seront à tous les niveaux (militaire, idéologique, civil, humanitaire ...).

    Ainsi, la « résistance militaire » aura ses réseaux de renseignement (d’espionnage) sur l’ennemi qui informeront d’abord les résistants (puis les Anglais), en vue de multiplier les sabotages (voieS de communication et transmission : chemin de fer, ligne téléphonique...), la destruction aux explosifs de centrales électriques, d’usines d’armements, et la désorganisation de l’approvisionnement allemand (dépôts de munitions, carburants...). De même, la résistance mènera des opérations de libération de prisonnierS, des guérillas urbaines (embuscadeS...) et formera des « maquis » dans des régions difficiles d’accès (montagne...).

    Au final, ces actions mettront les allemands en état d’alerte permanent. Au niveau de la liberté d’expression : une presse clandestine (tracts, journaux, caricatures, brochureS scientifiqueS...), véritable « contre-propagande », dénoncera la barbarie NaziE et l’intoxication de la propagande de Vichy. Tout en renseignant sur l’état du front (soutien aux résistants, leurs victoires, leurs pertes...) et mobilisant le peuple, par exemple : « Combat », « Franc-Tireur », « L’Humanité », « Le populaire clandestin », « Les étoiles »... De plus, les résistants avaient souvent un « pseudonyme » et communiquaient avec des messages cachés et codés (ex sur du papier cigarette...)

    Ensuite, avec la « résistance civile » : des grèves, des manifestations et des attentats symboliques seront activés... Dans certaines universités parisiennes, des étudiants lanceront des oeufs pourris ou des tracts dans les amphithéâtres... D’autre feront des graffiti sur les murs et des lacérationS d’affiches... Dans les bibliothèques, des tracts seront même laissés dans des bouquins...

    Se développera aussi une « résistance humanitaire » apportant aide (argent, hébergement, cachettes, vêtementS, faux papierS et faux certificatS de baptême...) et protection aux victimes (ex groupe de médecinS pratiquant clandestinement pour les juifs cachés et les résistants blessés...).

    Malgré l’hétérogénéité des forces de la résistance (différence politique, d’âge, de nationalité, de religion...), tous portaient le rêve de changer radicalement la société. Pour en finir avec le Nazisme, le Fascisme, le Totalitarisme, le Racisme, la Déportation... jusqu’à considérer la liberté, l’égalité, l’union, une vrai justice (recherchant la vérité et le respect de la personne humaine et non l’arbitraire...).

    En 1944, après l’unification des mouvements de la résistance, sera adopté pendant la Libération : le programme du Conseil National de la Résistance (CNR). Celui-ci fondera le modèle français de « l’état providence » : avec des nationalisations (le développement des services publics), la liberté de pensée, de conscience et d’expression, la liberté d’une presse indépendante vis-à-vis de l’état, des multinationales et de l’économie, un plan complet de sécurité socialE visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence(pas de s), soit l’avènement d’une véritable démocratie économique et sociale, et évitant ainsi La Reproduction Compulsive du Passé...

    Bien avant cela, les mouvements et réseaux de la résistance subiront : arrestation et prison, torture, exécution (par fusillade, décapitation...), déportation en camp de concentration... De plus, la clandestinité, le manque de lien et de moyenS, la cruauté des SS... fragiliseront encore « l’armée du peuple ». Une police secrète : la Gestapo et certaines polices collaboratrices (ex en Italie, les forces fascistes : « Brigades Noires » et « dixième MAS »...), vont traquer, torturer et éliminer ceux qu’ils appellent des « Terroristes ». Le « résistant-terroriste » sera alors accusé arbitrairement de manière préventive pour « préparation d’acte de haute trahison ».

    Malgré la répression et l’épuration raciale imposéES par « l’institut allemand » en France, les effectifs de la résistance ne cesseront de croître. Durant l’occupation, l’armée allemande garantit la « sécurité » des personnes et de leurs biens... Celle-ci évoque en plus que tous ces actes : sabotage, destruction de provisionS et d’installationS, attroupement de rue, distribution de tractS, organisation politique, « manifestation non déclarée », grève, chômage volontaire... peuvent faire l’objet d’un tribunal de guerre. Toujours en France, l’armée allemande détiendra : les usines à gaz, l’électricité, l’eau, les chemins de fer, les objets d’art...

    De nos jours, beaucoup d’anciens résistantS (Walter Bassan, Robert Lacroix, Constant Paisant...) dénoncent « l’instrumentalisation ou la récupération médiatique de la Résistance » par Nicolas Sarkozy au « mémorial de la résistance des Glières » avant son élection, la lettre de Guy Moquet, parRainage d’enfant lié à la Shoah... Monsieur Sarkozy, selon eux, voulait utiliser ce symbole pour son ambition personnelle.

    Tout en ayant un programme politique : état policier pré-totalitaire, néo-fascisme, privatisation et rareté, limitation du Droit de grève, test ADN (sachant que la science génétique est le pillier du Nazisme) Désinformation lors de l’Attaque Israélinene à Gaza, adhésion (par ? plutôt :) à l’Europe de Pays réhabilitant le Nazisme. la Lettonie, l’ Estonie, L’Ukraine... En effet, des manifestation de Waffen SS se tiennent toujours !, exemple (supprimer : celle du ) le 16 mars 2005, au cœur de capitales d’ États nouvellement membre de l’Union européenne et de l’OTAN. Les autorités ont choisi de les autoriser et de réprimer durement les citoyens anti-fascites qui protestaient !.

    Loin d’être un fait divers, cet évènement est l’aboutissement d’un processus de Négation de l’Extermination et de Réhabilitation du Nazisme, conduit par la présidente de la République, Vaira Vike-Freiberga de Lettonie, et publiquement financé par l’ambassade des États-Unis. Il fait suite à l’arrivée au pouvoir de partis nazis dans plusieurs États « démocratisés », en Ukraine, Estonie...

    Tous cela est bien sûr opposé au programme du Conseil National de la Résistance : état providence, démocratie, essor du service public et gratuité, indépendance de la Presse, Pluralisme...

    L’histoire de la Résistance Antifasciste ne doit jamais être « insulté » ou « révisé »...

    Pourtant comment expliqueR (ou : comment s’explique ?) ce Processus qui est en marche actuellement ? et qui peut s’amplifier avec la crise économique et socialE mondiale, comme nous l’a prouvé l’ Histoire...

    PS : et si possible le Ù dans le titre...