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Se mobiliser tous ensemble le 18 février

Publie le mercredi 11 février 2009 par Open-Publishing
8 commentaires

Se mobiliser tous ensemble le 18 février et après pour gagner sur nos revendications

Du Collectif pour un Front Syndical de Classe

Les militants syndicaux (CGT et FSU) réunis à Paris le 7 février à la suite de la démarche initiée par la « Lettre ouverte aux Etats-majors syndicaux » affirment la nécessité, plus actuelle que jamais, de construire le « tous ensemble en même temps » durable, alors que la crise capitaliste et la casse sociale pilotée par Sarkozy, le Medef et l’UE du capital menacent l’écrasante majorité de la population. Non seulement les travailleurs ne sont pas responsables de la crise et refusent d’en faire les frais, mais ce sont les contre-réformes euro-néolibérales, l’écrasement des salaires au profit des actionnaires, les attaques contre les services publics… qui sont responsables de la crise, et auxquels il faut mettre un terme.

Cette convergence des luttes contre la régression sociale tous azimuts ne peut s’accommoder d’aucun attentisme. Il est indispensable de prolonger le 29 janvier et la très forte mobilisation à la base, sans laisser les états-majors entrer une fois de plus dans un jeu de rôles avec Sarkozy et mener les luttes dans l’impasse, selon le souhait de Chérèque : que penser de leur décision de remettre au 19 mars une nouvelle journée de mobilisation, si ce n’est qu’elle reproduit la tactique perdante des journées d’action dispersées et le refus d’établir un rapport de force de haut niveau, tout en laissant la main au gouvernement ?

Le « rendez-vous du 18 février », en particulier, ne peut pas être une journée de discussion à froid entre « partenaires sociaux », mais devrait être une journée nationale d’action pour gagner sur les revendications populaires : augmentation des salaires et SMIC à 1600 euros nets, non aux licenciements et aux délocalisations, contrôle par les travailleurs des milliards donnés par le gouvernement, défense des services publics (Education Nationale, Hôpital,…), arrêt de la casse des acquis sociaux (sécu, retraites après 37,5 annuités)…

Dans cette optique, toutes les formes d’action permettant l’élargissement du mouvement méritent d’être impulsées et soutenues, à l’image de la lutte exemplaire en Guadeloupe et en Martinique, et contrairement à ce qu’expliquait B.Thibault en 2003, affirmant que « la CGT n’a pas vocation à bloquer le pays ». Car c’est bien le capitalisme, son OMC, son UE, son gouvernement et son MEDEF qui bloquent le pays et les travailleurs.

Face au gouvernement et au patronat, nous n’avons pas d’autre choix que de nous battre tous ensemble et en même temps, comme en 36, en 45 et en 68, en renouant avec l’héritage du mouvement ouvrier de classe et de masse et en unissant les travailleurs, les enseignants et la jeunesse étudiante et lycéenne...

Messages

  • Le centriste jure par la politique du front unique en même temps qu’il le vide de son contenu révolutionnaire et transforme ce qui était une tactique en un principe général. En tout cas, la politique de front unique ne peut constituer le programme d’un parti révolutionnaire. Et pourtant, c’est à cela que se ramène aujourd’hui toute l’activité militante.

  • La vocation première de la CGT,n’est pas,en effet,de bloquer le pays.

    Pour une raison très simple,il suffit de quelques dizaines de cheminots et d’électriciens pour paralyser la FRANCE. Il est où le caractère de masse et de classe dans une telle démarche ?

    Et puis on peut aller plus loin dans la paralysie comme objectif premier.Plus de grève,il suffit de couper le jus dans les boites.

    Il faut trouver autre chose pour taper sur la CGT.

    Quant à la suite du 29,je vous invite à consulter les prises de positions de la FSU,de SUD et de lire les communiqués de la CGT du 29 Janvier et du 6 février,surtout les derniers § .

    Votre démarche ressemble étrangement à un outil de division,comme d’autres d’ailleurs,qui ne conduit qu’à cette intersyndicale qui nous à pondu le 19 mars.

    Quelle initiatives avez-vous prises pour rejoindre la CGT,SUD et la FSU,quand nous appelions à ne pas ATTENDRE ?

    Le développement des luttes n’a rien à voir avec le développement des égos.

    Bonne chance pour le 18.

    LE REBOURSIER

  • Comment continuer après le 29 janvier 2009 ?
    N’y allez pas !

    Jeudi 29, nous étions plus de 2 millions dans la rue à crier « Dehors Sarko, Dehors ce gouvernement ».

    Il est clair que les manifestations de jeudi dernier sont allées beaucoup plus loin que ne le pensaient les organisateurs. L’appel du 5 janvier était axé sur le « dialogue social » et la supplique au gouvernement. Les manifestations, elles, avaient un tour largement anti-gouvernemental. Le soir même, le Président annonçait : « Dans cet esprit, je rencontrerai durant le mois de février les organisations syndicales et patronales afin de convenir du programme de réformes à conduire en 2009 et des méthodes pour le mener à bien. »

    Il est inadmissible d’aller voir Sarko pour « convenir du programme de réformes » alors que les manifestants demandaient l’arrêt des licenciements, des « réformes » comme la RGPP ou la privatisation de la Poste.

    L’indépendance d’un syndicat ce n’est pas de définir avec le gouvernement des « méthode pour mener (ce programme de réformes) à bien. »

    Quand lors de la cérémonie des vœux « aux partenaires sociaux », Sarko dit : « Je veux commencer par vous remercier pour l’ampleur de la tâche que vous avez accomplie en 2008. » C’est humiliant pour l’ensemble du mouvement syndical.

    Nous ne sommes pas des « partenaires sociaux ». Nous ne sommes pas les auxiliaires du Président et de son gouvernement. Nous ne sommes pas ses supplétifs. Nous ne devons pas l’aider à mener à bien ses réformes.

    Nous devons être en première ligne pour lutter contre les licenciements, le chômage partiel, toutes les attaques organisées par ce gouvernement et le MEDEF.

    Dans ce cadre, nous estimons qu’il est nécessaire que les dirigeants syndicaux, notre secrétaire général le premier, ne participe pas au « sommet » avec Sarko.

    N’y allez pas !

    Le bureau du syndicat des Métaux de Saint Etienne, le 4 février 2009

    Pour tout contact : Syndicat CGT-FO des Métaux de Saint Etienne Bourse du Travail Cours Victor Hugo 42028 Saint Etienne Cedex Tel 06 88 97 47 41 mail : fometauxloire@free.fr site internet : http://www.les-militants-de-fo-dans-la-loire.org

    Le texte est là

  • BONJOUR

    VOILA JE TROUVE CA BIEN DE LANCER UN APPEL POUR LE 18 FEVRIER SEULEMENT LA OU CA
    ME GENE C’ EST LE FAIT QUE VOUS N APPELIEZ QUE DES TRAVAILLEUR ; JE SUIS CHOMEUR
    POUR MA PART J’AI ETE ACTIF AUSSI JE SUIS EN GALERE MAIS CETTE SITUATION NE DOIS PAS ETRE
    VU COMME UNE MALADIE HONTEUSE ;
    JE NE VOTE PAS NON PLUS MAIS J’ESTIME TOUT DE MÊME AVOIR MON MOT À DIRE , ET JE PENSE
    AUSSI QUE TOUT LES AUTRE CHOMEURS COMME MOI ONT AUSSI LEURS MOTS À DIRE CAR QUE JE SACHE
    LE GUIGNOL QUI NOUS TIENS LIEU DE PRESIDENT LUI TOUCHE SONT SALAIRE À VIE APRES SON MANDAT PERSONNE NE VIENS
    LE FAIRE CHIER À LUI DEMANDER QUEL RECHERCHE IL À FAITES NON PAS DU TOUT LE BON PEUPLE
    FRANCAIS PAYE ET SE TAIS ! N-Y AURAIT IL PAS MATIERE À REFORME LA ?
    ET PUIS 50 % DE FRANCAIS N’AYANT PAS VOTES SE MOBILISANT ET SE RALIANT AUSSI A VOTRE CAUSE
    QUI EST LA NOTRE FINALEMENT PLUS LES CHOMEURS TOUT CE BEAU MONDE INVITE LE 18 A INVESTIR
    LA CAPITAL ET AINSI RENDRE AU PEUPLE CE QUI LUI APPARTIENT CAR JE SUIS CONVAINCU QUE C’EST
    COMME CELLA QUE NOUS POUVONS GAGNER FACE A SA MAJESTE
    ET POUR REPRENDRE UNE DE SES PHRASE

    ENSEMBLE TOUT EST POSSIBLE

    SALUT À TOUS