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Elle est pas belle la vie ?!! AIG paie 450 millions de primes aux responsables de sa chute

Publie le dimanche 15 mars 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

L’assureur américain reconnait que le versement est "de mauvais goût" mais se justifie en faisant valoir une obligation légale. Les pouvoirs publics américains ont dû mobiliser plus de 170 milliards de dollars pour éviter une faillite du groupe.

L’assureur américain AIG va verser cette année 450 millions de dollars de primes aux responsables de ses activités financières, ceux-là même qui furent à l’origine de ses pertes historiques de 99,3 milliards de dollars l’an dernier, affirme dimanche 15 mars le Wall Street Journal, amplifiant les informations de plusieurs autres médias.

Ces bonus sont destinés aux cadres de la filiale londonienne AIG Financial Products, qui ont provoqué la chute, puis la nationalisation de l’ancien numéro un mondial de l’assurance, en ayant souscrit des contrats protégeant les investisseurs contre le risque de non-remboursement d’investissements à risque.

Une partie de ces primes devait être versée dès ce dimanche.

1,2 milliard de rémunérations variables

Le secrétaire au Trésor Timothy Geithner a écrit au président d’AIG Edward Liddy, nommé par le gouvernement en septembre après la quasi-faillite du groupe, pour se plaindre de cette situation, ajoute le journal.

Edward Liddy, tout en reconnaissant que le versement de ces primes était "de mauvais goût et difficile à recommander", a souligné qu’il lui fallait aller de l’avant pour des raisons légales. L’intervention ministérielle a toutefois permis de réduire le montant des primes qui seront versées cette année.

Certains des bonus versés ne dépassent pas 1.000 dollars mais sept responsables d’AIG Financial Product devraient recevoir plus de 3 millions de dollars de primes, selon le New York Times.

Au total, en comptant les primes versées aux cadres des autres activités du groupe (en général, elles, rentables) au titre de 2008 et 2009, AIG devrait débourser cette année 1,2 milliard de dollars de rémunérations variables.

Les pouvoirs publics ont dû mobiliser plus de 170 milliards de dollars pour éviter une faillite du groupe, qui aurait pu avoir des répercussions en cascade sur l’ensemble de la finance mondiale.

http://tempsreel.nouvelobs.com/spec...

Messages

  • Quand on auras compris que l’homme une fois qu’il sait aperçu des limites de la dictature a inventé la démocratie. ;o(

    Hyoo

  • Interdiction de posséder des actions, fermeture de la bourse, confiscation des avoirs bancaires sales, au secours vous ne trouvez pas que c’est horrible !!!!!!!!!
    Mais dans quel monde voulons nous vivre ??
    Je ne respecte pas l’argent, celui ci doit être distribué pour le bien commun, et non pour des primes , ni pour nos futures guerres coloniales : " STOP " à l’illusion, nos maîtres nous affament, vive le 4 AOUT 1789 ! marie.lina

  • Une faillite d’AIG aurait coûté 11,9 mds USD à Société Générale

    WASHINGTON - La banque française Société Générale est l’une des principales bénéficiaires du sauvetage sur fonds publics du groupe AIG, car une faillite de l’assureur américain lui aurait coûté 11,9 milliards de dollars, selon des documents publiés dimanche par AIG.

    Trois institutions ont reçu 70% des 52 milliards de dollars de fonds publics utilisés entre septembre et décembre pour dénouer les positions souscrites par la filiale financière d’AIG : outre Société Générale, il s’agit de la banque d’affaires américaine Goldman Sachs (12,9 milliards de dollars) et de la banque allemande Deutsche Bank (11,8 milliards de dollars).

    Deux autres établissements français auraient pu perdre gros dans la débâcle de l’ancien numéro un mondial de l’assurance : BNP Paribas (4,9 milliards de dollars) et Calyon, la banque d’affaires du Crédit Agricole (2,3 milliards).

    Parmi les autres gros bénéficiaires du déblocage de fonds publics figurent la britannique Barclays (8,5 milliards), la banque d’affaires Merrill Lynch (6,8 milliards) et la suisse UBS (5 milliards), selon ces documents.

    AIG a dû faire l’objet de quatre plans de sauvetage successifs, entraînant la mobilisation de plus de 170 milliards de dollars de fonds publics.

    Les autorités américaines avaient défendu leur choix de sauver le groupe par le fait que sa faillite pourrait avoir des conséquences en cascade sur le reste de la finance mondiale. Le groupe avait en effet souscrit des milliers de milliards de dollars de contrats assurant le bon remboursement d’emprunts à risques, devenus sans valeur avec l’intensification de la crise.

    Ce sauvetage est fortement contesté au sein de l’opinion et de la classe politique américaines et nombre de voix s’étaient faites entendre ces dernières semaines pour savoir à qui avait profité l’argent du contribuable. De fait, les documents publiés par AIG montrent que la plus grosse partie de l’argent public utilisé par le groupe a servi à dédommager des contreparties étrangères.

    AIG explique sa décision de publier la liste de ses contreparties par la nécessité de "maintenir un haut niveau de transparence en ce qui concerne l’utilisation de fonds publics". Le groupe précise avoir pris la décision de publier cette liste après consultation avec la Réserve fédérale pour déterminer l’impact que pourrait avoir cette annonce sur le secret des affaires.

    15 mars 2009 23h48

    http://www.romandie.com/infos/News2/090315224819.3ejsf2hs.asp