Accueil > Manifestation "historiques" à Monaco

Manifestation "historiques" à Monaco

Publie le jeudi 16 avril 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Quelque 1.500 personnes selon la police, 3.000 selon les organisateurs, ont défilé dans les rues de Monaco pour manifester leur inquiétude face à une situation sociale qui se dégrade en principauté.

L’événement, accompagné d’une grève de grande ampleur qui constitue une "première" sur le Rocher, a été qualifié d’historique par les syndicats.

"A l’échelle de la superficie du pays, 2 km², l’un des plus petits de la planète, et sur un total de quelque 40.000 travailleurs, c’est une belle performance", a estimé Alex Falce, porte parole de l’USM (Union des syndicats de Monaco).

Partis de trois endroits distincts, les manifestants ont convergé dans l’après-midi sans incident vers la Place d’Armes, au pied du Rocher, point de rendez-vous de cette journée.

Auparavant, l’un des cortèges parti du quartier industriel de Fontvieille était allé déposer une gerbe devant le siège du patronat monégasque, des fleurs ceintes d’un ruban sur lequel était écrit : "A nos emplois disparus".

Musiciens de l’orchestre philarmonique de Monaco, jardiniers chargés de l’entretien des parc publics, cantonniers, concierges, croupiers, employés des palaces, retraités et fonctionnaires : tous ont défilé côte à côte pendant plusieurs heures et sous des averses intermittentes.

Dans leurs rangs figuraient également de nombreux salariés appartenant à des entreprises sous-traitantes de l’industrie automobile, secteur plus particulièrement touché par la crise et les suppressions d’emplois.

Rien que dans cette branche, ce sont 1.000 emplois qui ont disparu ces derniers mois à Monaco.

Il s’agit de licenciements secs pour la plupart, ainsi que de mesures de chômage partiel ou de délocalisation pour d’autres secteurs professionnels. (Reuters)

Messages

  • Monaco, ce n’est pas une nouveauté qu’il y ait des manifs vigoureuses,

    2 à 4 fois l’an il y a effectivement entre 1500 et 3000 personnes qui manifestent.

  • Si Monaco est considéré comme un paradis fiscal, c’est d’ailleurs bien utile à beaucoup d’entreprises ou même d’états, c’est surtout un petit paradis social, les charges y sont moins importantes qu’en France et surtout il n’y pas de code du travail. Aucune réglementation sur le travail intérimaire, pratiquement rien sur les CDD et en plus possibilité de licencier sans aucun motif.
    Ce n’est pas que strass et paillettes.