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Brésilienne, universitaire, touriste et... indésirable en France

Publie le dimanche 24 mai 2009 par Open-Publishing
15 commentaires

Honte sur ce gouvernement RACISTE

De la France, Solange França, universitaire brésilienne venue passer quelques jours à Paris chez des amis français, n’aura vu que la zone d’attente de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

Parce qu’elle était en possession d’une simple attestation d’hébergement et non d’une attestation d’accueil officielle, elle a été remise aussi sec dans l’avion.

"L’histoire circulait depuis une quinzaine de jours, en portugais, sur les réseaux universitaires brésiliens, nous l’avions déjà répercutée sur le Réseau Pôle Brésil de Nanterre", raconte Idelette Muzart, la responsable de ce réseau.

Voici cette mésaventure telle que la raconte Solange França, dans un français parfait, et son ami français Yves Bellenand qui l’attendait à l’aéroport et ne l’a jamais vue arriver.

Le récit de Solange França

Comme tous mes amis le savaient, j’avais programmé d’aller à Paris en vacances, visiter un couple d’amis Yves et Riviane, fêter mon anniversaire, établir des contacts avec des instituts de recherches et d’enseignement, et de réaliser mon rêve de connaître la France.

Je suis partie d’Ilhéus le 9/4/09 à 12h32, destination Salvador de Bahia par le vol TAM 3680 puis de Salvador de Bahia destination Paris par le vol TAM 8068 arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle à 14 heures le 10 /04/2009.

Au sortir de l’avion, j’ai été conduite sans aucune explication dans une salle de la police française. Une policière a alors demandé de vérifier mon passeport, mon billet d’avion de retour, l’argent disponible, l’attestation d’hébergement et mes assurances. Pour prouver mon hébergement j’ai présenté une attestation faite par Yves et Riviane Bellenand, ce couple d’amis qui devaient m’héberger durant tout mon séjour à Paris.

Je lui ai expliqué que je n’avais pas d’assurances spéciales mais j’ai présenté ma carte d’assurance privée brésilienne, un bulletin de salaire émis par le gouvernement de l’état de Bahia datant de mars 2009, montrant que je suis en activité à l’Université de Santa Cruz à Bahia (Brésil) comme enseignante-chercheur.

Sans autres explications, j’ai été conduite avec deux autres personnes vers une autre salle de la police dans laquelle se trouvait déjà un autre brésilien.

J’ai demandé des explications au policier à l’accueil mais il m’a dit de m’asseoir avec un ton de voix menaçant et agressif. A ce moment là, j’ai réalisé que j’allais être expulsée de France et que je ne pourrais pas demander des éclaircissements parce que je craignais d’être considérée comme /« agressive »/ ce qui pourrait aboutir à des événements encore plus graves comme par exemple être mise en prison sur le territoire français.

Plus tard un autre policier a mis des gants et a demandé au brésilien de le suivre dans une autre salle. Dix minutes plus tard un autre brésilien a été aussi emmené. Après deux policières ont demandé à deux autres filles qui nous avaient rejoints d’aller dans une autre salle. Après ça a été mon tour.

Dans cette salle il y avait mon sac à dos et mon sac à main. J’ai dû mettre tout sur une table et m’éloigner de mes affaires et les deux policières ont tout fouillé. Elles ont confisqué mon passeport et mon argent (200 réals, 100 dollars et 1800 euros). A ce moment-là, j’ai demandé à nouveau des éclaircissements sur l’expulsion mais une policière m’a dit de /« fermer ma gueule »/ sur un ton menaçant.

J’ai présenté mon bulletin de salaire mes trois cartes de crédit (Visa Ourocard Platinum, Mastercard Ourocard Platinum et Ourocard Gold toutes émises par la Banque du Brésil), l’attestation d’hébergement et des e-mails des professeurs et collègues de travail avec lesquels j’avais l’intention de m’entretenir durant mes vacances.

En effet, j’envisageais de faire un post-doctorat en France dans un futur proche. J’ai montré l’e-mail du professeur Henri PLANA (professeur français à l’UESC - Université de l’Etat de Santa Cruz à Bahia, Brésil) qui est en ce moment en stage post-doctoral au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille), de Michel Jean DUBOIS (français, biologiste, qui travaille à Intervivos ( www.intervivos.fr ) et de Marcelo DE PAULA CORREA chercheur brésilien, en stage post-doctoral au LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales).

J’ai expliqué que je n’avais pas d’invitation officielle pour visiter ces laboratoires parce que j’étais en vacances, mais que, même en tant que touriste, et comme coordinatrice de recherches de l’Université, j’allais aussi prendre des contacts professionnels pour envisager un post-doctorat et pour articuler avec des institutions françaises la soumission de projets dans le cadre du 7ème Programme pour l’Investigation et le Développement Technologique de la Communauté Européenne.

Quand j’ai demandé à cette policière comment je pourrais inverser la situation, elle m’a informé que ce serait seulement possible grâce à une intervention de l’ambassade du Brésil en France, et que dans la salle ou j’allais être « /détenue/ », il y avait un téléphone et que je pourrais m’en servir. La même policière m’a donné le numéro de téléphone de l’ambassade.

J’ai été conduite dans une salle de détention ou il y avait déjà 5 autres personnes. J’avais uniquement les vêtements que j’avais sur moi, un papier avec les numéros de téléphone de Henri et de Riviane et celui de l’ambassade. Mon sac à dos et mon sac à main sont restés par terre dans un couloir d’accès à cette salle et mon passeport et mon argent ont été retenus par la police française.

J’ai appelé le numéro de l’ambassade qui répondait seulement avec un répondeur indiquant un numéro à contacter pour les urgences. J’ai laissé un message sur un deuxième répondeur pour expliquer ma situation. /« Détenue dans un aéroport d’un autre pays, désespérée, espérant une aide officielle du Brésil je n’arrive à parler qu’à un répondeur »/.

Le temps passait, quelques personnes désespérées, d’autres en larmes dans une salle pas propre et où il y avait seulement dix places assises avec un unique téléphone disputé par tous. L’énervement, le sentiment d’insécurité et le désespoir augmentaient.

Je crois vers 17 heures (je n’avais pas de montre) on nous a apporté de la nourriture dans un sac : une boite de salade au thon, un morceau de pain, un paquet de chips, une bouteille d’eau et un dessert crémeux de bananes et pêches qui a servi à écrire les numéros de téléphones que nous obtenions sur le mur de la salle de détention (nous n’avions ni papier ni crayon !).

Vers 18 heures nous étions tous conduits de nouveau dans la salle du département de police où un interprète allait nous signifier que nous quitterions la France par le premier vol et que la seule solution était de signer les termes du /« refus d’entrée en France »/ composé de 5 pages toutes écrites naturellement en français.

Puis on est retourné dans la salle de détention ou j’ai réussi à avoir au téléphone un fonctionnaire du consulat du Brésil qui était au courant de ma situation ayant écouté le répondeur et ayant parlé avec mon ami Henri. Il m’a informée qu’il ne pouvait rien faire et que je devais retourner au Brésil. J’ai réussi à parler avec Yves et Riviane qui étaient toujours à l’aéroport et qui avaient déjà fait des tentatives inopérantes pour prouver qu’ils allaient vraiment m’héberger chez eux.

Vers 21 heures, le 10 avril 2009, la police m’a rendu mon argent et j’étais conduite avec 16 autres brésiliens escortés par 10 policiers, à la porte d’embarquement pour prendre le vol Tam JJ 8055 destination Rio de Janeiro.

En arrivant à Rio le personnel de la TAM - inefficace et montrant leurs préjugés - m’ont rendu mon passeport et j’ai été conduite à la police fédérale brésilienne pour ensuite prendre le vol TAM JJ 8068 destination Salvador de Bahia, et après le vol TAM JJ 3660 destination Ilhéus.

Ce message bien que long ne parvient pas à dire la grande frustration, la peur, l’insécurité, le manque de respect et les préjugés que j’ai vécus durant ces 75 heures.

Présentement je voudrais que les autorités brésiliennes et française prennent connaissance de « l’événement » que j’ai vécu et aussi donner des éclaircissements.

En fait, ce qui devait être un cadeau d’anniversaire a généré beaucoup de souffrances.

Cordialement

Solange

Le récit d’Yves Bellenand

Honte et révolte sont les deux sentiments qui m’animent depuis vendredi dernier. Honte d’être français et révolte contre un pouvoir qui a comme ligne de conduite la répression dans tous ses états !

Les faits : Vendredi 10 avril , 14 heures, je suis à l’aéroport Charles de Gaulle venu accueillir notre amie brésilienne Solange França qui vient passer trois semaines avec nous. C’est l’occasion pour elle de fêter son 40ème anniversaire et de prendre aussi des contacts professionnels en vue d’un post-doctorat. Solange est professeur-chercheur à l’Université Santa Cruz de Bahia.

L’avion s’est posé à l¹heure. 15 heures, Pas de Solange ! 15h30, j’interpelle un policier et lui demande si tous les passagers sont sortis de la salle de débarquement. /« Non, il y en a encore en salle de police ! » / 16h, inquiet, je demande à un douanier qui passait s’il veut bien me dire si Solange França a quelque problème. Il revient dix minutes après : /« la personne est retenue par la police parce qu’elle n’a pas tous ses papiers en règle. Vous devez vous rendre dans la zone de fret 1 à ZAPI 3 »/

Aucune indication dans la zone de fret 1 ne signale la ZAPI 3 ! Je finis par trouver. Là j’expose la situation et on me dit qu’on ne peut me donner aucun renseignement, les personnes détenues n’étant pas encore transférées en Zone de détention. Elle me donne un numéro de téléphone à appeler entre 19h et 20h et me fait comprendre que je ne peux rester là.

Vers 18h nous réussissons à avoir la ZAPI au téléphone /« deux problèmes : attestation d’hébergement non officielle et problème d’assurances. »/

Nous arrivons devant la grille de la ZAPI à 19h20 Là,/ « c’est fermé revenez demain matin à 8 h. »/

Nous nous rendons à l’aéroport et nous demandons à voir l’officier de police de quart. Nous expliquons à un policier que nous n’étions pas au courant de l’attestation d’accueil délivrée par la mairie ou la préfecture mais que nous avons fourni une attestation d’hébergement sur papier libre. L’officier de quart dit /« impossible ! »/

Notre amie a été renvoyée dans son pays à 21 h 50 sans qu’on ait pu la voir !

Je suis révolté, non seulement par les conditions de détention, mais aussi par la désinvolture et le manque d’humanité qui ressort de cette lamentable affaire, et plus encore par la restriction de nos libertés individuelles qui découle des conditions de l’établissement de cette « attestation d’accueil » officielle qui est demandée par l’Etat français aux étrangers venant de l’extérieur de l¹espace Schengen.

En effet renseignements pris, on demande l’avis d’imposition de la personne qui accueille, trois quittances d’électricité, une quittance de loyer, l’état de salubrité du logement et la photocopie de la pièce d’identité entre autres renseignements et 45 euros de timbres fiscaux. Et la mairie ou la préfecture peuvent ne pas autoriser l’accueil. La France a vraiment perdu son aura de « terre d’accueil ».

N’avons-nous plus le droit de recevoir nos amis étrangers sans en demander l’autorisation ? C’est une restriction de plus de nos libertés individuelles.

Si comme moi vous êtes choqués et honteux faites passer ce courriel à tous vos amis. Merci.

Yves Bellenand


Por Solange França

Planejei ir a Paris, em férias visitar um casal de amigos, fazer contato com outras instituições de ensino e pesquisa, e realizar o meu sonho de conhecer a França.

Sai de Ilhéus no dia 09/04/2009 às 12:32 com destino a Salvador, no vôo TAM 3660 (TAM Linhas Aéreas S.A). Às 23:00 sai de Salvador com destino a Paris, no vôo TAM 8068, chegando no Aeroporto Charles de Gaulle, às 14:00 do dia 10/04/2009.

Porém após sair da aeronave fui detida para conferência da documentação e encaminhada para uma sala do Departamento de Polícia da França (DPAF de Roissy). Uma policial francesa solicitou verificar passaporte, passagem aérea, dinheiro disponível, lugar onde me hospedaria e seguro. Para comprovar a hospedagem apresentei um “Attestation D’herbergement” (Certificado de Alojamento), emitido e enviado por email de Yves e Riviane Bellenand (casal de amigos que iria me hospedar). Informei que não havia feito seguro, mas apresentei o cartão de meu plano de saúde. Também apresentei contra-cheque do Governo do Estado da Bahia, do mês de março de 2009, onde conta que sou professora da Universidade Estadual de Santa Cruz (UESC), em atividade.

Sem muitos esclarecimentos, fui conduzida, juntamente com mais duas pessoas (uma moça e um rapaz), para o piso inferior do aeroporto, para uma outra sala do Departamento de Polícia da França. Na recepção desta sala se encontrava outro brasileiro.

Solicitei esclarecimentos ao policial da recepção, mas o mesmo mandou-me sentar, em um tom de voz ameaçador e agressivo. Neste momento, percebi que estava sendo expulsa da França e que não poderia pedir qualquer esclarecimento, pois isso era considerado uma agressão e poderia ter dimensões maiores, como a prisão em território francês.

Mais tarde um policial francês colocou luvas e solicitou para um dos brasileiros acompanhá-lo a outra sala. Uns dez minutos depois o outro brasileiro também chamado. Posteriormente chegou mais duas policiais francesas, que solicitaram a outra moça a ir para esta sala. Logo em seguida foi a minha vez.

Para esta sala fui conduzida com minha mochila e minha bolsa. Foi solicitado colocar tudo em cima de uma mesa e me afastar. Examinaram tudo que havia. Prenderam o meu passaporte e o dinheiro que eu possuía (200 reais, 100 dólares e 1.800 euros). Neste momento solicitei novamente esclarecimento sobre a expulsão. Uma das policiais mandou-me ficar quieta, novamente em tom ameaçador.

A outra policial, de certa forma, percebeu que realmente eu não era um risco para a segurança da França e de que haviam cometido comigo um excesso de rigor ao barrarem a minha entrada no seu território. Apresentei novamente a esta policial o meu contra-cheque, três cartões de crédito (Visa Ourocard Platinum, Mastercard Ourocard Platinum e Ourocard Gold, todos do Banco do Brasil), o certificado de alojamento e emails do professores e colegas de trabalho, com quem manteria contato mesmo em férias, visando um Pós-doutorado na França. Apresentei email de Henri Michel Pierre Plana (professor da UESC, francês, que se encontra na França, realizando Pós-doutorado no Laboratoire d’Astrophysique de Marseille), Michel Jean Dubois (francês, biólogo, que trabalha na www.intervivos.fr ) e de Marcelo de Paula Correa (brasileiro, que está realizando Pós-doutorado no LATMOS - Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales). Explique que não havia solicitado carta convite para visitar estes laboratórios, pois estava em férias, mas mesmo como turista e como Gerente de Pesquisa da UESC, também manteria contatos profissionais visando um Pós-doutorado e a articulação com instituições francesas de convênios para a submissão de projetos ao Sétimo Programa-Quadro para a Investigação e Desenvolvimento Tecnológico da Comunidade Européia. Ao questionar esta policial, de como reverter a situação, a mesma informou que isso só seria possível através da Embaixada do Brasil na França, e de que na sala em que eu estaria presa havia um telefone que poderia usar. A mesma me forneceu o telefone da Embaixada (01 43 59 89 30).

Fui conduzida para esta sala de detenção que já contava com outras cinco pessoas também presas, somente com a roupa do corpo e uma folha de papel com o telefone da Embaixada e dos meus amigos Henri e Riviane. Minha mochila e bolsa ficaram no chão, em um corredor de acesso a esta sala, e o meu passaporte e dinheiro foram retidos pela polícia francesa.

Ao ligar para o número que seria da Embaixada do Brasil na França, fui informada de que no catálogo telefônico o número está errado, e que o número correto seria 01 43 59 89 30. Este número não atendeu. Consegui outro número que era 01 45 61 63 00, onde fui informada de que a Embaixada estava fechada e de que havia um plantão no Consulado do Brasil, cujo número era 06 80 12 32 24. Este número na verdade, era uma secretária eletrônica em que você deixa mensagem. Expliquei então para uma secretária eletrônica minha situação. Presa no Aeroporto de outro País, desesperada, precisando de ajuda Oficial Brasileira e só consigo falar com uma secretária eletrônica.

Em um único telefone, em uma sala de prisão juntamente com outras quinze pessoas, consegui então falar com meu amigo Henri (que estava em Marseille), lhe pedindo ajuda e de entrasse em contato com a Embaixada do Brasil na França e como meus amigos Yves e Riviane, que se encontravam no Aeroporto Charles de Gaulle tentando resolver o meu problema.

O tempo vai passando, algumas pessoas desesperadas, outras chorando, em uma sala pouco limpa, onde só havia espaço para uma dez pessoas sentarem, com um único telefone disputado por todos, realmente o nervosismo, a insegurança e o desespero vão aumentando. Então, acho que pelas 17:00 (não tinha relógio) chega a comida em uma sacola : uma lata de salada com atum, um pedaço de pão, um saco de batata frita, uma água e um doce cremoso banana e pêssego (utilizado para escrever números de telefone nas paredes da sala de prisão).

Por volta das 18:00, fomos todos conduzidos novamente para a sala do Departamento de Polícia, onde uma interprete iria nos informar sobre nossa expulsão. Várias pessoas desesperadas, querendo esclarecimentos, mas na verdade era apenas mais uma formalidade, onde fomos informados que sairíamos da França no primeiro vôo e de que o que tínhamos mesmo a fazer era assinar o termo de recusa de entrada (Refus d’entree), composto de cinco páginas, escrito em francês.

Retornamos para a sala de prisão, consegui falar pelo telefone com um funcionário do Consulado do Brasil, que já sabia da minha situação através da mensagem na secretária eletrônica e por conversa com meu amigo Henri. Fui então informada de que ele não poderia fazer nada e de que deveria mesmo retornar ao Brasil. Também consegui falar pelo telefone com meus amigos Yves e Riviane, que se encontravam no aeroporto, e já haviam feito duas tentativas frustradas de comprovar de que eu iria me hospedar na casa deles.

Por volta das 21:00 do dia 10/04/2009, a policia francesa entregou o meu dinheiro e fomos, um grupo de dezessete brasileiros, escoltados por dez policias franceses ao portão de embarque, para retornarmos ao Brasil no vôo TAM JJ 8055 com destino ao Rio de Janeiro. Ao chegar ao Rio de Janeiro, funcionários ineficientes e preconceituosos da TAM entregaram o meu passaporte e fui conduzida a Polícia Federal Brasileira e posteriormente para embarcar no vôo TAM JJ 8068 com destino a Salvador, onde peguei o vôo TAM JJ 3660 com destino a Ilhéus. No Aeroporto do Rio de Janeiro, eu teria de pegar a minhas bagagens, mas fui informada de que as mesmas não haviam vindo, e de que seria necessário realizar o preenchimento do formulário de Irregularidade de Bagagem, para que posteriormente as mesmas me sejam entregues (até o momento, dia 13 de abril, ainda não as recebi). Enfim, depois de 75 horas horríveis, novamente Ana Cristina Shilling estava me aguardando carinhosa e solidariamente no Aeroporto de Ilhéus.

Agradeço muito aos amigos Henri Michel Pierre Plana, Yves Bellenand e Yves e Riviane Bellenand, que na França tentaram resolver este enorme transtorno.

Agradeço muito a solidariedade dos amigos franceses Yvonnick Le Pendu e Michel Jean Dubois.

Agradeço a amiga Ana Cristina Shilling por estar disponível em momentos muitos difíceis.

E agora realizo vários questionamentos :

1. A agência de viagem deveria ter me informado sobre toda a documentação necessária para a realização da viagem. Esse questionamento eu realizei no momento da compra da passagem.

2. A TAM Linhas Aéreas S.A, que realiza os vôos internacionais deveria informar aos seus clientes a documentação necessária para a realização da viagem.

3. A Embaixada do Brasil e o Consulado do Brasil não estavam funcionando na sexta-feira e o seu plantão, não mostrou o mínimo interesse em resolver a situação.

4. Não se pode mais visitar amigos em férias ? É obrigatório nos hospedarmos em hotéis ?

É um texto logo, mas não representa à grande frustração, o medo, a insegurança, o desrespeito, o preconceito que vivi durante estas 75 horas.

Neste momento gostaria que as autoridades brasileiras tomassem conhecimento do acontecido e também manifestem um esclarecimento.

O que era para ser também um presente de aniversário gerou muito sofrimento.

Não estou afim de conversar no momento sobre o assunto.

Um grande abraço,

Solange França

Messages

  • C’est une bien triste image de la France, pays des Droits de l’Homme que cette personne va garder.

    Elle reviendra un jour ou l’autre, et d’avance tous ceux qui sont épris de liberté lui disent bienvenue.

    Peut-être ne serais-je pas seule à lui dire BIENVENUE et que d’autres prendront la suite des messages.

    Une française honteuse de ce qui vient de lui et de vous arriver.

  • France terre d’accueil !! Trop drôle. Triste histoire mais réalité d’une politique basée sur la haine et le rejet ! Solidarité avec cette femme et tous-tes ceux-elles qui vivent la même situation. Liberté Egalité Fraternité. Vaste blague. dub.

  • La France a perdu son âme et c’est très grave ! Ne tombons pas dans le piège de la peur qu’on essaye de nous inculquer !

  • assez étrange comme histoire.

    Les chercheurs brésiliens ne sont pas si mal recu ou consideres en France.

    cette personne avait elle un visa ?

    Car sans visa Schengen, l’entrée est impossible.

    Ensuite, il est connu qu’à Roissy, il y a des controles au facies à l’arrivée des vols internationaux, mais c’est qd meme rarement aussi expéditif.

    cette affaire est un peu louche.

  • Je suis française et je trouve honteux une telle situation. N’y a t-il pas un moyen de se plaindre officiellement ? J’aime profondément le Brésil je me sens à la fois triste et honteuse de cette situation.

    Je me sens honteuse quand je vois l’attitude de nos policiers et douaniers car je prends souvent l’avion. Ils font preuve de préjugés forts et de plus en plus....

    Bien qu’étant française, je suis choquée du comportement des policiers à chaque retour d’un voyage. Quelques exemples persos, en précisan que je suis noire mais née en france et française.......

    Lorsque je suis revenu du Mali, j’ai pris la queue pour les résidents européens, plus rapide. Les 5 personnes devant moi sont passés sans que la douanière ne dise 1 mot. Il sont passés"blanches" avec une rapidité extreme. Mon tour venu, elle m’a posé une dizaine de questions. Je pense qu’elle essayait de voir si je m’exprimais bien en Fançais. Sur les 6 personnes, j’étais la seule personne noire. Elle m’a tellement embété et vérifié la validité de mon passeport que j’ai cru un moment ne pas pouvoir rentrer dans mon pays !!!!
    En plus, dans ces cas, il faut trouver cela tout a fait normal et ne pas s’énerver....ben voyons.

    Cela m’est arrivé également à mon retour de Rio....je veux bien croire que c’est la malchance ou le hasard mais quand on est la seule noire et que ça n’arrive qu’à nous, on se pose franchement des questions !!

    A mon retour de Rio, ce fut aussi terrible. Je voyage beaucoup et maintenant dès que j’arrives au niveau de la queue de vérification des papiers, je regardes l’attitude des policiers avec les autres pour voir ensuite comment ils se comportent avec moi. A chaque fois, je ne suis pas déçu !! J’ai meme à chaque fois une appréhension maintenant....alors que je rentres chez moi !!!!

    UNE HONTE POUR LA FRANCE !! A Bon entendeur......

  • "J’ai expliqué que je n’avais pas d’invitation officielle pour visiter ces laboratoires parce que j’étais en vacances, mais que, même en tant que touriste, et comme coordinatrice de recherches de l’Université, j’allais aussi prendre des contacts professionnels pour envisager un post-doctorat et pour articuler avec des institutions françaises la soumission de projets dans le cadre du 7ème Programme pour l’Investigation et le Développement Technologique de la Communauté Européenne."

    bah voilà, elle aurait du se taire, en ce moment je ne sais pas ce qui se passe mais les autorités sont en plein trip contre l’espionnage et l’intelligence technologique...et dire que ce sale boulot est donné à faire à des gens qui ne brillent pas souvent par leur...intelligence !

    Rappelez vous ce chercheur du CNRS , strasbourgeois, au nom à consonance chinoise qui fut arrêté après que les flics aient trouvé dans ses bagages à main des tubes portant une étiquette "produit sensible"...le gars fut emmené en garde à vue, sermoné par le CNRS qui lui retira son éméritat, agrémenté d’un article tendencieux dans les DNA, poursuivi pour tentative d’exportation de "produit protégés par la propriété intellectuelle sans autorisation" puis...qq mois plus tard relaxé avec un non-lieu sans aucune couverture médiatique...du Goebbels tout craché. Heureusement qu’il se trouva qq chercheurs intègres et honnetes pour défendre un collègue.

    TOUT çà pour dire que ca chauffe du ciboulot en hauts lieux, il suffit d’une directive un peu mal rédigée et voilà un chercheur naif voire un peu négligent transformé en sournois espion chinois, qui comme tout le monde sait, est sournois car il mange des oeufs pourris...

    Alors ne parlons pas des brésiliens : un chercheur brésilien çà fait pas sérieux dans la tête obscure de nos agents de l’autorité publique. Faudrait juste leur rappeller que le Brésil démarre son propre programme spatial et a depuis une dizaine d’années un synchrotron construit à plus d e50% avec des fonds...brésiliens.

  • et pour la jet set qui passe une nuit au ritz, ça se passe comment ?