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Walter, retour en résistance (audios + videos)

Publie le jeudi 24 septembre 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Soyons nombreux à aller voir ce film !

Les salles où vous pourrez voir le film dès le 4 novembre.

A travers l’histoire de Walter, ancien résistant, ancien déporté haut-savoyard et sur fond de politique actuelle, deux questions se posent tout au long du film :

 "Qu’avons-nous fait des idéaux du Conseil National de la Résistance ?"

 "Résister se conjugue-t-il au présent ?"

Walter, retour en résistance

Le nom de "Walter" et le mot "résistance", Gilles Perret les a toujours associés. Avant même de savoir ce que cela signifiait, Gilles savait que son voisin Walter avait été déporté dans un camp de concentration du nom de Dachau …

Aujourd’hui Walter Bassan a 82 ans. Il vit avec sa femme en Haute-savoie, et mène une vie pour le moins active. D’écoles en manifestations, de discours engagés en témoignages de la guerre, Walter continue son long combat, fait de petites batailles, contre toutes les formes de démagogies, d’injustices et d’oppressions. De même que lorsqu’il avait 18 ans, et qu’il "jouait" comme il dit, à distribuer des tracts anti-fascistes dans les rues commerçantes d’Annecy alors occupée, Walter agit en écoutant son cœur. "Je n’ai pas changé", comme il se plait à rappeler.

Partageant ces mêmes « raisons du cœur », Gilles Perret réalise ici un portrait vivant de cet homme calme et insurgé. Nous sommes invités à les suivre en passant du Plateau des Glières à Dachau, à faire des retours en arrière pour mieux comprendre l’Histoire, à partager leurs inquiétudes face à un monde où l’inégalité et l’injustice gagnent sans cesse du terrain, à poser les questions qui fâchent...

Sans prétention, et avec la même simplicité et constance que Walter, ce documentaire révèle l’actualité, l’importance, et la nécessité, d’une résistance au quotidien.

N’en déplaise à Bernard Accoyer, président de l’Assemblée Nationale, qui met en garde le réalisateur contre toutes tentatives d’amalgames...

http://www.walterretourenresistance.com/





Interview sur radio RCF

Sujet sur France Bleu

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Fiche technique

Durée : 83 minutes

Personnage principaux : Walter Bassan, John Berger, Stéphane Hessel et Constant Paisant.

Réalisation : Gilles Perret

Image : Jean-Christophe Hainaud
Son : Didier Frédeveaux

Montage : Alain Robiche
Mixage : Bruno Rodriguez
Etalonnage : Nicolas Straseele

Producteur : Fabrice Ferrari

Production : La Vaka

Distributeur : Jean-Jacques Rue
Distribution : Parasite Distribution

Messages

  • 30 janvier à la Turbine (Cran-Gevrier), c’était la première de
    "Walter, retour en résistance"
    le nouveau film de Gilles Perret
    Publié le dimanche 1er février 2009.

    Dans le nouveau film de Gilles PERRET, finalement ce sont les vieux qui sont toujours jeunes, et les jeunes qui sont déjà vieux...

    Nous étions parmi les heureux invités de la Turbine à Cran ce vendredi soir...

    Qu’ils sont beaux nos anciens, les Walter BASSAN, John BERGER, Stéphane HESSEL, Constant PAISANT !

    Quelle magnifique leçon de vie, d’humanisme, quelle volonté déterminée de perpétuer l’esprit de la résistance qu’ils ont côtoyée, animée, fait vivre, pour certains marqués jusqu’au plus profond de leur chair.

    Quelle leçon pour nous, générations d’après, particulièrement les plus jeunes qui n’avons vécu aucune guerre de près, face à nos petits tracas de la vie quotidienne : écoutons le courage de ceux qui ont osé dire NON ! Ils nous ont légué l’enthousiasme et l’esprit des conquêtes sociales du Conseil National de la Résistance, et une société où la solidarité en était un principe de fondement majeur.

    Aujourd’hui, ils sont présents parmi nous à l’écran grâce au regard attendri et plein de respect de Gilles Perret. Ils viennent nous dire qu’aujourd’hui autant qu’hier, sachons dire NON à notre tour. Et notamment NON à la destruction en règle des acquis du CNR, conséquence des errements politiques dûs à l’individualisation extrême de notre société... avec les résultats que l’on constate au niveau des inégalités toujours plus grandes ici et dans le monde, et tout particulièrement la grave crise économique et morale qui traverse notre société ces derniers mois.

    Le thème du film, c’est la transmission

    Le réalisateur, on l’imagine enfant sur les pentes de Mieussy en Haute-Savoie, intrigué par un monsieur nommé Walter. Walter avait connu les camps de concentration : c’est bien mystérieux et incompréhensible pour un enfant. Walter déjà tentait de lui expliquer l’inexplicable : le début d’une vocation pour Walter ? ... et pour Gilles ?

    Dès le début du film, des élèves de CM2 interrogent Walter : "c’était bien la guerre ?". Tout le film tentera de répondre à ces questions d’enfants à travers la parole de Walter, inlassable intervenant ("transmetteur de mémoire") dans les classes de Haute-Savoie, de l’Ecole primaire jusqu’au Lycée. Tout en pudeur, en gravité et en retenue. Et l’oeil souvent humide à l’évocation de ses copains d’Annecy, pour certains alors âgés d’à peine 15 ans, et disparus autour de lui à Dachau...

    Une adolescente ayant participé au concours sur la Résistance en Haute-Savoie, puis participé au voyage à Dachau avec Walter, résume ainsi : "en voyant et en parlant avec Walter, on se rend compte que ce n’est finalement pas si loin dans l’histoire, lui qui est là, bien vivant, à nous raconter l’enfer..."

    Résistance : passage de témoin

    Le réalisateur dans le style qu’on lui connaît depuis "8 clos à Evian" ou "Ma mondialisation", interroge Bernard Accoyer lors de l’inauguration du Musée de la Résistance. Le Président de l’Assemblée Nationale très en colère, refuse alors tout net (et menaçant), de faire le lien entre la Résistance et le CNR d’une part, d’autre part la remise en cause de ces valeurs par les derniers gouvernements qui se sont succédé ces dernières années.

    Comme le dira justement Gilles Perret pendant le débat : cela en dit long sur le fond des questions auxquelles les politiques sont désormais soumis par les journalistes (M. Accoyer se revendique d’ailleurs lui même dans l’interview comme "un professionnel" de ce genre d’exercice).

    Après le film, quelques questions réponses avec le public.

    Un intervenant remerciait Gilles Perret et son équipe pour son film, en lui reconnaissant là un acte de résistance, ne serait-ce que par le courage qu’il a fallu pour sortir ce film malgré les ennuis promis par l’un des hommes les plus importants de l’Etat.

    A l’heure où le fait du Prince s’érige en mode de gouvernement (voir le tout récent limogeage d’un Préfet et d’un Chef de la police en Normandie, coupables de n’avoir pas su éviter quelques sifflets à sa Majesté), avec les atteintes qu’on sait à tous les contre-pouvoirs dans notre pays, on ne peut que lui tirer notre chapeau effectivement et le soutenir dans son entreprise.

    Une dame dans le public demandait à Gilles et Walter : "Dites-nous comment résister aujourd’hui, que dire aux jeunes ?". La réponse, c’est en fait Stéphane HESSEL qui l’avait donnée un peu plus tôt dans le film, extrait de son intervention des Glières au printemps (voir l’article avec photos et vidéo sur ce site) : "Gardez votre capacité d’INDIGNATION, chacun dans sa vie de tous les jours peut, doit, s’indigner". Et l’on sait que les motifs d’indignation ne manquent pas en ce moment.

    Mais au fait pourquoi cette question ? Probablement parce que les jeunes lycéens du film questionnés par le réalisateur ne voyaient pas de lien politique entre le CNR et la politique menée actuellement, lui reprochant même l’amalgame que le film aurait fait à leurs yeux sur ce point....

    Décidément dans le film, qui sont les jeunes, qui sont les vieux ? Où est la capacité d’indignation ? le sens politique ? l’enthousiasme pour des idéaux (utopiques ?) de solidarité et de justice qu’on aimerait ou redouterait (c’est selon) trouver chez eux ? Et pourtant, on ne doute pas une seconde qu’ils seraient prêts à défendre leurs copains de classe sans-papiers en passe d’être expulsés.

    http://www.fsd74.org/spip.php?article2020

  • Et bien les résistants de la région tombés pour la liberté et pour un meilleur monde doivent se retourner dans leur tombe, à voir la couleur politique du département de Haute Savoie avec des élus maires députés et sénateurs UMP en voilà en veux tu !!!!!!!!!!!! des Hérisson et d’autres libéro capitalistes qui ont appuyé des lois antisociales et néo libérales, tout le contraire de ce pourquoi les résistants se battaient eux (une justice sociale égalitaire pour tous, une lutte contre toutes formes de répression, etc......)
    Hauts Savoyards et Savoyardes honte à vous de pébliciter des personnes qui votent des lois qui détruisent les avancées sociales francaises découlant de l’après guerre et qui avaient été mises en place par les survivants résistants de votre région et d’autres d’ailleurs.
    A bon entendeur salut !!!!
    HASTA LA VICTORIA SIEMPRE !!!!!!!!!!!!!!!

  • Triste pour la jeunesse , que d’ignorer ou ne pas connaitre "le Conseil National de la Résistance ", mais franchement si faute il y a ! ce ne sont pas les jeunes coupable , mais plutôt les ministres du parti ex-socialiste qui ont faillies à leurs devoirs d’éducateurs .

    J’ ose et j’accuse les ministres de l’ éducation National , et je les désigne comme responsable de cette faillite de l’enseignement Républicaine, la honte à tous ces nantis de la République .
    Car la Résistance était l ’ aboutissement des luttes sociales depuis plusieurs siècles .

    Rosay .à +