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INTERDICTION DES LICENCIEMENTS

Publie le samedi 28 novembre 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

de Martine Lozano

Cette année la liste des plans de licenciements s’est allongée, des fermetures d’entreprises et d’usines comme par exemple Sony, les salariés de Continental jetés à la rue (1200) après avoir accepté de travailler 40 heures ( On apprend que seulement 13 d’entre eux ont trouvé un CDI ;
Rappelons que le ouvriers de continental voulaient garder leur usine avec tous ses emplois ; Car même avec une prime de 50000 euros, on ne fait pas vivre éternellement sa famille.), PSA RENAULT ARCELOR SANOFI qui a supprimé des emplois (6000 intérimaires à PSA, qui vient de recevoir des pouvoirs publics 3,3 milliards d’euros).

On peut noter des plans de licenciements à La Redoute et aux 3 Suisses, ce sont respectivement 672 et 674 suppressions d’emplois qui ont été décidé à L’usine picarde de Continental, le manufacturier allemand de pneumatiques a été fermé ainsi que L’imprimerie Moraut près de Rouen, Chez Valéo on compte une suppression d’emplois de 1600 postes , Chez Caterpillar à Grenoble, c’est un plan de 733 suppressions d’emplois qui a été annoncé par la direction. A Gandrange en Moselle, c’est l’aciérie Arcelor Mittal qui a supprimé 575 postes en mars dernier. Etc...

Les magasins Virgin Megastore ont fermé leurs portes, la chaîne Zavvi en Angleterre suit la même tendance en annonçant 22 fermetures, La Fnac Bastille a été fermé.

Parallèlement on constate le licenciement de milliers de CDD, DES INTERIMS, la précarité progresse de manière vertigineuse .

En réponse à ce constat ainsi qu’en réponse à la colère des salariés qui monte,(les grèves, la séquestration de patrons sont là pour l’attester,) et en réponse à ces ces hommes et femmes qui ne peuvent plus nourrir leurs familles , envoyer leurs enfants dans une bonne école, leur offrir des loisir des vacances et pour dénoncer ce capitalisme mondialisé destructeur de nos emplois :

Des militants politiques se mobilisent pour organiser une marche unitaire conte les licenciements notamment boursiers mais pas seulement, notamment légiférer mais pas seulement

Face aux restructurations qui se multiplient, une question taraude les salariés : sauver l’emploi ? Partir avec un maximum d’argent ? Alors que l’emploi et les salaires sont les deux perdants de la crise, les tensions s’aggravent partout dans les entreprises

Nous devons plus que jamais poursuivre notre combat sachant
Il est plus que temps de se mobilier pour légiférer contre l’interdiction des licenciements notamment boursiers.

Et pendant ce temps ce capitalisme mondialisé est en train de liquider nos emplois

Contre les licenciements, contre ce capitalisme qui liquide nos emplois
Mobilisons nous pour une marche unitaire contre ce capitalisme mondialisé destructeur des emplois..

Messages

  • L’avalanche des licenciements, des mises à pied pour toutes sortes de raison, des travailleurs virés pour faute grave, est terrifiante.

    C’est une hémorragie et bien sur l’interdiction des licenciements doit être au programme des partis, et il faut en convaincre un maximum de partis de porter cette revendication sous forme de digue.

  • Cette revendication est portée depuis toujours par le NPA (et elle l’était auparavant par la LCR). Mais je trouve qu’elle a été très mal présentée, faute d’explications pratiques.

    Pour le travailleur lambda, sauf s’il se donne la peine d’aller chercher dans les textes du NPA le détail du "comment ça pourrait marcher ?", cette mesure parait irréaliste : si une boîte a des soucis de trésorerie, comment pourrait-elle maintenir le contrat de travail et les salaires ?!

    Plusieurs réponses à cela.

    D’une part, cette mesure implique la levée du secret des comptes. Un certain nombre d’entreprises qui licencient ont un bilan meilleur que ce qu’elle prétende. Pour d’autres, le déficit est organisé par le biais d’autres filiales.

    D’autre part, un certain nombre de PME sont en réelle difficulté du fait des exigences du donneur d’ordre, souvent de grands groupes qui eux multiplient les bénéfices. Ce sont eux qui doivent assurer la pérennité du contrat de travail et du salaire.

    Enfin, pour les entreprises dont les difficultés sont bien réelles, il faut créer une nouvelle branche de "sécurité sociale", c’est à dire qu’il faut considérer le patronat comme une entité collective et solidaire : les entreprises cotiseraient à une caisse qui prendrait le relai d’une des leurs défaillante pour assurer le maintien du salaire et de l’activité.

    Il n’y a aucune raison pour que le salarié soit la variable d’ajustement des à-coups de l’économie.

    Et de fait, l’interdiction des licenciements existe bel et bien, pour une partie du salariat : les fonctionnaires. Et ça n’empêche pas le système de fonctionner, de s’adapter aux évolutions, et cerise sur le gâteau, ça limite les dégâts causés par les crises du capitalisme.

    Chico

  • Tous les comités de France pour l’interdiction des licenciements et des suppressions d’emplois dans la fonction publique étaient réunis, le samedi 29 novembre 2009 près de l’assemblé nationale, pour appeler tous les partis de gauche à s’unir pour l’interdiction des licenciements. Il y a avait 1 milliers de personnes, pas mal de flics, et aucuns médias.
    Tous les comités vont continuer à se battre. Il y a en a dans à peu près tous les départements. Pour en rejoindre un, contactez le POI, qui est pour m’instant le seul parti pleinement membre de ces comités. Hélas ils ne sont pas fouttus pour créer un site national dédié à ces comités.

  • je travaille aux Papeteries de Mauduit, filiale du groupe Schweitzer-Mauduit.
    après avoir décider la fermeture du site de Malaucène situé dans le vaucluse et
    jetant dans la précarité 211 salariés et leur famille, ce groupe a mis en place sur le site de Quimperlé un plan social concernant 106 salariés en septembre 2009, après la suppression en 2006 de 206 salariés.
    je passe sur le chantage des dirigeants pour justifier leurs plans sociaux mais nous ne sommes pas dupes : ce sont des licenciements boursiers qui ont eu l’effet annoncé pour les actionnaires. je vous conseille d’aller voir le site de ce groupe côté à la bourse de New-york.
    actuellement nous sommes en lutte pour éviter le maximun de licenciements.
    pendant ce temps là, notre PDG Villoutreix organise une sauterie à Alpharetta
    aux Etats- Unis avec des hauts dirigeants du groupe des différents continents et oui, un français à la tête d’un groupe américain qui depuis qu’il est en place
    ferme, licencie ou délocalise.
    le but : la rentabilité, un maximun d’argent pour le board et les actionnaires et
    pour les salariés : la dégradation des conditions de travail et la remise en cause
    des avantages acquis par le chantage à l’emploi.
    nous lutterons et nous resterons dignes face à ces dirigeants réactionnaires et
    conservateurs. vive la lutte des classes

  • je veux qu’il n’y est plus de syndicat : comme dans les années 1982 a 1985 :

    car il y a un monsieur qui a dit il faut casser les syndicats : bigre il y a eu des morts ( des chefs , des ingénieurs , des patrons ) et OUI ce mm monsieur a dit il faut a tout pris des syndicats : cela est dommage ? et plus il y a de syndicats plus l’état et heureux : pour mieux DIVISER :
    a quand un seul syndicat ????????