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La bizbille en cours des services de renseignements US

Publie le mercredi 6 janvier 2010 par Open-Publishing
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Le renseignement militaire américain accusé d’amateurisme en Afghanistan

WASHINGTON - Les services de renseignement américains en Afghanistan ignorent les réalités locales et font preuve d’un manque de curiosité qui les pousse à lire dans le marc de café plutôt qu’à mener des enquêtes approfondies, dénonce un haut gradé américain.

Un responsable du renseignement américain a précisé à l’AFP, sous couvert de l’anonymat, que "ce rapport porte sur le renseignement militaire" sous l’autorité du Pentagone, et non sur la CIA, qui vient de subir un revers majeur en Afghanistan avec la mort de sept employés dans un attentat suicide perpetré par un agent double jordanien.

Dans un document accablant, le général Michael Flynn, chef du renseignement militaire en Afghanistan, appelle à réformer radicalement "un appareil de renseignement toujours incapable de trouver des réponses à des questions fondamentales sur l’environnement dans lequel nous évoluons et sur les gens que nous essayons de protéger et de convaincre" de collaborer : les Afghans.

"Le problème est que ces analystes (...) n’obtiennent pas du terrain les informations dont ils ont besoin pour se nourrir, à tel point que plusieurs estiment que leur travail revient plus à dire la bonne aventure qu’à mener des enquêtes sérieuses", note-t-il.

Dans ce rapport publié lundi sur le site du Center for a New American Security, un groupe de réflexion de Washington, le général recommande à ses agents de s’immerger sur le terrain et collecter les informations disponibles au niveau local, dans l’esprit d’une stratégie de contre-insurrection, et non de focaliser exclusivement leur attention sur les ennemis talibans et la détection des bombes artisanales.

Alors que le président Barack Obama réunit mardi les responsables du renseignement américain pour explorer les carences selon lui "inacceptables" qui ont conduit à ne pas détecter l’attentat manqué contre un avion le 25 décembre, le général Flynn dresse un portrait au vitriol des agents du renseignement déployés sur le sol afghan.

Ces derniers "ignorent tout de l’économie locale et des propriétaires fonciers", ont une idée "vague de l’identité des vrais chefs et de la manière de les influencer" et "se tiennent éloignés des gens les mieux placés pour obtenir les réponses", accuse-t-il dans cette étude co-signée par un de ses conseillers, le capitaine Matt Pottinger, et Paul Batchelor, de l’Agence américaine de renseignement militaire (DIA).

Dès lors, les analystes du renseignement ne peuvent qu’"hausser les épaules lorsque leur hiérarchie leur demande des informations et des analyses nécessaires à un combat efficace contre la rébellion".

Le chef du renseignement américain (DNI) chapeautant tous les services secrets du pays, Dennis Blair, avait déjà affirmé en mars que les Etats-Unis devaient renforcer leur capacité de renseignement en Afghanistan et avait déploré que Washington en sache "beaucoup plus sur l’Irak que sur l’Afghanistan".

Les conclusions du général Flynn sont d’autant plus dérangeantes qu’elles interviennent au moment où les Etats-Unis sont en train d’augmenter massivement leur présence militaire en Afghanistan, pour tenter de regagner du terrain face à une insurrection montée en puissance ces dernières années.

05 janvier 2010 19h57

http://www.romandie.com/infos/News2/100105185730.wftfz588.asp

Messages

  • Attentat contre la CIA : la mère de Balawi sans nouvelles depuis 10 mois

    AMMAN - La mère de Humam Khalil Mohamad al-Balawi, auteur, selon des médias américains, de l’attentat contre la CIA en Afghanistan, a affirmé mercredi à l’AFP que son fils n’était pas un extrémiste, tout en confiant qu’elle était sans nouvelles de lui depuis fin février 2009.

    "Nous entendons les nouvelles sur Humam mais nous n’avons aucune confirmation de sa mort", a déclaré par téléphone à l’AFP Shanara Fadel al-Balawi, 64 ans, dans la première déclaration de sa famille à la presse.

    "Mon fils n’est pas comme les médias le décrivent. Il priait, récitait le Coran mais il n’a jamais été extrémiste et ne partage pas les opinions extrémistes", a-t-elle ajouté. "Je connais mon fils, il n’était pas comme ça".

    "Nous n’avons plus entendu sa voix depuis fin février 2009", a-t-elle confié.

    La chaîne américaine NBC News, citant des sources occidentales du renseignement, a identifié Balawi comme l’auteur de l’attentat ayant fait huit morts dont sept agents de la CIA le 30 décembre sur une base de la CIA en Afghanistan.

    Elle l’a présenté comme un Jordanien qui aurait été recruté par les services de renseignement de son pays, tout en travaillant comme agent double pour Al-Qaïda.

    Parlant d’une voix calme, Shanara Fadel al-Balawi a indiqué que Human était né le 25 décembre 1977 au Koweït, qu’il avait trois soeurs et six frères, dont un jumeau qui vit au Canada.

    Fin 1990, toute la famille s’est installée en Jordanie, fuyant le Koweit après son occupation par les troupes irakiennes de Saddam Hussein.

    "Mon fils était consciencieux. Il était bon élève à l’école (...) puis il s’est rendu en Turquie pour poursuivre ses études de médecine", a-t-elle expliqué, précisant qu’il s’était marié avec une journaliste turque.

    A son retour en Jordanie, il a travaillé dans un camp palestinien, près de Zarka où la famille résidait avant de s’installer dans le quartier populaire de Nouzha, dans l’est d’Amman, où ses parents résident toujours.

    "En Jordanie, la femme de Humam traduisait sur internet des livres arabes en turc et le couple a eu deux filles", a ajouté sa mère.

    Elle a confirmé que son fils avait été brièvement détenu l’année dernière puis libéré par les autorités jordaniennes qui n’ont rien retenu contre lui.

    Elle a souligé qu’il avait voulu faire une spécialisation en médecine aux Etats-Unis.

    "Il a présenté une demande à l’ambassade américaine et a même payé les frais d’examen d’entrée pour entamer des cours le 1er mars 2009", a-t-elle dit.

    Elle n’a pas été en mesure de dire s’il a obtenu un visa américain.

    "Il nous a dit fin février qu’il partait en Turquie pour ramener son diplôme de l’université où il a étudié la médecine", a-t-elle dit.

    "Nous nous sommes ensuite rendus compte qu’il ne s’était pas rendu en Turquie. Sa femme qui s’y trouvait l’a cherché et a même demandé l’aide de l’ambassade de Jordanie à Ankara. Nous n’avons plus jamais entendu sa voix", a dit sa mère avec émotion.

    Un haut responsable jordanien a affirmé mardi à l’AFP que Humam s’est rendu au Pakistan.

    "En tant que mère je souhaite savoir ce qu’il est devenu. S’il est vivant et en bonne santé", a-t-elle encore dit.

    06 janvier 2010 11h35

    http://www.romandie.com/infos/News2/100106103507.xwfc6196.asp

    Un episode de la “guerre” des services de renseignements ? La “discorde chez l’ennemi” est l’element “nouveau”, de la fin 2009,du a l’acceleration de la crise globale aux USA comme dans le monde .

    January 1, 2010

    Obama Orders ‘Immediate’ Execution Of CIA Agents In Afghanistan

    By : Sorcha Faal, and as reported to her Western Subscribers

    http://www.whatdoesitmean.com/index1317.htm

    Manipulé au point de devenir agent triple a son insu,pion dans la guerre des services ? :

    AFGHANISTAN Attentat contre la CIA : un agent double ?

    NOUVELOBS.COM | 05.01.2010 | 13:10

    L’attentat suicide dans lequel ont été tués sept fonctionnaires de la CIA le 30 décembre en Afghanistan aurait été perpétré par un agent double d’Al Qaïda.

    Selon la chaîne américaine NBC News, l’auteur d’un attentat suicide qui a tué sept fonctionnaires de la CIA, le 30 décembre en Afghanistan, serait un Jordanien recruté par les services de renseignement de son pays, travaillant comme agent double à la solde d’Al-Qaïda.

    La chaîne, citant des sources occidentales du renseignement, a affirmé que le Jordanien, identifié comme Humam Khalil Abu-Mulal al-Balawi, avait été envoyé en Afghanistan avec pour mission de retrouver le numéro deux du réseau Al-Qaïda, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri.

    Toujours selon cette chaîne, Il y travaillait avec un officier des services de renseignement jordaniens, identifié par l’agence de presse officielle jordanienne Petra comme Ali bin Zeid, le huitième homme tué dans l’attentat.

    Amman embarrassé

    Le ministre de l’Information jordanien Nabil Sharif, interrogé, a catégoriquement démenti ces informations. "Les "renseignements jordaniens ne sont nullement impliqués dans de telles opérations", a-t-il indiqué.
    Des membres de la famille du capitaine Ali bin Zeid, 33 ans, cousin éloigné du roi Abdallah II, ont affirmé qu’il se trouvait "en mission en Afghanistan depuis 20 jours" seulement au moment de l’attentat.

    Son corps a été rapatrié le 2 janvier et des obsèques militaires organisées en présence du roi Abdallah II et de la reine Rania. Petra l’a présenté comme un "martyr du devoir", sans autres précisions.

    Cet officier "était membre de la famille royale hachémite, ce qui explique en partie que le roi et la reine aient assisté à ses funérailles et qu’il soit honoré comme un héros national", a expliqué à Bruce Riedel, ancien agent de la CIA et conseiller de la Maison Blanche. Amman observait, mardi 5 janvier, un silence embarrassé à ce sujet...

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20100105.OBS2654/_attentat_contre_la_cia__un_agent_double_.html