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A propos du film documentaire de Karl Zéro : « Dans la peau de Fidel Castro »

Publie le vendredi 15 janvier 2010 par Open-Publishing
13 commentaires

A Karl Zéro et ARTE

A propos du film documentaire de Karl Zéro : « Dans la peau de Fidel Castro »

« Castro c’est trop mais Karl Zéro dans la peau de Castro, c’est pire ! »

Voilà donc la bande annonce du « Documentaire » de Karl Zéro sur Fidel Castro diffusé sur ARTE, une chaîne publique, le 19 janvier prochain ! Cela augure bien mal de l’objectivité du contenu même si le personnage est traité avec humour. Si on y ajoute que l’adaptation et la traduction sont l’œuvre de Zoé Valdès, écrivassière, contre-révolutionnaire et anti-castriste primaire qui, sans média complaisants, n’existerait pas, si on y ajoute les insultes proférées à l’encontre de Raùl Castro, Président de la République de Cuba, qualifié de « buse, né mal fini et sans mode d’emploi », on peut craindre de sacrés dérapages. Nous avons protesté de notre suspicion de déloyauté auprès de la production et lui avons demandé qu’un membre de notre Association Cuba Si France forte de ses 4000 adhérents et de plus de 10 000 sympathisants, participe au débat de 18 mn qui suivra le film, afin de rétablir un peu d’équité dans ce qui semble se dessiner, à savoir un réquisitoire sarcastique sans réplique possible contre Fidel Castro. Il nous a été répondu que c’était bouclé, que les 3 participants (Karl Zéro, Eduardo Manet et Jack Lang) étaient déjà choisis. Cherchez l’erreur, un débat sans contradicteur ! Sur une chaîne publique ! Karl Zéro n’en a cure. L’enregistrement du débat étant réalisé 6 jours avant sa diffusion, malgré notre insistance nous n’avons pas été entendus. Forts de notre expérience en la matière, nous craignons qu’aucune voix discordante ne vienne troubler, voire contredire la vision totalement honteuse et mensongère mais massivement répandue dans les média occidentaux, d’un vieux dictateur haï de son peuple, ce peuple qu’il aurait manipulé et avili depuis 50 ans.

Au contraire, nous affirmons haut et fort que sans Fidel Castro et la Révolution cubaine, Cuba serait redevenue la proie des E-U et ressemblerait aujourd’hui à Haïti. Sans sa farouche détermination, sans sa probité, sans son pouvoir légendaire de persuasion, sans sa vision internationaliste et pacifiste du Monde qu’il n’a jamais cessé de mettre en œuvre dans et hors de son pays, Cuba socialiste n’aurait jamais pu exister face aux E-U, sans sa préoccupation permanente du bien-être de son peuple, Cuba serait un pays d’illettrés et de valets et n’aurait jamais atteint le niveau de culture, d’éducation, de santé et de protection de ses anciens que le Monde lui reconnait aujourd’hui, sans un foisonnement d’idées, sans le dévouement exemplaire des cubains pour résister et contourner un blocus étatsunien inhumain et criminel, Cuba serait exsangue, desséchée, triste et désespérée, sans une vigilance de tous les jours, sans une solidarité active et un engagement héroïque des citoyens pour tenter de déjouer toutes les attaques terroristes dont Cuba, ses habitants et Fidel Castro ont fait et font encore l’objet, Cuba serait noyée dans le sang et la haine, sans la fidélité affectueuse de la quasi-totalité des cubains envers leur Commandante (et non "lider maximo", qui est une invention yankee), Fidel Castro ne jouirait pas du profond respect et de l’immense reconnaissance que lui voue le peuple cubain.

Si Cuba reste encore un pays pauvre, Fidel Castro en a éradiqué la misère et, en lui rendant sa dignité, l’a élevé au rang de Nation indépendante et fière, un exemple pour l’Amérique latine. Contre vents et marées, il tient bon face à un Empire cruel qui n’a de cesse de le maintenir en état de guerre pour l’épuiser et le détruire.
Fidel Castro à l’instar de son peuple, hérauts d’une métamorphose humaniste et pacifiste de leur île, mérite bien autre chose que des « berlusconneries ».

Michel TAUPIN

Cuba Si France

Messages

  • ah ! que ne nous a -t-il laissé un Cuba dans l’état où "la communauté internationale" nous a laissé Haiti .

    Des nouvelles ou des infos du style ci-dessous c’est pas ZERO le bien nommé qui nous les donnera :

    Cuba et la gestion des cyclones
    lundi 15 septembre 2008 (14h09)

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article71145

    de Salim Lamrani
    L’ouragan Gustav qui a frappé les Caraïbes à la fin du mois d’août 2008 a eu un coût humain et matériel dramatique. Le cyclone avec ses vents à près de 340 kilomètres/heure, le plus violent des cinquante dernières années, a provoqué la mort de plus d’une centaine de personnes dont 11 en Jamaïque, 66 en Haïti, 8 en République dominicaine et 26 aux Etats-Unis. Cuba, qui a été terriblement touchée, a subi des dégâts matériels considérables1.
    « Une attaque nucléaire » : telle a été la comparaison effectuée par l’ancien président cubain Fidel Castro au sujet de la catastrophe naturelle qui a ravagé le pays. En effet, les provinces de Pinar del Río, Matanzas et de l’île de Jeunesse ont offert un spectacle de ruine et de désolation. Des 25 000 logements que compte l’Île de la Jeunesse, 20 000 ont été partiellement ou totalement détruits. Près de 45% des habitations de Pinar del Río, soit 102 000 logements, sont partiellement endommagées ou complètement rasées. Ce cyclone a été plus ravageur que l’ensemble des 14 ouragans qui ont frappé l’île au cours des huit dernières années2.
    En revanche, contrairement aux autres nations victimes de la fureur de la nature, Cuba n’a eu à déplorer aucune perte humaine. En effet, Cuba est le seul pays de la région frappée par le cyclone où aucun civil n’a perdu la vie. L’Agence France-Presse note que « seuls des blessés et aucun mort n’était […] dénombré à Cuba3 ». De son côté, Associated Press remarque que « même si Gustav a tué au moins 122 personnes, y compris 26 aux Etats-Unis, Cuba n’a déploré aucun mort grâce aux évacuations obligatoires4 ». Pourtant, l’ouragan qui a détruit une partie de l’île était de catégorie 4 alors qu’il était redescendu en catégorie 2 lors de son arrivée sur les côtes étasuniennes.
    Comment s’explique cette spécificité cubaine ? Elle se résume en deux phases : la « phase informative » et la « phase d’alerte cyclonique ». Tout d’abord, l’ensemble de la population est parfaitement informée des dangers représentés par les cyclones et les ouragans et sait parfaitement comment réagir en cas d’alerte de la Défense civile. Les médias jouent un rôle fondamental et la discipline sociale des citoyens est remarquable. Dès le déclenchement de l’alarme cyclonique, les autorités organisent minutieusement les déplacements des habitants et des touristes en zone sûre. Rien n’est laissé au hasard. Les services sociaux et les comités de Défense de la révolution, qui sont présents dans chaque quartier, disposent de listes des personnes à mobilité réduite et viennent à leur secours dans les plus brefs délais. Ainsi, près d’un demi-million de personnes ont été évacuées en prévision de l’arrivée de Gustav5.
    A Cuba, aucune personne n’est abandonnée à son sort par les autorités. L’exemple des cinq pêcheurs perdus en haute mer est illustratif. N’ayant pas pu rentrer à temps, cinq marins cubains ont été pris dans l’œil du cyclone et ont vu leur bateau réduit en miettes. Pendant deux jours, malgré les énormes dégâts causés par le vague cyclonique et les innombrables autres urgences, La Havane n’a pas lésiné sur les efforts et a dépêché à leur recherche 36 bateaux, trois hélicoptères et deux avions, et les naufragés ont pu finalement être sauvés. Alors que d’autres pays auraient peut-être abandonné les recherches, il en a été autrement dans la plus grande île des Caraïbes6.
    En guise de comparaison, on ne peut pas dire qu’il en soit de même aux Etats-Unis, pourtant la nation la plus riche au monde. La terrible tragédie Katrina qui a causé la mort de 1 800 personnes en 2005 à la Nouvelle-Orléans et dans les Etats voisins fut l’exemple le plus dramatique de l’incurie des autorités fédérales, qui avaient abandonné toute une population à son triste sort.
    Cette fois, le gouvernement fédéral s’était préparé et avait lancé un appel à l’évacuation de la zone. Contrairement aux Cubains pris en charge par les autorités et relogés gratuitement dans des écoles, auberges, et autres infrastructures, les citoyens étasuniens ont dû assurer l’évacuation et leur relogement à leurs frais dans des hôtels. La presse occidentale rapporte qu’« aucun hôtel n’a baissé ses tarifs en ces circonstances exceptionnelles7 ».
    Le maire de la Nouvelle-Orléans Ray Nagin a décrété un couvre-feu pour empêcher les pillages. Les médias internationaux ont relaté la « fuite éperdue des habitants de la Nouvelle-Orléans8 ». Malgré les précautions prises, pas moins de 26 personnes ont péri lors du passage de l’ouragan Gustav dans le sud des Etats-Unis9.
    Alors qu’à Cuba, la Défense civile se déployait pour porter secours à la population, aux Etats-Unis, 2 000 gardes nationaux armés jusqu’aux dents patrouillaient en compagnie de la police la région pour prévenir les pillages. En théorie, la priorité était donnée à la protection des vies humaines mais c’est bien la sauvegarde des biens matériels qui a été privilégiée10.
    L’ensemble de la région sujette aux catastrophes cycloniques – y compris les Etats-Unis – serait avisée de prendre quelques leçons du côté de La Havane. Une petite nation du tiers-monde, victime en outre de sanctions économiques anachroniques et inhumaines, démontre qu’il est possible de préserver la vie de tous les citoyens s’il y a une véritable volonté politique à cela.
    Notes
    1 Agence France-Presse, « Gustav : l’Espagne aide Cuba et Jamaïque », 31 août 2008 ; El Nuevo Herald, « La peor tormenta de los últimos 50 años », 31 août 2008. Pour le nombre de décès aux Etats-Unis voir Will Weissert, « EEUU ofrece 100,000 dólares en ayuda de emergencia a Cuba », The Associated Press/El Nuevo Herald, 5 septembre 2008.
    2 Fidel Castro, « Un golpe nuclear », Granma, 3 septembre 2008 ; Ronald Suárez Rivas, « Housing, the Greatest Challenge », Granma, 2 septembre 2008.
    3 Glenn Chapman, « Ouragan Gustav : fuite éperdue des habitants de la Nouvelle-Orléans », Agence France-Presse, 31 août 2008.
    4 Will Weissert, « EEUU ofrece 100,000 dólares en ayuda de emergencia a Cuba », op. cit.
    5 Luz María Martínez & Marta Hernández, « Record mundial en protección humana al paso de Gustav », AIN, 3 septembre 2008.
    6 Fidel Castro, « Un golpe nuclear », op.cit. ; El Nuevo Herald, « Cuba se recupera ; hallan a pescadores desaparecidos », 2 septembre 2008 ; EFE, « Logran rescatar a cinco pescadores desaparecidos », 2 septembre 2008.
    7 Sylvain Cypel, « A Lafayette, en Louisiane, ‘rien n’a changé depuis Katrina’ », Le Monde, 3 septembre 2008.
    8 Glenn Chapman, « Ouragan Gustav : fuite éperdue des habitants de la Nouvelle-Orléans », op. cit.
    9 Will Weissert, « EEUU ofrece 100,000 dólares en ayuda de emergencia a Cuba », op. cit.
    10 Robert Tanner & Vicki Smith, « Alcalde de Nueva Orleáns pide a evacuados que no regresen aún », The Associated Press / El Nuevo Herald, 2 septembre 2008.

    De : Salim Lamrani
    lundi 15 septembre 2008

  • Zoé Valdès est un « écrivain » (sic) fabriqué en occident depuis que, ayant parcouru le monde avec son mari cubain en mission gouvernementale, le prurit consumériste l’a atteinte. Et depuis qu’elle a compris qu’elle serait publiée, reconnue, promue en Occident si elle bavait sur son pays. On ne lui demande même pas d’avoir du talent ni de travailler ses livres. A l’impossible nul (et encore moins « archinulle ») n’est tenu.

    A Cuba, où elle était connue comme une Révolutionnaire dont il fallait calmer les ardeurs qui auraient vite dérapé vers le stalinisme, elle n’a jamais pu publier une ligne. Il y a dans ce pays des écrivains qui sont publiés pour leur talent, pas pour leur lèche-culisme.

    Que Valdès s’avise un jour de faire l’éloge de son pays et elle disparaîtra des médias. D’un seul coup. En attendant, elle exploite son fond de commerce avec, à présent, Karl Zéro qui, grand donneur de leçon sur la nécessité du pluralisme, a écarté de son émission tout contradicteur.

    Il y a en France des dizaines de milliers d’amis de Cuba, il y en a des centaines de millions dans le monde dont une belle brochette de prix Nobel. Il y a pléthore d’intellectuels cubains qui soutiennent la lutte de leur pays. Mais ceux sont bâillonnés par nos médias et chacun ici s’en accommode. Les diplomates cubains en France doivent subir ces crachats répétés de nos médias sans jamais avoir accès à un studio de télévision.

    Alors, oui, on a le droit de critiquer Fidel Castro. Mais on a le droit aussi d’entendre ceux qui parlent de lui sans dire, comme Valdès, la subtile, la tendre, la talentueuse : « Il faudrait lui foutre une bombe ! ».

    Misère des misères, c’est Jack Lang qu’on va aimer entendre dans l’émission.

    Au milieu du nœud de vipères, la couleuvre paraît moins répugnante.

    MV

  • A l’image de pratiquement tous nos médias Karl "Zéro",le bien nommé,invite la soit disant écrivain,Zoé Valdes ? mais aussi la plus anti Castrite qu’il ait pu trouver pour faire ce reportage,sur Fidel Castro,pour pouvoir critiquer ce grand homme, mais bien sùr en prenant bien soin de ne pas inviter quelqu’un qui aurait pu leur porter la contradiction,sachant pertinament qu’il aurait facilement démolis leurs arguments,je pense que Fidel est l’ homme du 20iem siecle,et bien qu’il soit malade, il reste avec une lucidité étonnante, malgré son grand âge il n’a rien perdu de sa vision politique,et reste un très bon conseillé pour la majorité des gouvernants Latinos, qui viennent régulièrement à la Havane pour faire le point avec lui.si c’est vrai qu’il y a des choses criticables à Cuba, nul n’est parfait dans ce monde,mais il faut reconnaître que si son grand et puissant voisin se
    pliait à la volonté de pratiquement tous les pays du monde, pour lever ce blocus criminel,il est certain que Cuba aurait une autre situation économique,parce que malgré ce blocus, CUBA sur beaucoup de points a un niveau superieur à beaucoup de pays dit riches ex "" l’éducation, "la santé, moins de mortalité enfantine qu’ au EE-UU" entre autres,il n’y a pas d"enfants qui meurent de faim ni qui dorment dans la rue, pas d’analphabet, et une meilleure organisation pour proteger les citoyens des catastrophes naturelles ,actuellement je ne vois pas de chefs d’ états qui pourrait débattre avec lui, sans se faire laminer, pour en revenir au débat du Karl "ZERO "nous écouterons attentivement les invités sélectionés,je suppose pour leur anti Cstrisme, et j’irai lire ensuite les commentaires des journalistes Canadiens qui ont une autre approche éthique de leur proffession, que nos soit disants journalistes.AL de TOULOUSE

  • cuba, c’est là où sont formés les meilleurs medecins du globe...un hasard ? non.
    pour autant cuba le rêve ? non plus...

    juste qu’attendre de Karl zéro, ce minable petit animateur qui à joué son "gauchiste impertinent" pour se faire mousser, qui a toujours cirer les pompes des actionnaires..

    pas vu pas pris, un doc où si je me souviens bien Karl tombait le masque.

  • Vous avez oublié "Lider Maximo", terme jamais employé à Cuba mais couramment balancé par nos médias. Bref.

    Votre ironie tombe à plat parce que, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, personne ne parle d’interdire les critiques. On demande juste que de temps en temps, comme ça, par une sorte de "professionalisme" ou disons juste pour entedre, comme ça quoi, quelques contre-arguments et pas toujours les mêmes à balancer leur sempiternelles aneries (et en ce qui concerne Zoé Valdés, ses mensonges, elle qui s’est auto-comparée à Garcia Marquez).

    Est-ce trop demander ?

  • Jésus avait 12 apôtres, l’un d’eux était Judas, aujourd’hui nous vivons tous en 2010 après Jésus... Moi j’ai choisi de vivre aussi en 83 après FIDEL et zut pour ceux qui se croient exemptés de le respecter... Vive la Révolution Cubaine qui m’a redonné ma dignité d’être humain !
    Jacques MILHAS

    • Combien de victimes à Cuba dans une de ces catastrophes que subissent régulièrement les iles Caraïbes ? Combien en Haïti ou à Saint Domingue ou même très loin de Miami, dans le delta du Mississipi, en Nouvelle-Orléans ?.. Cuba boycotté, pauvre mais digne, Cuba socialiste et humain garantit un minimum de sécurité et de justice aux Cubains, ailleurs c’est régulièrement le chaos, l’injustice, l’oppression de la violence et de la corruption ou encore la mort.
      Les cyclones, les séismes qui si souvent frappent là bas, mettent à nu et infectent les plaies causées aux Pauvres par le Capitalisme.
      Touché par les mêmes catastrophes, Cuba non seulement se protège, malgré ses la faiblesse de ses moyens, il porte secours aux autres
      Cette malheureuse et forte comparaison ne passe que de rares fois dans les médias car la vérité est trop lumineuse. Lénine a dit à peu près cela : " seule la Vérité est révolutionnaire." C’est aussi pour cela qu’il est indécent, injuste et injurieux de comparer Fidel Castro à un vulgaire dictateur. Fidel Castro ne se contente pas d’effets de manches en parlant des Droits de l’Homme, il les garantit au quotidien, malgré les difficultés, à la population cubaine. Mais cela les Cubains le savent bien, sans quoi Cuba ce serait déjà Porto Rico ou Hawaï... Une propriété US.

  • On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui, disait Pierre Desproges. Là, vous vous tenez les côtes avec tout ce que la planète compte de plus pourri. Les cubano-américains de Miami et leurs soutiens bushistes, la droite Sarkozyste, les ultra-de tout poil qui ne digèrent pas le tournant à gauche de l’amérique latine. Alors marrez-vous bien, si cette compagnie ne vous dérange pas.

  • karl zero ce mec qui refusait de critiquer son taulier messier (parce qu’il le payait !) provoc meme pas à 2 balle
    bref un rien