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MAYOTTE : SARKOZY FERME SUR LES PRIX

Publie le mardi 19 janvier 2010 par Open-Publishing

Mais si le chef de l’Etat a tapé du poing sur la table, il faut qu’il se méfie quand même car le barbu de Moroni a déjà prouvé â plusieurs reprises, qu’en matière d’immigration clandestine c’est lui qui tenait le manche

Si Mayotte est française depuis 1841, il ne fait aucune doute que la départementalisation revendiquée depuis plus d’un demi siècle par les mahorais est désormais acquise, le président de la République ayant été bombardé par T-shirts interposés « Père de la départementalisation ». C’est parfait. Le chef de l’Etat lors de cette visite météoritique de mardi a, face la foule massée par dizaines de milliers devant le CDTM, tenu un discours d’une fermeté exceptionnelle sur l’identité nationale.
« Je ne laisserai jamais et à aucune puissance étrangère le droit de décider qui serai français et qui ne le serait pas » Et vlan dans les dents du barbu de Moroni qui n’arrête pas de revendiquer devant l’ONU le retour de Mayotte aux Comores. Nicolas Sarkozy a montré les muscles et en a rajouté une couche en matière d’immigration clandestine, estimant qu’il fallait que chacun prenne ses responsabilités et que la lutte ne s’arrêterait pas. Il a raison, car ce drame épouvantable de ces kwassas bondés tentant de rallier Mayotte est intolérable.

Devant les fonctionnaires rencontrés quai Issoufali, il a répété sa détermination à ce que la lutte soit sans merci envers les passeurs et les responsables des filières d’ immigration clandestine, demandant à la justice de frapper fort également. Autant dire que de tels propos n’ont pas du plaire de l’autre côté du lagon. Mais si le chef de l’Etat a tapé du poing sur la table, il faut qu’il se méfie quand même car le barbu de Moroni a déjà prouvé â plusieurs reprises, qu’en matière d’immigration clandestine c’est lui qui tenait le manche. Il lui suffit de refuser d’accueillir les navires et avions rapatriant les clandestins dans leur pays d’origine, pour que Mayotte commence à couler sous le poids de ces pauvres hères qu’on ne peut entasser indéfiniment dans un centre de rétention dont on connaît le confort autant que les limites. Le chantage de Sambi se termine souvent par un chèque atterrissant sur son bureau et la valse des reconduites reprend son cours normal. Il ne reste qu’à espérer que notre président n’aura pas froissé la susceptibilité de son homologue de Moroni...

D.H.

Source : Les Nouvelles de Mayotte n° 1233 du mercredi 20 janvier 2010
voir aussi : http://wongo.skyrock.com/