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QUAND LE PCF SALUE LA MEMOIRE DE PANDRAUD

Publie le jeudi 18 février 2010 par Open-Publishing
36 commentaires

Décès de Robert Pandraud : réaction de Marie-George Buffet

Apprenant la disparition de Monsieur Robert Pandraud, ancien député de la Seine Saint-Denis, ancien ministre, je tiens à présenter toutes mes condoléances à sa famille et à ses amis. Tout le monde s’accordera pour reconnaître sa fidélité indéfectible à ses idéaux. Il aura marqué de son empreinte le paysage politique français.

Marie-George Buffet, Députée de Seine-Saint-Denis

Paris, le 18 février 2010.

http://www.pcf.fr/spip.php?article4551

Messages

  • MGB préfère s’en prendre à Ilham qui a le tord de ne pas faire partie de la Classe politique !

  • c’est tomber bien bas dans le compromis bienséant

    Quand Le Pen mourra, le PCF lui rendra aussi hommage ?

    incontestablement, il a marqué la politique depuis fort longtemps, bien plus que Pandraud

    Pisser sur la tombe de nos ennemis me semblerait plus judicieux

  • "Tout le monde s’accordera pour reconnaître sa fidélité indéfectible à ses idéaux. Il aura marqué de son empreinte le paysage politique français"

    Ce communiqué est une honte infrapolitique.... On aurait pu dire exactement la même chose de Hitler, Fra,co ou Staline....

  • Beurk à cette classe politique.Votez sans trop perdre de temps pour choisir le bon candidat car à la sortie cette mafia élue mettra toute son énergie à vous faire régresser.Vive la révolution sociale et libertaire,vive l’anarcho-syndicalisme,vive l’anarchie.

  • Et ce putain de symbole, vous ne lui faites pas un procès, les anti-voileux et les anti-voileuses ?!

    Mais non ! Bien sûr que non ! C’est pas pareil mon bon ! C’est juste de la politesse là !

    Ben voyons.

    (k)G.B.

  • Pour la bonne information de la camarade Buffet, voici ce qu’écrivaient dans Le Monde, Philippe Boggio et Alain Rollat :

    Une obsession l’habite : efficacité d’abord. Il incite les policiers à apprendre à bien tirer. " Dans les conditions difficiles et périlleuses du métier qui est le nôtre, il est nécessaire que, dans tous les cas où le feu doit être ouvert, ce soit le policier qui ait le dernier mot, déclare-t-il en juin 1976, à Angers, au congrès du Syndicat national indépendant et professionnel des CRS. Et quand je dis le dernier mot, je veux dire régler définitivement le problème. "

    Pas de quartier ! Il n’hésite pas lui-même à donner l’ordre d’ouvrir le feu en cas de nécessité, comme il le fait en 1976, pendant l’affrontement sanglant des viticulteurs du Languedoc et des forces de l’ordre dans la garrigue de Montredon-des-Corbières. Il recommande à ses subordonnés de multiplier les infiltrations dans tous les milieux et d’étendre le recours aux indicateurs. Il autorise certaines écoutes téléphoniques. Il couvre les policiers qui fréquentent le " milieu " pour les objectifs du service. Peu lui importe que certains l’accusent de pratiquer la " police des voyous ". Lui aussi, il invoque, si nécessaire, l’impératif du " secret-défense " pour protéger ses services. " En certaines matières, il ne faut jamais, dit-il aujourd’hui, se départir du secret-défense. " A l’époque des démêlés du Canard enchainé avec de faux " plombiers " venus espionner l’hebdomadaire satirique, il écrit au juge d’instruction " pour régler cette histoire ".

    Contre les prises d’otages, il obtient qu’on n’autorise plus les remises de rançons. Contre le terrorisme, il n’hésite pas à aller jusqu’aux limites extrêmes de la légalité, et il ferme les yeux si certains de ses exécutants les outrepassent, car il y va de la survie de la démocratie : " Face au terrorisme, tous les moyens sont bons, car le terrorisme pousse jusqu’à l’absurde les limites de la démocratie. "

    En Corse, avec le plein accord de Michel Poniatowski, il laisse le champ libre aux " justiciers " du groupe Francia contre les poseurs de bombes du FLNC, même quand ces alliés de circonstance en font parfois un peu trop.

    Pour les mêmes raisons, il soutient sans réticence aucune toutes les activités des services spéciaux : " La conception de Pandraud est que l’arme secrète est un élément indispensable de la capacité de défences d’un Etat moderne, explique l’un de ses proches. La France a autant besoin de ses services secrets que de sa diplomatie. Il n’y a pas d’action possible si l’on n’a pas de services secrets efficaces. "

    Sur ce terrain, l’intérêt professionnel de Robert Pandraud ne se borne pas, d’ailleurs, aux frontières de l’Hexagone. A la même époque, il se concerte régulièrement, mais discrètement, avec l’ancien secrétaire général du SAC (Service d’action civique), Pierre Debizet _ ex-partisan de l’Algérie française et l’adversaire de Charles Pasqua, _ réhabilité par Georges Pompidou et affecté alors en qualité de conseiller auprès du gouvernement du Gabon. Histoire de suivre de près tous les dossiers africains. Il coopère également de façon très étroite avec la police du roi Hassan II du Maroc. Une coopération qui se poursuit aujourd’hui, officiellement consacrée à des question purement techniques, ce qui n’exclut pas les " échanges " de services politiques. "

    Que l’on dise qu’il est un trouble personnage, amoureux de la manipulation permanente, ou qu’on voie en lui un interlocuteur valable et intelligent, habile manoeuvrier, le meilleur directeur général de la police, on peut lui reconnaitre une chose au moins : il a toujours tenu son rang ", écrivent les observateurs spécialisés. Mais il convient surtout de reconnaitre à Robert Pandraud l’exploit d’avoir accompli un tel parcours sans avoir jamais défrayé la chronique.

  • Honneur au camarade Malik Oussékine.

    Que Pandraud aille au diable et MG Buffet aussi.

    • Au Diable MGB ? Mais alors Mélenchon risque de la suivre lui qui sauve le PCF d’élection en élection et qui cogne sur le NPA pour le plus grand profit de leur maître commun ( à lui et MG) le PS : le parti des pourfendeurs de Quicks Hallal ! ( mais pas des petites magouilles de la Caisse des dépots......un cadeau de 500 millions ne mérite pas l’indignation soulevé par un foulard ou un steak ! Il est vrai qu’à côté du cadeau fait par DSK à Lagardère lors de la privatisation de EADS sous le gouvernement de Jospin Mélenchon Buffet c’est de la petite bibine).

      Question : puisqu’on parle de Diable , est ce qu’en enfer on peut peser sur les décisions du Diable ? En mettant les mains dans le cambouis peut être ?

  • Pour ce qui me concerne et en total irrespect envers les convenances, je maintiens que ce type était un (...).
    Voilà où nous entraîne cette sorte de conformisme de mots, de douceur dans l’expression politique ( on est entre gens bien et respectables !) qui fait qu’aujourd’hui à la disparition d’une saleté, Mme Buffet se croit tenue d’honorer sa mémoire.
    J’ai le sentiment qu’au contraire il faut appeler les choses par leur nom et ne pas se censurer pour livrer ce qui à nos yeux constitue la qualité d’un individu ou bien ce qui fait qu’il est ou a été une (...).

  • Honte à toi, Buffet de te coucher comme une carpette devant nos ennemis .
    Ce n’est pas comme cela que le PCF remontera et c’est de la haute trahison à la mémoire de toutes les générations de militants anticapitalistes qui ont tant sacrifiés pour leurs idéaux d’émancipations . J’espére que tu en perdras le sommeil .

  • C’est l’usage : quand les gens sont morts, ils étaient les meilleurs, hypocrisie !!! Mais de là à ce que les "gens de gauche" lui rendent hommage, il y a un fossé que je ne franchis pas, tout simplement honteux...

  • Madame Buffet,

    En tant qu’ex-adhérente de votre parti, le PCF, en tant que communiste, en tant que militante dont un des premiers émois politiques a été la mort de Malik Oussekine (j’avais 11 ans et demi et je m’en souviens parfaitement c’était horrible), je suis révoltée par votre communiqué.

    Je l’ai reçu en plein visage comme une gifle et il m’a mis les larmes aux yeux. J’ai eu la gorge nouée de sanglots et d’indignation.

    De honte et de colère devant ce que vous allez jusqu’à faire de l’ancien "Parti des Fusillés" qui malgré ses erreurs, était un glorieux parti et comportait de glorieux camarades.

    Vous trainez le nom du PCF dans la boue, chaque jour un peu plus.

    De honte pour vous essuyer les pieds sur la mémoire de toutes les victimes de ce sale facho qu’était Pandraud.

    Quand Pasqua mourra, vous direz quoi à ce niveau-là ?

    C’est vous qui m’avez fait quitter ce Parti, vous et toute votre bande de gens qui usurpent leur titre de "communistes". Je m’en suis souvenue en un éclair en lisant ce communiqué. J’avais commencé, presque, à oublier.

    Dorénavant, non seulement plus jamais ce parti ni aucun des vôtres n’aura jamais ma voix, mais encore, vous combattré-je, vous et vos idées de petits bras socio-démocrates "altercapitalistes", partout où vous vous trouverez.

    Je ne vous salue pas ni vous ni les vôtres.

    LL

    • D’un coup j’ai même une idée qui me traverse l’esprit là comme ça...

      C’est parce qu’on prédit le Front de gauche à moins de 5 % dans de nombreux endroits aux régionales que vous faites ce genre de sale racolage au PC ?

      Exit le "parti des fusillés" et vive "le parti de l’ordre contre la chienlit" ?

      Le PCF = dernier parti authentiquement gaulliste, c’est ça ?

      On n’en avait déjà pas assez de faire des alliances avec les chevènementistes, ex de "patrie et progrès" ?

    • Alterté par le titre, je n’y ai pas cru dans un tout premier temps.
      C’était donc vrai ...

      Je suis atterré, en colère, effondré, dépité ...

      C’est même plus nul, grotesque ou à côté de la plaque (comme l’affaire du communiqué sur le Cantal).

      Ce communiqué est lamentable, minable, dégueulasse, une faute politique au prétexte, je suppose, de la "politesse" républicaine, entre élus de la Seine-Saint-Denis.

      Les valeurs de Pandraud, ce sont des valeurs que nous devons combattre et jamais nous ne devons transiger, même devant un pseudo-gaullisme de pacotille.

      J’ai adhéré à la JC lors du mouvement lycéen et étudiant de 1986, je me souviens, comme tous ceux de ma génération militante de Malik Oussekine, du tandem Pasqua-pandraud, des voltigeurs ...
      Dans mon panthéon, il y avait - et il y a toujours- la lutte contre le racisme, contre les guerres coloniales, le "parti des fusillés" ...

      Alors, je pense à Malik Oussekine, à l’infamie de Pandraud à son égard et ma colère vis à vis de Buffet n’est pas près de s’éteindre.

      Vite, il faut mettre dehors cette clique de "dirigeants" qui déshonorent le communisme !

      Un adhérent du PCF.

    • Le PCF nouveau ?
      Pas si nouveau que cela,Mr Hue R est déjà passé par là,MGF fait dans la continuité,
      à savoir se vêtir de la bienséance de la sociale démocratie !Cette gouvernance ,inféodée à l’Europe,et par là même ,aux USA ,et ses lobbies financiers ,a pu
      acheté ,sans vergogne ,les décideurs politiques de tous pays.
      La politique n’est pas lisse,ici les bons,là les mauvais.Les interférences entre les uns
      et les autres fait partie du paysage ,c’est la règle du jeu ,même si cela choque le citoyen de base ,que nous sommes dans la grande majorité.
      Lors du mouvement du CIP,les frontières droite,gauche se sont délitées ,et Martine
      Aubry ,a fait intervenir ses réseaux étudiants ,à la demande de Balladur afin de
      réguler cette révolte .Voilà un fait .Mr Cambadélis ,il y a un temps certain ,a entretenu des contacts avec le FN,sur Paris.
      MGF a travaillé auprès du gouvernement socialiste ,alors que celui ci a privatisé à tout va ,ce qui impliquait des destructions d’emplois à la pelle,le parti qui a aussi engagé les premiers non remboursement des médicaments.Et la liste n’est pas close.
      Chaque jour qui passe est une menace pour les acquis du CNR,auquels ont travaillé
      gaullistes et PCF,alors MGF là dedans n’est pas vraiment à sa place:son discours n’est plus que pleurnicheries sur les faits de société ;mais le social ?Et bien,à la trappe !
      Rappelez-vous ,et les promesses de l’élu en campagne ,plus rien,et le PCF rien.Un fait parmi tant d’autres.
      Les gaullistes n’ont pas été les pires dans la gestion de la France,avec à la clé le désengagement de l’état vis à vis de l’Otan,la construction de logements sociaux ,projets jamais inégalés depuis...
      Maintenant De Gaulle disparu ,(il a d’ailleurs été liquidé par le monde de la finance,associé aux libertaires de 1968,eux aussi sous la coupe du grand capital dont on voit à l’évidence les effets aujourd’hui),les troupes n’étaient plus tenues ,à supposer qu’elles le furent vraiment.L’ex associé du ministre de l’intérieur,était en mission pour un gouvernement de droite,il est à penser que des échanges ont eu lieu de part et d’autre de l’échiquier politique, !il en va ainsi,et nous ne sommes que les larbins ce ces gens ,qui savent se rappeler à notre bon souvenir au moment opportun !

    • Eh oui La Louve, 100% d’accord avec toi.

      Plus aucune illusion à leur endroit....

  • Oui ? Malik assassiné par la police de Pasqua - Pandraud penserait peut-être que cet hommage est tout simplement effarant.
    Il y a lieu de s’interroger sur les raisons de ce communiqué laudateur ?
    Quel(s) service(s) MG Buffet attend-elle de ce pouvoir ???

  • Adhérent depuis 30 ans, je déchire ma carte.
    Je voudrais me servir entre autre de la déclaration de MGB
    Depuis quelques minutes, il m’est impossible d’ouvrir le lien PCF.
    Introuvable sur le site du Parti.
    Merci de m’aider.

  • Que reste-t’il du communisme ?

    MGB est "marquée de l’empreinte de PANDRAUD".

    A La Réunion le leader maximo P Vergès, président de l’Ile et du PCR embrasse Jean Louis Debré (son père était l’ennemei prioritaire du PCR), Sarkozi et tous les élus de droites et de gauche et même du Modem qui vont sur sa liste "Alliance".

    On dit ici : "aret ek sa"

    DU PASSE FAISONT TABLE RASE et construisons un parti anticapitaliste.

  • http://bellaciao.org/fr/spip.php?article98679

    Le PCF retire de son site le communique de MGB a propos de Robert Pandraud...

    de Roberto Ferrario

    On peux pense que je suis encore exagéré a parle dans cet façon... Et bien voila un "scoop" de Bellaciao...

    Après que on a publie le communique de MGB a propos de la mort de Robert Pandraud Ministre délégué de la Sécurité durant la première cohabitation (1986-1988) et avoir fait remarque a la direction du PCF que été le même ministre des "policier voltigeur a moto" que on assassine Malik Oussekine le 6 décembre 1986 et que un nombre impressionnant des camarades on proteste indigné par cet prise de position de MGB le site national du PCF retire de son propre site le communique en question... a cet heure 19h45 la page est blanche et dans la page d’accueil plus aucun trace...

    On est entrain de subir dans ces dernier heures une avalange de tentative de pollutions de notre site par des "prétendu" membres de la même direction ou "prétendu" adhèrent au parti, naturellement on se refuse de croire a leur l’identité propose... ;-)

    Manœuvre un peux minable de parte de la direction du PCF parce que en plus juste aujourd’hui un article sur L’Humanite reprendre tel quel le même communique de MGB... sans parle de toute la presse bourgeoise que dans une façon "gourmand" a repris le même texte...

    Dans le code source de la page de cet communique on peux que trouve cet misérable ligne :

    " !— SPIP CORRIGE — !DOCTYPE html PUBLIC ’-//W3C//DTD XHTML 1.0 Transitional//EN’ ’http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-transitional.dtd’ ; !— HEADER —


    QUAND LE PCF SALUE LA MEMOIRE DE PANDRAUD

    " Décès de Robert Pandraud : réaction de Marie-George Buffet

    Apprenant la disparition de Monsieur Robert Pandraud, ancien député de la Seine Saint-Denis, ancien ministre, je tiens à présenter toutes mes condoléances à sa famille et à ses amis. Tout le monde s’accordera pour reconnaître sa fidélité indéfectible à ses idéaux. Il aura marqué de son empreinte le paysage politique français.

    Marie-George Buffet, Députée de Seine-Saint-Denis

    Paris, le 18 février 2010."

    http://www.pcf.fr/spip.php?article4551

    L’HUMANITE de ce jour :

    La mort de Robert Pandraud Ministre délégué de la Sécurité durant la première cohabitation (1986-1988), marquée par une série d’attentats, Robert Pandraud, mort jeudi à l’âge de 81 ans, laisse le souvenir d’un "grand flic" épris d’ordre, entré en politique auprès de Jacques Chirac et homme-clé du RPR.

    Né le 16 octobre 1928 au Puy (Haute-Loire) de parents instituteurs dans le Cantal, étudiant boursier, Robert Pandraud est affecté, à sa sortie de l’ENA en 1953, au ministère de l’Intérieur. Il y commence une carrière de haut fonctionnaire qui lui permettra de connaître, au fil de ses affectations, les arcanes de la Place Beauvau.

    A partir de 1968, il occupe durant treize ans des postes-clés, avant de devenir directeur général de la Police nationale (1975-1978).

    En 1981, Robert Pandraud est nommé inspecteur général de l’administration du ministère de l’Intérieur, après l’arrivée des socialistes au pouvoir.

    Il se tourne alors vers la politique et rejoint Jacques Chirac à la mairie de Paris en mars 1982. Député (RPR puis UMP) de Seine-Saint-Denis (1986-2007), ancien conseiller régional (RPR) d’Ile-de-France (1992-1998), Robert Pandraud restera un homme-clé du parti. Malik Oussekine insulté

    En mars 1987, il lâche à propos de Malik Oussekine, 22 ans, mort après avoir été matraqué par des policiers dans le Quartier Latin lors d’une manifestation le 6 décembre 1986 : "Si j’avais un fils sous dialyse, je l’empêcherais de faire le con la nuit".

    Commentant en février 1988, la grève de la faim menée par les dirigeants historiques d’Action directe, arrêtés un an plus tôt, il déclare : "Faire la grève de la faim, c’est leur droit. On peut toujours faire des régimes d’amaigrissement".

    Membre du bureau politique de l’UMP depuis 2004, il présidait depuis 2005 la commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales du parti présidentiel.

    Mis en examen en 2002 pour "détournement de fonds publics et complicité" dans l’affaire des chargés de missions de la Ville de Paris, il bénéficiera d’un non-lieu, les faits commis en 1992 étant prescrits. Les réactions :

    Charles Pasqua a raconté jeudi combien il était "pratiquement inséparable" de Robert Pandraud. "Nous étions complémentaires. J’étais plus politique, il était plus technicien", a-t-il ajouté.

    L’ancien président Jacques Chirac a fait part jeudi de sa "très grande tristesse" à l’annonce du décès de Robert Pandraud, qui fut un de ses collaborateurs et ministre de la Sécurité durant la première cohabitation (1986-1988).

    La députée communiste de Saine-Saint-Denis Marie-George Buffet a salué jeudi la mémoire de l’ancien ministre à la Sécurité Robert Pandraud, élu du même département, dont elle souligne qu’il "aura marqué de son empreinte le paysage politique français".

    "Tout le monde s’accordera pour reconnaître sa fidélité indéfectible à ses idéaux", écrit-elle dans un communiqué.

    Claude Bartolone, député PS de Seine-Saint-Denis, "souhaite saluer le parcours de cet élu de la République respecté de tous" qui fut "député de la Seine-Saint-Denis de 1986 à 2007". "En consacrant vingt années de son existence au service des séquano-dionysiens, Robert Pandraud a témoigné d’une fidélité remarquable et d’une compétence reconnue".

    Le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage à l’ancien ministre Robert Pandraud décédé jeudi, saluant en lui "un très grand serviteur de l’Etat" qui sut "rétablir la sécurité" lorsque "la France fut frappée par une terrible vague d’attentats terroristes" en 1986.

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article98679

  • Je suis adhérent du PCF. J’ai honte pour MGB et souhaite qu’elle présente ses excuses à la famille de Malik Oussekine et aux militants qui eux n’ont pas oublié. Je ne trouve pas de mots pour exprimer toute ma tristesse face à cette affligeante déclaration indigne d’un dirigeant communiste !