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Affaire Soumaré : la police ouvre une enquête interne

Publie le vendredi 5 mars 2010 par Open-Publishing
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La fiche de police d’Ali Soumaré, figurant dans le système de traitement des infractions constatées (STIC), a été consultée entre trente et quarante fois par des policiers, avant les accusations portées à son encontre par Francis Delattre et Sébastien Meurant le 19 février, selon le journal « le Monde ».

Les maires UMP de Franconville et de Saint-Leu-la-Forêt avaient-ils eu accès à ces informations quand ils ont qualifié la tête de liste PS aux régionales dans le Val-d’Oise de « délinquant multirécidiviste chevronné » ? Interrogés sur la question, les deux élus ont tergiversé sur leurs sources, évoquant le greffe du tribunal de Pontoise ou des victimes des agissements présumés d’Ali Soumaré.

Alex Türk, président de la Commission nationale informatique et liberté (CNIL), a réclamé des explications sur la provenance de ces informations. Le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, vient d’ouvrir « une enquête interne », et compte pouvoir fournir une réponse « à M. Türk dans le courant de la semaine prochaine ».

Les accusations des deux élus se sont révélées en grande partie fausses. Notamment un vol aggravé avec violences : « C’est un problème d’homonymie », avait rectifié la procureure de Pontoise. Le chef de file socialiste dans le Val d’Oise a d’ailleurs décidé de porter plainte en diffamation.

Cette affaire a fait tanguer Valérie Pécresse, tête de liste UMP en Ile-de-France, qui a été accusée de ne pas contrôler la campagne.

http://www.leparisien.fr/elections-regionales/ile-de-France/affaire-soumare-la-police-ouvre-une-enquete-interne-04-03-2010-835851.php

Messages

  • Il ne faut pas être expert en arts divinatoires pour comprendre que les deux compères racailles, Delattre et Poniatowski(digne fils du père) ont bénéficié de complaisances policières pour obtenir les éléments relatifs à Soumaré contenus dans le fichier STIC.

    Ce fichier contient des informations concernant : les auteurs de crimes et délits, les complices, mais aussi les simples témoins, les victimes. Dès sa mise en place, la CNIL avait émis des réserves sur son contenu et surtout la durée de conservation des informations.

    Il permet, je l’espère, d’identifier les auteurs des consultations qui y sont pratiquées mais je doute fort des résultats de l’enquête interne qui est ouverte.