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10 aout 1944 greve insurrectionnelle des cheminots

Publie le jeudi 2 août 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

le 10 aout 2007,a l’Arc de triomphe,aura lieu la commémoration de la greve insurrectionnelle des cheminots contre l’occupant nazi et la politique de Vichy.

A la libération,la SNCF - les cheminots - ,ont reçu la Croix de guerre avec palme et la légion d’Honneur.

Chassez le naturel il revient au galop,la droite d’aujourd’hui qui massacre le droit de vivre décemment,le droit à la santé et maintenant le droit de greve,a un air de déjà vu dans la période la plus noire de notre histoire.

La commémoration de cette greve exemplaire prend donc un caractère particulier cette année.

Lutter, résister,aujourd’hui comme hier, contre cette droite prete à tout pour nous asservir,nous sacrifier sur l’autel du capitalisme.

IL N’Y A PAS D’AUTRES ALTERNATIVES !

LE REBOURSIER

Messages

  • Messages au Président de la République et au Premier Ministre

    Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre,

    Peut-être ne le savez-vous pas, ou peut-être l’avez-vous oublié, il y a 45 ans, sous prétexte de protéger les usagers des services publics des grèves des personnels de ces services, le gouvernement prenait 3 mesures. La première consistait à retenir la totalité du salaire de la journée de travail pour toute action de grève, y compris de quelques minutes. La seconde, exigeait des organisations syndicales qu’elles déposent un préavis de grève 5 jours avant celle-ci. La troisième énonçait : "Pendant la durée du préavis, les parties intéressées sont tenues de négocier." (Article L 521-3 du Code du travail.)

    Les gouvernements se sont succédés, de droite et de gauche, mais ces dispositions légales ont perduré.

    Peut-être ne le savez-vous pas, ou peut-être l’avez-vous oublié, les 2 premières dispositions ont toujours été appliquées. Par contre, la troisième n’a jamais été appliquée : la demande de négociation des organisations syndicales s’est toujours heurtée à une fin de non recevoir des directions qui, toujours, ont préféré désorganiser le service public, pénaliser les usagers et faire perdre une ou des journées de salaire aux personnels grévistes, faire baisser le produit national brut. Jamais les directions n’ont été sanctionnées pour ce manquement à la loi. Et pourtant, 45 ans plus tard, malgré les grèves des personnels agissant pour un service public de qualité, le service rendu par nos services publics s’est dégradé. A noter qu’au cours de cette période, les usagers sont devenus clients.

    Cette inégalité de traitement entre les salariés des entreprises publiques et leurs directions, alors même que ces dernières sont responsables de la détérioration du service rendu aux usagers, est inacceptable. En mémoire des temps, pas si lointains, ou vous parliez de "tolérance zéro", il serait bien que vous ne permettiez plus aux directions d’entreprises publiques de bafouer plus longtemps la loi. Cette simple application de la loi éviterait bien des grèves, bien des désagréments aux usagers des services publics et aurait l’avantage de montrer, sans ambiguïté, que votre souci des usagers n’est pas, contrairement à votre projet, une nouvelle atteinte au droit de grève.

    Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de mes sentiments respectueux.

    • Vous avez raison de montrer du doigt les vrais responsables : les directions qui refusent le dialogue avec les syndicats et les salariés. Tous vos efforts d’information envers les usagers devraient porter sur ce point, car les médias ont vite fait de déformer la réalité des choses.

      De même, il y a un autre point qui m’agace, c’est celui qui consiste pour le patron, à retenir une journée de grève, même s’il n’y a eu que 5 minutes de grève. Ca ressemble tellement au papa qui punit son enfant ! Jusqu’à quand le salarié va-t-il être traité comme un enfant ou un mineur, ou pire comme un incapable ?

      Et puis les usagers, comme les clients, qui sont pourtant des salariés, se comportent bien souvent comme des patrons ! C’est là que rien ne va plus ! Décidément, il y a du ménage à faire au zoo humain !