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1er Mai dans le Gard : la CNT et Solidaires contre le sectarisme
Publie le jeudi 29 avril 2010 par Open-Publishing7 commentaires
Salut camarades
Pour information voici des nouvelles de Gard où la CNT 30 et Solidaires 30 ont été poussés à décider d’une manif autonome ddu 1er Mai sur Nîmes avec pour RDV : 10h00 Place Jean ROBERT
La faute au sectarisme éhonté du secrétaire de l’UD CGT du Gard, freddy BAUDUCCO qui, non content d’exclure systématiquement depuis 6 ans la CNT de toutes les intersyndicales départementales (avec la complicité de l’UNSA et de la CFDT), a envoyé le courrier ci dessous. Ce courrier, aux relents staliniens, est une attaque en règle contre Solidaires 30 et la CNT 30.
A l’heure où l’arrogance des puissants est à son apogée, que les salarié-es s’en prennent plein la figure, la CGT 30 fait le choix de la division.
La manif autonome à l’appel de la CNT 30 et de Solidaires 30 comptera dans ses rangs le Collectif de sans papiers (le Forum des migrant-es gardois) mais aussi nombre de militant-es de la CGT 30 et de la FSU 30 qui n’entendent pas être complice de ce sectarisme.
Pour un premier mai de lutte de classe, vive la lutte des travailleur-seuses !
Ci dessous :
1) La lettre aux OS du Gard de Freddy BOUDICCO de l’UD CGT Gard
2) La réponse de la CNT 30
3) La réponse de Solidaires 30
4) Le tract commun CNT et Solidaires Gard
Freddy BAUDUCCO, secrétaire UD CGT du Gard :
Une mise au point !
Comme Sud rail dans le conflit des cheminots (Écrits de la fédération des cheminots CGT : « au bout
du 12e jour de grève, la fédération Sud rail appelle à la grève générale.
C’est bien… Sauf qu’il aurait
été plus utile et cohérent qu’elle ne soit pas quasi absente lors des neuf premiers jours du
mouvement") , dans le Gard Solidaires 30 joue aussi un « sale jeu »
Alors que les organisations syndicales gardoises, CGT. CFDT. CFE/CGC. CFTC. FO. UNSA. ont à
plusieurs reprises depuis 1 an ½, fait savoir que la CNT (Anarchiste) n’était pas une
organisation syndicale de salariés et qu’ils refusaient sa présence pour toute intersyndicale
en préparation d’une journée d’action interprofessionnelle unitaire.
Alors que dans la préparation du 1er mai 2010 en appui sur l’appel unitaire national (CGT.
CFDT. FSU. UNSA. SOLIDAIRES.), les organisations syndicales gardoises de la CGT. CFDT.
UNSA. FSU. se sont mises d’accord pour l’organisation du 1er mai 2010, notamment dans la
capitale gardoise Nîmes.
Solidaires 30 persiste et provoque en proposant une autre réunion intersyndicale chez eux avec la
CNT pour préparer le 1er mai.
CGT. CFDT. UNSA. FSU. ne tomberont pas dans ce jeu qui favorise la division syndicale.
Pour notre part à la CGT, nous ferons le maximum pour réussir un grand 1er mai revendicatif et le
plus unitaire possible dans l’intérêt des salariés, retraités, et demandeurs d’emploi.
Un 1er mai qui va compter dans la bataille engagée face au gouvernement et Medef sur :
Salaire, Emploi, Service Public, Retraite.
Un 1er mai 2010 qui va aussi aider à populariser et gagner un grand rassemblement le 4 mai à Saint
Martin de Valgalgues, contre la discrimination syndicale et pour les droits syndicaux.
Nîmes le 21 avril 2010
Freddy BAUDUCCO, secrétaire UD CGT du Gard
Ci-joint les acquis de la lutte de nos camarades cheminots (Déclaration fédérale et régionale de la
CGT cheminots). Bravo à leur lutte responsable dans le cadre de l’intérêt général. Une lutte qui en
appelle d’autres !
Réponse de la CNT 30 :
Aux organisations syndicales gardoises,
La Confédération Nationale du Travail connait une renaissance dans le département du Gard depuis
une dizaine d’années.
Née au sortir de la guerre en 1946 sous l’impulsion des syndicalistes
révolutionnaires français de la CGT-SR et des résistants antifascistes - anarchosyndicalistes espagnols de
la CNT-E en exil, elle demeure donc fidèle au syndicalisme révolutionnaire et à l’anarchosyndicalisme.
Aussi, entend-elle réactualiser un syndicalisme de lutte de classe et de transformation sociale
autogestionnaire et indépendant de toute organisation politique, religieuse ou philosophique.
La CNT adhère pleinement à la Charte d’Amiens adoptée à l’occasion du Congrès CGT de 1906 à
Amiens à l’initiative des syndicalistes révolutionnaires Victor Griffuelhes et Émile Pouget.
Le siège social de la CNT (33, rue des Vignoles) est toujours mis à disposition par la Ville de Paris
initialement en remerciement de la libération de Paris le 25 Août 1944 par la 2e DB la « Nueve »
composée essentiellement d’anarchosyndicalistes de la CNT, par ailleurs à l’origine de la grève générale
insurrectionnelle et antifasciste de 1936 en Espagne.
Les sections syndicales de l’UD CNT 30 se développent donc à présents dans plusieurs entreprises
(MLJA, DUC, EXAPAQ, SNCF, agriculture) et fonction publique (Éducation Nationale), en lien avec vos
sections syndicales ou au sein d’intersyndicales sectorielles. Fédéraliste, la CNT privilégie l’autonomie
locale de ses syndicats. Intercorporatiste et fidèle à l’esprit de la Fédération des Bourses du travail et de
son créateur l’anarchosyndicaliste Fernand Pelloutier, la CNT inscrit son action syndicale jusque dans la
cité et ne s’interdit d’investir aucun champ de lutte. La CNT, comme toutes les autres organisations
départementales gardoises, bénéficie à Nîmes depuis Juillet 2007 de locaux municipaux au 6, rue
d’Arnal.
Cette histoire et cette identité, pourtant ancrée jusqu’aux origines du syndicalisme français, est
confronté à un ostracisme forcené lors des rencontres intersyndicales gardoises départementales. Alors
que depuis 8 ans la CNT a toujours privilégié une démarche unitaire, la courtoisie des représentants de
la CNT 30 fait face à l’arbitraire, très localisé, de représentants syndicaux dont la suffisance laisse
interrogatif.
Une nouvelle fois à la veille du 1er Mai, à l’occasion d’un courrier daté du 21 Avril 2010 aux
organisations syndicales gardois, Freddy Bauducco, secrétaire départemental de la CGT se prête à
nouveau à la provocation et à la division, se faisant porte parole de plusieurs organisations, par une
attaque perfide et calomnieuse à l’endroit de deux organisations syndicales gardoises .
La CNT n’est pas une organisation « anarchiste », pas plus que la CGT est une organisation
« communiste », n’en déplaise à son représentant départemental que l’on croise continuellement,
comble de tout, distribuant des tracts pour une organisation politique communiste française bien
connue sur les marchés nîmois.
Ainsi, dans son aimable missive, il omet dès lors sciemment de préciser qu’il a lui même procédé à une
exclusion de la CNT (et en réaction de Solidaires) à l’occasion de l’intersyndicale convoquée par lui 15
jours avant. Nous pouvons juger de la pertinence des absurdités avancées à l’endroit de la CNT : « Vous
n’êtes pas une confédération » (cqfd), « vous n’êtes pas représentatifs » (cad), « vous n’êtes pas une
organisation syndicale » (inédit !), « c’est nos locaux » (tantôt Bourse du travail, tantôt locaux de la CGT.
Selon après la désertion des locaux historiques de la Place Questel – aujourd’hui maison de retraite
pour vieux bourgeois - avec la complicité de la Mairie communiste du moment), « il n’est pas correct de
venir sans invitation » (est-il réellement correct de ne jamais nous inviter ?), « vous n’êtes pas signataires
au niveau national » (et alors ?). Plus récemment en manif « ce n’est pas votre place » (décidée par qui ?).
Notre désir de construire un syndicalisme de transformation sociale ne semble pas convenir à ceux qui
ne tendent plus qu’à accompagner le système capitaliste et ses réformes étatiques. Nos perspectives et
notre fonctionnement autogestionnaire, notre recours au fédéralisme libertaire, semble irriter le cercle
étroit et exclusif d’une certaine oligarchie « syndicale » qui s’exerce à nier un courant historique du
syndicalisme français, adossé de principes dont nous sommes pourtant les principaux héritiers et
défenseur : indépendance syndicale, intercorporatisme, fédéralisme et autonomie ouvrière.
Nous
n’entendons pas éternellement recevoir des leçons de suffisance.
Bien entendu, nous n’en tenons pas rigueur aux camarades cégétistes que nous côtoyons mais
attendons néanmoins des excuses publiques du secrétaire départemental de la CGT afin que nous
puissions reprendre ensemble et au plus tôt le chemin de l’unité syndicale dans l’intérêt des travailleurs
et des travailleuses.
Ces désolants réflexes corporatifs et hégémonistes n’entameront pas la volonté de la CNT d’exister et de
se développer pour un syndicalisme de lutte de classe et de transformation sociale. La convergence des
luttes et la solidarité immédiate pour la défense des services publics et de la protection sociale n’est
possible que dans l’unité syndicale. La CNT s’inscrira dans l’unité des travailleurs syndicalistes, partout
où la chose sera rendue possible.
C’est notre ligne de conduite, que ça plaise ou pas.
En attendant le retour du discernement, nous manifesterons pour un 1er Mai 2010 de combat à 10h
Place Jean Robert à Nîmes.
Salutations anarchosyndicalistes et syndicalistes révolutionnaires
L’UD CNT 30
Réponse de Solidaires 30 :
Camarade – avons-nous encore la possibilité de te nommer ainsi après tes accusations qui
nous mènent droit dans le camp des alliés objectifs du patronat comme on le disait à une
époque pas si lointaine ? Nous ne répondrons pas à toutes tes calomnies parce que, tout
simplement, nous n’avons pas de leçons à recevoir de toi. En revanche, nous te poserons
quelques questions et te suggérerons quelques rappels historiques.
Au moment où l’unité est plus que nécessaire pour riposter à l’attaque du Medef et du
gouvernement à propos des retraites, est-ce raisonnable et responsable d’exclure un syndicat –
la CNT – qui désire mettre ses forces dans cette bataille ? Exclusive que tu aggraves d’ailleurs
en nous ajoutant à ta vindicte. Nous n’aurons pas l’outrecuidance de te rappeler les incidents
du dernier 1er Mai à Nîmes (et la répression de la police).
La démocratie ouvrière est-elle
circonscrite, pour toi à un pré carré ? Pour nous, en tout cas, non ! Et c ‘est pour cela qu’à
chacune de tes mises à la porte de la CNT, nous quitterons la réunion de l’intersyndicale
(comme la dernière fois, pour la préparation du 1er Mai, journée de solidarité !).
Au sujet de ce syndicat et pour étayer tes propos tu sous-entends une option politique (avec un
A majuscule à anarchiste pour faire peur comme à l’époque de la bande à Bonnot !). Sans les
anarchistes (a minuscule) ou les anarcho-syndicalistes que serait la CGT ? La CNT est
reconnue juridiquement comme un syndicat (tels Solidaires et la CGT) et nous ne pensons pas
qu’elle ne regroupe que des anarchistes ! C’est un syndicat comme un autre, avec une
dominante comme les autres (une sensibilité différente comme l’on dirait aujourd’hui).
L’accusation de déviation politique n’est pas fondée. La fameuse Charte d’Amiens refuse
effectivement toute école politique, c’est-à-dire, en fait ce que l’on appelait encore à une
époque pas si lointaine : la courroie de transmission. La CNT applique la double besogne :
est-ce politique ? La CGT a retiré de ses statuts l’abolition du salariat : est-ce politique ? La
Charte d’Amiens n’est pas une Bible et l’on y perdrait son latin à continuer ainsi.
Alors pourquoi cette obstination ? Les syndiqués représentent à peine 8% des salariés, les
élections aux Prud’hommes sont des records d’abstention. L’unité est nécessaire !
Face à l’attaque du patronat, nous avons montré que nous avons ce souci. Nous ne te
répéterons pas tous les arguments que nous mettons en avant pour la défense des retraites (en
particulier le retour aux 37,5 annuités et la nécessaire grève interprofessionnelle et
reconductible). Travailler moins, c’est possible ! Nous le pensons et c’est pour cela que nous
prônons l’unité dans la lutte !
Enfin, pour terminer, nous te ferons une confidence : nous entretenons le rêve d’un
syndicalisme sans bureaucratie (ou alors un minimum de permanents avec des mandats
courts), un syndicalisme qui serait organisé par les travailleurs eux-mêmes. Nous espérons,
très sincèrement, que ce n’est pas pour toi un cauchemar !
Salutations syndicalistes.
Pour le Conseil syndical de l’Union Syndicale Solidaires 30
Le secrétaire
Frédéric JEAN
Tract commun CNT - Solidaires 30 :
Comme chaque année, nous brandissons l’étendard d’un 1er-Mai de combat
Un 1er-Mai de combat contre la liquidation sociale menée par un gouvernement pour qui « modernité et
réforme » sont synonymes de destructions des conquêtes sociales et des droits d’un siècle de luttes ;
Un 1er-Mai de combat contre une vie politique gangrenée par un cynisme ouvertement assumé tant dans la
chasse aux sans-papiers, que dans les mots et les discours d’une droite qui puise ses « valeurs » dans
l’une des époques les plus nauséabondes de l’histoire de France ;
Un 1er-Mai de combat, enfin, pour briser les discours définitifs qui balaient toute alternative à un monde où
l’Homme est au service de l’économie pour le seul profit d’une minorité de nantis. Car la crise n’a rien
changé, pire, les financiers et leurs fidèles porte-flingue que sont les politiques, ont réussi le tour de
force de collectiviser les pertes des Bourses pour, ensuite, mieux en privatiser les bénéfices.
Multiplication des luttes
Malgré la régression de nos droits et de nos libertés, malgré la
répression (arrestations et gardes à vue à toutes les manifestations)
érigées en pratique de gouvernement, la paix sociale est une chimère et les
grèves que l’on ne « devait plus voir » se sont multipliées : grève des ouvriers de Sodimatex, prêts
à faire sauter la boutique pour arracher quelques euros ; grève des cheminots de la SNCF (vous savez,
la grève dont on ne parle pas ou peu dans les médias), etc.
Convergence et unité pour un syndicalisme de lutte des classes
L’année dernière, le grand mouvement de lutte contre la privatisation des universités, organisé en
coordination, a réussi à faire le lien avec les lycéens et les enseignants du primaire et du secondaire. Le
slogan « de la maternelle à l’université » est devenu réalité. Il s’en est fallu de peu pour que les
personnels de la santé, confrontés à une même privatisation, les rejoignent. Les sans-papiers quant à
eux, ont remporté des victoires en faisant converger leurs multiples points de lutte, dans des restaurants,
sur des chantiers, dans les entreprises de nettoyage. Les ouvriers de Continental, appuyés par un front
syndical large, ont fait infléchir un verdict inique à leur encontre.
Ces luttes, menées par la base, sont la clé d’une nouvelle donne syndicale : elles construisent l’unité
nécessaire avec l’énergie et la détermination qui nous permettent de renouer avec la victoire. Les
stériles querelles de chapelle désespèrent et démobilisent les travailleurs, il est urgent de favoriser de
nouvelles pratiques, détournement des moyens de production, créations de coopératives... et ce
faisant, rappellent chaque jour l’actualité brûlante de la lutte des classes.
Ne rien lâcher
S’unir,
Pour les retraites, pas de retraite
À la veille de la grande bataille pour la défense des retraites, la passivité des instances des centrales
syndicales laisse présager le pire. Il faudra se souvenir des journées d’action qui ne mènent à rien, des
grèves d’un jour non reconduites sans autre effet que la perte de salaire, des manifestations en ordre
dispersé qui nous divisent. Cette stratégie n’a conduit, année après année, qu’à la capitulation.
Face à la propagande actuelle sur « l’indispensable réforme » du système par
répartition et les terribles déficits publics, le constat est simple : des profits
colossaux sont faits par les entreprises, et cet argent, fruit du travail des
salariés, se concentre dans les mains de quelques-uns… Imposons qu’il
soit redistribué égalitairement et faisons en sorte que les progrès
technologiques et la hausse de la productivité nous permettent à tous
de travailler moins et autrement.
L’augmentation significative des salaires devient une urgence sociale
et politique. Alors que les profits s’accumulent toujours pour les plus
riches, que les loyers augmentent, que les soins sont de moins en
moins remboursés et que les conditions de l’inflation des prix sont
réunies, les salaires stagnent. Le but principal est que les bas salaires
restent au plus bas et pour longtemps : environ 1 salarié sur 5 est payé
au Smic et n’a aucune chance de voir évoluer son salaire, les patrons
pratiquant ce niveau de salaire étant exonérés de charges sociales par
l’État. Ce qui représente environ 24 milliards d’euros d’exonérations.
Au regard de ce qui manque dans les caisses de retraite, cela fait
rêver. Pour améliorer les salaires, il faut revendiquer auprès des
employeurs et faire pression sur l’État pour que ce palace fiscal
soit restitué. L’augmentation des salaires permet de mieux vivre
tout de suite, de réalimenter les caisses sociales et de
commencer à récupérer ce que les patrons et les actionnaires
détournent au détriment des salariés.
Face à un patronat et un État de combat, avant de négocier et de quémander, créons
le rapport de force qui nous permettra de discuter sur un pied d’égalité.
Notre force
est notre nombre et notre capacité à bloquer la production : construisons la grève
générale reconductible public-privé, seule stratégie susceptible d’arrêter le rouleau
compresseur et de renverser la vapeur.
Pour un 1er Mai de combat, encore et toujours !
Tous ensemble à la manifestation
Rendez-vous à 10h00 Place Jean ROBERT
(Nîmes - Centre des impôts SAINTENAC)
Parcours : Bd SAINTENAC, Bd GAMBETTA, Bd Alphonse DAUDET, Bd Victor HUGO jusqu’aux Arènes
Nîmes Mai 2010
Messages
1. 1er Mai dans le Gard : la CNT et Solidaires contre le sectarisme , 30 avril 2010, 00:16, par jérémie CNT Nîmes
Débile si tu veux mais 6 ans d’ostracisme à l’encontre de la CNT de la part de la CGT , moi j’appelle ça un scandale.
Quant aux accusations de l’UD CGT à l’encontre de SUD Rail qui aurait torpiller la dernière grève SNCF ça l’est tout autant.
2. 1er Mai dans le Gard : la CNT et Solidaires contre le sectarisme , 30 avril 2010, 11:22, par manu du SCIAL-CNT
Je lis que la CGT du gard dit que la CNT n’est pas un syndicat.
C’est très exactement le discours de tous les patrons qui contestent nos désignations de délégués dans les entreprises, notamment avec la collaboration systématique de FO.
Or , il se trouve que chez BAUD (filiale casino), la désignation de notre RSS , là aussi contesté conjointement par BAUD et FO, va donner lieu prochainement à une première : la position de la cour de cassation sur "le respect des valeurs républicaines ", critère fixé conjointement par la CGT avec les autres mammouths syndicaux supposés "représentatifs" lors de ces raouts mondains avec le gouvernement sarkozy et qui a engendré la loi du 2 Aout 2008 , bien connu dans les milieux syndicaux.
Or , l’avocat de BAUD demande notamment à la cour de cassation de donner un signal fort aux vrais syndicalistes (dont d’ailleurs un certain nombre de militants de base de la CGT) :
" dans un contexte où les syndicats hésitent de moins en moins à encourager les salariés à se lancer dans des actions de plus en plus violentes, le recours à la violence n’est pas un mode de revendication acceptable dans une société démocratique ».
On aura tous compris derrière l’amalgame classique du patronat entre "violence" et lutte revendicative légitime d’auto-défense face à la vraie violence patronale (particulièrement celle des licenciements boursiers), l’injonction qui est faite par un des principaux groupes de la distribution à la justice française...
La délégitimisation de la CNT en tant que syndicat par la CGT et les autres brontosaures du syndicalisme français qui biberonnent aux fonds publics sert dés lors objectivement la démarche du patronat auprès de la Cour de cassation.
Manu du syndicat du commerce de la RP de la CNT
"http://www.cnt-f.org/spip.php?article1248
3. 1er Mai dans le Gard : la CNT et Solidaires contre le sectarisme , 30 avril 2010, 19:02
Sommes-nous vraiment obligés de réclamer une place pour la CNT lors des intersyndicales ? Ces messieurs ont l’air de fort bien s’amuser (y compris SUD, que j’ai quitté il y a peu...) ! Ah, les belles journées ! Les belles messes ! Les belles listes de revendications ! Belles ! Belles ! Belles ! Qu’avons-nous besoin de participer à ces farces ? Ayons le goût de l’affrontement, camarades, et s’il faut s’exercer contre les bureaucrates de tout poil, allons-y gaiement !
Florent,
CNT 84
1. 1er Mai dans le Gard : la CNT et Solidaires contre le sectarisme , 30 avril 2010, 19:11
les bureaucratie bouffent nos luttes, les aseptisent , les contrôlent et font de la collaboration de classe !!!
organisons nous à la base pour construire un mouvement syndical de lutte, refaisons vivre l’idéal des bourses du travail, expulsons les engraissés du systeme, les permanents syndicaux qui n’ont aucun intérêt à transformer la société : il sont payés sans bosser...
un syndiqué de la base
2. 1er Mai dans le Gard : la CNT et Solidaires contre le sectarisme , 30 avril 2010, 21:05, par Jérémie CNT Nîmes
Salut Florent
Perso je fais une différence entre une intersyndicale locale comme celle du Gard, où la CNT doit à mon sens se battre pour y participer, et une intersyndicale nationale comme celle qui nous pond depuis deux ans des journées de mobilisation sans lendemain.
Le problème à mon sens n’est pas l’intersyndicale comme outil d’organisation des luttes et des initiatives mais ce que les OS y font et proposent.
Et concernant les propositions, justement, de l’intersyndicale nationale coupable de sabrer toute riposte interpro depuis deux ans, c’est là que le problème réside et où effectivement la CNT n’aurait rien à gagner à y être présente sinon elle se rendrait à son tour complice du musellement de la colère ouvrière.
Il s’agit là d’un vrai débat de fond. Les camarades de base de Solidaires sont nombreux-ses d’ailleurs à se poser la question quand Solidaires cosigne des appels avec la CGT - CFDT - UNSA et FSU pour appeler à 24 h de grève sans rien comme perspective derrière.
3. 1er Mai dans le Gard : la CNT et Solidaires contre le sectarisme , 1er mai 2010, 02:16
La démission collective des adhérents de SUD Etudiant 84 s’était notamment faite sur ces histoires d’intersyndicale...L’idée qu’on puisse cosigner en notre nom ces trahisons permanentes nous paraissait invivable, compte-tenu de nos prises de position...Après, tout dépend de quoi il s’agit, qu’est-ce qu’on vient faire dans les intersyndicales et, surtout, ce que veut dire participer à une intersyndicale...Tout signer ? Je ne crois pas que cette démarche soit la bonne, bien au contraire !
Florent, CNT 84
4. La CGT me fait vais vomir depuis toujours, 1er mai 2010, 14:55, par jess
Bravo pour vos courrier pertinents. La CGT n’est rien d’autre qu’une organisation de gestion de la misère qui ne souhaite aucune transformation sociale. Même l’idée d’autogestion lui donne des boutons... Des fois que les travailleurs s’émanciperaient ....