25 07 08 demande de mise en examen de G. W. BUSH pour Meurtre (video)

Le 25 Juillet 2008 la Commission Judiciaire de la Chambre des
Représentants, présidée par le Député Républicain John Conyers a
procédé a une audition pour la destitution et la mise en examen de
Georges W. BUSH

Le 25 juillet 2008, des parlementaires ont tenté en vain de déclencher une procédure de destitution contre George Bush. Les auditions se sont déroulées devant la commission judiciaire de la Chambre des représentants, présidée par le député républicain John Conyers.

Vincent Bugliosi est un avocat américain, auteur de plusieurs livres et ex-procureur. En 2008, il jette un pavé dans la marre en publiant son livre L’accusation de G. Bush pour meurtre, qui devient un best-seller. Il y développe un argumentaire juridique tenant le président Bush responsable de la mort de 4000 Américains en Irak et de 100000 Irakiens. L’administration Bush a mené les USA à la guerre en Irak sous des prétextes fallacieux. Lorsque Bush a annoncé le 2 octobre 2002 que Saddam Hussein était une "menace éminente" pour la sécurité des USA, il a dit exactement le contraire d’un rapport secret de la CIA communiqué 6 jours auparavant. Pire, cette administration a délivré le résumé d’un rapport déclassifié (donc publiable) connue sous l’appellation de White paper, où a été omise la conclusion selon laquelle Saddam Hussein n’était pas une menace imminente.

Le 25 juillet 2008, des parlementaires ont tenté en vain de déclencher une procédure de destitution contre George Bush. Les auditions se sont déroulées devant la commission judiciaire de la Chambre des représentants, présidée par le député républicain John Conyers.

Vincent Bugliosi est intervenu à ces auditions à titre de témoin. A noter également l’argument du Pr Fesser : "Pour qu’un président fasse l’objet d’une procédure de destitution, il faut qu’il ait commis un délit grave, contraire à son serment de respecter la Constitution et les lois de son pays. Il doit avoir placé ses intérêts personnels, au-dessus de la Constitution et des lois".

Une procédure aussi lourde que celle de destitution aurait eu peu de chance d’aboutir, vu l’approche des élections. Mais la démarche a au moins le mérite d’être courageuse.

Autre conséquence de la guerre en Irak : elle contribue à alimenter la thèse conspirationniste mettant en cause gouvernements et médias au sujet des attentats du 11 septembre 2001.