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30.000 Euros pour tous !!! Les travailleurs de GLJ ont gagné !

Publie le vendredi 17 juillet 2009 par Open-Publishing
12 commentaires

Bravo aux ouvriers de GLJ de Tonneins..

Après avoir menacé de tout faire péter à la bonbonne de gaz, ils viennent d’obtenir cette nuit gain de cause aux revendications !!
30.000 euros pour tous d’indemnité de départ sans condition d’ancienneté !! Le tôlier voulait leur en filer 10 fois moins !!!

Et en écoutant ce matin à la radio la joie des travailleurs de GLJ ça me rappelle une vieille chanson anar... La Java des Bons Enfants

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Dans la rue des Bons-Enfants,
On vend tout au plus offrant,
Y avait un commissariat
Et maintenant il n’est plus là.
 
Une explosion fantastique
N’en a pas laissé une brique,
On crut que c’était Fantomas
Mais c’était la lutte des classes.
 
Un poulet zélé vint vite,
Il portait une marmite,
Qui était à renversement,
Et la retourne imprudemment.
 
Le brigadier, le commissaire,
Mêlés aux poulets vulgaires,
Partent en fragments épars
Qu’on ramasse sur un buvard.
 
Contrairement à ce qu’on croyait,
Y en avait qui en avait,
L’étonnement est profond,
On peut les voir jusqu’au plafond.
 
Voilà bien ce qu’il fallait
Pour faire la guerre au palais,
Sache que ta meilleure amie,
Prolétaire, c’est la chimie.
 
Les socialos n’ont rien fait
Pour abréger les forfaits
De l’infamie capitaliste
Mais heureusement vient l’anarchiste.
 
Il n’a pas de préjugés,
Les curés seront mangés,
Plus de patrie, plus de colonies,
Et tout pouvoir, il le nie.
 
Encore quelques beaux efforts,
Et disons qu’on se fait fort
De régler radicalement
Le problème social en suspens.
 
Dans la rue des Bons-Enfants,
Viande à vendre au plus offrant,
L’avenir radieux prend place
Et le vieux monde est à la casse.

Messages

  • Bonjour,

    Bravo à vous tous, comme quoi le capitalisme sans nous n’est rien.

    Ils ne connaissent que le rapport de force. Triste mais ainsi !

    Hyoo

  • combien etait syndique avant le conflit....

  • Même indemnisés, on ne peut pas appeler ça un victoire quand on perd son emploi. Il va falloir en retrouver un autre...quand sera-t-il quand la prime aura été dépensée ?

    • J’ajouterai même, les capitalistes font trainer, essaient de donner le moins possible, ça c’est de bonne guerre. Mais il ne faut pas se leurrer ils savent pertinement qu’ils devront lâcher du leste, l’important pour eux étant de licencier et de pouvoir se tourner vers une autre sorte d’emploi. Le chômage important et de longue durée va avoir un intérêt capital pour les exploiteurs car en mettant les gens au RSA ils vont pouvoir utiliser une main-d’oeuvre sous payeé, jetable à merci. Les chômeurs de longue durée devront eux par contre avoir plusieurs patits boulots pour arriver a survivre. Ils devront prendre n’importe quoi, n’importe comment, c’est le but recherché, un peu comme cela fonctionne aux USA. D’ici un couple d’années il y en a beaucoup qui vont tomber de haut, malheureusement...

      C’est bien de ce battre pieds et ongles pour être indemnisés, mais surtout il faut faire le maxi pour garder des emplois durables, car c’est là le vrai danger..

    • T’as raison sur le fond..

      mais y a aussi un prix à la dignité. et ce’st important ça

      Si la boite ferme, il faut se battre pour trouver des solutions preservant l’emploi, mais si au bout du bout ça doit fermer.. au moins ne pas être jeté comme un chien avec une aumône de 1000 euros !!!!!

      cette revendication des 30.000 ou 50.000 euros (pour les contis) pour TOUTES et TOUS les licenciés est un minimum.. mais parfois obtenir ce minimum est ce qui rend une situation simplement vivable alors que le déni et lemépris fait péter les plombs, c’est ce qui fait qu’ensuite tu peux passer à autre chose ou au contraire que t’es prêt à prendre des coups ou faire de la tôle parce que continuer de vivre avec cette humiliation, c’est simplement pas possible !

  • Je suis de l’avis de Michel, quelle victoire en définitive ? Que sont 30 mille euros par rapport aux milliers de milliards que nous ont volé ces putains de capitalistes et qui en plus en perçoivent encore plus sous pretexte de sorti de"crise"(qui n’existe d’ailleurs pas ,elle est pretexte à la destruction massive d’emplois et d’avançées sociales durement acquises) Pourquoi ne pas réflechir plutôt à comment bosser mieux, autrement, en arrêtant d’engraisser ces fumiers de capitalos et leurs serviteurs,l’etat où plutôt les états. Bosser pour vivre mieux pas pour survivre , pas pour se tuer au travail, pour ne plus être traité comme de la mer..Pour participer à la société et non pas la subir, travailler moins ,moins longtemps et que les richesses produites soient mises aux profit des peuples non plus à celui de quelques riches et actionnaires qui malgrés leur oisiveté s’en mette plein les fouilles(eux contrairement à nous ne bossent pas et regardez le train de vie qu’ils ont) Moi je cherche pas à avoir un yacht, un avion privé, des villas énormes avec piscines etc..etc..pour moi la richesse se situe ailleurs, dans un monde respectueux de l’environnement, de l’être humain en général, de l’avenir de nos gosses...et bien d’autres choses encore, ce qui serait trop long à exprimer ici, je sais je suis un grand utopiste mais je pense que plus nous serons à l’être et plus nous auront de chances de commencer à renverser la vapeur,ce ne sera pas facile surtout que les obstacles ne manquent pas, mais il est plus facile de faire le mal que le bien(sans conotation religieuse,cela va de soi). Comme disait Coluche :"Les riches c’est les méchants, les pauvres c’est les gentils,et tout le monde veut devenir méchant,c’est pour cela que ce n’est pas seulement des primes et du boulot qui changeront quoi que ce soit mais se poser la vrai question:Quelle société voulons nous pour nous et pour les futures générations,c’est sûr, elle est pas évidente et il y a du boulot,mais faudrait pas trop tarder car en façe ils dorment pas eux et les solutions ils les ont : Ecraser toute contestation, créer une société de soumis et d’aliénés nous maintenir dans la misére et bien d’autres joyeusetés.Bon courage à ceux qui luttent et ne baissent pas les bras malgré la difficultée à le faire.H L V S

  • leur lutte est très digne mais la victoire amer.

  • Ce dont on parle peu aussi, c’est qu’à chaque usine qui ferme c’est le tissu industriel qui se désagrège peu à peu, et rien de véritablement efficient n’est mis en place pour le remplacer. On parle de favoriser les services, le tourisme et maintenant la grande mode est à la croissance verte, ce qui est un leuure. Les services, en particulier ceux à la personne, s’il ne sont pas déjà à saturation ça ne va pas tarder, le tourisme est lui aussi touché par la crise, quand au mutation vers le tout vert ça demande pas mal de temps d’autant que les options prises ne sont pas les bonnes. S’il doit y avoir mutation elle doit être beaucoup plus radicale avec par exemple une structuration plus compléte du chemin de fer et l’embauche de fonctionnaires par exemple. Alors que c’est tout l’inverse qui est fait, pour désorganiser le tissu social et surtout abrogé le code du travail, on va vers une entière liberté donnée aux entreprises.

    Il ne faut pas rêver, les primes sont prévues par les patrons, si on ne rouspète pas on les a pas ce qui fait tout bénéf pour le patronat ce qu’en général il ne néglige pas et défend dans la mesure du possible cet avantage. Mais ce n’est pas primordial pour eux, pour eux, l’important ce sont les bénéfs engrangés dans le minimum de temps et ceci par n’importe quel moyen, donc il faut casser le code du travail...