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4000 MANIFESTANTS DANS LES RUES DE DOUAI CE 18 DECEMBRE

Publie le jeudi 18 décembre 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

4000 MANIFESTANTS DANS LES RUES DE DOUAI CE 18 DECEMBRE 2008
A L’APPEL DE L’UL DES SYNDICATS CGT DU DOUAISIS REJOINTE PAR LA CFTC, LA FSU, LA CONFEDERATION PAYSANNE...

Les travailleurs des entreprises douaisiennes, pour la plupart en congés forcés ou en chômage technique, comme Wagon ,Afr, Faurecia Somain, Aldi, Renault, St Gobain, Agc Automotiv, Auchan, Inoplast, Siac, les Retraités, etc, etc (excusez, la liste est trop longue pour les citer tous) ont fait la jonction avec les lycéens en grève contre les projets contre l’enseignement public de Sarkosy et les siens.

Des délégations de toutes la Région, Seclin, Valenciennes, Arras, Lillers, Avesnois, etc, etc étaient venues manifester avec eux. Les travailleurs de Dunkerque avec leur UL manifestaient à la même heure dans leur ville. Pendant 1h30, dignement, jeunes et travailleurs côte à côte, avec les mêmes slogans contre la misère, le capitalisme, l’Europe, ont battu les pavés douaisiens. La manif s’est achevée et tous, TOUS ENSEMBLE, ont décidé de relancer l’action et préparer la grève générale dès le début janvier. Un des principaux slogans était : "CONTRE LE CAPITALISME LA GREVE GENERALE !!!"
A DOUAI, la centaine de syndicats fidèles à leur UL, travaillent pour créer les conditions de la grève générale seul moyen de mettre à genoux patrons et gouvernement. Il est à noter que les les dirigeants des UD du Nord et du Pas de Calais et de la Région avaient ordonné à leurs UL et à certains syndicats de ne pas se joindre à la manifestation de Douai ce 18 décembre. Le motif officiel est que l’UL CGT de Douai serait illégitime (alors qu’elle regroupe l’écrasante majorité des bases organisées et de masse) mais le fond est d’essayer de casser qui luttent et résistent au réformisme à la sauce CES.

Quel camouflet pour ces briseurs de grève !!!

Qu’importe pour CES GENS LA, le sort des milliers de travailleurs qui souffrent dans notre arrondissement et dans la région avec la crise de l’automobile. leur objectif unique est en finir avec ces syndicats et UL qui résistent à la dérive syndicale de notre CGT. Thibault, le patron, dimanche dernier sur RTL appelait à la grève générale immédiate, et le lendemain il s’aliénait aux autres centrales syndicales pour une journée d’action le... 29 JANVIER PROCHAIN (aucun des thèmes retenus pour cette journée pour la mobilisation ne s’en prend d’ailleurs au patronat et au capitalisme).

POUR LES TRAVAILLEURS ET LES JEUNES DU DOUAISIS, PAS QUESTION D’ATTENDRE LES CALENDES GRECQUES C’EST MAINTENANT QU’IL FAUT AGIR ET TOUS ENSEMBLE DANS LA GREVE GENERALE. ILS SE SONT DONNES RENDEZ VOUS DES LE DEBUT JANVIER POUR ORGANISER D’AUTRES INITIATIVES COMMUNES.

Messages

  • Les grecs n’ont d’ailleurs pas attendu les calendes pour leur grève générale !
    Tout le monde le dit : les conditions sociales sont réunies pour une explosion de colère des travailleurs et des jeunes ! C’est peut-être pour cela que ceux qui devraient en être les promoteurs rasent les murs ?!

    Eric, Evreux

  • Alors la, bienvenue chez les cht’is ! ! !

    La deuxième version me parait nettement meilleure que la première (je ne l’ai pas vu et sans nul doute jamais).
    Non la population nordiste n’est pas celle décrite sur une banderole de merde déployée par des individus finis au pipi, dans un stade de "rien à foutre".
    La provocation est déjà présente à ce niveau !
    Douce France, voilà voilà que ça recommence...

    Une chose est sure, vous ne perdrez jamais le Nord. (Pôle magnétique+ du globe)
    Bon courage à tous et à toutes.

  • Ils ont raison ,nous n’avons plus le temps d’attendre.Fraternellement.momo11

    • Manifestation du secteur automobile dans l’État espagnol

      Rouge n° 2279, 18/12/2008

      Ce qui a été possible dans l’Etat espagnol ne serait-il pas possible en France ? Samedi 13 décembre, plus de 20 000 ouvriers de l’industrie automobile, et notamment de Renault, ont manifesté à Valladolid (nord du pays). 8 000 ouvriers travaillent dans les usines Renault de la région de Castille-Leon. Comme en France, des licenciements sont annoncés dans la sous-traitance et du chômage technique se développe. Les banderoles syndicales réclamaient la « défense de l’emploi » et « davantage de travail chez Renault ». Le syndicat Commissions ouvrières (CCOO) annonce des accords avec Renault pour éviter des suppressions d’emplois.

      Mais il est décisif que les salariés expriment clairement leurs propres revendications, qui ne peuvent coïncider avec les desiderata des constructeurs, obnubilés par les dividendes à verser aux actionnaires. En France, les confédérations syndicales annoncent une mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier. Même si la date est éloignée, cela peut être en premier pas, si des actions multiples viennent nourrir l’élaboration d’une vraie plateforme revendicative (que les confédérations disent vouloir préciser début janvier) et montrer une détermination. C’est pourquoi, il est essentiel que, par exemple dans l’automobile, des mobilisations communes (des sites Renault, PSA, Ford, General Motors) exigent que les constructeurs, qui s’apprêtent à toucher des subsides publics, ne ferment aucune usine, garantissent l’emploi à 100 % et payent les salaires à 100 %, y compris chez tous les sous-traitants. ■

  • Oui, ça commence à monter. Fallait juste que les autistes et les méprisants, les "responsables" annonnant la responsabilité commence à perdre contenance et crédibilité sous la misère qui monte, sous la pression des prolos.

    Prolos qui arrivent au point où ils s’apercoivent que les repères bourgeois, les commandements bourgeois, les mensonges bourgeois ne les meneront qu’à encore plus de désespérance dans cette société, qu’elle n’est fondamentalement pas la leur, à Athènes ou à Paris.

    C’est la rupture qui vient, camarade Sarko.

    Soleil Sombre