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4h du mat : violences à la Sorbonne

Publie le samedi 11 mars 2006 par Open-Publishing
45 commentaires

un dispositif policier de malade, cad plus d’un centaine de car de police,gm etc, sont rentre ds la sorbonne utilisant enormement de gaze lacrymo, aucune arrestation sur la sortie de la sorbonne, quelques blesse + effet des gaz ( beaucoup beaucoup beaucoup) etant dehors on sentait la lacrymo jusqu’au boulvard st michel

 http://bellaciao.org/fr/article.php...

Des forces anti-émeutes (CRS) ont évacué samedi peu avant 04H00 l’université parisienne de La Sorbonne. Plusieurs centaines d’étudiants s’y étaient retranchés pour protester contre le nouveau contrat d’emploi-jeunes.

En moins de dix minutes, les forces de l’ordre ont évacué les quelque 400 étudiants qui avaient passé la nuit sur place. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et parfois de matraques pour pousser les étudiants vers la sortie, selon la journaliste d’AFP sur place.

Peu avant 04h15, les pompiers sont arrivés pour apporter les premiers soins à une personne restée allongée dans la cour pavée à la suite des échauffourées. Les étudiants avaient essayé de s’opposer aux CRS en formant des chaînes humaines et en scandant "Résistance pacifique" et "Police nationale, milice du capital".

L’irruption des forces de police dans le hall de l’université a donné lieu à des scènes de panique alors que certains étudiants tentaient de bloquer les charges des CRS en jetant des chaises et des tables dans leur direction.

 http://www1.laliberte.ch/breve.asp?...


ils disent "CRS", mais sur les images que j’ai vu à la TV, c’était des "gendarmes mobiles", donc l’ARMÉE !!!!

Messages

  • Cette expulsion est bien évidemment scandaleuse, et c’est d’ailleurs l’attitude du Rectorat de Paris qui es scandaleuse dans cette affaire depuis le début (violation permanente du froit de grève et de réunion, infantilisation et provocation de la part des vigiles (à l’intérieur) et des policiers ’(à l’extérieur). Il faut saluer la solidarité des étudiants qui avant-hier et hier étaient venus manifestés devant dans la Sorbonne (et dont plusieurs centaines avaient réussi à y pénétrer hier après midi). Cependant cette expulsion était prévisible, et l’action d’occupation peut-être un peu prématurée au regard du niveau de mobilisation (faible - quantitativement à la Sorbonne, du fait d’une composition sociologique très marquée à Droite - notamment les fac Paris II, III, IV et V). La melleure réponse est l’extension de la mobilisation, de la grève et des blocages majoritaires. Symboliquement dans l’opinion, cette expulsion sera une mauvaise chose pour nos adversaires.
    Une dernière chose, les gendarmes mobiles (ou CRS) qui gardaient le bâtiment hier après-midi côté re Saint-Jacques ont fait une énorme "boulette" en le pouvant empêcher des centaines de jeunes de pénétrer dans la Sorbonne par les fenêtres. Vu le nombre de force de l’ordre présent, il y a eu une erreur manifeste de leur part. J’émet l’hypothèse suivante : à 18 heures c’était des gardes mobiles qui gardaient ce côté (les CRS stationnant rue Victor Cousin, rue de la sorbonne et rue Cujas). Or les gardes mobiles - à Paris - n’ont pas de commandement autonome sur le terrain (à la différence de partout ailleurs). Ce sont des officiers de la police nationale qui les dirigent opérationnellement. Et parfois cà ne se passe pas trop bien, flics et militaires n’ayant pas les mêmes "habitudes". Il est possible que certaines unités de gendarmes ont fait dans ce coup la "grève du zèle" ou un peu les idiots (quitte à se venger plus tard dans l’évacuation, puisqu’apparemment ce sont des escadrons de gendarmerie - spécialistes de ce genre de chose -ex : évacuation de l’Eglise Saint-Bernard fin août 1996 - qui ont procédé à l’expulsion.
    Toujours est-il que la riposte doit être massive, "politique", et ne pas - pour le moment -, me semble-t-il, se focaliser dans une "guerilla" avec les forces de représsion. Il faut "donner de l’air" au mouvement, et choisir les terrains de confrontation qui soient les plus favorables aux jeunes : mobilité, fluidité, effet de nombre et de surnombre, surprise... ne pas s’enfermer des des "forts chabrol" épuisants.

    • O.K... SAINE ANALYSE :

      J’ai pris connaissance des événements, photos et textes, et des commentaires...
      Je suis bien d’accord avec le commentaire du camarade qui dit qu’il ne faut pas s’enfermer, qu’il faut de la souplesse et bien choisir les lieux de confrontation.
      Ce qu’il reste de l’affaire c’est une image emblématique (la Sorbonne c’est quelquechose), la détestable réaction du pouvoir, et la misérable attitude du Rectorat...
      De toute façon, cela va alimenter la réflexion et la mobilisation.
      Il faut avoir la peau du CPE et faire monter la pression sur cet objectif tant qu’il n’est pas abrogé !

      NOSE

    • Et surtout mon cher NOSE, ne pas oublier son mot d’ordre

      Malgré ce que dise les médias, la revendication, ce n’est pas uniquement le retrait du CPE, mais de toute la loi sur l’égalité des chances (de trimer), du CNE (CPE-CNE même logique, en supprimer un sans l’autre n’a pas de sens, et ouvre la voie au contrat de travail unique - 2 ans d’essai pour tous de 14 à 65 ans) et le pourvoi des concours des postes de professeurs supprimés.
      Les deux premières sont des revendication nationales et doivent rassembler la population, et pas seulement les jeunes de - de 26 ans.
      La seconde est aussi très importante, car le doit à l’éducation ne vaut rien s’il n’est pas factuel pour tous.

      sc_marcos94

  • Plutôt d’accord.
    Ne pas s’enfermer dans des "forts chabrols" épuisants.
    Encore plus, ne pas s’enfermer dans des images fantasmées d’une vieille révolution à moitié faite.
    Déja à l’époque, il aurait mieux valu occuper et bloquer la bourse (lieu d’échange par excellence pour le capital) que la Sorbonne.
    Aujourd’hui c’est plus compliqué à bloquer. Je crois qu’aussi à cette epoque un bon moyen de lutte était celui qui utilisait les mêmes principes que la "communication de masse" naissance : la publicité. Mais la dessus aussi, les choses se sont compliquées.
    C’est bien et ça fait chaud au coeur d’occuper les facs, les usines (euh là je reve un peu). C’est indispensable. Mais je crois que le pouvoir s’en fout completement. Mieux, cela lui permet d’occuper le terrain de la communication et d’empecher les vrais messages et revendications de se diffuser pleinement.
    Occupation, barricades et slogans, mais ce n’est plus assez.
    Agir sur le terrain de l’information et du capital.
    Sur le terrain de la desinformation. Il y a bien longtemps que je ne regarde plus les journaux televisés. Sauf quelque fois dans ces moments importants. La radio, idem. Bien sûr il y a ce site, il y a quelques radios vraiment independantes. Mais hélas, combien de personnes concernées au final.
    Agir sur les mêmes terrains que la capital :
    *pour "l’information" :
    bombardement des sites et des forums des partis poilitiques (tous) ;
    diffusion de reportages réels (même de qualité technique moindre, le fond compte plus que la forme) utilisons les telephones portables, diffusons via les sites internet ;
    appels massifs sur les emissions de radio genre pseudo "parole aux auditeurs" ;
    l’intervention tele du premier sinistre dimanche soir, encore un bon moment de desinformation somnifere en vue, personne ne sait donc pirater cela ?
    *pour l’économie :
    occupation et arret des salles informatiques assurant les cotations et les échanges boursiers ;
    blocage des leiux d’organisation de l’esclavage : anpe, agences interim, etc ;

    Les vrais Sorbonne à prendre sont plutôt celles ci au XXIeme siecle !
    Cela n’empeche pas d’occuper les anciennes, le capital a changer ses outils en 40 ans.
    "il faut toujours visez la tête" dit la chanson ...

    Jihel

    • tu causes tu causes, en attendant manifestation prévue ce samedi à 12H00 place St Michel, ça te feras un peu d’exercice

    • c’est sûr, je cause ;
      Qui te dite que je n’y serais pas , qui te dit que je ne fais qu’ecrire ici ?
      Je crois que seule l’unité permet des mouvements vainqueurs.
      Ce n’est pas le ton que tu sembles employer qui va nous y conduire.
      Et puis de toutes façons, qu’est ce qui va se passer : des manifestants poursuivis par des flics avec un peu de chance en direct sur tf1 ? bien ça va mettre de l’emotion dans les chaumiéres ! et apres ?
      Je ne dis pas que cela ne sert à rien, j’ai fait ces choses, je les fais encore et je le referais.
      Je dis que je crois que ce n’est plus suffisant .
      Jihel

  • Toujours est-il que la riposte doit être massive, "politique", et ne pas - pour le moment -, me semble-t-il, se focaliser dans une "guerilla" avec les forces de représsion. Il faut "donner de l’air" au mouvement, et choisir les terrains de confrontation qui soient les plus favorables aux jeunes : mobilité, fluidité, effet de nombre et de surnombre, surprise... ne pas s’enfermer des des "forts chabrol" épuisants.

    Très bonne analyse efficace et responsable.

    Bravo les enfants !

    BANDE DE NOEUDS DE SALARIÉS QUE NOUS SOMMES, ALLONS CONTINUER D’ETRE SPECTATEURS ?

    Esteban

    • Villepin parle, Sarkozy rentre, au poil le mi-veau monte.

      Zaz

    • Le pouvoir de demain appartient aux jeunes d’aujourd hui
      n attendons pas demain prenons le maintenant

    • A à traver la luitte contre le CPE, il s’agit bien d’une réaction contre ces lois anti-social, réactionnaires, voire liberticides
      Il s’agirait peut-être maintenant d’inclure à cette lutte TOUS les précaires : chômeurs, Rmistes qui sont plus d’1 000 000, ces jeunes français issus de l’immigration laissés sur la touche, les intermittents du spectacle, tous les travailleurs en Intérim.... et j’en passe.
      Dans cette histoire les médias emploient une sémentique discriminatoire. Que veulent ces journalistes : casser le mouvement ? Alors que eux aussi sont guéttés par la précarité.
      Et pourtant nous pouvons lire que cette lutte n’est menée que par quelques jeunes isolés.... Nous entendons aussi parler d’universités bloquées, alors qu’il s’agit de piquets de grèves comme à l’hiver 95/96.
      A quand une manif qui puisse rassembler tout le monde ?
      Un dimanche serait parfait !! Il n’y aura pas que les étudiants et les syndicats mais des familles entières.
      C’est à vous de voir les jeunes, mais je pense qu’il faut ouvrir le mouvement.
      Comptez sur nous : nous serons là !!!

    • Pour se motiver et arrêter de se disputer finement : on lit tous attentivement les déclarations du recteur de Paris.
      Comme d’hab ! "trublions, minorité même pas composée d’étudiants etc "
      Les mêmes ringardises qu’en 68 ! comme quoi ce mois là ne passera jamais chez les tenants de l’Ordre !

      Alors on ne laisse plus cette jeunesse seule dans la rue : on y va tous !! soit aujourd’hui soit Samedi !

      Un seul mot d’ordre : GREVE GENERALE !

    • Précaires comme jeunes salariés, nous sommes nombreux prêts pour un conflit social dur. D’autant plus qu’il nous semble de plus en plus inéluctable, tôt ou bientôt...
      Les conséquences des politiques antisociales accentuées ces dernières années sont flagrantes aujourd’hui : les ségrégations qui ruinent le contrat social.
      De plus, le peuple est insulté par les pouvoirs qui ont confisqué la démocratie (29 mai, ... médias de pseudo-gauche à la Libé, recteur de la Sorbone...).

      Et ces dingues croient qu’on va se laisser faire...

      Dominique, à Marseille

    • Ici, on peut écouter PITTE, FRESCHE (Président de l’Université de Nantes favorable au mouvement : suveiller son cas ! La solidarité doit jouer dans les deux sens !) et ROBIEN :

      http://www.radiofrance.fr/reportage/laune/?rid=260000058

    • En tout cas la couverture TV était plutot nulle ce midi

    • Ne croyez-vous pas que c’est dû à la prise de pouvoir de la RTG (radio-télé-gouvernement) ??

    • Manif nationale le samedi 18 mars, c’est cela ?
      Merci de me confirmer cette info, afin de pouvoir la diffuser largement.
      A

    • Oui, bien sur que sur le fond, le CPE est mauvais. Bien sûr qu’il faut se battre mais ma conception est tout autre. Je ne suis pas d’accord, ce n’est pas à la rue de gouverner mais à nos représentants pour qui nous votons de le faire. Bien entendu, quand on nous méprise en utilisant un certain article sans vote...c’est scandaleux, mais le vrai choix politique doit se porter dans les urnes (2007), c’est ma conception.
      Nous sommes de plus en plus éloignés de nos élus, et pour cause, ils ne prennent pas en compte notre volonté et ne nous respectent pas. On ne se retrouve pas dans nos représentants, c’est un fait indéniable. Et pourtant, nous avons les moyens de mettre en place un véritable programme social, ouvert et juste.
      Nous pouvons réaliser une veritable alternance claire, ambitieuse et réaliste mais ouverte sur un monde qu’on ne peut pas nier. L’argumentation, la force de conviction est meilleure alliée que la violence. Pour reprendre un petit peu les differentes interventions, la plupart des occupants étaient pacifistes, je suis totalement d’accord. Il n’empêche une minorité d’entres eux ont sacagé certains amphis, détruits des livres. C’est une mauvaise image renvoyée à l’opinion publique qui soutient les jeunes face aux CPE. Il faut continuer à convaincre et manifester par des actions inteligentes et constructives.
      Il faut arrêter de resortir comme certains les vieux discours marxistes qui n’ont plus de sens aujourd’hui. L’URSS est tombé et pour cause ! Le système ne pouvait pas marcher et n’oubions pas que la liberté d’expression et d’opinion que nous defendons étaient étoufées et bafouées. Si le capitalisme a ses excès qu’il faut condamner, il ne faut pas voir le mal de partout. Le monde n’est pas binaire avec le mechant capitaliste à cigare d’un côté et la classe exploitée de l’autre. La vérité est plus subtile. En se refermant sur une vieille conception archaique de la lutte des classes on se referme sur la réalité. Mieux vaut en corriger ses excès que de ce lancer dans dans la violence (non démocratique d’ailleurs) pour imposer une nouvelle société qui de toute manière serait dénaturée par des hommes avides de pouvoir et de contrôle. Pour en revenir au CPE, si De Villepin persiste, et bien 2007 et les elections seront difficiles à digerer et le CPE abrogé mais par nos représentants dans un système imparfait qui tend cependant a se rapprocher maladroitement mais tout de même de la democratie.

    • Gilles de Robien s’est rendu dans l’après-midi à la Sorbonne pour constater les dégâts, après deux jours d’occupation de l’université, une situation inédite depuis les événements de 1968.

      "Voilà ce qui arrive quand on appelle à l’agitation", a dit le ministre en exhibant des livres anciens déchirés. "Celles et ceux qui ont appelé au mouvement et qui ne voulaient pas de dérapage doivent prendre conscience que maintenant ils seront responsables s’il y a de nouveaux dérapages."

      http://fr.news.yahoo.com/11032006/290/le-ton-se-durcit-apres-l-evacuation-de-la-sorbonne.html

    • Trés gentil discours responsable et tout et tout, mais toujours le mëme depuis des lustres, penser pouvoir simplement améliorer le capitalisme est une vieille lune qui arrange bien les tenants du pouvoir économique mais qui ne change rien à son essence.

    • OK
      Mais est-il prévu une manifestation nationale, unitaire pour le retrait du CPE et contre toutes les formes de précarité, un week-end ?
      Cela pourrait permettre aux non étudiants de venir grossir les rangs ! Et il y a du monde !!
      A

    • Une coordination "ad hoc" des étudiants d’iLE DE fRANCE APPELLE A UN RASSEMBLEMENT DE PROTESTATION CONTRE l’évacuation policière anti etudiante de la Sorbonne A CHATELET "en fin d’après-midi" : soit 16 heures 17 heures. Dès maintenant ./ TOUS PLACE DU CHATELET (rencarts secondaires aux abords : hôtel de ville, les halles, Le louvre...).
      L’UNEF,par la voix de son président Bruno Julliard s’est vigoureusement scandalisée de cette évacuation et appelle à des ripostes ce week-end.
      Source : Site Nouvel Observateur actualités ;

      TOUS AU CHATELET / PRUDENCE VIGILANCE MOBILISATION
      RETRAIT DU CNE / CPE
      VIVE LA GREVE GENERALE DES UNIVERSITES
      SUCCES MASSIF ET TOTAL DES MANIFS DU 16 ET 18 MARS PROCHAIN
      SUCCES ET TRAVAUX FECONDS POUR LA COORDINATION NATIONALE ETUDIANTE QUI SE DEROULENT ACTUELLEMENT A POITIERS

    • Je n’avais pas bien lu la réponse. Donc ok samedi 18 : parfait.
      Mais avez-vous un tout petit plus d’infos ?
      Manif nationale ? Unitaire ? Lieu et heure de départ ?
      Merci
      A

    • Echo international :

       SUISSE (La liberté) : Les forces de l’ordre évacuent l’université de la Sorbonne

      http://www1.laliberte.ch/breve.asp?id=20060310210905484172194810700

       BELGIQUE (La libre Belgique):La Sorbonne a été évacuée samedi matin par les CRS avant la fin de la troisième nuit d’occupation, alors que plusieurs centaines d’étudiants réclamant le retrait de la loi sur l’
      , tenaient ce symbole de l’université française.
      Vers 05H00, les gendarmes mobiles ont remonté le boulevard Saint-Michel pour en déloger les quelque 200 jeunes qui s’y trouvaient encore, interpellant onze personnes, selon la préfecture. Vingt-cinq manifestants du dernier carré ont également été interpellés. Des vitrines d’un McDonald, situé en bas de la rue Soufflot, ont été en partie brisées. Vers 05H30, les derniers manifestants se sont dispersés.
      Selon la préfecture de police, onze membres des forces de l’ordre ont été blessés pendant l’évacuation samedi matin, et 31 au total l’ont été pour la journée de vendredi jusqu’à samedi vers 5H00. Un étudiant et un photographe ont aussi été blessés. Les forces de l’ordre étaient entrées dans l’université peu avant 04h00 sur "réquisition" du recteur de l’Académie de Paris, chancelier des Universités, Maurice Quénet. En une dizaine de minutes, les centaines d’étudiants ont été évacués.
      Dans la cour pavée de la Sorbonne, les CRS ont fait usage de gaz lacrymogènes et parfois de matraques pour pousser les étudiants vers la sortie. Les étudiants avaient essayé de faire face aux CRS en formant des chaînes humaines et en scandant : "Résistance pacifique" et "Police nationale, milice du capital !". L’irruption des forces de police dans le hall, devant l’amphithéâtre Richelieu, a donné lieu à des scènes de panique, alors que certains étudiants tentaient de bloquer les charges des CRS en jetant des chaises et des tables dans leur direction.

      (la page n’est plus sur le site)

       ESPAGNE (El pais) : Violentos enfrentamientos en París durante las protestas contra la reforma laboral de Villepin

      La policía desaloja a centenares de manifestantes que habían ocupado la Universidad de la Sorbona
      (la page n’est plus sur le site)

      (El mundo):PROTESTAS CONTRA UN PLAN DE TRABAJO JUVENIL Agentes antidisturbios desalojan a 200 alumnos encerrados en La Sorbona

      http://www.elmundo.es/elmundo/2006/03/11/sociedad/1142065378.html

       ALJEZEERA : Students have been protesting over a youth employment plan Riot police storm Paris university

      http://english.aljazeera.net/NR/exeres/530024C7-8FDE-43A4-A92D-7ABC7AE3D54C.htm

      (la page est toujours sur le site !)

      Rien trouvé chez "nos amis d’outre-atlantique" comme ils disent (chez ceux du Sud non plus !)

      Noute

    • Suite :

       AMERIQUE LATINE (prensa latina) : Policía francesa desaloja a estudiantes de la Sorbona

      http://www.prensa-latina.cu/article.asp?ID={A31AB100-4B6E-418C-B2E9-EF84A6D051B2})#uage=ES

      "El Gobierno logró el pasado jueves la aprobación en el Parlamento de una disposición que permite a los patrones de empresas cesantear a empleados menores de 26 años en los primeros 24 meses de trabajo, sin ofrecer ninguna excusa.

      La puesta en vigor de esa disposición, que recibió el respaldo de la mayoría de la coalición centroderechista en el poder, llevó a los sindicatos, las organizaciones juveniles y a la oposición de izquierda a organizar demostraciones callejeras."

       CANADA (RAdio Canada) : France - Contestation étudiante. Le mouvement de protestation gagne la Sorbonne

      http://radio-canada.ca/nouvelles/International/2006/03/11/001-cpe-sorbonne.shtml

      "En France, les forces de l’ordre ont évacué vigourousement samedi matin, à l’aube, l’université de la Sorbonne, après une troisième nuit d’occupation par des étudiants qui réclament le retrait de la nouvelle loi sur le Contrat de première embauche (CPE).

      La police a même utilisé des gaz lacrymogènes et des matraques pour disperser des manifestants. Les occupants avaient tenté en vain de barricader les lieux avec des chaises et des bureaux.

      Les étudiants dénonçaient l’instauration par le gouvernement du Contrat de première embauche, qui permet à un employeur de se séparer d’un salarié de moins de 26 ans sans justification durant deux ans.

      Selon les estimations, quelque 600 personnes occupaient la prestigieuse université parisienne vendredi soir, mais il n’en restait qu’environ 200 au moment de l’évacuation. ..."

      Noute

  • J’ai pénétré à l’intérieur de la Sorbonne avec le gros de la troupe à 16h30 par une fenêtre de la rue St Jacques. J’estime à 4,5 centaines le nombre de personnes présentes dans l’université à ce moment-là. Nous avons organisé le barricadage de toutes les issues pendant plusieurs heures, réquisitionnant tout le matériel disponible, aux étages, à la cave ( parpaings, frigos, bancs, tables, chaises, cageots) Hélas seul un noyau dur d’une cinquantaine de personnes participait à ces obstructions indispensables pour tenir les lieux. La grande majorité des gens se contentant de bavasser stérilement autour de la plateforme des revendications, alors que celle-ci avait été adoptée lundi en AG. Si certains frileux, notamment les membres du service d’ordre autoproclamé et les imbéciles acclamant Mélenchon l’opportuniste en quête d’un gros coup médiatique( qui a fini par être chassé de l’AG par des gens comme moi qualifiés de "gauchistes, terroristes, fascistes, anarchistes décridibilisant le mouvement, j’en passe et des meilleures) occupant leur temps à plastronner devant les journalistes et à se faire mousser en balançant des slogans soixante-huitards face aux caméras, nous serions toujours dans la Sorbonne à l’heure qu’il est. Car à un moment donné s’est posée la question de faire une sortie massive, en chaînes, par la grande porte, pour faire rentrer le millier de camarades massés devant place de la sorbonne. Avec 1000 occupants de plus, nous aurions été évidemment mieux organisés, avec des commisions de 50 personnes mettant sur pied des stratégies de riposte efficaces,des chaînes pour renforcer toutes les barricades, amassant dans la fac (dont nous possédions toutes les clés) tout ce qui nous aurait permis de tenir le siège.
    Par rapport aux ’dégradations’, elles sont mineures. Pour ce qui est du patrimoine historique, il n’a pas été endommagé. 3 livres ont il est vrai été jetés, ainsi qu’un ordinateur...de l’UNI dont le local a été ravagé. Un immense feu a fait d’ailleurs flamber tout leur matériel. Autrement, les distributeurs ont été cassés pour nourrir la troupe et récupérer l’argent pour la suite du mouvement. Des échelles, extincteurs, tables et chaises ont servi de projectiles contre les CRS. Les stocks de champagne et de pinard des recteur, président, etc.. ont été pillés et bus. En dehors de cela, la sorbonne, qui est le lieu d’études de nombre d’occupants, a été évidemment respectée.
    Si à l’avenir ce genre d’occupations devait se reproduire, soyons 5 à 10 fois plus nombreux. Que tous les gens écoeurés par cette société pourrie et porteurs de l’ardent désir de construire une alternative au capitalisme et à la société du spectacle , précaires, chomeurs, sans-papiers, intermittents, salariés du privé et du public, lycéens, étudiants, retraités, sans-logis convergent.
    Nous n’aurons que ce que nous prendrons. Pour ce nous serons tenus d’en découdre avec ces chiens de flics.
    Salut à vous.
    Un étudiant Barbessien.

    • Je voulais juste dire qu’il faut vraiment que tout cela reste au maximum pacifique : c’est vrai que l’occupation de la Sorbonne peut servir à remonter le moral des troupes,mais c’est vrai aussi que ce n’est symbolique que pour nous. Je crois que le plus important c’est de continuer à mettre en place des actions pacifiques de blocage en général. Ce qui est certain c’est que toute dégradation décrédibilise le mouvement, il faut donc s’organiser pour qu’on n’ai pas besoin de briser des distributeurs pour se ravitailler. Il faut aussi que les AG restent un maximum démocratiques : si les étudiants qui sont pour le CPE ou contre le blocage des facs ne peuvent pas s’exprimer correctement et prendre part au vote, tout lemonde sait très bien ce que ecla signifie politiquement. N’oublions pas non plus que quand on vote pour un tel président, et donc pour un gouvernement de droite, il ne faut pas s’attendre à d’autres types de mesures et de lois.C’est une politique de droite, point. A chacun de prendre ses responsabilités politiques et de ne pas perdre la mémoire. Je pense aussi aux éventuels dirigeants de gauche pour plus tard... tout le monde sait très bien que l’immobilisme ne fera pas,par définition, avancer grand chose, et c’est bien ennuyeux tout de même que la volonté et l’énergie politique pour mettre en place de vrais projet soit si absente à gauche. C’est pas le moment d’être frileux, mais gardons la tête froide, on avancera mieux...

      Alice
      Etudiante en philo. Paris 1.

    • bien vu le vidage de la cave, je trinque à votre santé de tout coeur avec vous, SALUTE

  • ASSEZ DE BLABLA, 68 PUISSANCE 10, TOUT DE SUITE ET MAINTENANT ,NI DIEU NI MAITRE !

    • Le basculement du monde

      Par Jean Zin, samedi 11 mars 2006 à 10:16 : : Politique : : 4 lectures

      Il serait bien étonnant que le gouvernement ne mette pas un terme à la mobilisation étudiante en retirant le CPE. Même dans ce cas, l’essentiel semble acquis : le retour des mobilisations sociales et la reconstitution de nos solidarités. Fini le temps des défaites, la honte a changé de camp. Un nouveau cycle de luttes est enclenché et il n’y aura pas avant longtemps des circonstances aussi favorables sans doute.

      Bien sûr tout pourrait retomber avec un retrait qui s’impose avec évidence. On constate malgré tout que, dans les grandes crises, les pouvoirs s’obstinent souvent à envenimer les choses (les dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre), ce qui n’est la plupart du temps que le symptôme d’une perte de légitimité de leur autorité. Pour l’instant le gouvernement semble avoir tout fait pour provoquer l’explosion et, s’il ne recule pas, ce sera le signe que les temps sont vraiment mûrs pour une révolution !

      Je n’en suis pas du tout sûr encore et le côté répétition de Mai 68 est certainement un obstacle pour résoudre les contradictions du moment, quoiqu’il soit indispensable de retrouver une tradition révolutionnaire. L’essentiel pourtant c’est d’avoir retrouvé l’esprit de résistance, le besoin de se mobiliser pour reconstituer une solidarité sociale perdue et combattre la déshumanisation. Les valeurs s’inversent et les profiteurs seront facilement isolés.

      En tout cas la mobilisation étudiante est déjà exemplaire dans sa détermination et ce qui serait décisif c’est que les salariés profitent de ce rapport de force favorable pour s’y engager. C’est le moment ou jamais d’appeler à une mobilisation générale.

      Rien de mieux sans doute que des occupations, encore faudrait-il qu’elles ne soient pas trop dispersées pour pouvoir y concentrer des forces assez nombreuses et libérer l’expression en liaison avec une coordination nationale. C’est d’autant moins gagné que la situation internationale peut s’en mêler à court terme, mais c’est déjà un beau début de printemps où la vie reprend soudain ses droits, comme si on pouvait de nouveau être fier d’être un homme et d’être bien vivant. Fini de se laisser faire !

    • salariés du public, du privé, r-mistes, chomeurs, précaires en tous genres, retraités, étudiants, tous ensemble devant la sorbonne, à plusieurs milliers, faisons encore monter la pression d’un cran !!
      La panique, l’aveu d’impuissance transpire sur leur front, Sarko revient d’urgence "pour gérér la crise des universités...", De Robien le sans-face ment comme il respire en jusifiant l’évacuation musclée par des prétendues dégradations du patrimoine commun, alors que lui et toute sa clique s’emploie depuis 4 ans à le piller méthodiquement...De quoi rester réveur....Mais non, l’heure est à l’action, trève de blabla, la rage au ventre, il faut les acculer à la faute, ils l’ont déjà commise à deux reprises en évacuant 2 facs par la force, méthodes dignes d’un pouvoir tyrannique...Ils sont face au mur et le mur avance vers eux inéluctablement !
      Les étudiants doivent pouvoir compter sur TOUS, seuls ils ont eu le mérite de faire naître et monter le refus catégorique de la regression sociale du CPE, avec nous tous ils auront celui de mener à bout leur digne combat.
      Tous debouts et en marche !!

    • Incident de nanterre : DE robien menteur ! !

      "Enseignante en Droit à Paris X - Nanterre, j’ai à cœur, comme tant d’autres, de contribuer à maintenir le caractère pacifique du "blocage" de l’entrée du bâtiment auquel j’appartiens. Rôle gratifiant -l’ambiance est pacifique, sans dégradation ni violence et le dialogue s’avère payant - et néanmoins d’une complexité croissante. Les enseignements des bâtiments de la "barre" de A à E font l’objet de dysfonctionnements sévères depuis maintenant trois semaines. Le mouvement estudiantin a gagné depuis une semaine les bâtiments F (Droit, Sciences politiques et Langues) et G (Economie), réputés plus "durs" à l’égard des actions de "blocage". La fatigue physique et morale gagne appariteurs, vigiles, personnels administratifs, enseignants, étudiants bloquants et bloqués. Ces derniers craignent les conséquences administratives et pédagogiques de l’arrêt des cours qui leur est imposé. En vue de maintenir la sécurité sans pour autant prendre institutionnellement position en faveur des actions de blocage, la décision a donc été prise d’annuler ponctuellement et provisoirement les cours, prenant acte de l’impossibilité pour les étudiants d’accéder aux salles et amphithéâtres, chaque fois que les conditions l’imposeraient. Malgré cela, les tentatives d’entrée en force dans les bâtiments, isolément ou en masse, se font plus fréquentes et le dialogue entre les étudiants se durcit. Désespoir de voir leurs revendications ignorées et leur engagement dénigré, pour les uns, exaspération de ne pas voir leurs préoccupations universitaires conciliées avec les moyens du succès d’une revendication qu’ils partagent très majoritairement, pour les autres. Le dialogue est bien le centre névralgique de la "crise".

      Une partie des enseignants, dont je suis, a donc décidé de rester sur place pour être à l’écoute des uns et des autres et contribuer à calmer les tensions par leur présence, l’écoute et le dialogue. Vendredi matin, nous étions entre le blocage et les étudiants venus suivre leurs cours. Un simple début d’averse a suffit à provoquer une montée de tension du côté de ces derniers. Une jeune fille, portant une atèle à la jambe, est entrée dans une exaspération confinant l’hystérie et a tenté de forcer le passage vers l’entrée du bâtiment. Nous avons bien essayé de la rassurer, en lui expliquant qu’il ne servait à rien de rentrer dans la mesure où les cours étaient annulés et que nous nous opposions à toute agressivité, de quelque côté qu’elle se manifeste. A l’avertissement que nous lui donnions à propos des risques que présentait un tel comportement pour la sécurité de tous, elle a simplement répondu : "je m’en fous, de toute façon je suis déjà handicapée, s’il m’arrive quelque chose, vous serez de toute façon responsables". Et a poursuivi sa montée des escaliers, bousculant les professeurs et se dirigeant vers les étudiants formant le "blocage". Avant même d’avoir atteint la première des marches sur lesquelles ils se situaient, elle est tombée, raide, en arrière. Bilan : un poignet foulé, une dépêche de l’AFP provenant d’un mystérieux "service de sécurité" de Nanterre qui serait vraisemblablement aussi responsable de la communication et notre Ministre de se farder d’une violente dénonciation à l’encontre d’étudiants qui "ont été jusqu’à précipiter une jeune handicapée dans les escaliers", et qui sait que "les étudiants fautifs auraient été identifiés".

      En tant que témoin direct, je dénonce les manœuvres d’un gouvernement qui n’hésite pas à véhiculer des informations fallacieuses pour appuyer son déni d’un mouvement politique qu’il ferait mieux de reconnaître s’il souhaite réellement que cesse la montée de la violence. Je dénonce également l’AFP qui a refusé de prendre en compte mon témoignage, au motif que la publication de la version émanant de la porte parole de la mobilisation estudiantine qui n’a pas assisté à la scène constitue un "démenti" garantissant l’équilibre entre les "deux versions". En tout état de cause, le mal est fait : à Nanterre, des excités sans foi ni loi violentent des handicapés.

      C’est pourquoi, en tant qu’enseignante, je m’élève contre l’irresponsabilité de ce Gouvernement. Bataille des chiffres des Universités en grève ou du nombre des manifestants de la journée d’action nationale, discrédit gratuit, inscrimination à tort et avant toute enquête policière...Messieurs, l’heure n’est pas au déni et n’est même plus à la question du soutien ou non aux revendications des étudiants. Il est l’heure de prendre acte de la tension et du désespoir qui peuvent mener au pire et au maintien de la sécurité de tous les jeunes qui participent ou se trouvent pris dans les actions menées dans toute la France. Comme nous l’avons bien compris, nous, personnels universitaires, l’heure est au dialogue sincère et à un débat loyal. L’heure est à la reconnaissance de jeunes adultes comme dignes membres de notre société, avec toute la considération y afférente.

      J’exige en conséquence, en guise de premier pas, un démenti sérieux et des excuses de Monsieur le Ministre. Pour le reste, si j’ai bien compris, nous devrons nous charger nous-même de trouver le compromis nécessaire à une issue pacifique à la mobilisation dans les Universités. Nous n’avons pas le pouvoir d’entendre leurs revendications, mais nous nous donnons au moins celui de les écouter. Alors, Monsieur le Ministre, faute de mieux, laissez-nous au moins garder la confiance et le respect des étudiants que vous-même n’avez su gagner."

      Aurianne Cothenet
      anonyme article:53189 les medias vous mentent
      le samedi 11 mars 2006 à 15h54

      2 commentaires à propos de cetarticle

  • Bo finalement c bien fait pour eux non ? A force de croire qu’on peut changer les choses en posant son cul par terre pendant un temps voulu, c’est ce qui arrive. Mais bon, apparemment ça plait de faire le hero aux Grandes Idées.

    • Sûr que quand on ne veut pas "changer les choses" (je suppose que "on" en profite pleinement ?) on ne peut que se réjouir de voir plus petit que soi se faire matraquer par 10 fois plus fort quand plus petit que soi OSE déranger son confort...
      Il arrive que plus petit que soi soi plus malin, heureusement.

      Poubelle !

      (Il y a des messages qui donnent envie de vomir)

    • Ceux qui restent assis par terre pour faire changer les choses me semblent plus respectables que ceux qui restent assis sans motif...

    • "Cher" 86 * 116 de 18h40, les heures de la droite sont comptées et après avoir pris le pouvoir, nous retrouverons toute la pourriture ayant soutenu le capitalisme.

      Nous la ferons alors travailler dans des camps de rééducation sociale, afin de les désintoxiquer du travail qu’ils veulent imposer aux autres, et ensuite, crois-moi, en comparaison, le plombier polonais ne sera plus du tout compétitif.

      Comment ça, stalinien ? Tu veux sans doute parler de tes amis du Medef, véritables négriers des temps modernes qui régurgitent une partie de leur pognon, incapables qu’ils sont de le dépenser entièrement ?

    • Non, non , pas la peine de vomir. Laisse juste pisser. Les cons sont des cons, il y en a toujours eu depuis la nuit des temps. La seule chose à faire est de les maintenir à distance, de les laisser s’asphyxier dans les remugles de leurs rancoeurs, et de poursuivre notre ouvrage avec panache en les ignorant.

      Le Yéti (ragaillardi par ce déferlement de sang neuf "djeun")

    • Pas

      "assis sans motif",

      mais couchés, vautrés, allongés, prosternés, soumis, déférents...
      Essayant de temps à autre, par quelques tristes provocations, de montrer qu’ils existent quand même.

      Le Yéti (jubilant devant les torrents de sang neuf)

    • Là, mon gars, je crains que tu n’y ailles un peu fort !

      Le Yéti (un instant échaudé par cet appatchik en puissance)

  • La contestation et la mobilisation générale ne dépend que de vous, les "jeunes ".
    Nous sommes nombreux, plus vieux, prêts à vous suivre, quand le moment sera propice.
    Les violences policières à votre encontre sont inacceptables.
    Tenez bon, nous sommes derrière vous et même devant si ça devenait nécessaire !
    No passaran ! El pueblo, unido, jamas sera vencido !

  • Il fallait très certainement dégager très rapidement la SORBONNE pour préparer les salons !!!!!!!

    Le Président du Sénégal va venir à la Sorbonne et nos dirigeants adorent les fastes et écartent les gêneurs.

    la source :
    http://www.seneweb.com/news/article/527.php

    Lucilius

  • Comment se fait-il que le malfaisant se planque là ?

    Sarkozy, le grand courageux .....

    Le gouvernement de Sarkozy pietinne et piaffe de pouvoir exprimer toute sa violence. La majorité sarkoziste defend les interets de certains patrons jusqu’au délire...

    Précariser, même en étant parjure des accords internationnaux de la France, tel est l’objet de l’agité de Neuilly.

    Villepin là n’est que celui qui couche sur le papier le désir violent, agressif et voulant asservir avec la plus extreme brutalité les jeunes travailleurs.

    Le CPE est né dans la violence et le message subliminal donné à la fraction des patrons qui pratique ce jeu là depuis des années (les veritables patrons de Sarkosy et Villepin) donne autorisation à une agressivité plus importante dans les relations avec la jeunesse et les jeunes travailleurs.

    Sarkozy et Villepin doivent démissioner !
    Ils sont déjà responsables d’une montée puissante des inégalités en faveur de leurs employeurs du MEDEF, et par leur talibanisme ultra-liberal.
    Mais ça ne suffit pas.... Ils veulent encore plus, toujours plus....Même par la violence.

    J’exprime ici toute ma solidarité avec les jeunes travailleurs et les jeunes chômeurs , ma solidarité avec les étudiants en lutte .

    Ce gouvernement violent de Sarkozy et Villepin doit sauter...

    A nouveau, plusieurs mois après la crise des banlieues, après le refus d’obtemperer à l’ordre donné par referendum par la population de sortir du diktat ultra-liberal, ce gouvernement provoque et cherche la violence.

    Et l’homme qui se cache derrière cette orientation, pour arriver tranquille assouvir son ambition présidentielle, reste tapi et planqué dans cette nouvelle crise derrière les épaules de Villepin.

    La gauche doit promettre que si elle revient aux affaires, que l’ensemble des dispositions agressives envers les populations soit retiré (retraites, contrats précaires, mesures contre la liberté du Net et en faveur des majors americains et européens, etc).

    Revenir sur ce sac d’agressions, clairement et sans ambiguités !

    Pas des interventions "ficelles", comme celles de Mme Royale, Mr Lang et Mme Aubry qui, avancent des positions moins agressives vis à vis des couches populaires, mais dégradantes quand même pour la majorité sociale (une main coupée à la place du bras).

    C’est bien vers des droits au contraire plus protecteurs des citoyens, des travailleurs, des jeunes, des chômeurs, des retraités , qu’il faut aller.

    Non seulement supprimer les agressions de ce gouvernement sarkozyste égoïste et violent mais également prendre des mesures retraçant un partage des richesses produites plus favorable à la population, favorable aux droits des plus faibles.

    Dehors Sarkozy !

    Copas

  • Bonjour. La Sorbonne est a l’heure actuelle toujours occupée...par les CRS (peut importe, l’essentiel etant qu’elle soit occupée. C’est du moins l’avis qui prévaut sur place). Un dispositif de sécurité immense s’est déployé autour du batiment, non à cause de réels atroupement pour le moment. Hier soir, une trentaine de personne était encore présente place de la Sorbonne, ce qui ne semble pas justifier la présence d’au moins une cinquantaine de car de CRS, police et gendarmerie, bloquant toutes les rues donnant accés à la Sorbonne, et envahissant une partie du boulevard Saint Michel. Si les CRS sont là, c’est bien entendu en prévision. Le plus drôle, c’est qu’ils ne peuvent pas se retirer tant que la pression ne sera pas retombée (et y a-t-il desormais une chance qu’elle retombe avant gain de cause ?). En attendant, il faut continuer à justifier la présence des forces de police, et donc faire durer le blocage, et pour cela il faut être présent. La mobilisation continue aujourd’hui dimanche, même s’il est impossible de prévoir son ampleur (qui ne dépend que de nous). Il est néanmoins probable que le gros des occupants de la Sorbonne, de l’avis général parti se reposer hier, seront de retour. Pour ce qui est du lieu de réunion, le caractére spontané du mouvement ne facilite pas la prévision, chacun ayant son idée sur les suites à donner. Le plus sur est de converger vers la place de la Sorbonne, qui sera sans aucun doute le lieu de rendez vous.
    A tous ceux qui comptent être sur place ce soir et qui possédent une radio portable, il serait bon qu’ils l’aménent avec eux, afin qu’il soit possible en même temps de continuer à occuper le terrain et d’avoir au moins un compte-rendu de ce que notre premier ministre à a nous dire (n’oublions pas qu’il s’exprime ce soir sur TF1). Et aussi que ceux qui habitent près du cinquième, où qui ne rejoindrons le mouvement que dans la soirée, puissent être chez eux au moment de la préstation de M. de Villepin, pour venir ensuite en rendre compte aux troupes. Plus vite nous serons au courant du message et des intentions gouvernementales, mieux cela vaudra pour la suite du mouvement, pour son adaptation, sa pertinence et sa crédibilité.
    C’est un bon jour pour lutter.

    P.S.:un rassemblement de FAF est prévu vers deux heures du coté de Saint Michel, certains dans les rangs des anti-cpe sont près à en découdre. Je pense pour ma part qu’il ne sert à rien de répondre à la provocation, et qu’il ne faut pas rechercher l’affrontement aussi longtemps qu’il y a moyen de l’éviter. D’autant qu’il y a fort à parier que les CRS leur laisseront faire le sal travail (c’est à dire essayer de nous briser) avant de disperser tout ce beau monde. Si nous sommes nombreux et unis nous serons protégé de la violence, tout en ne laissant aucune chance à ces briseurs de mouvement sociaux d’occuper le terrain. Vous l’avez compris, mon propos est qu’il ne faut pas se laisser intimider par la brutalité, mais que la violence ne doit être qu’un dernier recour, c’est à dire qu’elle ne peut être que défensive.

  • Au fait, si vous pouvez largement diffuser l’info pour le rassemblement aujourd’hui, histoire que tous ceux qui soient susceptibles de venir grossir les rangs ne restent pas chez eux faute d’avoir été prévenu. Merci.