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57% des patrons de TPE craignent que le gouvernement abroge le CNE...???!!!

Publie le mardi 25 avril 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

57% des patrons de TPE craignent que le gouvernement abroge le CNE

Une majorité des très petites entreprises (TPE) craignent que le gouvernement remette en cause le CNE après l’abrogation du CPE.

57% des patrons de TPE (moins de 20 salariés) estiment que le "risque est grand de voir le gouvernement remettre en cause" le CNE, tandis que 40% pensent le contraire (sondage Fiducial-Ifop)

CPE et CNE avaient comme caractéristique commune de pouvoir être rompus par l’employeur sans justification pendant les deux premières années.
Si le gouvernement abrogeait le CNE, 19% des patrons de TPE seraient prêts "à se mobiliser et à manifester dans la rue pour exiger son maintien", mais 81% ne se mobiliseraient pas.

63% des patrons de TPE pensent que le gouvernement "a eu tort de reculer" sur le CPE et près des trois quarts (74%) estiment qu’il aurait été "plus simple et efficace" de proposer "un contrat de travail unique pour toutes les entreprises, avec des modalités de licenciement libres pour l’employeur et une indemnisation calculée sur l’ancienneté pour le salarié".
71% déplorent que leur point de vue n’ait pas été "suffisamment et clairement relayé dans cette crise par les syndicats patronaux" : Medef, CGPME et UPA.

Après cette crise, une large majorité de patrons estime que Jacques Chirac a perdu beaucoup de son autorité" (78%), que Villepin a perdu ses chances pour l’élection présidentielle de 2007" (73%), et que la crise a été "une opportunité pour la gauche" (72%). Mais ils sont moins de la moitié (45%) à considérer que Sarkozy "a gagné en crédibilité".

55% estiment que "le gouvernement a été victime de ses luttes et désaccords internes".
Pour autant, 66% ne jugent pas souhaitable d’organiser "des élections présidentielles et législatives anticipées dès 2006 débouchant sur (une) VIème République".

CA BRANLE DANS LE MANCHE !
PAS SUR DE LEUR CNE !
NOUS NON PLUS !

Messages

  • Juste une précision juridique : les TPE concernent les entreprises jusqu’à 5 salariés, et non de 20. De 5 à 20 (ou 50, ça dépend des études), on rentre dans les PME.

    Ce qui bien sûr n’éxonère en rien les patrons qui embauchent en CNE pour pouvoir exploiter une main doeuvre bon marché et précaire, qui n’a d’autres choix que celui de tout accepter et fermer sa gueule, et qui foutent à la porte sans raisons.

    Les permanences juridaiques des syndicats croulent en ce moment sous les demandes d’assistances de salariés virés de leur CNE. Nous mènerons la bataille sur tous les fronts, et notamment sur le plan juridique, pour que le CNE, s’il n’est pas retiré par ce pouvoir autiste, meure "dans d’affreuses souffrances judiciaires" ( pour reprendre l’expression de Mailly)

    Gramsci

  • Pour qui en doutait, les patrons prouvent à nouveau là leur incapacité à se hisser au niveau des interets de la population, ils montrent à nouveau que la lutte de classe existe toujours même quand les travailleurs s’assoient et plient l’échine...

    Ils montrent à nouveau que leurs interets exigent d’eux toujours une pression constante sur les droits des travailleurs afin de récupérer le gateau le plus large possible.

    Copas