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74 agents ERDT et GRDF interpellés à Paris

Publie le jeudi 14 mai 2009 par Open-Publishing
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Des dizaines de salariés de GDF interpellés à Paris

Quelque 74 agents d’ErDF et GrDF (filiales distribution d’EDF et GDF) ont été interpellés jeudi après-midi après des dégradations dans les locaux de l’Union nationale des employeurs de l’industries gazières (Unemig) rue de Courcelles à Paris, « à proximité des lieux où la police est intervenue après avoir été requise ».

Les employés avaient, auparavant, manifesté à l’appel de Sud et de la CGT de l’Energie en Ile-de-France, dont les principaux responsables ont été arrêtés.

« Ils ont abîmé des bureaux, une salle de réunion. Il y a eu des dégâts d’ordinateurs et de mobiliers, qui ont été choquants pour le personnel, et des responsables locaux ont appelé la police », a confirmé Michel Astruc, vice-président de l’Unemig. Selon lui, « on assiste à quelques manifestations particulièrement vives pour ne pas dire violentes alors que dans le même temps les négociations qui se sont produites au niveau de la branche professionnelle et de l’entreprise ont permis de régler la plupart des difficultés rencontrées ces derniers temps ».

Selon la préfecture de police de Paris (PP), les responsables du 62, rue de Courcelles ont déposé trois plaintes, l’une pour « dégradations volontaires », la seconde pour « violences », la troisième pour « menaces ».

La police a affirmé en outre que des dégradations avaient également eu lieu au 23 rue de Vienne, au siège de l’unité réseau électrique d’ERDF-GrDF Paris, mais les directions des deux entreprises ont démenti toute dégradation sur ce site.

Un combat entamé fin mars

Depuis fin mars, pour obtenir une augmentation salariale de 5 %, une prime de 1 500 euros et le retrait des projets d’externalisation de certains métiers, des agents des réseaux de distribution d’électricité (ErDF) et de gaz (GrDF) organisent des actions : des manifestations mais aussi des coupures sauvages.

Plusieurs dizaines de milliers de foyers ont été privés de gaz ou d’électricité dans différentes régions. Ce qui a suscité des polémiques.Pour le Premier ministre François Fillon, c’est du « sabotage ».

Ce mercredi encore plusieurs centaines d’agents avaient pris le contrôle dans la matinée d’un poste de transformation à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et coupé le courant à 8.000 clients, semant la pagaille.

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