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A Besançon la lutte continue, malgré la fin du blocage

Publie le vendredi 30 novembre 2007 par Open-Publishing

Le 19 novembre 2007, le SNESUP de Besançon aurait affirmé, lors d’une conférence de presse : "Nous ne demandons ni l’abrogation ni même le réexamen de la loi Pécresse mais un débat de fond sur l’Université" l’Est Républicain du 20 novembre.

Vendredi 23 novembre, dans l’après-midi, un communiqué du SNESUP était diffusé à l’ensemble des personnels de l’Université de Franche-Comté.

Celui-ci y déplorait le vote à main levée pour la grève et le blocage des cours de licence à l’UFR SLHS lors de l’assemblée générale étudiante de la veille.

Par une coïncidence troublante, le directeur (SNESUP) de l’UFR SLHS annonçait au même moment sur le site de celle-ci que l’administration allait organiser le prochain vote à bulletin secret mardi 27 novembre.

SUD Education a réagi par son propre tract mais celui-ci n’a pas été diffusé à l’ensemble des personnels de l’université.

Ce tract aurait dû être complété par les documents que le SNESUP avait omis d’envoyer : l’appel intersyndical à faire du 27 novembre une journée de mobilisation et d’information nationale et la lettre engageant les présidents d’université à se prononcer et à banaliser la journée.

Mardi 27 novembre, le directeur de l’UFR SLHS est intervenu lors de l’AG des étudiants pour les exhorter à cesser leur mouvement puis le vote d’est déroulé. La question posée était "êtes-vous pour la fin du blocage ?".

Le directeur a refusé que l’on y associe une question sur la loi LRU, sans doute de peur qu’un rappel de la véritable question ne pousse les étudiants à voter pour la poursuite du mouvement. Les étudiants ont donc organisé ce vote parallèlement à celui organisé par l’administration.

Le résultat du vote "officiel" a donné : 502 voix pour la fin du blocage, 432 contre. Le résultat du vote "Pour ou contre l’abrogation de la LRU" a donné 82% POUR l’abrogation.

Dans la soirée, le directeur a menacé les étudiants grévistes d’envoyer les CRS s’ils décidaient de bloquer la faculté le mercredi matin.

Malgré la reprise des cours, une manifestation a eu lieu jeudi 29 novembre. Un cortège très tonique de 200 étudiants et d’une poignée d’enseignants a arpenté les rues du centre-ville de Besançon avant qu’une délégation ne soit reçue à la présidence de l’université de Franche-Comté.

La lutte continue.