A l’attention des médias

On peut en effet se poser la question de la fluidification des liens sociaux par l’UIMM. Les syndicats seraient-ils les seuls à devoir subir la vindicte des médias par des sous-entendus douteux ?

Naturellement oui, puisque même si, par exemple, les médias pouvaient légitiment être la cible de sous-entendus identiques compte tenu de leur aversion pour les mouvements sociaux, ces mêmes médias détiendraient toujours le pouvoir de ne rien exprimer sur ces dires à leur encontre.

Car imaginer (un très court instant, est-ce un instant de trop ?) que ces médias aient pu profiter de la vaseline de l’UIMM au vu du constat de puissance de nuisance des médias à l’encontre des mouvements sociaux, ne rend pas cette chimère plus réelle.

Ce sont ces médias qui font la pluie et le beau temps de l’opinion publique et révèlent la réalité. Et ce qui n’est pas dit par les médias n’a aucune chance d’exister (à défaut d’être pensé).

Est-il donc totalement absurde de vouloir insinuer des choses pareilles ? Certainement, ce sont même des supputations grotesques qui montrent ce à quoi des sous-entendus douteux peuvent aboutir !