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"À l’époque de Ronald Reagan, nous ne pouvions prévoir que la chute de l’URSS entraînerait la chute des États-Unis"

Publie le jeudi 12 août 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Dans un récent article en langue anglaise intitulé "The Little Things That Annoy The Big Things That Matter" l’ancien adjoint au Trésor dans l’administration de Ronald Reagan, Paul Craig Roberts, mentionne que l’administration Reagan ne pouvait prévoir que la chute de l’URSS entraÎnerait aussi la chute des États-Unis.

Comme le mentionne monsieur Roberts dans son article, l’Inde et la Chine refusaient à l’époque l’entrée des entreprises étrangères dans leur pays.

Selon monsieur Roberts, c’est la chute de l’Union Soviétique qui a provoqué l’exportation d’un grand nombre d’emplois américains vers la Chine et l’Inde, ces deux pays qui avec la chute de l’URSS ont décidé d’ouvrir leurs portes aux capitaux états-uniens.

Ainsi la classe moyenne des États-Unis a été dévastée et la pauvreté a gagné du terrain.

http://www.counterpunch.org/roberts08122010.html

Messages

  • Ce souhait, cet espoir de voir les USA s’effondrer relève encore pour une grande part du fantasme

    la pauvreté a toujours existé au Usa, les inégalités aussi

    les classes moyennes qui s’effondrent , rien ne le prouve

    enfin un pays dont les habitants achétent encore le quart des produits fabriqués dans le monde n’est pas vraiment un pays qui s’effondre

    peut être un jour

    l’espoir fait vivre Isidore....

  • Oui, la bête est blessée mais dispose encore de ressources qui lui permettent d’inverser le cours d’un déclin.

    Les USA ne sont pas encore à terre et la question du type de société est mal posée à mon sens.

    La question des nations ne se pose plus exactement de la même façon qu’avant mais sous la forme d’une bourgeoisie dominante qui s’internationalise en grande partie.

    Les conflits en termes de concurrence d’états impérialistes sont plus compliqués à mener à cause de cette imbrication des interets.

    Pour l’essentiel, se sont surtout les classes dominées qui sont mises en concurrence, les bourgeois américains pieutant dans les mêmes lits que les bourgeois chinois pour mettre en concurrence des ouvriers chinois contre des ouvriers des vieux pays industriels.

    Toutefois, la machine de guerre et de violence spécifique à l’appareil d’état américain demeure et constitue un véritable danger planétaire, susceptible d’inverser un déclin par des manœuvres prédatrices .

    Une partie de la bataille se déroule sur le territoire même des USA et du capitalisme de crise. Il y a une rupture depuis un certain nombre d’années des compromis sociaux qui existaient avant, rupture qui s’est accélérée ces derniers temps.

    Le spectre de 1929 rode.