ACP LISSES (91) : L’honnêteté ne paye pas à La Poste !

ACP LISSES : L’honnêteté ne paye pas à Coliposte !

Une camarade de lʻACP Lisses a été sanctionnée par une mise à pied de 1 an (sans salaire) pour quatre colis qui lui ont été dérobés. Pour notre camarade cʼest le fait dʻavoir oublié de fermer la fenêtre de son véhicule qui lui a valu une sanction aussi sévère. Faute avouée à demi pardonnée dit-on. Dicton respecté, car à lʼorigine la direction demandait deux ans, rien que ça !!!

Comment un travailleur peut-il survivre sans fric pendant une année. La direction sʼen fout royalement, (une vraie casse social). La méthode répressive est sa seule stratégie. La casse des travailleurs par des instances bidons comme les CAP et CCP, les méthodes managériales brutales, prouvent que le but est de les intimider au quotidien pour leur faire comprendre qui détient la carotte, mais aussi le bâton.

Lʼhonnêteté de notre camarade nʻa pas été payante. Sa conscience professionnelle lui a dicté de rapporter les faits tels quʼils se sont produits. La direction nʼaccorde dʼailleurs aucun crédit à lʼhonnêteté des travailleurs, tous sont des coupables en puissance, le montant du budget sécurité à ColiPoste étant là pour le prouver.

Seule la sanction doit être exemplaire. Si par contre notre camarade avait brisé la fenêtre de son véhicule, peut être nʼaurait-elle, rien eu. Ni lʼhonnêteté ni la conscience professionnelle ne paye à Coliposte.

Nous avons affaire à des casseurs sociaux qui se foutent de tout, la seule chose qui leur importe, cʼest le nombre de colis distribués. Mais il ne faut pas oublier que ce sont les opérateurs qui sortent les colis et qui engraissent la Poste, mais jusquʼà quand ? La direction est responsable des conditions de travail lamentables qui sévissent a Coliposte. Le stress des travailleurs est provoqué par ces conditions désastreuses. La direction se doit dʼassumer ses responsabilités et comprendre que les faits reprochés à notre camarade se répéteront tant quelle appliquera sa politique de rentabilité qui la pousse droit dans le mur.

À lʼheure où la charge de travail ne cesse dʼaugmenter, ou lʼeffectif est compressé au maximum (marguerite toute lʼannée), Coliposte pousse les opérateurs à lʼerreur de procédure. Cʼest donc ColiPoste le véritable coupable dans cette affaire, comme dans bien dʼautres. Gageons quʼun jour ou lʼautre, tous ensemble unis dans la lutte, nous lui feront payer très cher ces méthodes, qui ressemblent à si méprendre à un racket de la mafia, (3 mois de salaire par colis). Madame Houser rendez lui lʼargent !!!

SUD Traitement Messagerie Transport (ColiPoste)

25 / 27 rue des envierges 75020 Paris

et pour suivre toute l’actualité syndicale à La Poste http://www.sudposte75.fr