Acculer Gaza à la famine et à la nuisance sanitaire desservira la destinée d’Israël.

L’exécution sommaire de milliers de palestiniens par la criminelle soldatesque israélienne illustre une nouvelle fois l’héroïsme sans faille d’une population occupée revendiquant sa liberté et l’intégrité de son territoire. Même si Israël parvenait à museler le Hamas et l’affaiblir (illusion ou utopie ?), la justice universelle aura des comptes à rendre pour les dures décennies de souffrance et de crimes perpétrés à l’égard du peuple palestinien qui n’a fait que revendiquer ses droits légitimes face à une coalition internationale sourde et inconsciente des répercutions néfastes sur la mémoire universelle.

De tous temps, l’histoire a montré que la juste cause des opprimés finit par triompher et qu’intransigeance et partialité de la loi du plus fort, diplomatique ou militaire, ne rapporteront que de faibles dividendes à des intérêts sionistes irrationnels. Ce conflit sanglant n’a que trop duré, le monde aspire à une paix juste et durable. Les forces démocratiques de par le monde auront assurément le dernier mot.

La folie meurtrière d’Israël porte préjudice à sa destinée. La résolution 18-60 et ses tractations d’illusion demeurent encore loin des espérances d’avancées pour faire taire les armes et édifier la paix, les problèmes de fond persistant, car à l’évidence, il s’agit d’une agression civilisationnelle inavouée par le régime de guerre américano-judéo-sioniste.

Le droit de la raison finira-t-il par l’emporter sur la loi du plus fort qui use et abuse d’un pouvoir discrétionnaire généré par un monde unipolaire qui s’accroche à terme échu à des relations internationales déséquilibrées.

Le conflit israélo-arabe est un paroxisme de l’injustice contemporaine envers la population d’une Palestine opprimée et la réhabilitation de la mémoire universelle ne viendra qu’avec l’avènement d’un monde multipolaire dans lequel l’hégémonie états-unienne et ses facettes fascistes serviront de support éducatif les musées à travers un monde en mal d’émancipation s’alimentant de mensonges d’Etat.

Que les armes se taisent certes, revenir au statuquo pour que se tienne une conférence internationale à Moscou mesurant les véritables enjeux, et balayer le souvenir de parodie d’Annapolis qui n’a servi qu’aseptiser l’immuable cause palestinienne !

Farid DAOUDI (ancien journaliste en France et en Algérie)