Acharnement répressif à l’université de nanterre

Marco, étudiant connu des résidents de la cité universitaire et des étudiants de Nanterre pour ses activités militantes au sein de l’Association Générale des Etudiants de Nanterre est en garde a vue.

Interpellé sur appel du chef des vigiles de l’université alors qu’il venait faire imprimer une série d’invitations a un concert de piano qu’il organise samedi soir au foyer de la Résidence universitaire, il a été emmené vers le commissariat de Nanterre aux alentours de midi.

Marco a affirmé qu’il avait auparavant été isolé et retenu contre son gré par des vigiles dans une salle du bâtiment où se trouve le service de reprographie. Les syndicalistes étudiants qui ont pu l’approcher on constater la présence d’une dizaine de vigiles ainsi que de leurs chefs messieurs Rat et Guinot.

Les agents de polices chargés d’interpeller Marco affirment qu’il est soupçonné d’avoir porté des coups à l’un d’entre eux. Pourtant, tout semblait calme au moment où Marco était emmené paisiblement vers le commissariat. Ni M Rat, ni M Guinot ne semblait atteint physiquement ou moralement, au contraire ils paraissaient plutôt paisibles.

Les militants de l’AGEN et des syndicats mobilisés espèrent qu’il ne s’agit pas là d’une mesure de provocation afin de pénaliser un militant connu pour ses prises de positions lors du mouvement anti-LRU mené par les étudiants l’hiver dernier.

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