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Affaire des 850 ouvriers SMESI REGIE licenciés par le Groupe OCP
Publie le samedi 3 octobre 2009 par Open-Publishing1 commentaire
Organisation d’une conférence de presse le 01/10/2009 à l’UMT de RABAT.
Une vingtaine de représentants (dont le bureau syndical-UMT) des 850 ouvriers licenciés abusivement par l’OCP, s’étaient déplacés le jeudi premier octobre 2009 afin d’organiser à Rabat (capitale du Maroc) une conférence de presse pour expliquer les dessous du conflit qui les oppose à l’OCP (géant groupe économique étatique).
Le bureau syndical des victimes de l’arbitraire a étalé devant des journalistes, des militantEs syndicalistes, des militantEs des droits humains…l’ historique du conflit, et la situation dramatique que vivent des centaines de familles.
– Ces ouvriers travaillaient depuis des années dans SMESI-REGIE, filiale de l’OCP. L’assistance a pu voir les contrats de travail qui lient ces ouvriers à cette régie.
– Le licenciement abusif date du 1er juillet 2009.
– L’OCP n’a pas voulu reconnaître le bureau syndical
– L’OCP veut reprendre ces ouvriers dans le cadre du contrat à durée déterminée de 3 mois sans acquis sociaux
– Ce qui implique que chaque fois qu’un ouvrier tombe malade, réclame son dû, ou avance dans l’âge…sera automatiquement et en toute “légalité” jeté dans les bras du “chômage” sans revenu aucun.
– L’OCP, les divers services de l’Etat, les “élus” corrompus, les “syndicalistes” jaunes proposent aux 850 ouvriers de quitter l’UMT, de rejoindre le rang de n’importe quel autre syndicat afin de “débloquer la situation” ( ????!!!)
– Les représentants des victimes ont décrit amèrement la situation sociale dramatique que vivent les familles en général et les enfants en particuliers qui n’arrivent pas à suivre leurs cours dans des conditions normales. La majorité ne sont pas encore arriver à avoir les fournitures scolaires nécessaires. Des familles ont commencé à vendre leurs biens (téléviseurs, mobylette, bicyclette, appareils ménagers, des habits…).
– Les syndicalistes ont déclaré que ses victimes organiseront le 6 octobre et le 7 octobre des sit in devant les locaux de l’OCP à Khouribga et que par la suite ils organiseront un sit in devant le siège social de l’OCP à Casablanca. D’autres actions sont prévues.
– Des militantEs syndicalistes solidaires et des militantEs des droits humains ont proposé de leur côté l’organisation d’autres caravanes, des grèves de la faim…de militer pour une solidarité internationale plus active.
L’objectif de toute cette campagne de solidarité est la réintégration inconditionnelle des 850 prolétaires par l’OCP, et le respect de leur droit à la libre adhésion au syndicat de leur choix.
Dénonçons les agissements arbitraires de l’OCP
Dénonçons l’attitude illégale des administrations concernées par ce conflit
Soyons plus actifs dans notre mouvement de solidarité avec les 850 victimes.
NB : rappelons que le procès des 4 ouvriers poursuivis en “justice” qui devrait se dérouler le mardi 29 septembre 2009 est reporté au mois de novembre
Messages
1. Affaire des 850 ouvriers SMESI REGIE licenciés par le Groupe OCP, 15 octobre 2009, 23:44, par ali
Soyons solidaires avec les 850 ouvriers SMESI REGIE
victimes du licenciement collectif perpétré par le Groupe OCP
Je remercie vivement le personnel de l’AMDH de Mohammedia pour leur solidarité et leur soutien aux 850 ouvriers et leurs familles, par l’organisation d’un comité national le Dimanche 18/10/2009, pour faire connaitre la cause et le dossier de ces ouvriers victimes à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc.
Je demande aussi à tous nos amis des associations des droits de l’homme, nos confrères des différents syndicats et tous le public de Khouribga de soutenir ces ouvriers en appuyant leur présence dans le rassemblement devant le siège de la Direction du Groupe OCP à CASABLANCA, qui sera organisé le Mercredi 21/10/2009 de 10h30 à 17h, pour la solidarité et le soutien des 850 ouvriers licenciés.
Malgré les grèves, les sit-in, les luttes syndicales et les mouvements de l’AMDH, l’état et la Direction du Groupe OCP n’ont pas réagi à ce conflit grave qui a massacré totalement 850 familles de la ville de Khouribga, favorisant ainsi la pauvreté, la précarité, l’exclusion, et l’abandon scolaire des enfants dans la province de Khouribga. Donc, il faut relancer les écrits déjà transmis aux concernés, multiplier les luttes par d’autres sit-in et des rassemblements et militer jusqu’à la réussite.
En outre, je vous informe que ces ouvriers licenciés, pères de familles ont beaucoup souffert par manque d’argent pour l’achat de leur nourriture et la fourniture scolaire de leurs enfants, pour se faire ils sont obligés de vendre leurs biens.
Je vous informe aussi que l’OCP et les sociétés d’intérim ont préparé en commun accord des contrats de durée réduite de 3 mois pour ces victimes, avec des articles rigoureux qui sont tout à fait nuisibles à l’humanité, en vue de les priver de tous leurs droits.
Pour ce, nous demandons à nos amis de l’AMDH de consulter ces mauvais contrats proposés et même les soumettre au ministre du travail et de la formation professionnelle, pour mettre fin à ce viole du code de travail, par le géant acteur économique du Maroc.
Le PDG du Groupe OCP a affirmé dans le journal ECO PLUS du MATIN du 09/10/2009 page 6, dans un article intitulé « L’office quitte son siège et en reste propriétaire », que l’OCP procède parallèlement à de nouveaux recrutements au niveau des régions qui portent sur pas moins de 1.600 personnes.
Vu ce besoin en personnel exprimé, et par la même occasion, nous demandons à Monsieur le PDG du Groupe OCP d’intégrer en premier lieu ces ouvriers qui ont servi la Direction des Exploitations Minières de Khouribga depuis l’année 2001, ils sont déjà expérimentés, ils n’ont pas besoin de formation et ils sont des fils d’agents et de retraités OCP, et sont des citoyens de la région de Khouribga.
Ainsi, nous demandons à toutes les instances concernées, le gouvernement du Maroc, les ONG, le Président Directeur General du Groupe OCP et les responsables de l’AMDH d’accélérer la résolution de ce problème grave et mettre fin à ce conflit, par le retour immédiat et sans conditions des 850 ouvriers à leur travail, suivi de leur intégration dans les services du Groupe OCP.