Afrique : le premier génocide de l’Histoire

Pharaon est noir, l’Egypte antique était culturellement et historiquement africaine. Tels sont les résultats des travaux révolutionnaires de l’historien et savant sénégalais Cheikh Anta Diop, reconnus officiellement au Congrès du Caire de l’Unesco en 1974 .

Méconnu en France, cet homme a donné son nom à une prestigieuse université de Dakar et ses thèses sont encore aujourd’hui objets d’admiration et de fierté en Afrique. Car Cheikh Anta Diop a redonné sa place à l’Afrique dans l’Histoire universelle, ni plus ni moins. En démontrant que le continent africain avait une préhistoire et une histoire antique riches en apports techniques et culturels, qu’il était réellement le berceau de l’Homme, qui était apparu sur ses terres avant d’émigrer sur le reste du globe, et que l’Egypte antique, cette civilisation sophistiquée des pharaons et des pyramides, était avant tout liée à l’Afrique et non issue du monde méditerranéen et oriental.

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