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Alain Ducasse

Publie le lundi 23 juin 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

Propriétaire d’une bonne vingtaine de restaurants de par le monde, dont un à Monaco, Alain Ducasse vient de se voir attribuer la nationalité monégasque, et donc de perdre sa nationalité française.

Preuve que Sarkozy n’a pas encore fait suffisamment de cadeaux aux riches.

Messages

  • « Le plus étonnant, c’était encore que Cokeville existât. On se demandait comment elle avait pu résister à tous ces chocs. Il n’y avait certainement jamais eu de porcelaine aussi fragile que celle dont les filateurs de Cokeville étaient faits. Avec quelque précaution qu’on les prit, ils se brisaient si facilement qu’on ne pouvait que les soupçonner d’être déjà fêlés. On les avait ruinés, en les obligeant à envoyer à l’école les enfants qu’ils employaient. On les avait ruinés, en nommant des inspecteurs pour visiter leurs fabriques. On les avait ruinés quand ces inspecteurs avaient déclaré n’être pas absolument certain qu’ils eussent le droit de découper les gens en morceaux avec leurs machines. On voulait leur mort en suggérant qu’il n’était peut-être pas toujours indispensable de faire autant de fumée. Outre la cuiller d’or de M. Bounderby que tout Cokeville accueillait très bien, un autre mythe y jouissait d’une très grande popularité. Il prenait la forme d’une menace. Chaque fois qu’un Cokevillain se considérait brimé (c’est-à-dire chaque fois qu’on ne le laissait pas en faire entièrement à sa tête, ou que l’on faisait mine de le tenir responsable de ses actes, ne fût-ce que d’un seul), il était sûr de brandir cette menace épouvantable qu’il préférerait « expédier son patrimoine au fond de l’Atlantique ». Ce qui avait failli, à plusieurs reprises, faire mourir de peu le ministre de l’Intérieur.

    Malgré tout, les Cokevillains étaient si patriotes qu’ils n’avaient jamais encore expédié leur patrimoine au fond de l’Atlantique ; au contraire ils avaient eu la générosité d’en prendre un soin extrême. Aussi pouvait-on voir leurs biens s’étaler là-bas dans la brume ; même, ils s’accroissaient et se multipliaient. »

    Dickens : Les Temps difficiles.

    Cité dans « Le petit travailleur infatigable ou le prolétaire régénéré » – P.186 – de Lion Murard et Patrick Zylberman - Recherches

    • Sa cuisine à Monaco c’est bien connu, l’honneur ne dépasse pas le porte monnaie.
      Du casse pour les nantis et casses toi pauvre con pour les salariés.
      De grasse... camarades jetons ce beau monde à la mer.