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Alerte : France 2 JT interrompu après l’arrivée de manifestants

par Sangio

Publie le mardi 8 avril 2014 par Sangio - Open-Publishing
5 commentaires

Je viens de voir le JT de France 2, après un reportage sur le séisme dans le sud on a vu David Pujadas avec plus d’une dizaine de manifestants autour du plateau, j’ai vu une pancarte la CFDT abuse, d’autres en rapport avec les salariés du spectacle, et en deux secondes Pujadas annonce la fin du journal !!!!!!!!!!

C’est scandaleux, ils ont gueulé OH NON puis le JT a coupé et maintenant ils passent des publicités sur les programmes de la chaîne en boucle !!!

Vive la démocratie quoi...

J’espère que ça va être diffusé !

Messages

    • Et ce pujadas qui préfère passer de la pub interdite après 20h. que de véritables in- formations non manipulées par les services.

    • Alors là c’est carrément rageant ce commentaire de Franck Genauzeau :

      "Franck Genauzeau ‏@FranckGenauzeau 8 min

      Prendre l’antenne de la plus grande chaîne publique en otage : indigne, irrespectueux pour les téléspectateurs, bref inacceptable #France2"

      Priste d’otage... C’était une simple prise de parole populaire, et c’est bien France 2 qui a adopté une attitude indigne en coupant l’antenne illico !! Quand on connaît le contexte actuel c’est carrément révoltant, mais bon on ne pouvait pas s’attendre à mieux de la part d’une chaîne de télévisions. J’espère que ça a fait tilt dans des millions de têtes là. Il faut en finir avec ces chiens de garde du capital que sont les journaleux !

  • Au moins France Télévision, ne faites pas comme s’il ne s’était rien passé !

    Voici le tract qui a été distribué sur le plateau du journal de 20h et qui devait être lu à l’antenne :

    "Nous sommes intermittents, chômeurs, précaires.
    Nous sommes ici parce que les négociations sur le régime d’assurance chômage se sont faites sans nous et contre nous. Nous refusons cet accord conclu entre les organisations patronales et la CFDT, CFTC, FO. Nous ne sommes pas dupes et nous sommes en colère : imposé par le MEDEF, cet accord nous affaiblit tous. Le gouvernement ne doit pas laisser passer cet accord, il doit refuser l’agrément maintenant.

    Quand la pauvreté touche plus de 9 millions de personnes,
    Quand 80 % des embauches se font en contrats courts,
    Quand un chômeur sur deux n’est pas indemnisé,
    Le vrai scandale est de s’attaquer aux droits sociaux en faisant payer les plus précaires. Sous des prétextes fallacieux et sans débat contradictoire, c’est toute la protection sociale mutualiste qui est visée.
    Nous demandons une réforme complète de l’Unédic, de son fonctionnement, de sa représentativité, de son financement afin que tous les chômeurs bénéficient d’une indemnisation adaptée.

    Nous refusons de payer deux fois cette crise idéologique. Nous voyons la vie autrement, nous voulons vivre dignement.

    Les salariés intérimaires et les intermittents dont l’emploi est par nature discontinu et précaire, sont plus que jamais attaqués par cette nouvelle convention. Leur mobilisation se renforce de jour en jour pour demander la renégociation de cet accord. Les festivals approchent. Il n’est pas trop tard.
    Le vaste mouvement des précaires et intermittents qui grandit depuis 11 ans a fait émergé des propositions adaptées et justes, en partie portées par le comité de suivi à l’Assemblée Nationale. Nous demandons qu’elles soient enfin prises en compte, aujourd’hui.

    Nous avons des propositions. Nous ne voulons pas vivre comme des esclaves. Nous voulons du temps pour penser et travailler d’autres mondes que celui de la concurrence de tous contre tous.

    CONTRE LA CULTURE DE LA PEUR ET DE LA DETTE, nous appelons tous les intermittents, intérimaires, chômeurs, précaires, salariés, à se réunir partout et à occuper l’espace public.
    Nous marcherons ce samedi 12 avril contre l’austérité et pour gagner de nouveaux droits sociaux
    Nous saluons Franck de Bourgogne, intermittent, précaire en grève de la faim depuis 30 jours
    Nous soutenons les lycéens et les travailleurs sans papiers, les postiers en grève depuis janvier.

    Intermittents, intérimaires, chômeurs, précaires, salariés, avec ou sans papiers
    Ce que nous proposons, nous concerne tous.
    Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous."