Accueil > Alima Boumediene-Thiery se rend à Gaza

Alima Boumediene-Thiery se rend à Gaza

Publie le lundi 19 janvier 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Alima Boumediene-Thiery se rend à Gaza

Publié le 18-01-2009

Alima Boumediene-Thierry* est partie au Caire, avec une délégation de médecins et d’infirmière, pour se rendre dans la Bande de gaza cette semaine.

Après Hélène Flautre, député verte au parlement européen, c’est au tour d’Alima Boumediene-Thierry, sénatrice verte, de se rendre dans la Bande de Gaza.

Accompagnée d’une dizaine de médecins et d’infirmière, Alima s’arrêtera d’abord au Caire, avant de se rendre dans la Bande de Gaza.

Même si les bombardements ont actuellement cessé, (alors que la délégation européenne conduite par Luisa Morgantini avait séjourné quelques jours à Gaza en plein massacre israélien), l’objectif du groupe qui doit entrer demain à Gaza, est à la fois d’apporter une assistance médicale et de pouvoir témoigner des crimes de guerres commis par l’armée israélienne, a fait savoir la sénatrice.

CAPJPO-EuroPalestine

*Alima Boumediene-Thiery, sénatrice (les Verts)

Messages

  • On peut lire :

    http://www.europarl.europa.eu/news/public/story_page/008-45736-012-01-03-901-20090108STO45618-2009-12-01-2009/default_fr.htm

    C’était mercredi en plénière : Présidence tchèque, Gaza et crise gazière
    Institutions - 16-01-2009 - 10:53
    Présidence de l’UE- La République tchèque succède à la France

    Présidence de l’UE- La République tchèque succède à la France

    L’économie, l’énergie et le rôle international de l’Union européenne sont les trois priorités pour les six mois de la Présidence tchèque du Conseil européen. « Notre devise est une Europe sans barrières mais avec des règles », a déclaré Mirek Topolánek, Premier Ministre tchèque, ce mercredi à Strasbourg. Plus tard, le Parlement européen a débattu de la situation à Gaza et du conflit gazier entre la Russie et l’Ukraine.

    Présentation du nouveau Président du Conseil

    A l’ouverture de la session plénière de ce mercredi 14 janvier, le nouveau Président du Conseil s’est adressé aux députés européens. Mirek Topolánek a ainsi inauguré les six mois qu’il passera à la tête de la Présidence de l’Union européenne en remerciant le Président sortant, Nicolas Sarkozy pour son travail de qualité : « Il n’est pas facile de reprendre la Présidence du Conseil après la France. Je ne vois qu’une seule façon d’être à la hauteur : le faire avec honneur ».

    (...)

    Crise à Gaza - une intervention israélienne « disproportionnée »

    Ce mercredi a également été marqué par un débat sur la crise à Gaza. Une large majorité de députés a fait appel à un cessez-le-feu immédiat conformément à la récente résolution de l’ONU. Si un grand nombre d’entre eux a reconnu le droit d’autodéfense d’Israël, ils ont cependant condamné son intervention « disproportionnée » dans la bande de Gaza.

    Le Parlement européen adoptera une résolution sur ce conflit ce jeudi 15 janvier.

    (fin de citation)

    Ce n’est vraiment pas très long. Quant au Parlement Européen, voici :

    http://www.europarl.europa.eu/news/expert/infopress_page/030-46100-012-01-03-903-20090113IPR46099-12-01-2009-2009-true/default_fr.htm

    Gaza : le PE demande un cessez-le-feu immédiat et permanent et une trêve négociée
    Relations extérieures
    - 15-01-2009 - 14:56 update

    [A côté, une photo avec le titre : "Mettre fin à la violence dans la région"]

    Une résolution appelle à un cessez-le-feu immédiat et permanent incluant l’arrêt des tirs de roquettes du Hamas sur Israël et la fin de l’action militaire d’Israël dans la bande de Gaza. Le Parlement appelle également à une trêve négociée garantie par un mécanisme qui pourrait inclure l’envoi d’une mission multinationale. Les autorités israéliennes sont priées de garantir un acheminement continu de l’aide par le biais de couloirs humanitaires et le libre accès de la presse internationale à Gaza

    La résolution a été adoptée ce jeudi à une très large majorité (aucune voix contre, quelques abstentions). Les députés demandent une trêve négociée qui devrait être garantie par un mécanisme à mettre en place par la communauté internationale coordonnée par le Quartet et la Ligue arabe, qui pourrait inclure l’envoi d’une mission multinationale.

    L’Assemblée demande aux autorités israéliennes de permettre un accès sans entrave à l’assistance humanitaire dans la bande de Gaza et de garantir un acheminement continu et suffisant de l’aide par le biais de couloirs humanitaires. Les députés se sont accordés sur la nécessité d’assurer d’urgence la réouverture des points de passage, la levée du blocus et la lutte contre la contrebande d’armes et de munitions. Une attention particulière étant attachée au contrôle de la frontière entre l’Égypte et Gaza, la résolution souligne le rôle particulier que devra assumer ce pays.

    Les députés se déclarent "choqués" par les souffrances infligées à la population civile de Gaza et déplorent que des cibles civiles et les Nations Unies aient été touchées lors des attaques. Ils expriment aussi "leur sympathie" à l’égard des populations civiles victimes des violences à Gaza et dans le sud d’Israël.

    La résolution demande à Israël de remplir les obligations qui lui incombent en vertu du droit international et du droit humanitaire international et au Hamas de mettre fin aux tirs de roquettes et d’assumer ses responsabilités en s’engageant dans un processus politique visant à rétablir le dialogue inter-palestinien et à participer aux négociations en cours.

    Le Président du Parlement Hans-Gert Pöttering, a indiqué qu’il proposerait, en tant que Président de l’Assemblée Euromed, le vote d’une résolution de cette instance allant dans le même sens que celle du Parlement

    Avant le vote, Francis Wurtz (FR), président du groupe GUE, a informé l’Assemblée du fait que le quartier général de l’ONU à Gaza venait d’être bombardé par l’armée israélienne, causant trois blessés. Il a vivement déploré que l’organisation internationale envisage, par conséquent, de cesser toute activité sur place. Martin Schulz (DE), le président du groupe PSE a également dénoncé cette escalade dangereuse qui menace les infrastructures d’aide humanitaire.

    (...)

    (fin de citation)

    L’objectif essentiel étant clairement, pour l’UE et le Parlement Européen, de désarmer le Hamas.

    • C’est la ligne adoptée au même moment par les puissances occidentales au Conseil de Sécurité de l’ONU. Voir par exemple :

      Palestine, Gaza, sionisme et "racines chrétiennes" (IV)

      http://notresiecle.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/01/13/palestine-gaza-sionisme-et-racines-chretiennes-iv.html

      Le 13 janvier au matin, les médias font état de la poursuite de l’offensive militaire israélienne dans la Bande de Gaza, avant une réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU. Russia Today fait état de 900 palestiniens tués contre 13 israéliens, ce qui fournit une mesure de la disproportion des forces en présence alors que l’armée israélienne pénètre dans la ville de Gaza. Lundi, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, qui condame Israël, a appelé « à la cessation immédiate des attaques militaires israéliennes à travers le Territoire palestinien occupé » et annoncé notamment l’envoi d’une mission chargée d’enquêter sur « les violations des droits de l’homme par Israël à Gaza ». Mais les propositions de paix avancées à ce jour par les puissances occidentales semblent viser pour l’essentiel à désarmer le Hamas, ignorant la disproportion des forces entre un Etat d’Israël doté de l’arme nucléaire et une population palestinienne ne disposant d’aucun moyen de défense. De surcroît, la Commission Electorale Centrale israélienne vient de décider d’exclure les partis arabes United Arab List - Ta’al (coalition) et Balad des élections qui doivent avoir lieu dans un mois. Globalement, cette situation rappelle à bien d’égards celle vécue par les populations juives elles-mêmes pendant des siècles, dans une « Europe chrétienne » dont la responsabilité est très lourde en ce qui concerne les origines du conflit du Proche-Orient.

      Evoquer la question des « racines crétiennes » de la responsabilité de l’Europe dans les conflits qui ravagent le Proche-Orient et le Moyen-Orient paraît d’autant plus nécessaire, que ces « racines crétiennes » sont sans cesse évoquées par le Vatican comme par de nombreux dirigeants d’Etats européens (notamment, Nicolas Sarkozy), et qu’une incroyable bonne conscience semble régner dans leurs discours sur les « valeurs », « l’humanisme », la « démocratie », etc...

      Tony Blair déclare, par exemple, d’après l’AFP : « il est très important d’avoir la fermeture des tunnels (entre Gaza et l’Egypte) parce que c’est par là que le Hamas importe les armes et l’argent ». Mais l’Etat d’Israël ne dispose-t-il pas de bien plus d’armes et d’argent ?

      (...)

      [la suite, sur le lien]

    • A l’Union Européenne, on discute également, et plus longuement, à propos du gaz :

      http://www.europarl.europa.eu/news/public/story_page/008-45736-012-01-03-901-20090108STO45618-2009-12-01-2009/default_fr.htm

      C’était mercredi en plénière : Présidence tchèque, Gaza et crise gazière

      (...)

      Crise gazière- l’Europe devient plus ferme !

      Alors que de nombreux Etats-membres de l’Union européenne ne reçoivent toujours pas de gaz russe, l’Europe se fait de plus en plus ferme dans sa demande de résolution rapide.

      « La Commission souhaite envoyer un message clair à Moscou et à Kiev. Si l’accord n’est pas respecté, la Commission conseillera aux compagnies de trainer les fournisseurs en justice. La crise entre la Russie et l’Ukraine a prouvé, plus que jamais, que combler les lacunes de notre infrastructure énergétique était un avantage stratégique pour toute l’Europe », a déclaré M. Barroso, Président de la Commission européenne.

      Pour Jacek Saryusz- Wolski (Polonais, membre du PPE-DE), l’Europe doit « s’équiper d’une politique énergétique qui soit sûre ».

      Mais M. Swoboda (Autrichien, membre du PSE) a pour sa part déclaré qu’il était « inacceptable que certains pays ne disposent d’aucune réserve alors que d’autres ne parlent pas ouvertement de celles-ci. Nous avons besoin d’une politique énergétique commune (...). Nous ne pouvons pas accueillir les prochaines élections sans avoir retenu aucune leçon ».

      Les déclarations de István Szent-Iványi (Hongrois, membre du groupe ALDE) vont dans le même sens : « Il n’y a toujours pas de gaz. Nous ne pouvons tolérer que l’Europe soit l’otage de ce jeu cynique ».

      Enfin, pour Mme Foltyn-Kubicka (Polonaise, membre du Groupe Union pour l’Europe des Nations- UEN), la crise gazière est une crise à long terme et n’est pas seulement économique mais bien politique.

      (fin de citation)

      Mais justement, la question du gaz est bien présente dans l’affaire de la Bande de Gaza :

      Palestine, Gaza, sionisme et "racines chrétiennes" (V)

      http://notresiecle.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/01/17/palestine-gaza-sionisme-et-racines-chretiennes-v.html

      Le 17 janvier, les médias font état de plus de 1200 morts palestiniens à Gaza, parmi lesquels plus de 400 enfants. Le nombre des blessés dépasse les 5300, et les dégâts économiques approchent les 500 millions de dollars. Le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon, qui il y a deux jours s’était « indigné » du bombardement du quartier-général de l’ONU à Gaza par l’armée israélienne, vient de condamner un nouveau bombardement par Israël d’une école de l’ONU. D’après le directeur des opérations de l’UNRWA à Gaza, John Ging, l’attaque de jeudi dernier contre le bâtiment des Nations Unies a pu utiliser des armes au phosphore. En même temps, les puissances européennes « se proposent » pour participer à la surveillance des accès à la Bande de Gaza et cherchent à jouer jun rôle important dans les discussions sur la situation au Proche-Orient. Mais quels sont les enjeux réels de l’actuelle offensive israélienne, et quelle a été la responsabilité de ce que certains appellent « l’Occident chrétien » dans le long processus qui a conduit à un conflit qui dure depuis la Déclaration Balfour de 1917 et qui n’a cessé de s’aggraver depuis ?

      Il y a quelques jours, Michel Chossudovsky écrivait dans Mondialisation : « L’invasion militaire de la Bande de Gaza par les Forces israéliennes, est directement liée à la possession et au contrôle de réserves stratégiques de gaz en mer. Il s’agit d’une guerre de conquête : on a découvert de vastes réserves de gaz au large du littoral de Gaza en 2002 ». Pour l’auteur, « d’immenses réserves de gaz gisent au large de la côte de Gaza ».

      Chossudovsky rappelle que, dans un accord signé en novembre 1999, l’Autorité palestinienne a garanti des droits de prospection de gaz et de pétrole pour 25 ans à British Gas (BG Group) et Consolidated Contractors International Company (CCC).

      Dans un article du 21 octobre 2007 intitulé « Ya’alon : British Gas natural gas deal in Gaza will finance terror », le quotidien israélien Ha’aretz faisait état d’une prise de position à ce sujet de l’ancien chef d’état-major de l’armée israélienne Moshe Ya’alon. La source est un article du 19 octobre 2007 intitulé « Does the Prospective Purchase of British Gas from Gaza’s Coastal Waters Threaten Israel’s National Security ? » sur le site du Jerusalem Center for Public Affairs. Ya’alon estimait dans son article que le gouvernement n’avait pas ordonné une action militaire dans la Bande de Gaza à cause des transactions de British Gas. Il écrivait notamment : « For Israel, the need for BG’s gas may have already taken a toll. It is possible that the prospect of an Israeli gas purchase may have played a role in influencing the Olmert cabinet to avoid ordering a major IDF ground operation in Gaza ».

      Ya’alon considère donc qu’il existe pour Israël une « nécessité » de ce gaz. (...)

      (...)

      [la suite, sur le lien]