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Allemagne, Oskar Lafontaine : la naissance d’un espoir
Publie le lundi 5 septembre 2005 par Open-Publishing31 commentaires

de Élisabeth Gauthier*
L’Allemagne en pleine effervescence politique. Tous les participants venus de France au premier forum social en Allemagne, en juillet, en ont été très marqués.
Depuis un certain temps monte en Allemagne le sentiment que les classes exploitées, les exclus, les syndicats combatifs n’ont plus de représentation politique puisque, progressivement, la social-démocratie les a quittés, puisque, progressi-vement, les Verts ont déserté les champs sur lesquels s’est construite leur identité : la paix, l’écologie, la démocratie. À la fin de l’ère Schröder, c’est une certitude pour beaucoup de gens : la majorité actuelle s’inscrit dans la loi du marché.
Et pour inverser le cours des choses, il ne suffit pas de se mobiliser dans les rues (500 000 manifestants à Berlin en avril 2004 et le gouvernement poursuit imperturbablement son offensive néolibérale), il ne suffit pas de sanctionner les forces gouvernementales par l’abstention à gauche, il ne suffit pas de quitter le SPD par dizaines de milliers (moins 150 000 dans l’ère Schröder confirme Lafontaine dans son dernier ouvrage), il ne suffit pas de crier sa colère tous les lundis. De toute évidence, il faut passer à un autre niveau de mobilisation et investir directement le champ des rapports de forces politiques.
Ces derniers mois, dès que l’espoir est apparu, le niveau et le rythme du rassemblement se sont considérablement élevés. Cela vaut la peine de regarder de plus près comment cet espoir est né, et qui en sont les sages-femmes.
C’est après la manifestation d’avril 2004 que se regroupent, un peu partout en Allemagne, des groupes de militants issus des syndicats, de différents courants de gauche et de mouvements plus récents. Ils créent rapidement, sans moyens, beaucoup par Internet et mobilisation auto-organisée, d’abord un réseau, ensuite une association. Le nom devient « Emploi et justice sociale - Alternative électorale ». Afin de pouvoir se présenter aux élections dès les régionales NRW en mai 2005, et sous pression de la base, la transformation en parti politique se fait rapidement. Créé le 22 mai, le WASG (surtout présent à l’Ouest) obtient 2,2 % lors de ces régionales, provenant surtout de l’abstention de gauche, du SPD, un peu du PDS peu implanté à l’Ouest. C’est ainsi que dans les anciens Länder, à l’Ouest, la réalité d’un potentiel à gauche du SPD apparaît, ce qui incite Schröder à réagir en anticipant les élections, afin de rendre impossible son émergence. Mais, côté gauche, la dynamique est partie et aide à surmonter des obstacles de taille. La logique n’est pas une scission du SPD, mais une construction nouvelle, autonome.
Oskar Lafontaine, après avoir soutenu la campagne pour le « non » en France, se déclare prêt à s’associer à une force qui naîtrait de la coopération WASG-PDS. Dans la logique du procès qu’il fait dans ses ouvrages au néo-libéralisme, il considère comme indispensable aujourd’hui la création d’un nouveau parti de gauche sur tout le territoire allemand. Dans le PDS (sa grande force se trouve à l’Est), sous l’impulsion de son président Lothar Bisky, s’opère rapidement une prise de conscience qu’une chance historique s’est ouverte, quinze ans après la chute du mur, permettant de créer une nouvelle force de gauche pour toute l’Allemagne.
La loi allemande interdisant une alliance électorale - seul un parti peut présenter une liste - il fallait très rapi-dement trouver des formes de coopération adéquates. PDS et WASG se sont montrés capables de décider démocratiquement (congrès pour le PDS, consultation des adhérents pour WASG) d’un nouveau type de construction, en quelques semaines seulement. Première étape : c’est le PDS qui présentera, dans le contexte de cette contrainte légale, les listes, mais celles-ci seront réellement inédites, coélaborées avec les partenaires (d’autres comme le DKP se sont également joints).
Cette nouveauté est signalée par le changement de nom qu’accepte le PDS (lors d’un congrès exceptionnel en juillet) pour devenir Linkspartei (Parti de gauche), auquel les organisations peuvent accoler leur nom initial (Linkspartei-PDS). Au lendemain des élections doit s’engager un travail approfondi pour conduire à la fondation d’un nouveau parti, de type maison commune des différentes composantes. Si les deux principales formations partagent nombre d’analyses, de propositions, d’importants chantiers restent ouverts. C’est un travail de refondation à gauche qu’il s’agit d’engager, mais dans un contexte très stimulant. La pression vient de la société où se manifeste, pour la première fois, le besoin d’un parti de gauche à côté du SPD.
Les adversaires - très inquiets de ces nouvelles dynamiques - dénigrent ce processus comme opération politicienne, ou encore Lafontaine comme « populiste » (le refrain ne nous est pas inconnu) ou insensible aux pauvres (il fait l’objet de toutes les haines et campagnes mensongères) ; mais c’est refuser de voir ce qui bouge en profondeur dans la société allemande et les répercussions que cela produit dans le champ politique. Comment comprendre la capacité des organisations de surmonter de telles difficultés en si peu de temps, sinon par une poussée portée par des citoyens qui ne pardonneraient à personne de gâcher une réelle chance historique. Ainsi, des centaines de signataires de pétitions ont demandé publiquement au PDS et au WASG de tout faire pour réussir. La formule est simple : 1+1 = 3.
La perception de tels bouleversements positifs à gauche, de volontés réelles inédites, d’engagements nouveaux fait dépasser les replis, soulève une vague de sympathie populaire. Le PDS gagne 1 700 adhérents en quelques semaines, le WASG 4 000 (en août, il en compte 10 000). Les sondages en vue des législatives du 18 septembre attribuent aux listes Linkspartei de 8-10 % et plus de 30 % à l’Est, où il pourrait ainsi devenir la première force.
Il est très visible que ce soutien populaire n’est pas un chèque en blanc, mais bien au contraire une forte exigence d’avancer, de faire de la politique autrement. Lors du premier forum social en Allemagne, à Erfurt en juillet, de nombreuses discussions ont tourné autour des futurs rapports entre mouvement et politique. Alors que plusieurs acteurs seront candidats et probablement demain députés, deux journées d’action ont déjà été décidées côté mouvement, une pour avant et une pour après les élections. Le « non » de gauche, antilibéral, en France et aux Pays-Bas, l’efficacité du rassemblement de toutes les forces disponibles pour faire reculer le néolibéralisme n’a pas manqué d’encourager les citoyens allemands, de plus en plus attentifs à ce qui bouge en Europe. Aujourd’hui, la possibilité de créer une force de gauche nouvelle et combative en Allemagne, l’éventualité de son entrée avec quelques dizaines de députés au Bundestag (qui vient de ratifier presque unanimement le TCE) constituent un enjeu de premier plan pour toute l’Europe.
Ces dynamiques nouvelles et rapides sont incompréhensibles dès lors qu’on observe le champ politique d’un point de vue traditionnel. Il y a dans nos sociétés une recherche intense visant à préciser ce qu’est une politique, une posture de gauche. C’est la ligne de partage qu’il s’agit de (re) définir. Au début d’un nouveau cycle politique dans lequel nous sommes entrés, ce qui fait la différence, c’est l’acceptation ou le refus du néolibéralisme. Pour l’instant, tout est en mouvement. Comme nous avons pu le constater en France, un grand nombre de militants et électeurs du PS et des Verts peuvent se situer du bon côté et tout doit être fait pour favoriser cette fluidité dans le bon sens. Plusieurs expériences tendent à le confirmer de plus en plus nettement : atteindre la masse critique, la crédibilité suffisante pour faire dynamique, pour produire un espoir populaire, pour susciter de l’engagement, c’est aujourd’hui possible, mais cela nécessite des contenus antilibéraux et un grand volontarisme rassembleur.
Il va falloir se battre pour la démocratie.
* secrétaire générale d’Espaces Marx.
Messages
1. > Allemagne, Oskar Lafontaine : la naissance d’un espoir, 5 septembre 2005, 12:25
C’est a devenir fou !
Suivant les canards , l’un dit que Angela Merkel a le vent en poupe (faute de l’avoir ailleur) , l’autre que Schröder remonte la pente et qu’il pourrait réussir sont paris risqué , et d’autre sur Oscar Lafontaine l’éternel outsider .
Moi j’attends les résultats définitifs des élections car ça va se jouer dans un mouchoir de poche .
1. > Allemagne, Oskar Lafontaine : la naissance d’un espoir, 5 septembre 2005, 14:02
Personne ne dit que le Linkspartei aura la majorité. Mais le fait de simplement exister est déjà une victoire. On peut aujourd’hui voter utilement à gauche en Allemagne. En plus cela change la donne dans le jeu politique, car avec 8-9 % nationalement (mais première force politique dans les Lander de l’Est), il risque de na pas permettre à la CDU ou au SPD d’avoir seul la majorité.
Surtout, il est une voix nouvelle sur le terrain politique. La semaine dernière, Oskar Lafontaine est venu à Aachen. Il a attiré 800 personnes sur la place de l’hötel de ville. C’est énorme, surtout si on pense aux moyens médiatiques très limités. Je peux dire que j’ai entendu des choses tout à fait inhabituelles : un vrai langage de gauche. Lui même comme les militants a la conscience d’avoir provoqué un événement historique en Allemagne. Je partage cet avis.
La question difficile est que la création de ce parti, même s’il correspond à de fortes attentes à la base, est une décision de responsables. Il n’y a donc pas, comme dans la campagne cette visibilité populaire de terrain qu’on a connue dans la campagne du NON en France. En plus, comme dans la campagne du NON en France, toute la politico-médiatique s’est mobilisée. Ici, pour présenter cette élection comme un duel Merkel-Schröder, et non comme un chois de politique, parce que le danger, c’est en effet Lafontaine.
Je serai ce soir à la "Manifestation du lundi" de Aachen (Aix-la-Chapelle). On en attend beaucoup pour la mobilisation à la base.
Mais on peut aussi attendre passivement les résultats, comme s’il n’y avait pas d’enjeux politiques.
Helge
2. Un même processus est nécessaire et possible en France !, 5 septembre 2005, 14:00
Ce qui se passe en Allemagne doit être un exemple pour les militants de gauche antlibéraux et anticapitalistes en France. On ne peut plus tolérer que le PS fasse la pluie et le beau temps à gauche. Son positionement en faveur de la constitution exprime désormais le fait que ses dirigeants ont choisit leur camp social. Ce camp social n’est pas le notre et est en opposition aux travailleurs. On ne peut tout attendre non plus d’une éventuelle scission au PS et il faut être actif et offensif. On ne doit pas attendre que les évènements se produisent.
Aujourd’hui il existe une possibilité sans précédent de batir une nouvelle force politique de gauche en France. Nous avons besoins d’un parti anticapitaliste large et unitaire. Nous sommes dans une période politique et sociale rendant cela possible. Nous avons la possibilité d’initier quelque chose de nouveau avec une bonne partie des collectifs du non de gauche, la LCR, le PCF, les structures syndicales comme la CGT ou le G10 Solidaires ainsi qu’avec la miriade d’association et de militants non organisés qui réclamment une alternative de gauche. Les militants socialistes sincères en voyant un tel processus politique pourraient effectivement être tenté d’y participer. Mais pour cela il faut une alternative crédible. Et cette possibilité nous l’avons. Nous pouvons casser le leadership du social-libéralisme dans la gauche. Si le vote NON a désavoué une fois de plus Chirac, il a aussi désavoué les Hollande et Strauss-Kahn... Nous avons besoin d’un parti du mouvement social.
Des processus comme celui qui se déroule en Allemagne ont lieu dans plusieurs pays en Europe. On peut citer la coalition Respect en Angleterre qui se transforme eun nouveau parti politique. Et Respect à remporté une victoire historique aux denières élections. George Galloway a été élu au parlement sur la circonscription d’east London. Gagner des postes en Grande bretagne est très dur car il n’y a ’un seul tour. Et Respect ne cesse de progresser.
On pourrait aussi parler du SSP (Scottish Socialist Party) en Ecosse, du Bloc des gauches au portugal, dans une certains mesure de la Riffondazione Communista en Italie...
En France nous ne pouvons pas nous permettre de rester à côté de ce processus. Nous avons la possibilité de construire un parti anticapitaliste très fort, surement plus que dans ces pays là. Alors saisissons cette opportunité !!
Laurent, militant LCR
1. > Un même processus est nécessaire et possible en France !, 5 septembre 2005, 14:31
Un parti anticapitaliste avec Fabius, ses amis du patronat de "gauche" , et des militants "socialistes" sincères ?
Avec Méléchon, Emmanuelli, Buffet qui ont cautionné un gouvernement "de gauche" en privatisant comme jamais ?
Avec les petits carriéristes Montebourg et Peillon ?
Drôle d’anticapitalisme !
2. Wasg loin de Frankreich !, 5 septembre 2005, 15:07
L’enthousiasme d’Elisabeth Gauthier n’ignore pas que la grande fête "humanitaire" du PCF sera une mise sur orbite de la camarade Buffet pour 2007.
c’est justemant parce que cette bataille est trop humaine que la convergence est défaillante !
Notre ami de la ligue Laurent oublie subitement la guerre des appareils...
Combien d’années encore pour recomposer ?
BOVé aurait le mérite de mettre tout le monde d’accord, libérez José du carcan fabiusien !
Je me souviens que notre meilleur pédagogue dans cette campagne aura été R.M JENNAR !
mais j’oubliais que la Belgique est plus proche de l’Allemagne...
Auf wiedersen....
3. > Un même processus est nécessaire et possible en France !, 5 septembre 2005, 15:10
Rejeter tout le monde dans le camp des faux anticapitalistes est confortable intellectuellement mais je ne suis pas sûr que cela favorise le ralliement aux thèses anticapitalistes ni les progrès sociaux. La séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905 a été obtenue par une alliance (le bloc des gauches), jugée contre-nature par certains socialistes de l’époque, entre socialistes et radicaux. C’est cette séparation qui a permis à une partie de la population française de s’émanciper de la pensée religieuse et de porter le combat sur le front social.
Peut-être que si les mouvements d’extrême-gauche étaient plus ouverts et moins avides de pureté, qu’ils ne se définissaient pas uniquement comme anti-capitalistes, ils parviendraient à convaincre plus de monde ? Il ne s’agit pas de renoncer à ses convicitions : il s’agit de comprendre que si le capitalisme est la forme que prend la domination de l’homme sur l’homme aujourd’hui, la domination de l’homme sur l’homme a existé avant le capitalisme et, malheureusement, il est probable qu’elle survive après sa disparition si on y prend pas garde. Se définir comme anti-capitaliste n’est pas suffisant pour convaincre.
4. > Wasg loin de Frankreich !, 5 septembre 2005, 15:29
La grande fête "humanitaire" , ce sera une vraie fête ou un Buffet campagnard ?
5. > Un même processus est nécessaire et possible en France !, 5 septembre 2005, 17:20
moi si je croise un vert médiatique avec toute ses salades au coin de quelque part ,ma réaction sera de lui peté sa guelle si vert si fleurie soit t’ils ,elles .Des leçons de morale et de bonne conduite donné du haut des tours d’un chateau de salades ca fait belle lurette que je n’y accorde plus aucune crédibilité, a ces gens qui ne servent qu’a nous faire passer de nouvelles taxes vertes ,a defendre et faire avaler des guerres " Humanitaires" ,en touchant les ames tendres en leurs trouvant toujours une nouvelle "salade " je leurs dit qu’il est claire comme eau de source a mes yeux que Les verts n’on rien d’autre a nous proposer que de nouvelles salades. tous ce qu’ils defendent en systeme ,avec et dans le systeme n’est rien d’autres que la défense du capitale, démocratie capitale raison premiére pour laquelle les tribunes TV et autres leurs sont grand ouverts.
peu m’importe de ce qu’on pense de moi , pas cher(e)s verts ,vertes ,simplement sachez que j’existe en multiples aux coins de quelque part et attend le jour ou je pourrais vous crachez d’un molot grand comme toutes vos salades,
6. > Wasg loin de Frankreich !, 5 septembre 2005, 17:52
Je n’oublie absolument pas la guerre des appareil. Fondamentalement ce ne sont pas les buffet ou autres Mélenchon qui m’intéresse mais les milliers de personnes qu’ils entrainnent derrière eux. Mais pour traiter avec ces milliers de gens on est obligé aussi de discuter avec leur direction.
Je sais très bien qu’elle est la nature de ces directions. J’y ai été confronté a plusieurs reprises. Je n’ai absolument pas oublié le rôle de Jean-Claude Gayssot minsitre PCF du transport sous Jospin qui a privatisé les autoroutes, scindé la SNCF en 2 en vue d’une privatisation progressive... Je sais tout cela. Si les dirigeants de ces diverses organisations radicalisent leurs discours c’est tout simplement qu’ils y sont poussé par leur base. Le fait qu’il y ai eu un millier de collecfifs du NON de gauche signifie clairement qu’il y a un vide politique. Et que les travailleurs réclamment que ce vide soit comblé. Ils réclamment l’unité. Le vote sur la cosntitution a permis de faire le tris dans la gauche. Ceux qui ont mené campagne pour le oui sont passé du côté de la droite et plus aucun travail n’est possible avec eux vu qu’ils ne sont plus dans le même camp social.
Nous sommes dans une période de remontée des luttes où les travailleurs se batent et sont à l’offensive. On peut citer comme exemple les grèves victorieuses chez Citroën et Total. La victoire du vote NON est aussi une victoire du mouvement social. Il est très important de prendre tout cela en compte. Il est donc nécessaire de créer une structure politique regroupant tous les gens qui veulent lutter contre le libéralisme et le capitalisme. La rupture n’est pas aujourd’hui entre les révolutionnaires (dont je suis) et les réformistes mais au sein même des réformistes. C’est à dire entre les réformistes qui veulent lutter contre le capitalisme et ceux qui veulent s’y adapter. Il est évident que pour moi le réformisme conduit à une impasse mais l’important est tout d’abord de regrouper tous ceux qui veulent lutter et cela sans sectarisme. Le mouvement ouvrier est morcellé et nous avons aujourd’hui la possibilité de l’unifier (au moins en grande partie). Il s’agit là d’une fenêtre historique à saisir.
Je suis pour ma part un marxiste révolutionnaire convaincu et à ce titre je pense que nous sommes dans une période historique, débutée en fait depuis le mouvement de décembre 1995, qui réclamme la construction d’une nouvelle force politique. Une force qui incarne les travailleurs et le mouvement social. La campagne du vote non a sucité bien des espoirs parmis les travailleurs et beaucoup souhaitent cette unité et ne veulent plus entendre parler des querelles de chapelle. En son temps Lénine disait qu’il ne fallait pas craindre de s’allier avec d’autres éléments politiques même s’ils peuvent être incertains, sinon cela signifie que nous n’avons pas confiance en nous. Je suis d’accord avec lui et j’ai confiance en ce que je défend et je suis prêt à le faire au sein d’un grand parti anticapitaliste. Les révolutionnaires et les réformistes n’ont pas toujours été dans des partis séparés. Dans le Manifeste du Parti Communiste, Marx explique que "les communistes ne forment pas de parti distinct du reste de la classe ouvrière". En fait la nécessité d’être une force séparé ou unique dépend de la période dans laquelle on se trouve. Les bolcheviks étaient autrefois au sein de la IIe Internationale (dont Engels est le principal fondateur) avec des éléments comme Bernstein et Kautsky. Ils s’en sont séparé lorsque la période politique a changé, c’est à dire au moment ou la social-démocratie a soutenue la Iére guerre mondiale alors que les révolutionnaires s’y sont opposés de toutes leurs forces. Et l’Histoire a donné raison aux révolutionnaires. C’est ainsi que la IIIe Internationale a été fondé par Lénine.
Le fait de faire l’unité ou non se décide en rapport à la période historique. Dans une période de remontée des luttes comme c’est le cas actuellement il nécessaire de procéder a cette unité. Alors que dans les périodes de reflux des luttes il est hors de question de faire cette unité là. Dans ce cas cela s’avère suicidaire, opportuniste et liquidateur. Par exemple dans les années 80 il n’aurait pas été concevable de faire une telle proposition. Dans la période actuelle refuser l’unité s’avère être sectaire et improductif.
Dans le cadre d’un parti anticapitaliste je suis pour la création d’un courant communiste révolutionnaire qui justement défendra les idées du marxisme révolutionnaire en débatant avec tout le monde et en participant à la construction des luttes. Pour en finir avec le capitalisme il est nécessaire d’en passer par une révolution socialiste. Mais tous les travailleurs qui luttent n’en sont pas convaincu. Mais je veux pourtant lutter à leur cotés. Le socialisme est la seule alternative viable au capitalisme mais pour cela il faut se donner les moyens de gagner majorité à cela. Et c’est en luttant tous ensemble que l’on y arrivera.
Laurent, militant LCR
7. > Un même processus est nécessaire et possible en France !, 5 septembre 2005, 17:56
Etendons le Links Partei à toute l’Europe, en France ça serait le Parti de Gauche France
8. Tout à fait...., 5 septembre 2005, 18:08
Se définir comme anti-capitaliste n’est pas suffisant pour convaincre.
Exact...
D’ailleurs, au delà des discours, les positions concretes des gauchistes lors des campagnes électorales sont social-democrates classiquement, en defense simplement des droits élémentaires des travailleurs et de la majorité sociale....L’appel à la révolution étant là plutôt du ressort de ritournelles que d’un engagement clair et permettant d’éviter de construire une société en recul sur le capitalisme.
Parler de pureté là dedans fait rigoler,
je ne parle pas de lang qui traitait d’ultra-gauche l’extreme gauche, ce qui est peu sérieux au regard des positions réelles et concretes de l’extreme-gauche ....
Je definirai les orientations de l’extreme-gauche comme syndicalistes de gauche, ce qui est déjà très honorable, defenseurs élémentaires des travailleurs (tout le monde ne peut se prévaloir de celà).
Maintenant les bons accords doivent permettre des avancées, même bancales, pour la situation des populations...
Je suis désolé, on ne peut comparer le progrès de la séparation de l’église et de l’état avec le soutien au TCE qui était une régression de la démocratie, de la séparation des pouvoirs et des droits sociaux.
Un bon accord ce n’est pas celà.
Et il est souvent avantageux de comparer ce qui peut l’être.
Copas
9. > Wasg loin de Frankreich !, 5 septembre 2005, 18:29
Toujours le meme verbiage : les luttes qui repartent le besoin de vraie gauche. Des gens qui oublient quelle est la sociologie de la societe francaise et qui font comme Thorez qui voyait de l’appauvrissement partout.
Allez dire aux francais ce que vous voulez faire et non pas ce que vous ne voulez pas. Car si vous disiez que vous preconisez une economie administrée, ultra planifiée comme dans l’ex urss vous ferez fuir tout le monde.
Vous tenez encore des propos de communiste attardé ;
10. > Wasg loin de Frankreich !, 6 septembre 2005, 01:32
Pour ceux qui ont fait la campagne du non, qui venaient de divers horizons qui se sont retrouvés coude à coude comme s’il l’avaient toujours été, qui ont mesuré la force qu’on pouvait tirer des différences, de la pluralité, ce n’est pas du verbiage issu des livres ou de la doxa marginale. Je suis d’accord avec Laurent. La guerre des appareils devra tenir compte de la paix des militants.
Helge
11. > Un même processus est nécessaire et possible en France !, 6 septembre 2005, 01:35
Purquoi tiens-tu tant à cette conception de partis de chefs ?
Helge
12. > Un même processus est nécessaire et possible en France !, 19 septembre 2005, 21:20
Toi, t’as pas compris grand chose. Ou alors, tu sais tout.
Alain, PCF
13. > Wasg loin de Frankreich !, 19 septembre 2005, 21:24
Achete donc l’Huma et tu comprendras ce que communisme et démocratie veulent dire.
Ou bien continue de vivre sur ta planète. Encore une autre solution : il y a un populiste qui se prend pour un homme, peut-être que tu peux lui faire tes offres. Il mange de tout pourvu que l’on parle de lui.
Remarque bien que je n’ai pas cité son nom...à ce gamin -de 50 ans piges- qui na jamais travaillé de sa vie, le bien élu de Neuil....
14. > Un même processus est nécessaire et possible en France !, 19 septembre 2005, 21:27
Jusqu’ici je n’étais pas tjrs d’accord avec ton mouvement.
Mais depuis le "non", vous avez changé. Distance avec l’égérie du Crédit lyonnais, prise de position proches des nôtres.
Continuons, de la base aus bureaux politiques (même si ce n’est plus la vraie appellation)... et très ceratinement que débarassez des Straus Hollande... nous pourrions donner aux Français ce qu’ils méritent et notamment une meilleure répartition des richesses produites et un autre taux d’emplois.
Alain, PCF
15. > Un même processus est nécessaire et possible en France !, 19 septembre 2005, 21:31
C’est ce à quoi il faut travailler. D’accord avec toi.
Pour celui qui parlait du Portugal et du Bloco de izquiera, il se plante. C’est juste un parti, de gauche certes, mais qui ne rgroupe que lui même. Il a un leader charismatique qui passe souvent à la télé ... et rien d’autre
Alain, PCF, habitant Porto
3. > Allemagne, Oskar Lafontaine : la naissance d’un espoir, 5 septembre 2005, 18:00
Ce qui m’énerve dans tout ça, c’est la peur de "’l’aventure à gauche".
Que ce soit en Allemagne, en Belgique ou en France, c’est pareil !
Depuis des dizaines d’années, l’électeur de gauche a peur ! Alors il vote UTILE, donc pour le PS !
C’est moins pire, dit-on !
La fois passée il y avait l’épouvantail LEPEN, demain ce sera SARKOZY...
Pour le NON, Les Français ont été splendides, mais ce n’était pas un vote présidentiel...
Tant que le matraquage médiatique sera la voix unique, la pensée unique, c’est craignos pour le possible AUTRE MONDE !
Ce serait quand même rigolo, si Schroder était obligé de s’unir au parti de gauche...
Pfff, je suis défaitiste, je suis sure qu’il préférera se coller avec la madame ultralibérale.
Z
4. > Allemagne, Oskar Lafontaine : la naissance d’un espoir, 5 septembre 2005, 20:15
que d’échauffourées dans les commentaires : rassurant !
pourvu que dans les têtes des citoyens de "basses" classes il en soit de même ce serait le début d’un frémissement, les souffrances deviennent de plus en plus insupportables...pour la grande partie de la population sur des terrains divers à des degrés divers...les misères s’étendent et tous ceux qui ne peuvent s’exprimer !
des "chants" montent d’Amérique Latine et d’ailleurs...le monde bouge, l’Histoire ne sera jamais fini et les chemins sont semés d’embuches et d’impasses ; les demi-tours sont possibles !
Si faire la critique objective du passé est utile pour avancer : taper à bras raccourci sans cesse sur le PCF comme le font quelque uns bouche les perspective : "ils" n’étaient que 4 ministres sur 40 ! et n’avaient aucun pouvoir à l’Assemblée Nationale !
Cela démontre les énormes difficultés qui se présentent, et je reste un partisan de la "Commune de Paris" mais sans organisations politiques ou va-t-on ?...SarkoPen sont en embuscades...
"fous qui sous la grêle font les délicats"...
et le Capitalisme-Financier n’en a pas fini de pomper et de tromper, les leurres sont près pour la relève, "secoué" il s’engouffre dans toutes les brèches : faisons barrage car même tous unis, tous ensemble ce sera dur, très dur...
un vieux militant
arlequin
1. > Allemagne, Oskar Lafontaine : la naissance d’un espoir " ils n’étaient que 4 ministres sur 40...", 6 septembre 2005, 14:48
Et ont cautionné pendant cinq ans, fidèles aux postes jusqu’aux 3,37 % de Hue, la plus grande période de privatisation jamais menée par un gouvernement en France. Un détail de l’histoire, comme dirait l’autre ? Désolé, arlequin, moi je n’oublie pas.
2. " ils n’étaient que 4 ministres sur 40...", 6 septembre 2005, 15:47
Exact,
Le PC lentement s’est fait piéger par le PS et éprouve toujours des faiblesses face à ces sirenes....
La campagne de la gauche au referendum a montré au PC , non seulement qu’une autre voie évitant les régressions des privatisations, les attaques du service public, les attaques contre les retraites (les accords signés par Jospin à Barcelone pour rallonger l’âge de la retraite, accords mis en application par Schroeder et Raffarin) était possible, mais également que celle-ci pouvait être majoritaire et efficace.
Mais la majorité du PC écoute-t-elle ?
Je le souhaite...Comme je souhaite que la gauche du PS, les gauchos, les verts soient dans le coup d’une coalition gagnante anti-liberale.
C’est possible et c’est jouable.
Par contre, retourner dans le giron de la droite du PS actuellement dirigeant ce parti c’est aller vers la défaite clairement...Sauf enorme erreur de la droite gouvernementale..
Copas
3. > " ils n’étaient que 4 ministres sur 40..." La tentation, voilà bien la cause des "faiblesses" !, 6 septembre 2005, 16:27
"Le PC lentement s’est fait piéger par le PS".
Amusant, cette présentation...surtout le couplet sur les faiblesses. Quand tu te fais surprendre au lit en fâcheuse (pour ton (ta) conjoint(e) en tout cas) compagnie, tu la remets ? (Je parles de la présentation)
4. > " ils n’étaient que 4 ministres sur 40..." La tentation, voilà bien la cause des "faiblesses" ! Péché mortel ?, 6 septembre 2005, 16:45
Plus sérieusement, si ta vision de l’alliance PCF-PS correspondait aux pratiques politiques, ce serait vraiment inquiétant d’une part (Grave question : Clinton s’est-il fait "piéger" par Monica ? Quelles sont les conséquences de ce péché mortel sur la marche du monde ?), mais également insultant pour le PCF "piégé", où tous n’ont pas un sens politique très abouti, mais tout de même...tout de même, Copas !
5. Ce n’est pas la tentation qui est la cause des faiblesses mais les hurlements de l’estomac..., 7 septembre 2005, 08:42
Je suis de ceux qui pensent qu’une grande partie des processus qui font q’un parti (ou une organisation ou une association ou un syndicat) s’écarte de ses objectifs vient du manque d’attention des adhérents et des militants pour les phénomènes d’autonomisation des appareils, de leurs bureaucratisations.
Toutes les formes d’organisation sécretent ce venin en leur sein qui fait que lentement ceux qui se trouvent à leur tête s’écartent de leurs mandants (et souvent pour des raisons honorables comme un engagement militant + fort).
Le PC n’échappe pas à celà, n’a pas échappé à celà. Comme l’ensemble des expressions de la gauche. Il s’est écarté lentement de ce qui a fait ses tripes et son engagement, dans un parti qui perdait des positions d’une façon considerable, à tous les niveaux...
L’inconscient de l’appareil, quelque soit l’honorabilité des membres du dit appareil, a été d’accepter une mauvaise alliance (la gauche plurielle) car ainsi il y a avait désir et espérance, dans une phase de recul de la classe ouvriere, de conserver des positions concédées par le PS permettant à l’appareil de survivre...
Les organisations sont des fauves, des êtres vivants essayant de se défendre, de se poursuivre, de se prolonger au delà même de leurs fonctions apparentes .... Même dans leurs suicides...
Là, dans le gouvernement de gauche, contrairement à la relation apparente qu’on eut Bill et Monica, ou Monica et Bill, les plaisirs n’ont pas été partagés, le processus étant une terrible descente aux enfers pour le parti avec un PS leur offrant de moins en moins de marocains, de postes éligibles, au fur et à mesure de l’effondrement...
La lente réaction du PC (les derniers temps du gouvernement de gauche, puis les mouvements sociaux contre Rafarin et ses mesures, puis les elections , puis le referendum...une suite de succes d’ailleurs ) et les succes concomittants ont montré que tant les interets de l’appareil (ce fauve....) que les interets fondamentaux du Parti (les orientations de base) étaient nourris ensemble par un cours s’orientant clairement dans la defense résolue des travailleurs. On peut discuter des orientations, discuter de tactique, critiquer ceci ou celà, mais le PC a été globalement dans une phase de reconquête en revenant sur le terrain qu’il n’auarit jamais dû quitter...
Maintenant l’enorme difference avec les périodes antérieures de crise avec la direction du PS c’est que la distanciation ne se fait pas sur un cours sectaire (ce qui était avant le cas dans ces phases là) mais sur un cours d’ouverture et c’est nouveau. Même si ça donne du poil à gratter à certains courants du PC...
Mais il est exact que le PC n’a toujours pas choisi clairement ce qu’il veut en termes d’alliances... Il s’agit donc de continuer de l’interroger et discuter du dedans.
Maintenant, qui dit alliance dit interlocuteurs, et là beaucoup de points d’interrogation subsistent sur les interlocuteurs existant réellement. Il semble certain qu’existe la LCR. Mais plus loin ?
Copas
6. > Ce n’est pas la tentation qui est la cause des faiblesses mais les hurlements de l’estomac..., 7 septembre 2005, 17:53
Le texte de Copas est long, mais parfois rigolo : le plaisir supposé partagé entre Bill et Monica, ou bien les marocains offerts par le PC... Certains passages sont justes, mais l’essentiel me parraït occulté : l’orientation politique du PCF n’est plus anticapitaliste . Cela résulte de choix conscients.
7. La survie d’un parti..., 7 septembre 2005, 19:09
Anti-capitaliste ? ou pas ?
Ce qui me semble important c’est qu’un renouveau d’alliance entre le PS et le PC sur les mêmes bases grosso-modo que ce qui s’est fait ces dernières vingt ans conduirait à la liquidation du PC (je parle d’une alliance qui serait construite avec la direction actuelle du PS).
Si on regarde les présidentielles precedentes, ceux qui ont le + payé la politique libérale de Jospin sont bien les communistes du PCF, pas le PS.
Mon point de vue est que tant les communistes du PC que l’appareil de ce parti (vu de mon regard qui considere une structure comme un être vivant qui cherche à survivre même au delà des objectifs "officiels") ont interet à sortir de l’ornière qui leur a fait si mal depuis longtemps.
L’interet bien compris du PC est bien de se battre pour construire une alliance politique basée sur les courants organisés du NON de gauche.
Il a également interet à obtenir des supléments politiques complementaires (des technologies nouvelles intellectuelles et organisationelles...hi hi hi) qui lui permettent d’élargir sa force de fond, et l’absorbtion ou la fusion ou l’alliance avec la LCR est ce qui serait le plus simple dans un premier temps.... même si ils n’en ont pas consience ....
Alors ? Anti-capitaliste ? Ca serait mieux.... Mais ça j’ai déjà indiqué que je pensais qu’être anti-capitaliste est notoirement insuffisant pour se situer dans l’optique d’une société meilleure.
D’ailleurs je suis toujours très interessé pour savoir comment construire une société meilleure que le capitalisme et je n’ai pas de réponse vraiment...
et donc, en attendant, ce sont bien les interets concrets des couches populaires, des salariés, qui passent avant tout pour moi, y compris la defense des éléments de démocratie insuffisants qui existent actuellement dans nos sociétés.
C’est pour celà que j’ai été exessivement féroce avec ceux qui soutenaient le TCE tout en se prétendant de gauche : Ils fragilisaient pour moi la démocratie en soutenant une constitution la bafouant et, in fine, rendaient la situation des plus fragiles encore + difficile, ils se roulaient dans un renoncement terrible comme on n’en avait pas vu depuis longtemps.
Donc défense des interets concrets des travailleurs, des couches populaires, batailles autour des libertés et de la démocratie sur tous les terrains (et ici Internet et les tentatives de muselage de ce média, les tentatives permanentes d’appropriation privée de ce média, par exemple).
Batailles pour faire reconnaître les droits démocratiques des citoyens à l’interieur des entreprises , etc
Sacré Bill !
Copas
8. > La survie d’un parti..., 8 septembre 2005, 09:24
Ah, au fait !
J’ai utilisé l’expression de "quelques marocains offerts au PC par le PS" , il ne s’agissait nullement de parler de personnes marocaines mais de portefeuilles ministeriels et dans mon français assez limite je ne savais pas que ça s’écrivait "Maroquin", dont acte...
Copas
9. > La survie d’un parti..., 8 septembre 2005, 13:21
"Si on regarde les présidentielles precedentes, ceux qui ont le + payé la politique libérale de Jospin sont bien les communistes du PCF, pas le PS."
Non, celui qui a le plus payé c’est le peuple. Le PCF a même réussi a conserver un groupe parlementaire. Mais le mot peuple ne fait plus partie de la terminologie recommandée par le PCF, qui préfère "les gens", ou la "société civile", cette dernière incluant les Eglises, les pseudo-syndicats type Cfdt, mais aussi "le patronat qu’il ne faut pas diaboliser".(Hue avant le 21 avril 2002, et la récompense sénatoriale du résultat qu’il obtint)
10. > Allemagne, Oskar Lafontaine : la naissance d’un espoir " ils n’étaient que 4 ministres sur 40...", 19 septembre 2005, 21:33
toi aussi, t’as pas compris grand chose.
Avec ou sans toi, l’avenir de la France passera AVEC le PCF, pas sans lui.
Alain, PCF
11. > " ils n’étaient que 4 ministres sur 40...", 19 septembre 2005, 21:35
pour écrire PC, c’est que tu ne portes pas la principale force de gauche dans ton coeur.
Respecte nous. Nous nous appelons le PCF.
Alain