Accueil > Alors, on se lance ou on reste à la niche ?
Alors, on se lance ou on reste à la niche ?
Publie le jeudi 21 décembre 2006 par Open-Publishing7 commentaires
Bonjour,
Je suis fils d’un ouvrier qui a commencé à travailler à 14 ans, la nuit, comme boulanger patissier 65 heures/semaine (avant 1936) mort à 64 ans et à peine au dessus du SMIC. Et d’une institutrice qui n’a enseigné que 15 ans, n’ayant repris son mètier que pour compenser la perte d’emploi de mon père dans les années 60. Fils unique j’ai pu faire quelques études supèrieures. De socio et d’anglais aussi puis de sciences éco.
j’ai aujourd’hui, à 55 ans, 3 beaux ados étudiants, une femme super et un métier de merde mais qui nourrit les 5 que nous sommes. Tout pour faire de moi quelqu’un qui pourrait trouver quelque remord à détruire cette société. Mais voilà, je n’arrive pas à être heureux tout seul. j’ai milité longtemps dans un syndicat ou j’ai vu ce qu’est un appareil. Ce que sont des permanents rémunérés. Ce que sont des militants, de base comme on dit, déçus "quand il faut savoir arrêter une grève". J’ai croisé des militants d’autres syndicats. Ils auraient pu être chez nous, nous aurions pu militer à leurs côtés. Ils avaient, eux aussi leurs permanents vivant du syndicat, ou du parti, n’ayant aucun intérêt à ce que tout change.
J’ai milité pour le "NON" au Traité Constitutionnel. Je l’affirme ce n’est pas un "NON" de gauche qui a gagné mais un "NON" de classe. Ce qui change tout. Ou beaucoup.
j’ai été au meeting de Montpellier des anti libéraux. La salle, 3500 personnes, n’aspirait qu’à une union sur le principe d’un grand changement. Ce potentiel existe. Il n’y avait pas que, trés loin de là, de vieux professeurs de lettres. Mais une grande majorité d’ouvriers, d’étudiants, de jeunes travailleurs et chômeurs. et une forte pression des militants du PC.
Les comités Locaux ont voté pour MGB ? savez vous que ces comités vont de 4 à 250 personnes ? vous n’ignorez pas le principe qui a fait que 1 comité = 1 voix ? Jeunesse du mouvement qui n’avait pas prévu ce risque et la constitution de quelques comités de dernière minute composés uniquement de militants du PCF.
Comment, à l’heure ou l’ouverture aux français des idées de ce mouvement va sonner, pourrait il être perçu autrement que celui du PC s’il était porté par MGB ? Comment pourrait il apporter d’autres ouvertures de changement radical face à Le pen si elle ou Besancenot ou Mélanchon en étaient les figures (même provisoires) de proue ?
Quant à ATTAC, non, elle n’est pas morte. Oui elle est composée d’intellos retraités pour la plupart et reste loin des escaliers des HLM dont on parle quelque part.
Oui, les gens de la base du PC sont sympathiques. Non, leur appareil souhaite encore trop avoir quelques ministres ou députés négociés avec Segolène Royal. encore quelques miettes de pouvoir et de revenus et, par voie de conséquences, la peur du bouleversement salvateur.
Alors, on se lance ou on reste à la niche ?
Fraternellement.
Messages
1. Alors, on se lance ou on reste à la niche ?, 21 décembre 2006, 16:54
On se lance !
On reprend notre souffle et on se lance. Certains vont nous quitter pour répondre à l’appel de leur parti, mais d’autres vont rester. Certains seront vaincus par l’amertume, mais d’autres vont arriver, attirés par le boulot qui nous attend.
On aura moins de moyens matériels, mais si c’était déterminant, Sarko aurait déjà gagné.
Au boulot, camarades !
1. Alors, on se lance ou on reste à la niche ?, 21 décembre 2006, 17:32
chez les rouges on s’éclate plus que sur humour.com allez y lancez vous !!!
TEN
2. Alors, on se lance ou on reste à la niche ?, 22 décembre 2006, 10:10
L’argent est en effet un moteur, mais pour avoir participer au derniére echéance munipale dans ma commune. Nous
nous avons présentés une liste de GAUCHE. Nous pouvons dire que nous étions tés motivé(es), bien sur le PS et le PC faisaient
liste commune. Avec de trés petit moyen nous sommes arrivé(es) au cinq pour cent, au dela de toutes espérences.
Si dans notre localité nous y sommes parvenu(es), alors l’espoir au niveau national est permis.
Une petite idée si nous ne pouvons dégager un représentant, pourquoi ne pas faire son propre bulletin, et le compter comme
un candidat. mettre en oeuvre la même logistique. bien sûr ces bulletins compteront comme nuls, mais une force
politique entrera dans l’aréne, pour les législatives et les municipales, ainsi nous verrons si les permanents du PC
auront toujours la même attitude hautaine criant à l’anti
.
N’oublions pas que les bulletins de vote c’EST NOUS. Brigitte b.
2. Alors, on se lance ou on reste à la niche ?, 21 décembre 2006, 17:44
Michel,
ON SE LANCE
ON N’EST PAS FATIGUE ...
NOUS ALLONS GAGNER
Olivier
– http://bellaciao.org/fr/?page=artic...
1. Alors, on se lance ou on reste à la niche ?, 21 décembre 2006, 19:06
Bien sûr qu’on y va !!
et plus motivés que jamais.
Les collectifs doivent se réunir trés rapidement pour préparer la suite. Il y a des choses à repenser, à améliorer. Mais il y a aussi beaucoup de (bon) boulot de fait.
En route !
leclodo
3. Alors, on se lance ou on reste à la niche ?, 21 décembre 2006, 19:12
Bien sur qu’on se lance , la campagne de marie george va demarrer trés bientot ; si tu veux travailler avec Autain et Salesse , sans les alterekolo qui rejoindrons Voynet , sans le PRS qui restera au PS , vas y , il te reste les objecteurs de croissance , une bande de bourges gavés , qui estime qu’il faut arreter la croissance des autres . Bon courage quand meme !
claude de toulouse .
Pardon j’ai oublié le MARS , avec eux vous pouvez réussir .
1. Alors, on se lance ou on reste à la niche ?, 21 décembre 2006, 22:51
Dans un entretien publié par l’Humanité le 23 novembre, Marie-George Buffet reproche à Ségolène Royal de porter « des propositions marquées par un renoncement à changer profondément les choses », mais ne souffle mot sur les déclarations de la candidate socialiste préconisant des « camps » pour certains jeunes, l’encadrement « militaire » de ces derniers ou encore des contraintes de présence intégrales pour les enseignants du secteur public. Ou contre les « droits acquis » et en faveur du droit, pour les chefs d’établissement, de « choisir » (recruter, donc) les enseignants : une logique qui mène, entre autres, à la suppression pure et simple du statut général des fonctionnaires.
On ne peut pas sérieusement prétendre que Ségolène Royal n’envisage pas des « changements ». Le problème réside dans leur nature. Mais, justement, ce débat ne semble pas intéresser la dirigeante du Parti Communiste qui martèle : « La volonté de battre la droite est très forte. (...) si je disais aux familles en attente d’un logement que notre rassemblement n’aspire qu’à témoigner du bien-fondé de nos propositions ou à faire émerger une union de la gauche de la gauche, elles diraient : " Dans quel monde vit-elle ? Ne voit-elle pas l’urgence de battre la droite ? " (...) Notre rassemblement doit clairement viser une majorité populaire pour constituer un gouvernement... ». On ne peut pas être plus claire, quant à la volonté de l’intéressée de faire partie d’un gouvernement avec le Parti Socialiste. Voire même, avec l’UDF qui a amorcé un rapprochement avec la « gauche
MILLAU