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Amère Patrie

Publie le jeudi 13 septembre 2007 par Open-Publishing
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Je te traverse, je te promène, je te marche, je te déambule et souvent je te heurte.
Du bleu qui cisaille et de la grisaille par delà les toits et je te vois...
 
Et c’est là souvent que je te maudis.
 
En tout premier lieu de m’avoir menti, de m’avoir fait croire.
 
Amère Patrie
 
Je te pensais éclairée, la gueule ouverte et le cuir tanné au soleil. J’espérais de tes formes des enchantements merveilleux, des citadelles.
 
Mais tu croupis aux portes de tes cités qui débordent, l’oeil hargard, vitreux, la dent plus aiguisée que la cervelle, incapable de montrer ta face, les membres lourds.
 
Amère Patrie.
 
Mon sang charrie de longues peines à ne pas savoir comment te retrouver.
 
Plus je te lorgne et plus j’ai envie de m’éloigner. Tes rues m’engorgent et tes plaines mettent mes plaies à nues.
 
Je te contourne.
 
Un roi monte sur ton trône et la bave me vient aux lèvres.
 
Amère, amère patrie. "

m. pour l’Orchestre Poétique d’Avant-guerre

O.P.A

- http://www.myspace.com/orchestrepoetique

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