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Amiante chrysotile : les victimes demandent un moratoire

Publie le mardi 14 septembre 2004 par Open-Publishing
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de Claude Plante

L’Association des victimes de l’amiante du Québec (AVAQ) demande un moratoire sur la production de l’amiante chrysotile jusqu’à temps qu’on trouve un moyen d’utilisation sécuritaire pour les travailleurs.

Lors d’une conférence de presse tenue à Montréal mardi matin, l’ACAQ demande que la fibre d’amiante soit incluse dans la liste « PIC » de la Convention de Rotterdam sur les produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international.

Le Canada et quelques très rares pays s’y opposent encore, a-t-on indiqué.

Déjà fort éprouvée depuis quelques années, la réputation de l’amiante chrysotile encaisse un autre sérieux coup avec le dévoilement des résultats d’une étude sur ses effets.

Les résidus des mines d’amiante chrysotile de la région de Thetford-Mines polluent gravement l’air intérieur des résidences environnantes, selon l’étude de l’AVAQ.

Lors de la conférence de presse, des gens de la région de Thetford Mines étaient présents. Ceux-ci n’ont pas manqué de faire des interventions houleuses et musclées pour marquer leur désapprobation.

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