Accueil > Antilibéraux : fin de parti !
de Bernard Lallement
Il fallait que les antilibéraux soient bien naïfs pour imaginer le PCF changer de stratégie en renonçant à présenter sa secrétaire générale, Marie-Georges Buffet.
Après la déculottée de son candidat, Robert Hue, à la précédente élection présidentielle (3,37 % des suffrages) les communistes ne devaient leur survie électorale, et notamment leur groupe parlementaire, qu’à la bonne grâce des socialistes. Au demeurant, l’étiolement de la faucille et du marteau depuis le programme commun a fait de la place du Colonel Fabien une simple annexe de la rue de Solferino.
La victoire du non au referendum européen lui avait donné un regain de vigueur inattendu, dont les anciens émules de Staline escomptaient bien tirer parti pour faire pression sur le PS, en vue des prochaines législatives.
C’est dire combien nous sommes au cœur d’une culture d’appareil, à mille lieux des préoccupations antilibérales exprimées au sein des divers collectifs. Cette seule antinomie signait l’échec de toute tentative de rassemblement autour de la député de Seine-Saint-Denis.
Entre Les Verts, totalement inaudibles, le renoncement de Clémentine Autain, la probable réclusion de José Bové dans sa nouvelle maison écolo et l’incertitude des 500 parrainages nécessaires en faveur d’Olivier Besancenot, la vestale de l’intelligence collective se voit ouvrir une voie royale pour incarner toute la gauche, sure du ralliement des anciens vassaux.
Toute la gauche ? Du moins, telle qu’elle la met en scène : celle d’un peuple dont elle se prétend, tout à la fois, l’icône vénérée et l’unique exégète de ses tourments.
Ségolène Royal est donc condamnée à vivre dans un Huis clos populaire. Comme c’est vide une glace où je ne suis pas fait dire Sartre à l’un des personnages. Mais à vouloir trop incarner le reflet d’une opinion publique, on prend le risque de briser le miroir dans lequel on se complait à rêver d’un désir d’avenir présidentiel. S’en suit, inexorablement, cinq ans de malheur !
Messages
1. Antilibéraux : fin de parti !, 23 décembre 2006, 12:05
l’existentialisme est peut ete un humanisme mais apparemment il n’aide pas à comprendre les enjeux politiques reels. Le pcf est le seul à se battre jusqu’au bout pour l’existence et pour la multiplication des collectifs, il est le seul à ne jamais avoir fait de chantage au départ si la réalité n’était pas conforme à ce qu’il proposait ; par deux fois MGB a ete admise par les collectifs de basre (tout le pouvoir aux soviets). Devant l’impasse que fallait il faire, les autres courants n’ont pas voulu d’une candidature de Francis Wurtz, ils n’étaient même pas d’accord entre eux sur un candidat commun, en avril on en serait encore là. Faute de pouvoir dénouer une contradiction, il faut parfois la trancher (Raison dialectique ?)
1. Antilibéraux : fin de parti !, 23 décembre 2006, 15:01
tu as raison il faut savoir trancher pour réussir ou sinon
le combat n’aurait pas lieu, tout a été fait pour diviser et
ceux là mêmes se placent en donneur de leçons.
Deux fois les collectifs ont placé en tête MGB et elle tiend sa légimité
de la base des collectifs, moi qui ne faisait pas parti d’un collectif
je rentre en campagne avec notre candidate mgb pour faire connaître
notre programme pour le faire gagner.
OUI DES MAINTENANT TOUS ENSEMBLE.
Jean_Claude
2. Antilibéraux : fin de parti !, 23 décembre 2006, 12:11
Fin de parti pour qui ?
Pour qui ?
La partie ne fait que commencer.
Elle va être très rude pour le PS.
On ne parle pas assez de ce PS.
Il est beaucoup plus faible qu’on ne le pense.
C’est un matamor.
3. Antilibéraux : fin de parti !, 23 décembre 2006, 13:23
Connais pas ce Bernard Lallement mais par contre c’est un anti communiste. Tout dans ces propos le démontre :
“La victoire du non au referendum européen lui avait donné un regain de vigueur inattendu, dont les anciens émules de Staline escomptaient bien tirer parti pour faire pression sur le PS”
Et voila l’argument , que dis je, l’insulte la plus répandue, traiter les communistes de stalinien. Staline était un criminel, à ce que je sache le PCF a plutôt oeuvré pour améliorer le sort des gens avec quelques belle avancées sociales à son crédit.
“Colonel Fabien une simple annexe de la rue de Solferino.” A bon M. Lallement ? La stratégie du PS est d’aller vers le bipartisme. Cela suppose la disparition du PCF. Il faut bien reconnaître que dans cette tache, le PS a des alliers, n’est pas M .Lallement...
Le chien aboie, la caravane passe
1. Antilibéraux : fin de parti !, 23 décembre 2006, 14:26
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“La stratégie du PS est d’aller vers le bipartisme.”
vous faite erreur le PS a un besoin vital du PC(voir les recentes déclrations de F.Holande offrant casiment des circonscriptions ) en 1936 M.Thorez refuse d’entrer dans le gt du F P en expliquant que le PC est le ’’ministere des masses’’ autrement dit la couverture gauche de la sociale démocratie, sa fonction est d’entretenir l’illusion qu’il incarne un changement possible et que si ce n’est pas pour cette fois ce sera pour la prochaine.
S.Dedalus
4. La Gauche doit s’unir, la Droite doit partir !, 23 décembre 2006, 13:26
(.....) "Si le rassemblement venait à s’opérer autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, ce serait un nouveau pas, concret et sensible, vers la rénovation de l’ensemble de la Gauche de transformation sociale. Une rénovation qui exige le dépassement des clochers et des questions de prééminence partidaires". (.....)
Extrait de "La candidature Mélenchon, une perspective de victoire" disponible : ICI.
Pour la République Sociale
5. Antilibéraux : fin de parti !, 4 janvier 2007, 17:26
Je ne serais pas longue... je ne suis pas communiste, et n’ai pas fait partie d’un quelconque comité antilibéral, mais j’ai suivi de très près l’évolution de quelque chose qui nous sorte de cette société épouvantable. Or dès qu’il y a eu vote dans les différents comités et que Marie-Georges Buffet a recueilli la majorité des voix, je ne vois pas en quoi le parti communiste devrait retirer cette candidature, d’autant que parmi des non communiste comme moi nous apprécions cette femme qui n’est pas langue de bois, et qui est toujours sur le terrain, donc elle nous paraît la meilleure rassembleuse , la plus mûre, et chaleureuse, pour nous représenter en anti libéral ... j’ai trouvé la bataille avec les autres candidats plutôt misérable, et je pense qu’aujourd’hui il faut retourner dans la cour des grands, et passer à l’action, plutôt que de cibler négativement le parti communiste qui me semble avoir bien évoluer et être le plus proche des aspirations nous concernant, nous pauvres citoyens.
Allez que diable, après ce sont les législatives il y aura de la place pour tout le monde !... et l’on ne peut pas attendre le moi de mai pour agir, c’est déjà bien tard.
Voilà juste une impression d’une citoyenne
Fanon