Accueil > Appel à la création d’une armée des Clowns pour la manif du 4 octobre !

Appel à la création d’une armée des Clowns pour la manif du 4 octobre !

Publie le samedi 1er octobre 2005 par Open-Publishing
9 commentaires

Texte dans sa version PDF en fin de document.

Fin 2003, la Clown Army http://www.clownarmy.org est crée chez nos camarades britanniques. Deux ans plus tard, il est tant que l’armée au nez rouges traverse la Manche pour venir désordonner l’ordre établit des manifestations, des rassemblements et de toutes les autres formes de contestations.

Le 4 octobre, il y aura surement dans les rues des grandes villes de grosses manifestations... L’Etat écoutera-t-il nos revendications ? Surement de la même manière que d’habitude... "C’est pas la rue qui gouverne" diront-ils le soir au JT tout en se réjouissant de la lutte “classique” des syndicats qui appelent à manifester.

Si le 4 octobre se passe de cette manière, ce sera comme d’habitude une journée sans lendemain. La CGT appele a une journée d’« actions ». A Paris ça se traduit par une manif’ qui fait le parcours habituel : République - Nation en passant par Bastille. L’action risque d’être forte... En Province, même type d’actions... Dans certaines communes, ça se traduira uniquement par un barbec’ sur la place principale.

L’Humanité nous apprend que la France n’avait pas connu de rentrée syndicale unitaire depuis trente ans. Vu comment ça se prépare, ça va friser la grève générale pour ... un RépuNation... Un communiqué de la CGT est tout de même paru avant-hier demandant à ce que se poursuive et s’amplifie la participation aux arrêts de travail et aux manifestations du 4 octobre. Ca laisse espérer quelque chose de grand.

De Villepin se déclare « inquiet » du regain de tension en Corse. « On ne peut pas impunément multiplier des grèves, multiplier des blocages sans que cela ait des conséquences sur nos concitoyens qui habitent l’île ». Si la grève de quelques centaines de marins peut déstabiliser ce gouvernement. Que peut-on faire à quelques millions ? Si le conflit de la SNCM a pris tant d’empleur, c’est du à leurs techniques de luttes : blocage du port de Marseille, des ports de l’île et de l’aéroport, séquéstration du PDG, réappropriation du Pascal Paoli, plusieurs heurts entre milittants et CRS. Face à ça, l’Etat envoie le GIGN pour déloger les mutins, le GIGN est accueilli par des applaudissements ironiques de la part des marins qui sont de suite menotés et rammenés à Toulon où ils seront tous placés en garde à vue puis finalement ... tous libéré ! On leur souhaite grande chance pour la réussite de leur lutte !

Pour éviter que le 4 octobre soit une manif comme les autres ... Faites des actions clownesques dans vos cortèges. Venez habillés en milittaires enclownés. Marchez au pas, faites perdre la tête aux SO, présents qui sont souvens plus du coté de la police que des militants, et bien sur aux CRS. Restez souriants, pacifistes, joyeux, parodiez les gardes mobiles. Apprenez leurs la Marseillaise vu qu’ils n’ont pas eu la joie de l’apprendre avec la loi Fillon, eux.
La Révolution sera Comique ou ne sera pas !

CIRCA

Messages

    • il n’y a pas besoin de la créer cette armée clownesque dont tu parle, de toutes façons nous sommes des clowns, mais des clowns tristes...
      tristes d’être impuissants et de voir une poignée de "royalistes"qui remplissent leur escarcelle au détriment de la france d’en bas qui reste sur le carreau.
      oui il faut descendre dans la rue au risque de faire chou blanc ! parce que de toutes façons on ne peut nous rayer de la carte ainsi.
      Je voudrais dire aussi que si nous étions un peu moins individualistes, chacun trouverait une raison de faire de la résistance.
      Un mot d’ordre général parmis les français "boycotter pendant un jour ou deux les magasins, l’essence, bref ne pas consommer et priver ainsi l’état de sa tva si précieuse pendant quelques jours, mais comme je le disais précedemment, nous préférons voir notre niveau de vie diminuer, tous les acquis sociaux pour lesquels nos parents se sont battus partent en fumée et pour couronner le tout l’état souffre de cécité et de surdité.
      alors tentons l’expérience passons nous tous le mot et refusons de verser la tva un ou deux jours en refusant tout achat.
      Dans la symbolique le fait de ne pas faire d’achat, c’est anticiper ce qui va nous arriver, car un jour ou l’autre à l’allure ou vont les restrisctions nous ne pourrons plus avoir ce pouvoir d’achat.

      régine

    • je suis plus pour des blocages de routes, d’autoroutes et des barricades que pour des armées clownesques dont on va se moquer

      Une gauche de gauche ?

      [AFP] Appel commun PS, PCF, Verts et LCR en soutien à la mobilisation de mardi

      01/10 15:47 : Quatre partis de gauche et d’extrême-gauche, le PS, le PCF, les Verts et la LCR, ont appelé samedi, dans une déclaration commune, à soutenir la journée intersyndicale de mobilisation du 4 octobre, "afin de faire reculer le gouvernement et le MEDEF".
      "Cette mobilisation est entièrement justifiée par l’offensive libérale et répressive organisée par le gouvernement Chirac-Villepin-Sarkozy", écrivent les quatre partis dans ce texte adressé à l’AFP.
      "La lutte contre le chômage et la précarité, la défense du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités, la crise du logement exigent des réponses rompant avec la logique réactionnaire et ultra-libérale du gouvernement", poursuivent les signataires.
      Selon eux, cette politique gouvernementale "est à l’exact opposé des exigences populaires exprimées dans les grands mouvements sociaux, lors des élections de 2004 et le 29 mai dernier", à l’occasion du référendum constitutionnel européen.

      Les quatre partis exigent notamment "l’abrogation du contrat nouvelles embauches et des ordonnances gouvernementales" et réclament "des mesures permettant d’empêcher les plans de licenciements et les délocalisations, l’arrêt des privatisations et du bradage des entreprises publiques, telles EDF et la SNCM".
      Ils demandent également "des dispositions immédiates contre la spéculation immobilière et pour la relance du logement social" et apportent leur soutien à "l’action des salariés, des usagers et des organisations syndicales contre les réformes Fillon sur la protection sociale et l’éducation".
      Rappelant qu’ils participeront à la manifestation parisienne, les signataires appellent leurs militants "à soutenir toutes les formes de manifestations et d¹action définies par les organisations syndicales".
      C’est la première fois depuis le référendum du 29 mai, où ils avaient défendu des options différentes que ces partis se retrouvent sur une expression commune.
      Seul le Parti Radical de gauche (PRG), qui a participé aux différentes réunions d’élaboration de cet appel, ne l’a finalement pas signé.
      Bruno Le Roux, secrétaire national du PS, a estimé qu’il s’agissait d’un "très bon appel, en phase avec l’unité syndicale". "Cela montre que les partis de gauche sont capables d’élaborer en commun dans les moments importants", même si "ça ne préjuge en rien de ce qu’on peut faire ensemble par la suite", a-t-il déclaré à l’AFP.
      Mireille Ferri, secrétaire nationale adjointe des Verts, s’est réjouie que "pour la première fois depuis longtemps des rencontres aboutissent entre les quatre signataires". "C’est un jalon important", a-t-elle ajouté.

      Communiqué SUD-Education
      En grève le 4 octobre : relançons la mobilisation !

      Dernière mise à jour le vendredi 30 septembre 2005

      Les 100 jours du gouvernement Villepin ont correspondu à un festival de coups portés aux salariés : Contrat Nouvelle Embauche, mesures fiscales favorables aux couches les plus aisées, remise en cause de la progressivité de l’impôt, sanctions contre les chômeurs, modification des seuils sociaux, poursuite des privatisations et aggravations des attaques contre les services publics. Le pouvoir d’achat des salariés stagne, voire diminue. En matière de répression, le gouvernement veut aussi frapper vite et fort : lycéens, syndicalistes (enseignants, postiers ...) et militants, faucheurs d’OGM sont traînés devant les tribunaux tout au long des mois de septembre et d‘octobre. Le gouvernement s’acharne également sur les plus démunis : immigrés mal logés, arrestations et expulsions de jeunes sans-papiers scolarisés, rafles et expulsions collectives de sans-papiers par charters ! De la Maternelle à l’Université, l’Education nationale fait elle aussi sa Rentrée sous le signe de la régression et de la précarité :

      18 000 suppressions de postes d’enseignants sur 4 ans (prévision du budget 2006).

      La décentralisation / privatisation des services d’accueil, d’entretien et de restauration malgré l’opposition de la très grande majorité des collègues.

      Toujours plus de précarité : embauche de 45 000 emplois Vie Scolaire (sans aucune perspective de titularisation) et la mise au chômage de milliers de travailleurs précaires embauchés avant eux (CES, CEC, Emplois Jeunes, vacataires).

      La mise en application de la loi Fillon, là aussi malgré l’opposition massive des personnels.

      L’augmentation du temps de travail des enseignants en leur imposant de remplacer leurs collègues absents tout en programmant la disparition des titulaires.

      Ces dernières années ont prouvé que gouvernement et patronat sont prêts à tout pour faire passer leurs projets. A leur détermination doit répondre une détermination encore plus forte des salariés. La grève interprofessionnelle du 4 octobre appelée par tous les syndicats doit clairement montrer au patronat et au gouvernement que les salariés n’acceptent pas leurs choix politiques. SUD Education appelle les salariés, les chômeurs et les retraités à faire de cette journée un moment exceptionnel de mobilisation vers la grève générale interprofessionnelle qui seule permettra de faire céder le gouvernement.

      SUD Education appelle les personnels à participer aux initiatives interprofessionnelles locales
      Saint-Denis, le 29 septembre 2005

      Appel de la CNT-Education

      La CNT-FTE appelle l’ensemble des travailleurs-euses de l’Education Nationale à se mobiliser massivement dans le cadre de la journée de grève interprofessionnelle unitaire du 4 octobre 2005.

      Cette journée doit être une première étape de lutte interprofessionnelle. En effet les attaques contre les salariés se multiplient, dans l’éducation comme ailleurs.

      Une nouvelle fois, cet été, les mauvais coups ont plu, le gouvernement continuant sa politique de démolition sociale. En déréglementant toujours plus le droit du travail, il cherche à plonger un nombre grandissant de travailleurs dans la précarité. Il commence ainsi par s’attaquer aux entreprises de moins de 20 salariés avec l’instauration du contrat nouvelle embauche (CNE), ce qui touchera 40% des travailleurs. De tels contrats sont bien entendu une nouvelle banderille contre le droit de grève, car il est bien évident qu’une personne employée en CNE ne pourra se permettre de revendiquer aucune amélioration de ses conditions de travail, en sachant que pendant 2 ans il pourra être viré sans motif.

      La destruction des services publics se poursuit avec la prévision de privatisation d’EDF dans les semaines à venir.

      Pour l’Education, le remplacement obligatoire des professeurs absents par leurs collègues, est une attaque sans précédent contre les conditions et le temps de travail des enseignants tout comme une dégradation de la qualité des enseignements reçus par les élèves.

      L’adoption en catimini des décrets d’application de la loi Fillon, rejetée unanimement par l’ensemble de la communauté éducative, va accentuer un peu plus les inégalités scolaires dans le cadre d’une école libérale et autoritaire.

      Ajoutons à cela la décentralisation programmée des personnels TOS dans les mois qui viennent, celle-ci ne sera rien d’autre que la première étape de la privatisation des missions d’entretien des établissements scolaires.

      De plus, nous subissons de plein fouet depuis trois ans une politique brutale d’austérité budgétaire qui aggrave nos conditions de travail avec des milliers de postes supprimés et des milliers de non-titulaires au chômage.

      Dans un tel contexte, la CNT-FTE dénonce l’attitude des directions confédérales qui appellent les travailleurs-euses à se mobiliser une seule journée, sur les mêmes thèmes que le 10 mars. Cette journée qui avait vu 1 million de personnes dans la rue, dont un nombre important de travailleurs-euses du privé, était restée sans suite malgré sa réussite. Les CNT-FTE militera au côté de tous les syndicats et de tous les travailleurs-euses qui tenteront de dépasser ce cadre pour offrir une réponse à la hauteur des attaques subies.

      La CNT-FTE appelle donc tous les travailleurs-euses à se réunir dans des assemblées générales le 4 octobre pour décider des suites à donner à cette journée.

      Le secrétariat fédéral de la CNT-FTE

  • si je suis tout à fait OK avec ton analyse sur cette journée de lutte, je pense que l’heure n’est pas à tourner en dérision la mobilisation des gens... même si je pense comprendre que ton but est ailleurs.

    il faut absolument sortir de ce jeux de dupe que nous imposent les confédérations syndicales, et notament la CGT qui rassure comme ça sa base sans inquiéter le gouvernement... Informons, analysons, proposons...

    christophe, infirmier psy syndiqué SUD qui sera en grève mardi, mais pas dans la manif...

    • article 3
      déclaration des droits de l’homme
      "le principe de souveraineté réside essentiellement dans la nation.Nul corps ni individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressement "
      alors que vous fassiez la grève chez vous ou que la journée sans achats existe (je n’étais pas au courant d’ailleurs)
      il faut faire respecter les droits fondamentaux de la déclaration des droit de l’Homme.
      régine

    • l’autorité qui en emane expressement est en fait un ramassi d’escrocs qui bafouent par leur methode et leur politique les droits de l’homme et du citoyen. Comment faire pour faire respecter ceux ci ?

    • EN SE SOULEVANT !!!
      EN REFUSANT LA DICTATURE QUE L’ON NOUS IMPOSE
      PARCE QUE SI L’ON NE LE FAIT PAS MAINTENANT
      NOUS SERONS BALAYE DE LA CARTE
      NOTRE BELLE FRANCE ET S’EN VA TOUT DOUCEMENT SANS FAIRE DE BRUIT
      ALORS RAS LE BOL DE CES ARNAQUEURS
      DE CES FRAIS DE BOUCHE A LA FAMILLE DE LA PRESIDENCE A 1400 EUROS PAR JOUR
      ET TOUT LE TINTOUIN
      NOUS AVONS RENVERSE LE ROYALISME ET LA REPUBLIQUE ACTUELLE EST UNE MONARCHIE DEGUISEE LA NOBLESSE A PARIS ET LES SERFS DANS LES PROVINCES
      DONC REAGISSONS AVANT D AVOIR VRAIMENT FAIM !!!

    • ok camarade, refusons tout celà, mais pour ça tu dois convaincre, autour de toi, t’exprimer et surtout faire prendre conscience de notre responsabilitée envers nos enfants !!!
      une révolution se fait par une prêche, une prise de parole.
      il nous faut des leaders qui n’acceptent pas les compromis que la société capitaliste propose !
      il faudrait que chaque individu au nom du respect des droits de l’homme refuse en bloc toutes ces nouveautées, contrat nouvelle embauche, retrait des moins de 26 ans dans le nombre des salariés, d’ailleurs à ce sujet une plainte est déposée pour discrimination au conseil de l’europe
      et surtout essayez d’être en contact avec les syndicats locaux pour être informé même sans être syndiqués.
      et surtout ne désarmons pas même si la journée du 4 octobre est balayée par une psychose aviaire !!! du moins véhiculée par les médias
      a+
      regine